Alfred Caron — Six productions lyriques forment l’ossature de la saison 2025-2026 de l’Opéra- Comique. Six œuvres dont quatre au moins ont en commun de figurer au répertoire français.
En ouverture (septembre-octobre), on pourra voir Les Contes d’Hoffmann dans la production présentée à Strasbourg en janvier dernier, avec dans le rôle-titre le ténor MIchael Spyres et dans les quatre rôles féminins Amina Edris, une performance qui fut celle de la créatrice, Adèle Isaac, et qui a rarement été tentée depuis. Suivra une nouvelle Iphigénie en Tauride de Gluck (novembre) que dirigera Louis Langrée en alternance avec Théotime Langlois de Swarte et que mettra en scène Wouajdi Mouawad, poursuivant ainsi sa nouvelle carrière de
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Huit cédés jazzy pour savourer le renouveau
Alain Lambert — Sisyphe du Hugo Dangel trio, Shabda, le nouveau sextet d'Yves Rousseau, Magic Place d'Audrey Pierre, Because it’s only right d'Antoine Brochot, Vortice du nouveau quartet de Claude Tchamitchian, Open Borders d'Armel Dupas en solo, Lotus Flowers du trio de Bruno d'Angelini, et Au gré d'Éros de l'Ensemble Myrtho.
Sisyphe (Jazz Famiy 2025) est le titre de l'album et le nom d'un trio jazz niçois qui tourne depuis deux ans maintenant. Aux compositions et à la
Sexe et opéra (XII. 8) : Maria La O et Cecilia Valdes
Frédéric Léolla — Les deux zarzuelas cubaines qui jouissent de plus de renommée hors de leurs frontières natales, Cecilia Valdes et Maria la O, tournent autour du même sujet : la très jolie, mais imprudente mulâtresse qui couche avec un blanc en croyant à ses promesses de mariage. Bien
L’Ensemble Calliopé, collection printemps été avancé 2025
Samedi 26 et dimanche 27 avril 2025 à 19 h, dans le cadre du Festival de Musique de Chambre du Pays de Gex, initié par Cello Arte, l’Ensemble Calliopée est invité en trio à cordes au château du philosophe du siècle des Lumières, dans un programme mettant en résonance
Heinrich Schütz (1585-1672)
Son grand-père, Albrecht Schütz, est signalé, en 1545, comme premier aubergiste de l’Oberschenke, à Köstritz, une taverne dont l’existence est au moins attestée en 1508, qu’il racheta en 1550. Il était tenu par contrat de vendre tous les vins et bières du domaine de Köstritz sans préférence. Il rebaptisa l’auberge Zum goldenen Kranich (À la grue d’or). En 1562, son fil Christoph reprit l’affaire et dès 1582 brassa sa propre bière. Il épousa en 1583 et troisième noce, la fille du maire de Gera, Euphrosine Bieger. En 1585, Heinrich (Henricus sur l’acte de
(Le Matin, suisse) La chute d’un décor lors d’un festival musical fait deux morts
(Le Figaro) Décès de John Nelson, chef d’orchestre américain qui a fait de Berlioz son cheval de bataille
(Couacs infos 95) Sigurd d’Ernest Reyer à Marseille, Au secours ! Laurence Bloch revient !, Le centenaire Boulez, ce mensonge d’État, Philippe Entremont : les ingrats
Sexe et opéra (XII. 7) : Otello
Frédéric Léolla — Encore un fameux couple aux couleur de peau mélangées, la Caucasienne Desdemona (vénitienne) et le Subsaharien (le pays d’origine n’est pas spécifié) Otello. Cela crée un conflit dans l’Otello de Rossini-Berio di Salsi, où le père de Desdemona (Elmiro), entre autres, exprime sa haine contre l’africain — aujourd’hui nous parlerions clairement de racisme —, et refuse l’union des amoureux.
Dans l’Otello de Verdi-Boito, par contre, cela ne semble pas créer de
Drôles d’oiseaux : ensemble De Caelis avec Les chanteurs d’oiseaux
Alain Lambert — Cinq dames hautes en couleur et deux sombres piafs au cœur d’un même concert vocal aux étranges échos réverbérés par les voutes de l’église de la Gloriette à Caen. Les voix sont sur une scène centrale avec le public autour et l’acoustique est excellente.
Un programme mettant à l’honneur les êtres ailés qui gazouillent à travers le ciel du Moyen-Âge jusqu’à la Renaissance, de l’oiselet sauvage au rossignolet du bois, du doulz rossignol au coucou en passant par le martinet, la caille et le sanson, l’alouette… À travers les manuscrits de Chantilly,
L’Heure espagnole et L’Enfant et les Sortilèges à Monte-Carlo : Ravel qui rit, Ravel qui pleure
Jean-Luc Vannier — L'opéra de Monte-Carlo termine sa saison lyrique en beauté, mais une beauté toute particulière : celle de nous montrer le saisissant contraste qui existe entre deux œuvres de Maurice Ravel présentées dimanche 23 mars salle Garnier. Deux fois
Pascal Arnault, Quand la bourrasque gronde, Amélie Raison (soprano), Lauriane Le Prev (mezzo-soprano), Matthieu Le Levreur (baryton), Antonin Le Faure (alto), Emmanuel Boulanger (clarinette), Ingmar Lazar (piano), Pascal Arnault (piano, récitant) ...
Sexe et opéra (XII. 6) : Lakme
Frédéric Léolla — La Lakmé est un must quand on parle d’amours inter éthniques à l’opéra.
Le jeune officier Gérald tombe amoureux de Lakmé, la très (trop ?) jeune fille du derviche indien Nilakantha. Or non seulement celui-ci voue une haine féroce aux Anglais, mais en plus il considère sa fille comme une enfant sacrée que nul mortel ne doit atteindre. Lakmé, tombée elle aussi sous le charme de l’anglais, finira par se rendre compte de l’impossibilité de leur amour et se suicidera, non sans avoir protégé avant son Gérald des foudres des Indiens.
The Individualim of Gil Evans en jazz à quatre
Alain Lambert — Gil Evans a marqué l’histoire des big bands jazz tout comme Duke Ellington ou Carla Bley. Il a participé au Birth of the Cool de Miles Davis, puis fait encore trois chefs-d’œuvre avec lui, Miles Ahead, Porgy and Bess et Sketches of Spain. The Individualism of Gil Evans paraît en
Sexe et opéra (XII. 5) : Aïda
Frédéric Léolla — Un des opéras les plus populaires du répertoire (peut-être un peu moins de nos jours ?), un grand-opéra à la française mis en musique par un italien à partir du scénario d’un des pères de l’égyptologie moderne.
Le couple principal, Radamès et Aida, est un couple de couches sociales différentes (un général et une
Les cédés
From Byrd, Trio Musica Humana et Élisabeth Geiger, Martial Pauliat (ténor et muselaar), Yann Rolland (contre-ténor), Igor Bouin (baryton), Elisabeth Geiger
Sophia Vaillant, Clara Schumann un destin romantique, les œuvres de Clara Schumann pour piano. Indésens Calliope 2025 (3 v., IC 065).
The Ghosts of Hamlet, lost arias from Italian baroque Operas, Roberta Mameli (soprano), Le Concert de l’Hostel Dieu, sousla diorection de Franck-Emmanuel Comte (clavecin), Arcana 2025 (A 574).
Contre-performance vocale et génie orchestral : Angel Blue et l’orchestre philharmonique de Rotterdam dans Strauss et Bruckner
Alfred Caron — Les Quatre derniers Lieder de Richard Strauss sont un de sommets du Lied avec orchestre. Les affronter en concert réclame de l’interprète une longue familiarité avec ce répertoire et mobilise de nombreuses qualités : homogénéité des registres, contrôle du souffle, ligne de chant impeccable et diction allemande châtiée. C’est ce que nous apprend, par défaut, la contre-performance d’Angel Blue accompagnée par l’or-
Le Werther de Christof Loy : entre Bergman et Ibsen
Alfred Caron — Werther n’avait pas paru sur une scène parisienne depuis la dernière reprise à Bastille de la production de Benoît Jacquot, celle qui avait révélé au public parisien le Werther de Jonas Kaufmann en 2020 et où lui ont succédé depuis, sans le faire oublier, Roberto Alagna et Piotr Beczala.
Werther est généralement considéré comme le sommet du ténor lyrique français bien que le rôle ait été créé en allemand à Vienne en 1892, par un ténor belge, grand spécialiste du répertoire wagnérien. Dix ans plus
Sexe et opéra (XII. 4) : Il Guarany
Frédéric Léolla — Notable singularité : non seulement l’élément exotique est un homme, mais en plus les amoureux de types ethniques différents ont les seuls qui ne meurent pas à la fin. Certes, on pourrait voir là l’influence des romans à la Fenimore Cooper. Et il ne faut pas oublier le précédent d’Alzira de Verdi/Cammarano basé sur un texte de Voltaire lui-même.
C’est aussi que pour une fois le compositeur venait de l’autre côté de l’océan, plus exactement du Brésil. Sur un livret passablement
Bricolage biblico-ramiste : le Samson de Claus Guth et Raphaël Pichon
Alfred Caron — Récusé deux fois par la censure, le projet d’un Samson qui aurait réuni Voltaire et Rameau dans un ambitieux projet de tragédie lyrique, destiné à « réformer » le genre, tomba à l’eau vers 1734. Le compositeur en utilisa finalement la musique déjà composée dans d’autres œuvres, mais on ignore
![Anthony Girard, Aux sources vives de l’enfance : les mélodies de Guy Sacre. Symétrie, Lyon 2023 [240 p. ; ISBN 978-2-36485-108-5 : 36,00 €]](24/i/aux_sources_vives_200.jpg)
![ahiers Maria Szymanowska (5) : un nouvel imaginaire. Société Maria Szymanowska, Paris 2024 [186 p. ; ISSN : 2803-4589 ; 20 €],](24/i/cahier_maria_szymanowska_5_200.jpg)
![Rudy Mikhaïl, Le Disciple. Les Presses de la Cité, Paris 2024 [240 p. ; ISBN x978-2258207011 ; 20 €]](24/i/mikhail_rudy_200.jpg)
