musicologie.org —— 26e année, mercredi 7 mai 2025
Jean-Marc Warszawski — À partir de la seconde moitié du xviie siècle, sur un terreau bien préparé, les compositeurs violonistes italiens allumèrent un feu de joie qui n’est pas éteint : Francesco Geminiani, Giovan-Batista Bassani, Archangelo Corelli, Antonio Vivaldi, Giuseppe Tartini, etc.
Giuseppe Torelli, né à Bologne en 1658 n’a pas une postérité débordante d’hommages, sinon constate-t-on en passant, qu’il fut le premier à publier des concertos grossos, devançant Corelli de quatre
(Le Figaro) Mozartkugel : l’Autriche refuse la délocalisation de son chocolat emblématique
Maxime Kaprielian succède à Floriane Cottet à la direction de l’Orchestre Dijon Bourgogne
(Ouest France) Cyberharcèlement de Thomas Jolly pendant les JO : sept personnes condamnées
Alfred Caron
Alain Lambert
Frédéric Léolla
Frédéric Norac
Michel Rusquet
Michaël Sebaoun
Jean-Luc Vannier
Jean-Marc Warszawski
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Certains écrivains bien intentionnés, mus par le désir ou la prétention de s’occuper des choses de l’art, ne prennent malheureusement pas la peine d’étudier et de connaître son histoire, ce qui les expose à tomber parfois dans de fâcheuses erreurs. C’est ainsi que dans un petit livre d’un auteur américain, M. Otto Ebel, dont une traduction française a paru il y a quelques années sous ce titre : Les femmes compositeurs1, l’écrivain, voulant aussi parler incidemment des virtuoses, et particulièrement des
Sexe et opéra (XIII. 3) : La Mascotte
Frédéric Léolla —
Bettina est une jeune paysanne. C’est aussi une « mascotte », une femme qui portera chance à celui qui vit avec elle. Mais cet effet disparaîtra le jour où elle perdra sa virginité. Ou comme on dit dans le livret, le jour où elle « perdra sa fleur d’oranger ».
La métaphore avec le bouquet d’oranger est très claire. À partir du deuxième acte, tout tourne autour de la virginité de la protagoniste. Et à la fin, juste derrière la porte que l’on voit si clairement sur scène, Bettina (la mascotte) se verra ôter la « fleur
Jean-Marc Warszawski — Philippe Scharwenka, né en 1847, pianiste et compositeur, eut une certaine notoriété depuis Berlin, où il enseigna au conservatoire fondé par son frère Xaver, avant d’en prendre la direction. Il a laissé un catalogue de cent-vingt numéros (environ 300 pièces), dans tous les genres et beaucoup pour
1. L'exposé dees intervalles et des rapports des sons dans les éléments harmoniques est par lui-même rempli de détails et difficile à renfermer dans un commentaire unique ; d'autre part, en ce qui me concerne, la vie agitée de voyageur, et de voyageur surmené, à laquelle je suis condamné, m'ôte la possibilité d'entreprendre un tel exposé dans une pleine liberté d'esprit, et d'aborder la doctrine
relative à ces questions avec toute la clarté convenable, ce qui exigerait du loisir et un raisonnement recueilli.
2. Malgré cela, je dois mettre toits mes soins, puisque, après tout, tu me le demandes, ô la meilleure, la plus digne des femmes, à te faire une exposition improvisée ne fût-ce que des chapitres réduits à
(RTBF) Décès brutal de Pierre Audi, grand metteur en scène et directeur d’opéra, à l’âge de 67 ans
La Selva Morale e spirituale de Monteverdi à Dijon, le 15 mai
Kazuki Yamada nommé chef principal et directeur artistique du Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Symphonic Music after 1945, 29–31 October 2025, Belgrade, Serbia
Jean-Marc Warszawski — Les Talens Lyriques sont très connus sur la place de la musique ancienne, par leur participation à de nombreuses productions, par une discographie pléthorique, par la qualité musicale d’ensemble en général, celle du patron Christophe Rousset en particulier, comme celle des solistes sollicités. Au mois de mai prochain, ils seront à la Scala de Milan, au Théâtre des champs Élysées à Paris, dans Mitridate Re di Ponto, un opéra de Wolfgang Amadeus Mozart, le mois
Alain Lambert — Tous deux proposaient à l'IMEC, Institut Mémoires de l'édition contemporaine, près de Caen, une conférence musicale sur les énigmes de l’espace-temps et de la physique actuelle, en partant de Galilée jusqu'à Einstein et Alain Aspect. Le guitariste, jouant de ses multiples pédales, improvise des méditations floydiennes autour des réflexions du physicien dévoilant nos illusions perceptives, nous expliquant ce que la science doit reconstruire pour les éliminer. Une création in situ pour donner à penser et à imaginer, loin de notre monde quotidien où les objets lourds pèsent plus que les objets légers,
Jean-Luc Vannier — « Comment placer les jambes ? “Pas si bas, n’allez pas jusqu’au genou”. En réponse à nos « oh » étonnés, il nous fait une démonstration. Il ajoute : “comme dans les Quatre Tempéraments” faisant ironiquement référence à l’un de ses autres ballets. “Oui, oui, vous y êtes”. On entend quelques
Alexander Boldachev, Pop meets Classical (II), arrangements pour la harpe de pièces classiques, pop et rock, The Beatles, Scarlatti, Sting, Paganini, David Bowie, Francisco Tarrega, Queen, Brahms, Michael Jackson, Astor Piazzolla, Indésens Calliope 2024 (IC 063).
Frédéric Léolla — La restauration d’un chef-d’œuvre comporte des risques : il se trouvera toujours quelqu’un pour dire qu’il préférait l’ancienne version — qui n’est peut-être pas la plus ancienne version, mais dans tous les cas celle que le spectateur a connue la première. Cela a été le cas du Chevalier de la main à la poitrine (Caballero de la mano en el pecho) du Greco ou des fresques de Michel Ange à la chapelle Sixtine. Cependant, si tous les goûts sont respectables, il faut aussi saluer le travail des restaurateurs qui viennent nous rendre le chef-d’œuvre dans la conception de son auteur en y enlevant, par exemple, les ajouts et les vernis qui faisaient partie de la tradition.
L'histoire de la musique au moyen âge touche à plusieurs domaines à la fois et intéresse des catégories de travailleurs bien diverses. Aux musiciens, d'abord, elle permet de connaître les origines directes de l'art contemporain, et elle révèle une forme d'expression musicale singulièrement belle, — le plain-chant, —
Frédéric Léolla — Il n’est pas facile d’atteindre le Parc de la Musique Ennio Morricone à Rome, excentré et mal communiqué, comme si la musique, « ça devait se mériter ». Enfin, nous y arrivons après quelques péripéties qu’il est inutile de préciser. Peu de monde pour un concert qui a été donné trois fois dans une salle très grande (2700 fau-
Pierrette Mari, Escalades sur un piano, Jean-Dubé (piano), Jasmine Jardon (violoncelle, plage 7), œuvres de Pierrette
Cansu Şanlidağ, Œuvres pour piano de Philipp Scharwenka (1847-1917). Pavane Records 2025.
Sonates pour violon et piano de Darius Milhaud et Théodore Dubois, Jean Dubé (piano), Amara Tir (violon), Darius Milhaud, sonates no 1, opus 33 et no 2, opus 40 ; Théodore Dubois, sonate en la majeur.
François Buhler — Ce que l’on appelle de nos jours l’« Ave Maria » — l’improvisation de Gounod sur le texte religieux de l’Église catholique romaine et la musique très classique du prélude en do majeur du Clavier bien tempéré de Johann Sebastian Bach devenue si célèbre dans le domaine profane qu’il n’est même plus nécessaire de préciser de quelle œuvre on parle — était une des œuvres préférées d’Anna German, probablement même la plus chère à son cœur mais qui n’a jamais eu pour elle qu’une
ll est un autre ensemble de questions que l'on trouve dans les traités d'esthétique, qui, bien qu'elles y soient opportunément placées, appartiennent de façon intrinsèque à la logique et à la théorie de l'historiographie : ce sont celles qui concernent le jugement esthétique et l'histoire de la poésie et des arts. L'esthétique, en démontrant que l'activité esthétique ou l'art est une des formes de l'esprit, une valeur, une catégorie, quelque nom
Alain Lambert —Par le plus grand des hasards (objectifs disaient les surréalistes), je viens de découvrir les romans de l’écrivain japonais de langue française Akira Mizubayashi. Il se trouve que la ville de Caen où j’habite et vis depuis plus d’un demi-siècle fête son millénaire. Et à l’occasion du premier moment de festivité aux premiers jours du
Son père, August Wilhelm (1811–1879), était maître d’œuvre et architecte. Sa mère était
Apollonia Emilia Golisch (…. -1894).
Il est le frère du pianiste et compositeur Xaver Scharwenka (1850-1924).
Il reçoit une formation musicale précoce avec le chantre de l'église protestante.
Cahiers Maria Szymanowska (5) : un nouvel imaginaire. Société Maria Szymanowska, Paris 2024 [186 p. ; ISSN : 2803-4589 ; 20 €]
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Rudy Mikhaïl, Le Disciple. Les Presses de la Cité, Paris 2024 [240 p. ; ISBN x978-2258207011 ; 20 €]
Martine Lecoq, Lili Boulanger. « Résister », éditions Ampelos 2023 [46 p. ; EAN 9782356182418 ; 8 €]
Barre Jessica, Myrelingues au féminin : des compositrices classiques au fil de l'Afrique et des Caraïbes. Éditions Belles Couleurs 2024 [114 p. ; ISBN 978-2-9546443-70 ; 20 €].
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