Actualités musicalesmercredi 10 avril 2013Piano Wilhelm Constantin Schifer, Cologne 1779. Gala Noureev au Palais des Congrès de Paris
Une quinzaine d'étoiles internationales rendront, sous le patronage de la Fondation Noureev, hommage à Rudolf Noureev, à l'occation du vingtième anniversaire de sa mort (ou le 75e de sa naissance), les 31 mai et 1er juin au Palais des Congrès à Paris. Aurélie Dupont et Mathias Heymann de l'Opéra de Paris, Federico Bonelli du Royal Ballet de Londres, Dmitry Gudanov et Evgenia Obraztsova du Bolchoï, Evgeni Ivanchenko, Yekaterina Kondaurova, Anastasia Matvienko et Alina Somova du Mariinski de Saint-Pétersbourg, encore Vadim Muntagirov de l'English National Ballet. Avec l'Orchestre Pasdeloup, seront présentés des extraits des grands ballets de Marius Petipa repris par Noureev, comme Raymonda ou La Bayadère, mais aussi de Manfred, une de ses créations, ainsi que de ballets de chorégraphes dont il était proche. de projections d'images d'archives et d'interviews de personnalités seront intercalées.
La danseuse étoile Natalia Ossipova rejoint le Royal Ballet de Londres
Natalia Ossipova et son compagnon Ivan Vassiliev, deux célébres étoiles, avaient quitté avec fracas en 2011 le Bolchoï pour le théâtre Mikhaïlovski de Saint Petersbourg. Natalia Ossipova dit ne pas pouvoir refuser l'offre qui lui est faite par le Royal Ballet de Londres à Covent Garden, un théâtre qu'elle connaît déjà bien.
Nikolaï Tsiskaridzé attaque en justice le Bolchoï
Anatoli Iksanov, le directeur du Bolchoï avait presque accusé ouvertement le danseur étoile Nikolaï Tsiskaridzé d'être l'auteur de l'attentat à l'acide dont a été victime le directeur artistique du théâtre, Sergueï Filine. Dans une ambiance délétère de rivalités violentes, le danseur, qui briguait le poste de directeur artistique a accordé des entretiens à la presse et s'en est pris à la direction, demandant même au gouvernement de limoger toute la direction et de le nommer lui-même directeur du Bolchoï. Il a été l'objet de deux blâmes, un troisième entraînerait selon le Code du travail à son exclusion. Il a assigné la direction du théâtre en justice, qui propose un règlement amiable s'il retirait toutes ses plaintes. Son avocate, Svetlana Volodina, est prête à accepter cette offre à la condition que la direction du théâtre retire ses blâmes.
Claude, premier opéra de Thierry Escaich (Opéra de Lyon, 6 avril 2013)Par Frédéric Norac ——
Sans doute n'aurait-il pas fallu relire le texte de Victor Hugo avant. Sa sobriété, son puissant laconisme, à l'image du destin implacable de son héros, résonnent en permanence de façon contradictoire avec ce qui nous est donné à voir et à entendre dans cette adaptation dont nous espérions sans doute beaucoup trop. Claude, Opéra de Lyon, mars-avril 2013. Photographie © Stofleth Il y a trop de volonté démonstrative dans le livret de Robert Badinter, trop de violence systématique dans la mise en scène d'Olivier Py pour que le message humaniste d'Hugo émerge dans son évidente nudité. Pourquoi avoir transformé la centrale de Clairvaux en un bagne totalitaire où la violence la plus gratuite se déchaîne en permanence ? Est-ce que l'horreur de l'oppression carcérale ordinaire ne suffisait pas ? Le viol d'Albin par ses codétenus rabaisse le personnage à un niveau de trivialité qui avilit aussi l'amitié quasi mystique l'unissant à Claude, devenue ici un simple dérivatif sexuel. Quant au personnage du directeur, le tortionnaire corrompu que nous présente le livret n'a plus rien à voir avec le fonctionnaire flegmatique et borné, meurtrier froid et banal que décrit Hugo et dont l'acharnement est d'autant plus terrible qu'il se donne des airs d'humanité. (+) lire la suite
À nos agendas
Revue de presse musicale du 10 avril 2013
(France culture) Philosophie de l'instrument de musique (avec Bernard Sève) (Culturebox) Renaud Capuçon : interview et live pour un «Violon roi» (Le Parisien) Les premières notes de l'orchestre symphonique de Sarcelles (Vietnam +) L'orchestre HBSO célèbre Glinka, Dvořák et Haydn au Sud (Métro) l'homme au piano-vélo (Culturebox) Une piste aux étoiles pour un gala Noureev au Palais des Congrès (Le Point) Jacques Demy, les indispensables (AFP/Voila) « Ca chauffe » : la chorégraphe Blanca Li fête 20 ans de création à Paris (Le Monde) « Sugar Man » : un « storytelling » soigneusement agencé À propos du site S'abonner au bulletin Collaborations éditoriales |
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