Par Jean-Marc Warszawski —— Soledad del escalo, la solitude du requin, repris dans le titre de ce cédé, est une œuvre composée par Astor Piazzola à l'intention de son fidèle violoniste et le Trio Astoria, pur beurre berrichon, dont les membres sont sortis des grandes écoles de musique lyonnaises et parisiennes, ne jure pour le moment que par Piazzolla.
Un bel ensemble, une mise en place impeccable en concert, ce qui n'est pas évident dans les complexités rythmiques un peu tordues
▉ Musica artificiosa: Music as an Art and Profession, 10-12 octobre 2016, Brno —— The Latin noun "artificium", in its numerous meanings, refers to art, craft, skill, talent and technology. Its derived adjective, "artificiosus", accordingly bears a variety of meanings, ranging from skill, which is a condition of each craft, to the artificiality and unnaturalness inherent in rational compositional systems or technologies.
Berlioz, Symphonie fantastique ; Schubert, Impromptu no 3 ; Chopin, Fantaisie opus 49. Orchestre symphonique académique de Novossibirsk, Alexandre Rabinovitch-Barakovsky (piano et direction). Gallo 2015 (Gallo 1448).
Enregistré en concert le 14 janvier 2014 Salle Rachmaninov de Moscou (piano) et le 21 mars 2014, Salle Arnold KIats de Novossibirsk (orchestre).
Par Jean-Marc Warszawksi —— Quelle bonne idée est celle de propager les œuvres de Johann Caspar Ferdinand Fischer qui coupent l'herbe sous les mots tant elles accaparent les énervements lesquelles de l'oreille conduisent au plaisir de la musique. Son contemporain, prêtre et musicien Mauritius Vogt (1669-1730) pensait que la musique de Fischer prouvait le monde.
Dans l'immense ouverture du xviie siècle aux idées et aux choses, ...
Par Frédéric Norac —— Amina de la Somnambule n'est ni un soprano colorature, ni un lyrique léger. Le rôle fut créé à moins d'un an de distance par la même cantatrice que Norma, Giuditta Pasta, et repris quelques années plus tard par la Malibran qui était sans doute une
Le voyage d'Allemagne, Emmanuelle Guigues (viole de gambe), œuvres de Schenck, Telemann, Bach. Encelade 2015
Par Jean-Marc Warszawski —— À première vue, nos avons pensé que le titre de ce cédé, « Conversations avec Dieu » était une maladresse provoquée par la recherche d'un titre accrocheur afin donner sens à un programme qui propose des pièces à caractère religieux du XVIIe siècle germanique (avec des joyaux comme Ach Gott, warum hast du mein vergessen ? d'Andreas Hammerschmidt à la plage 6).
Mais, il faut se rendre à l'évidence du texte laborieux sur les relations
Par Jean-Luc Vanier —— Nous ne l'attendions certes pas dans ce répertoire. Accompagnée au piano par son fidèle Hartmut Höll, Renée Fleming donnait, lundi 11 avril à l'opéra de Monte-Carlo, un récital exceptionnel dont la première partie vibrait du romantisme des Frauenliebe und –leben, Op. 42, un cycle de huit poésies signées Adelbert von Chamisso et mises en musique par Robert Schumann (1840) : sombres, denses, alternant mélancolie et, plus rarement, une forme d'insouciance, ces Lieder racontent, à
Par Frédéric Norac —— Depuis quelques années maintenant, Juan Diego Florez, qui fut et reste le parangon du ténor contraltino rossinien, cherche sa voie vers un nouveau répertoire et des rôles plus lyriques. Après Roméo de Gounod au Wiener Staat
Par Jean-Marc Warszawski —— La notion de cosmopolitisme et les mots qui vont avec est en évaporation. Pendant un temps « cosmopolite », mélange des origines territoriales, qui passe les frontières, qui se fixe ici ou là, a été remplacé
Par Eusebius —— Après les Suisses (Hugues Cuenod en 1951, Edwin Loehrer et sa Societa Cameristica di Lugano, dans les années suivantes), des dizaines de formations baroques se sont frottées aux madrigaux de Monteverdi, avec des résultats très divers. Parmi leurs plus grands interprètes, Rinaldo Alessandrini et son Concerto Italiano, qu'il fonda avec Fabio Biondi il y a plus de trente ans. Il les grava pour Naïve en 19981, et la lecture qu'il nous en donne, bientôt vingt ans après, est d'une maturité aboutie. Ses 14 interprètes chantent et jouent debout, à l'exception des deux théorbistes, placés de chaque côté de l'ensemble. Huit instruments, le quatuor de viole da brazzo, soprano, alto, tenore e basso. La basse continue est
Lamezzo-soprano Mariam Sarkissan et le pianiste Artur Avanesov offrent dans ce cédé un florilège de mélodies françaises composées par César Cui et Tchaïkovski, sur des poèmes de Victor Hugo, Paul Colin, André Chénier, François Coppée, Jean Lahor, Lecomte de Lisle,
Par Jean-Marc Warszawski —— Silas Bassa est un jeune pianiste argentin qui a déjà pas mal roulé sa bosse, depuis l'Argentine — où il retourne d'ici peu pour une série de récitals qui se continueront en Espagne — jusqu'à la France en passant par la
Les cédés
Tristesse des choses : cycles vocaux français, Mariam Sarkissian (mezzo-soprano), Artur Avanesov (piano), œuvres de de César Cui et de Piotr Tchaïkovski. Suoni e colori, s.d. (SC 253642).
Vittorio Forte, Voyage mélodique, transcriptions pour piano solo de F. Liszt et de E. Wild, d'œuvres lyriques de Schubert, Mendelssohn, Chopin,
French Resonance, Elsa Grether (violon), François Dumont (piano), œuvres de Gabriel Pierné, Louis Vierne, Gabriel Fauré.
Par Jean-Marc Warszawski —— Pour ce cédé, Vittorio Forte a choisi un programme de transcriptions pour piano solo de mélodies, entendons de chants accompagnés. Il a choisi les œuvres de deux maîtres de la transcription et de la virtuosité pianistiques, Franz Liszt et, né 104 ans plus tard aux États-Unis, Earl Wild. Du premier qui tenait cour musicale à Weimar il a retenu des mises au piano solo d'œuvres de Schubert, Mendelssohn, Chopin, Schumann, du second,
Par Frédéric Norac —— Longtemps après la mort de Lully (1687), ses opéras ont continué de constituer la base du répertoire de l'Académie royale de musique. C'est le cas de ce Persée, tragédie lyrique en cinq actes et un prologue créée en 1682, qui y fut repris une bonne dizaine de fois entre 1695 et 1738. Il devait l'être une nouvelle fois en 1770 pour une double occasion, celle de l'inauguration de l'Opéra du château de Versailles1 et des fêtes célébrant le mariage du Dauphin, futur Louis XVI, avec
Par Eusebius —— Il ne s'agit pas pour l'ODB de perpétuer le souvenir de la Première Armée ni celui de De Lattre de Tassigny, mais d'associer Schumann à Bartók, avec un détour par la Volga pour y trouver Chostakovitch.
De Bartók, la suite de danses de 1923, un classique, qui connut le succès dès sa création. C'est un Bartók singulier, insouciant, détendu
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Cahiers de conversation de Beethoven (traduits et présentés par Jacques-Gabriel Prod'homme, nouvelle édition révisée et introduite par Nathalie Krafft). Buchet Chastel, Paris 2015 [448 p. ; ISBN 978-283-02875-9 ; 23 €]
À l'affiche
Les livres
Pierrakos Hélène, L'ardeur et la mélancolie : voyage en musique allemande (préface par Rémy Streicker). Fayard, Paris 2015 [201 p. ; ISBN 978-2-213-68174-0 ; 18 €]
Signorile Marc, La culture spectacle. « Archéologie de la modernité », Éditions Sulliver, 2015 [192 p. ; ISBN 978-2-35122-149-5 ; 17 €]
Reboul Sylvie, Bon vin me fait chanter : l'histoire du vin à travers les chansons. Éditions Féret 2015 [190 p. ; ISBN 978-2-35156-163-8 ; 19,50 €]
Agenda
◆ Identités, altérités : constr- uctions et représentations (Entretiens sur la musique ancienne en Sorbonne), 16-17 juin 2016, Paris
◆ ‘Made in London': Makers, designers and innovators in musical instrument making in London, from the 18th to 21st centuries, 28 May 2016, London
◆ Opera and the greek World during the Nineteenth Centuryn, 17-19 novembre 2017, Corfou
◆ International Chopinological Conferences : The lyric and the vocal element in instrumental music of the nineteenth century, 16-18 septembre 2016
◆ Ligeti's Legacy in Retrospect, 26-27 mai 2016, Cluj-Napoca (Roumanie)
Revue de presse
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