musicologie.org —— 26e année,
Son grand-père, Albrecht Schütz, est signalé, en 1545, comme premier aubergiste de l’Oberschenke, à Köstritz, une taverne dont l’existence est au moins attestée en 1508, qu’il racheta en 1550. Il était tenu par contrat de vendre tous les vins et bières du domaine de Köstritz sans préférence. Il rebaptisa l’auberge Zum goldenen Kranich (À la grue d’or). En 1562, son fil Christoph reprit l’affaire et dès 1582 brassa sa propre bière. Il épousa en 1583 et troisième noce, la fille du maire de Gera, Euphrosine Bieger. En 1585, Heinrich (Henricus sur l’acte de
(Couacs infos 95) Sigurd d’Ernest Reyer à Marseille, Au secours ! Laurence Bloch revient !, Le centenaire Boulez, ce mensonge d’État, Philippe Entremont : les ingrats
Alfred Caron
Alain Lambert
Frédéric Léolla
Frédéric Norac
Michel Rusquet
Michaël Sebaoun
Jean-Luc Vannier
Jean-Marc Warszawski
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nouveautés février-mars
Frédéric Léolla — Encore un fameux couple aux couleur de peau mélangées, la Caucasienne Desdemona (vénitienne) et le Subsaharien (le pays d’origine n’est pas spécifié) Otello. Cela crée un conflit dans l’Otello de Rossini-Berio di Salsi, où le père de Desdemona (Elmiro), entre autres, exprime sa haine contre l’africain — aujourd’hui nous parlerions clairement de racisme —, et refuse l’union des amoureux.
Dans l’Otello de Verdi-Boito, par contre, cela ne semble pas créer de problème — au moins le problème racialiste n’est-il pas explicitement
Alain Lambert — Cinq dames hautes en couleur et deux sombres piafs au cœur d’un même concert vocal aux étranges échos réverbérés par les voutes de l’église de la Gloriette à Caen. Les voix sont sur une scène centrale avec le public autour et l’acoustique est excellente.
Jean-Luc Vannier — L'opéra de Monte-Carlo termine sa saison lyrique en beauté, mais une beauté toute particulière : celle de nous montrer le saisissant contraste qui existe entre deux œuvres de Maurice Ravel présentées dimanche 23 mars salle Garnier. Deux fois
Frédéric Léolla — La Lakmé est un must quand on parle d’amours inter éthniques à l’opéra.
Le jeune officier Gérald tombe amoureux de Lakmé, la très (trop ?) jeune fille du derviche indien Nilakantha. Or non seulement celui-ci voue une haine féroce aux Anglais, mais en plus il considère sa fille comme une enfant sacrée que nul mortel ne doit atteindre. Lakmé, tombée elle aussi sous le charme de l’anglais, finira par se rendre compte de l’impossibilité de leur amour et se
(France info) Centenaire de Pierre Boulez : qui était ce musicien hors normes, chef, compositeur et bâtisseur d'institutions ?
(Opéra de Marseille) L’Opéra municipal de Marseille recrute pour son Chœur
(Lémanbleu) Décès du compositeur valaisan Pierre Mariétan
(Ouest France) Vers un agrandissement du conservatoire de musique et de danse à Pontivy ?
Alain Lambert — Gil Evans a marqué l’histoire des big bands jazz tout comme Duke Ellington ou Carla Bley. Il a participé au Birth of the Cool de Miles Davis, puis fait encore trois chefs-d’œuvre avec lui, Miles Ahead, Porgy and Bess et Sketches of Spain. The Individualism of Gil Evans paraît en 1964 synthétisant toutes ses recherches de pianiste, compositeur et arrangeur. Il va ensuite évoluer comme son complice trompettiste vers le rock et l’improvisation plus libre, projetant même de travailler avec Jimi Hendrix peu de temps avant le décès de ce dernier. Il
Frédéric Léolla — Un des opéras les plus populaires du répertoire (peut-être un peu moins de nos jours ?), un grand-opéra à la française mis en musique par un italien à partir du scénario d’un des pères de l’égyptologie moderne.
Le couple principal, Radamès et Aida, est un couple de couches sociales différentes (un général et une esclave dont personne ne soupçonne qu’elle est de sang royal) et d’ethnies différentes (nord-saharien avec sub-saharienne). Mais il n’y a pas d’invectives ou de reproches quant à cette différence. Il y a certes le mépris manifesté par la propriétaire, la princesse Amneris, à l’encontre de son esclave (« Trema rea schiava »
Alfred Caron — Les Quatre derniers Lieder de Richard Strauss sont un de sommets du Lied avec orchestre. Les affronter en concert réclame de
Shéhérazade, Etsuko Hirose (piano et arrangements), Nikolai Rimski-Korsakov, suite symphonique de shéhérazade ; Sergeï Bortkiewicz, suite du ballet Les mille et une nuits. Danacord 2024 (Dacocd 985).
Alfred Caron — Werther n’avait pas paru sur une scène parisienne depuis la dernière reprise à Bastille de la production de Benoît Jacquot, celle qui avait révélé au public parisien le Werther de Jonas Kaufmann en 2020 et où lui ont succédé depuis, sans le faire oublier, Roberto Alagna et Piotr Beczala.
Werther est généralement considéré comme le sommet du ténor lyrique français bien que le rôle ait été créé en allemand à Vienne en 1892, par un ténor belge, grand spécialiste du répertoire wagnérien. Dix ans plus tard, Massenet devait l’adapter pour le célèbre Mattia Battistini et depuis il n’a cessé de tenter les barytons.
Frédéric Léolla — Notable singularité : non seulement l’élément exotique est un homme, mais en plus les amoureux de types ethniques différents ont les seuls qui ne meurent pas à la fin. Certes, on pourrait voir là l’influence des romans à la Fenimore Cooper. Et il ne faut pas oublier le précédent d’Alzira de Verdi/Cammarano
Alfred Caron — Récusé deux fois par la censure, le projet d’un Samson qui aurait réuni Voltaire et Rameau dans un ambitieux projet de tragédie lyrique, destiné à « réformer » le genre, tomba à l’eau vers 1734. Le compositeur en utilisa finalement la musique déjà composée dans d’autres œuvres, mais on ignore
Pascal Arnault, Quand la bourrasque gronde, Amélie Raison (soprano), Lauriane Le Prev (mezzo-soprano), Matthieu Le Levreur (baryton), Antonin Le Faure (alto), Emmanuel Boulanger (clarinette), Ingmar Lazar (piano), Pascal Arnault (piano, récitant),
From Byrd, Trio Musica Humana et Élisabeth Geiger, Martial Pauliat (ténor et muselaar), Yann Rolland (contre-ténor), Igor Bouin (baryton), Elisabeth Geiger
Sophia Vaillant, Clara Schumann un destin romantique, les œuvres de Clara Schumann pour piano. Indésens Calliope 2025 (3 v., IC 065).
Frédéric Léolla — L'injustice que la seconde moitié du xxe siècle a commise contre Meyerbeer est de taille : reléguer au mépris et à l’oubli un des plus grands compositeurs du xixe, celui qui a mis au point un nouveau type de mélodies (de « Robert ô toi que j’aime » de Robert le Diable et du « Tu l’as dit » des Huguenots découleront après les plus belles mélodies de Verdi et de Wagner, entre autres), un des précurseurs de l’Art engagé, avec des sujets qui ne caressent pas les spectateurs dans le sens du poil (Les
Alfred Caron — Pésentée par son nouveau directeur général Baptiste Charoing, qui succède à Michel Frank, la saison 2025-2026 du Théâtre des Champs-Élysées joue la carte du changement dans une certaine continuité. Si le théâtre se rebaptise, « Maison de musique », pour mieux affirmer son identité, s’il envisage de s’ouvrir à une certaine convivialité en créant de nouveaux équipements dans ses espaces d’accueil et veut se transformer en lieu de vie, s’il
On ne sait rien de l’enfance et de la jeunesse.
En 1506, il s’inscrivit à l’université d’Erfurt où il se lia aux cercles humanistes de Mutianus Rufus, Eobanus Hessus, Johann Lange et Justus Jonas l’Ancien. Il semble avoir noué des liens particulièrement étroits avec Hessus, à qui l’on doit le changement de nom de West (Wesch) en Musa.
En 1507, il obtient le baccalauréat.
Après deux années supplémentaires à Erfurt, il part en 1509 pour l’université de Leipzig.
À partir de 1514, il séjourna à nouveau à Erfurt, devint Magister artium en 1517 et fut nommé le 11 mai 1521 au poste de pasteur à l’église Moritz. Plus tard, il exerça comme pasteur à l’église des Augustins.
Selon un document daté du 12 février 1599 qui complète son testament du 1er avril 1562, son nom de famille était Blanckenmüller. Écolier pauvre, il aurait été adopté par un citoyen de Kahla et avait poursuivi ses études sous le
Anthony Girard, Aux sources vives de l’enfance : les mélodies de Guy Sacre. Symétrie, Lyon 2023 [240 p. ; ISBN 978-2-36485-108-5 : 36,00 €]
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Cahiers Maria Szymanowska (5) : un nouvel imaginaire. Société Maria Szymanowska, Paris 2024 [186 p. ; ISSN : 2803-4589 ; 20 €], édition numérique, Numilog.
Rudy Mikhaïl, Le Disciple. Les Presses de la Cité, Paris 2024 [240 p. ; ISBN x978-2258207011 ; 20 €]
Martine Lecoq, Lili Boulanger. « Résister », éditions Ampelos 2023 [46 p. ; EAN 9782356182418 ; 8 €]
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ISSN 2269-9910