Passablement méconnu, ce compositeur violoniste italien fit une large part de sa carrière en Allemagne, à Dresde d’abord, puis, pendant une vingtaine d’années, à Leipzig où il fut Konzertmeister du célèbre Gewandhaus. À côté de nombreuses œuvres de chambre qui font parfois la part belle à la pédagogie, on lui doit des concertos (pour violon, bien sûr, mais aussi pour flûte) ou des duos concertants comme sa sinfonia concertante en sol pour flûte et violon. Des œuvres qui établissent une sorte de liaison entre les maîtres du baroque et Paganini, et traduisent les diverses imprégnations subies par un musicien qui avait pu jouer et connaître les musiques de Haydn, de Mozart, de Spohr et de Beethoven. On y trouve donc aussi bien une volupté galante que des touches nettement préromantiques, et la distinction et la finesse de l’écriture font le reste pour rendre cette musique très attachante.
Bartolomeo Campagnoli, Sinfonia concertante pour flûte et violon, III. Rondo. Michel Rusquet
28 avril 2019
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