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Berton Henri-Montan
1767-1844

Né à Paris, le 17 septembre 1767 ; mort à Paris, le 22 avril 1844. Compositeur, écrivain, professeur.

Issu d'une famille de musiciens, il reçoit ses premiers cours de musique de son père Pierre-Montan (1727-17810), chanteur, chef d'orchestre, directeur de l'Opéra de Paris,  impliqué dans l'ardente querelle des puccinistes et des gluckistes. Il aurait su lire une partition dès l'âge de six ans et joué du piano et du violon.

Il reçoit plus tard des leçons de violon de J.-B. Rey qui dirige l'orchestre de l'Opéra de Paris. Après la mort de son père il entre comme violoniste à l'orchestre de l'Opéra.

Pour la composition, il trouve auprès de Sacchini les conseils techniques attendus. Une représentation de La frascatana de Paisielo lui procure un modèle esthétique. L'idée répandue qu'il est influencé par la musique de Mozart est discutable, d'autant qu'il ne semble pas encore connaître cette musique (mais le style des viennois est connu à Paris, il est adopté par des compositeur français).

Il se fait remarquer en 1784 avec son opéra Le Premier navigateur, et les cantates composées pour « Le Concert spirituel » à partir de 1786. « Le Mercure de France » le gratifie d'une critique élogieuse dans son numéro d'avril 1787.

A partir des années 1790, il semet au service de la Révolution.

En 1795, il est nommé professeur d'harmonie au tout jeune Conservatoire de musique de Paris.

Henri-Montan Berton, Nouvelle chaconne en mi mineur, Bayerische Kammerphilharmonie, sous la direction de Reinhard Goebel.

En 1797 il compose l'opéra Ponce de Léon, pour lequel il écrit aussi le livret. En 1799 les opéras Montano et Séphanie et Le Délire, lui valent un succès international et durable, succès qui est dépassé en 1803 par Aline reine de Golconde, joué aux État-Unis et créé de nouveau à Paris en 1847.

En 1810, il fait un nouveau arrangement pour l'opéra Écho et Narcisse de Gluck

Entre 1807 et 1810, il est directeur musical du Théâtre Impérial.

En 1809, l'opéra Françoise de Foix est son dernier succès à la scène. Malgré une encore abondante production et des collaborations de premiers maîtres (Cherubini, Boieldieu, Kreutzer), le public se détourne peu à peu de ses productions.

De 1810 à 1815 il dirige les choeurs de l'Opéra de Paris. Il arrange Cosi fan tutte de Mozart en 1813. En 1818, il reprend la classe de composition de Méhul au Conservatoire de Paris. En 1820 il arrange l'opéra Arvire et Evelina de Sacchini.

Quelque peu aigri par les succès de Rossini, il écrit, en 1726, un pamphlet, De la musique mécanique... En 1828 il arrange Guillaume Tell de Grétry. Cette même année il est touché par la faillite de l'Opéra de Paris, auquel il a vendu ses droits de réprésentation pour 3000 francs par an.

En 1837, il est fait Officier de la Légion d'Honneur.

Catalogue des œuvres

Henri-Montan Berton

Écrits

Bibliographie

plume 4 Jean-Marc Warszawski
2004
© Musicologie.org
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