Grieg Edvard
1843-1907
[ catalogue
des œuvres ] [ écrits ] [ bibliographie ] [ documents ] [ discographie ] [ iconographie ]
Né à Bergen (Norvège), 15 juin 1843 ; mort à Bergen, 4 septembre 1907.
Sa mère, Gesine Judith Hagerup est la fille d'un gouverneur provincial.
Elle reçoit une solide formation musicale, notamment avec Albert
Methfessel (1785-1829) à Hambourg. Elle est pianiste et professeur de
piano.
Les parents, Gesine et Alexander Grieg.
Son grand-père, John Grieg, fils d'immigré écossais (Alexander Greig,
originaire de Cairnbulg, 1739-1803), musicien amateur, joue dans
l'orchestre de la Société Philharmonique de Bergen sous la direction de son
beau-père, Niels Haslund.
Son père, Alexander Grieg est commerçant et consul d'Angleterre à
Bergen. Il se marie avec Gesine Judith Hagerup en 1838. Edvard Grieg est
le quatrième enfant sur cinq. La famille vit dans l'aisance.
Bergen à la fin en 1899.
Dès l'âge de six ans, il suit les leçons de piano de sa mère. Il
travaille particulièrement sur des œuvres de Mozart, Weber, Chopin.
En 1853, la famille s'installe à Landås, ville natale de Gesine Judith
Grieg, à deux kilomètres de Bergen. Chaque jour, avec son frère John, il
se rend à pied à l'école de Bergen. Ses premières compositions datent de
1858.
La propriété des Grieg à Landås en 1865-1870.
En été de la même année, le violoniste virtuose Ole Bull (1810-1880) de Bergen, convainc les parents d'inscrire leur fils au Conservatoire de Leipzig. Il a tout d'abord Louis Plaidy (1810-1874) comme professeur de piano, puis E. F. Wenzel, enthousiaste défenseur de la musique de Schumann. Pour l'harmonie et le contrepoint, il suit les cours de Ernst Friedrich Eduard Richter (1808–1879), de Robert Papperitz et de Moritz Hauptmann (1792-1868). Il reçoit les conseils d'Ignaz Moscheles (1794-1870) pour le piano, et durant sa dernière année au Conservatoire de Leipzig, il a Carl Reinecke (1824-1910) comme professeur de composition.
Le Conservatoire de musique de Leipzig.
Edvard Grieg à Leipzig en 1862.
Durant son séjour à Leipzig, il a l'occasion de se rendre à la Gewandhaus où il entend les œuvres de Robert Schumann ou de Wagner. En 1860, ses études sont un moment interrompues par une pleurésie. Il compose ses deux premiers opus en 1661. Il quitte le Conservatoire de Leipzig en 1862 après avoir présenté ses Quatre pièces pour piano (opus 1) à l'examen.
Edvard Grieg et son frère John à Leipzig, vers 1860.
À cette époque, son frère John suit des cours de violoncelle au Conservatoire de Leipzig.
Il commence une carrière de pianiste, joue et fait jouer quelques unes de ses œuvres. Une bourse d'études lui est refusée. Il part à Copenhague en mai 1863.
Il rencontre Niels Gade (1817-1890), maître de l'école romantique scandinave, ami de Félix Mendelssohn et de Robert Schumann. Gade lui demande comme exercice de composer une symphonie. Le manuscrit daté du 2 mai 1864 est barré de la main de Grieg « ne jamais jouer ». La vie artistique de Copenhague est alors animée par les musiciens Emil Hartmann, Christian Frederik Horneman, Gottfred Matthison-Hansen, Julius Steinberg et les écrivains Benjamin Feddersen et Hans Christian Andersen. Copenhague, dans le milieu de Grieg est alors considéré comme le centre culturel de la Scandinavie.
Il compose le Poetiske tonebilleder pour piano et une série de romances qui
amorcent son identité musicale. En juillet 1864 il rencontre sa cousine et
chanteuse Nina Hagerup.
Il passe l'été 1864 en compagnie d'Ole Bull à Osterøy. Ils jouent les
classiques, mais Bull lui transmet une partie de son enthousiasme pour la
culture populaire norvégienne. En hiver 1864-1865, de nouveau à
Copenhague, il rencontre Rikard Nordraak (1842-1866), compositeur de
l'hymne national norvégien sur un texte de son cousin Bjørnstjerne
Bjørnson. Nordraak a composé la musique de scène de Sigurd Slembe de Bjørnson et travaille sur une Maria Stuart i Skotland toujours sur un texte de son cousin.
Avec Rikard Nordraak, Christian Frederik Horneman et Gottfred Matthison-Hansen,
Grieg participe à la fondation de l'association « Euterpe »,
pour la promotion de la musique scandinave. Il reconnaît sa dette avec l'Humoresque pour piano opus 6, première de ses œuvres ouvertes à
l'influence de la musique populaire norvégienne.
Christian Frederik Horneman et Edvard Grieg.
En 1866, Grieg visite Leipzig où ses deux sonates sont jouées, et se
rend à Rome. Il rencontre pour la première fois Ibsen qui vit à Rome
depuis 1863. Nordraak meurt à Berlin le 20 mars 1866 de la tuberculose.
Grieg compose une Marche funèbre à sa mémoire datée du 6 avril. Sa tombe, à Berlin,
est retrouvée en 1906 et Grieg y fait ériger une pierre tombale. Un
monument est édifié par Gustav Vigeland à Oslo en 1911, le corps est
ramené à Oslo en 1925.
Il n'obtient pas le poste convoité de directeur musical au Théâtre de
Christiana (Oslo) où Bjørnson a été nommé. Le 15 octobre 1866, il donne son
premier concert à Christiana (Oslo) avec des musiques norvégiennes (Nordraak,
Kjerulf et Grieg : Humoresque et les deux sonates). Nina Hagerup et le
violoniste Wilma Neruda y prennent part.
Nina Hagerup Grieg.
Ce concert participe à la renommée de Grieg et facilite ses activités
de professeur et de concertiste. Avec le critique Otto Winter-Hjelm, il
projette la fondation d'une Académie norvégienne de musique qui ouvre ses
portes le 14 janvier 1867. Le 11 juin 1867, il se marie avec Nina Hagerup.
Il achève en juillet son opus 13, la seconde Sonate pour violon. Elle est dédicacée à Johan Svendsen (1840-1911)
qui vient diriger sa symphonie en re majeur, œuvre qui laisse une forte impression à
Grieg.
Nina Grieg avec sa fille AlexandraLe 10 avril 1868, Nina met au monde une fille, Alexandra.
En juin ils séjournent au Danemark, à Søllerød, ou Grieg achève la
composition de son concerto en la mineur pour piano.
De retour à Christiana (Oslo) à l'automne 1868, il organise une série de
concerts et s'occupe à affermir sa situation financière. Il reçoit les
encouragements de Liszt, qui apprécie particulièrement sa sonate pour violon opus 8 et qui l'invite à Weimar.
Le 3 avril 1869, Edmund Neupert crée à Copenhague son concerto pour
piano. Alexandra Grieg meurt le 21 mai 1869 à l'âge de 18 mois.
Il s'occupe activement avec Lindemans de collecter des musique populaires. Il passe l'été suivant dans le domaine familiale de Landås, et
grâce à une subvention, peut séjourner à Rome de décembre à avril 1870. À Rome il rencontre Liszt. De
retour à Christiana (Oslo) à l'automne 1870, il collabore avec Bjørnstjerne Bjørnson pour
plusieurs œuvres. Pour assurer ses revenus financiers, il dirige et joue
dans de nombreux concerts, et à l'automne 1871, il participe à la
fondation de la Société de musique de Christiana (Oslo), dont il dirige les
concerts, pour promouvoir la musique orchestrale. En mai 1872, Sigurd Jorsalfar de Bjørnson avec une musique de Grieg est créé au
théâtre de Christiana (Oslo) et les deux amis pensent à un opéra sur un sujet
norvégien.
Le 10 juillet 1873, Grieg reçoit de Bjørnson les premières scènes d'un
livret intitulé Olav Trygvason, qui devient l'objet d'une abondante
correspondance. En janvier 1874, Ibsen lui demande de composer la musique
de scène pour Peer Gynt. Le projet d'opéra tombe dans l'oubli. Une subvention du gouvernement de
1 600 couronnes annuelles lui donne le loisir de composer tranquillement. Il
quitte Christiana (Oslo) en juin 1874 pour Sandviken à quelques kilomètre au nord du centre de Bergen. C'est là, mais aussi au
Danemark et à Leipzig qu'il se consacre à la commande d'Ibsen. La
partition est achevée en juillet 1875, la première de Peer Gynt a lieu le
24 février 1876.
En août il est à Bayreuth pour le premier festival du Ring, sur lequel il écrit des critiques pour le journal
« Bergensposten »
En 1878, pour financer un voyage de loisir, il entreprend une tournée
de concerts qui dure près de deux années en Allemagne et eu Danemark.
Après une période de quasi stérilité créatrice, il est de 1880 à 1882
chef à la Société Philharmonique de Bergen. Il achève son opus 33, des
romances sur des textes de Vinje. Début 1883, il reçoit une commande de
l'éditeur de musique de Leipzig, Peters, pour un second concerto pour
piano qu'il ne finit pas, mais termine la sonate pour violoncelle, opus 36, les Valses-Caprices, pour deux piano, opus 37 et la seconde série de Pièces lyriques, opus 38. Mais il est mécontent de son travail et la
mésentente s'installe dans le couple. Il part à Bayreuth assister à une
représentation de Parsifal, et accomplit une tournée de concerts en
Allemagne et en Hollande. Au début de 1884, grâce aux efforts de leurs
amis Marie et Frantz Beyer, les Grieg se réconcilient et séjournent quatre
mois à Rome.
Une partie de l'été 1884 est consacrée à honorer une commande pour le
bicentenaire de la naissance de Ludvig Holberg. Il donne une cantate
pour voix d'hommes et la suite Fra Holberg, œuvre à l'origine pour piano et orchestrée pour
cordes. Il s'occupe de la construction de sa maison à Troldhaugen
avec l'architecte Schak Bull. Les Grieg y habiteront définitivement dès
avril 1885.
La maison des Grieg à Troldhaugen (Les Grieg sur le pas de porte).
Dès lors la vie de Grieg est régulière. Le printemps et le début de
l'été sont consacrés à la composition. Le reste des beaux jours, il
randonne dans les montagnes, le plus souvent en compagnie d'amis ou de
visiteurs. En automne et en hiver il donne des concerts comme dirigeant ou
pianiste, avec Nina qui chante ses romances. Ces tournées régulières lui
permettent d'établir un cercle de correspondants à l'étranger et de faire
connaître sa musique : Allemagne, Hongrie, Hollande, Angleterre, France,
Pologne (Varsovie à partir de 1902). Il rencontre de nombreux musiciens
dont Brahms ou Tchaïkovski à Leipzig en 1887.
Nina et Edvard Grieg.
En 1891, il est membre et correspondant de l'Institut de France.
En hiver 1891-1892, le jubilée pour ses 25 ans d'activité de
concertiste est officiellement fêté, ainsi que ses noces d'argent en 1892
qui donnent lieu à une fête populaire.
En 1893 il est docteur honoris causa à Cambridge, et au printemps
séjourne à Manton avec Christian Sinding à l'invitation de Max Abraham.
Il passe l'été au Danemark où il rencontre Ibsen.
En 1896, à l'occasion de concerts à Leipzig ou Vienne, il rencontre
Brahms à plusieurs reprises. Au printemps, il dirige le Berliner
Philharmoniker à Copenhague.
En 1898 il organise et dirige le premier festival de musique
Norvégienne à Bergen où il a invité le Concertgebouw d'Amsterdam qu'il a
dirigé l'année précédente. En raison d'une santé fragile, il
décommande ses voyages en Espagne et aux États-Unis, et en 1900 il doit
séjourner trois mois en sanatorium en raison de difficultés respiratoires.
En 1906 il est docteur honoris causa à Oxford. Il est membre de l'Institut
de France.
Edvard Grieg posant pour Werenskiold en 1902.
Pensant que l'air de Christiana (Oslo) serait favorable à sa santé déclinante,
il s'installe en hiver 1906-1907 dans un hôtel de Christiana (Oslo). Il
entreprend une dernière tournée au Danemark et en Allemagne.
Extérieur et intérieur du cabanon de travail à Troldhaugen
Catalogue des œuvres
- 1861, s. n., Fugue en fa mineur pour quatuor à cordes
- 1861-1867, opus 1, Fire Klaver-Stykker (quatre pièces pour piano : 1. Allegro con
leggerezza ; 2. Non Allegro e molto
espressivo ; 3. Mazurka ; 4.
Allegretto con moto)
- 1861-1880, opus 2, Quatre Lieder pour 1 voix d'alto avec piano (1. Die Müllerin / La
meunière (Chamisso) ; 2. Eingehüllt in graue Wolken / Enveloppé de nuages
gris (Heine) ; 3. Ich stand in dunkeln Träumen / J'étais plongé en des
rêves obscures
(Heine) ; 4. Was soll ich sagen / Que dois-je dire?
(Chamisso)
- 1862-1834, opus 3, Poetiske Tonebilleder (six images musicales poétiques) pour
piano à 2 mains (1. Allegro ma non troppo ; 2. Allegro cantabile ; 3. Con
moto ; 4. Andante con sentimento ; 5. Allegro moderato ; 6. Allegro
scherzando)
- 1863-1864, opus 4, Seks Digte af A. Chamisso, H. Heine og Uhland (six Lieder sur des
textes de Chamisso, Heine
et Uhland) pour 1 voix avec piano op. 4 (1. Die
Waise / L'orpheline (Chamisso) ; 2. Morgenthau / La rosée (Chamisso) ; 3.
Abschied / Adieu (Heine) ; 4. Jägerlied / Chant de chasse (Uhland) ; 5.
Das alte Lied / La vielle chanson (Heine) ; 6. Wo sind sie hin ? / Où
sont-ils passés? (Heine)
- 1863-1864, s. n., [Grieg a noté 1967] Symphonie en do mineur (noté sur la page de titre manuscrite : « Ne
jamais jouer »
- 1863-1865, opus 9, Romancer og Ballader til Digter af A. Munch (4 romances et ballades
sur des poèmes d' Andreas Munch) (1. Harpen / La Harpe ; 2. Vuggesang /
Berceuse ; 3. Solnedgang / Coucher de soleil ; 4. Utfarten / Le
départ)
- 1864, opus 10, Fire Romancer (quatre romances sur des poèmes de Christian Winther)
pour 1 voix avec piano (1. Taksigelse / Remerciements ; 2. Skovsang /
Chant de la fôret ; 3. Blomsterne tale / Le langage des fleurs ; 4. Sang
på fjeldet / Chant sur la montagne)
- 1864, opus 14, To symfoniske stykker / Deux Pièces symphoniques pour piano à 4 mains op. 14, 1864
(réutilisation de la symphonie en do mineur inédite) (1. Adagio cantabile
; 2. Allegro energico)
- 1864, s. n. , Min lille Fugl pour 1 voix avec piano
- 1864-1866, opus 5, Hjertets Melodier af H. C. Andersen ( Mélodies du coeur, quatre Lieder sur des poème d'Andersen) pour 1
voix avec piano (1. To brune Øjne / Deux yeux bruns ; 2. Du fatter ej
bølgernes evige gang / Tu n'arrêteras pas l'éternelle course des vagues ;
3. Jeg elsker dig / Je t'aime ; 4. Min tanke er et mægtigt fjeld / Ma
pensée est une haute montagne)
- 1864-1870, opus 15, Romancer af H. Ibsen, H. C. Andersen og Chr. Richardt (quatre
romances sur des poèmes d'Ibsen, d'Andersen et de Richardt) pour 1 voix
avec piano (1. Margretes vuggesang / La berceause de Marguerite (Henrik
Ibsen) ; 2. Kjærlighed / Amour (H. C. Andersen) ; 3. Langelandsk
folkemelodi / Mélodie ; populaire du Langeland (H. C. Andersen) ; 4.
Modersorg / Deuil de mère (Henrik Ibsen)
- 1864-1878, opus 28, Fire Albumblade (quatre feuillets d'album) pour piano (1. Allegro
con moto ; 2. Allegretto espressivo ; 3. Vivace version simplifiée ; 4. Andantino
serioso)
- 1865, opus 7, Sonate en mi mineur pour piano (dédicacée à Gade), Breitkopt und
Härtel, Leipzig, 1865 [révision en 1887] (1. Allegro moderato ; 2.Andante molto ; 3. Alla Menuetto, ma poco piu lento ; 4. Finale. Molto
allegro)
- 1865, opus 6, Humo-resker (Humoreque) pour piano à 2 mains (1. Tempo di Valse ;
2. Tempo di Menuetto ed energico ; 3. Allegro con grazia ; 4. Allegro alla
burla)
- 1865, s. n., Prinsessen pour 1 voix et piano sur un poème d'Andersen
- 1865, s. n., Soldaten pour 1 voix et piano sur un poème d'Andersen
- 1866, opus 11, I høst (en automne), ouverture de concert pour grand orchestre
[transcrit comme En Fantasi pour piano à quatre mains, Stockholm, Hirsch 1867 ; pour
orchestre Leipzig, Rieter-Biedermann 1874 ; révision 1887)
- 1866, opus 8, Sonate n° 1 en fa majeur pour piano et violon (dédicacée
à Feddersen) (1. Allegro con brio ; 2. Allegretto quasi Andantino ; 3.
Allegro molto vivace)
- 1866, s. n., Marche funèbre pour piano à la mémoire de Rikard Nordraak (version
pour grand orchestre à vents et percussions
- 1867, opus 12, Lyriske Stykker (pièces lyriques) pour piano, Horneman, Kopenhagen
1867 (1. Arietta ; 2.Vals / Valse version simplifiée ; 3. Vektersang / Chant du gardien de
nuit ; 4. Alfedans / Danse des elfes ; 5. Folkevise / Chant populaire ; 6.Norsk / Norvégien ; 7. Stamboksblad (Albumblad) autre partition / Feuille d'album ; 8.Fedrelandssang / Chant national)
- 1867-1868, opus 13, Sonate n° 2 en sol majeur pour piano et violon (dédicacée à
Svendsen) (1. Lento Doloroso - Allegro Vivace ; 2. Allegretto tranquillo ;
3. Allegro animato)
- 1868, opus 16, Concerto en la mineur pour piano et orchestre op. 16, créé le 3
avril 1869 [révisé plus tard plusieurs fois] (1. Allegro moderato ; 2.
Adagio ; 3. Allegro moderato molto e marcato) [version piano solo simplifié]
- 1868-1869, opus 18, Romancer og Sanger af danske og norske Digters (8 romances et
danses sur des poètes norvégiens [Andersen et Moe]) pour 1 voix avec piano
[une 9e romance dans l'édition norvégienne] (1. Vandring i Skoven /
Promenade dans la fôret (H. C. Andersen) ; 2. Hun er så hvid / Elle est si
blanche (H. C. Andersen) ; 3. En digters sidste sang / Dernier chant du
poète (H. C. Andersen) ; 4. Efterårsstormen / Orage d'automne (Chriatian
Richardt) ; 5. Poesien / Poésie (H. C. Andersen) ; 6. Ungbirken / Le jeune
chêne (Jørgen Moe) ; 7. Hytten / Le chalet (H. C. Andersen) ; 8.
Rosenknoppen / Bouton de rose (H. C. Andersen) ; 9. Serenade til J. S.
Welhaven / Sérenade pour Welhaven (Bjørnstjerne Bjørnson)
- 1869, opus 17, 25 norske Folkeviser og Dandse (25 chants et danses populaires
nordiques) pour piano, Rabe, Bergen 1870 (1. Springdans ; 2. Ungersvennen
/ Le garçon invita sa belle ; 3. Springdans ; 4. Nils Tallefjorden ; 5.
Jølstring / Danse du Jølster ; 6. Brurelåt / Air de noces ; 7. Halling ;
8. Grisen / Le cochon ; 9. Når mitt øye... / Quand mes yeux... ; 10.
Friervise / Lied ; 11. Kjempevise / Lied héroïque ; 12. Solfager og
ormekongen / Solfager et le Roi de serpents ; 13. Reiselåt / Chanson de
voyage version simplifiée ; 14. Jeg sjunger med et sorrigfuldt hjerte / Je chante et mon
coeur est lourd ; 15. Den siste lørdagskvelden / Le dernier samedi soir ;
16. Eg veit ei lita jente / Je sais une jeune fille ; 17. Kleggen og flua
/ Le taon et la mouche ; 18. Stabbelåten / Air du billot ; 19. Hølje Dale
; 20. Halling ; 21. Sæbyggja ; 22. So lokka me over den myra / Sors-moi de
ce marécage ; 23. Såg du nokke kjerringa mi? / As-tu vu quelque chose, mon
amour? ; 24. Brurelåt / Air de noces ; 25. Rabnabryllaup i Kråkelund
/ Les noces du corbeau)
- 1869-1870, opus 19, Folkelivsbilleder, Humoresker (scènes de la vie populaire,
humoresque) pour piano (1. Fjellslått / Sur les sommets ; 2. Brudefølget
drar forbi / Le cortège nuptial passe ; 3. Fra karnevalet / Carnaval) opus 19 n° 1-2 ; opus 19 n° 3
- 1869-1872, opus 21 Fire Sange af Björnsons Fiskerjenten / quatre Lieder sur La fille du pêcheur de Bjørnson, pour 1
voix avec piano op. 21 (1. Det første møte / Première rencontre ; 2. God
morgen / Bonjour ; 3. Jeg giver mitt dikt til våren / J'offre mon poème au
printemps ; 4. Takk for ditt råd / Merci pour ton conceil)
- 1869-1884, opus 39, Romanser (cinq romances) pour 1 voix avec piano (1. Fra Monte
Pincio / Du Monte Pincio (Bjørnstjerne Bjørnson) ; 2. Dulgt kjærlighet /
Amour secret (Bjørnstjerne Bjørnson) ; 3. I lien høyt der oppe / Lá-haut,
sur la colline (Jonas Lie) ; 4. Millom rosor / Parmi les roses (Kristoffer
Janson) ; 5. Ved en ung hustrus båre / Au cerceuil d'une jeune épouse (O.
P. Monrad) ; 6. Hører jeg sangen klinge / Lorsque j'entends cette chanson
(Nordahl Rolfsen)
- 1870-1871, opus 20, Foran Sydens Kloster (à la porte d'un monastère du Sud) pour
solistes, Chœur de femmes et orchestre (d'après Arnljot Gelline de Björnsons ) (1. Hvem banker så silde på
klosterets port? ; 2. Kom barn, kom brud)
- 1871-1885, opus 42, Bergljot (sur un texte de Björnson) pour récitant et orchestre
(instrumenter en 1885)
- 1872, opus 31, Landkjaenning (d'après Landerkennung de Björnson) pour chœur d'hommes, baryton soliste,
orchestre et orgue ad libitum [Revision 1881] (dédicacé à Carl Hals)
- 1872, opus 22, Musique de scène pour Sigurd Jorsalfar de Bjørnstjerne Björnson pour soliste, chœur
d'hommes et orchestre (1. Introduksjon / Introduction ; 2. Borghilds drøm
/ Rêve de Borghild ; 3. Ved mannjevningen / La joute ; 4. Kvad / Le peuple
du Nord ; 5. Hyldningsmarsj / Marche triomphale ; 6. Interlude I ; 7.
Interlude II ; 8. Kongekvadet / Chant du Roi)
- 1873-1880, opus 33, Melodier til Digte af A. O. Vinje (12 mélodies eur des poèmes de A.
O. Vinje) pour 1 voix avec piano (1.Guten / Le garçon ; 2.Våren / Dernier
printemps ; 3.Den særde / Coeur blessé ; 4.Tytebæret / L'airelle ; 5.Langs
ei å / Le long d'un ruisseau ; 6.Eit syn / Vision ; 7.Gamle mor / Vieille
mère ; 8.Det fyrste / Le premier ; 9.Ved Rondane / Près de Rondane ;
10.Eit vennestykke / Amitié ; 11.Trudom / Fidélité ; 12.Fyremål /
But)
- 1873-1888, opus 50, Szenen aus Olav Trygvason (Scènes d'Olav Trygvason, sur un livret
de Bjørson, inachevéunvollendetes Drama violon Björnson) pour solistes,
Chor et orchestre op. 50 (instrumenté en 1888) (1. Skjult i de mange
manende navne ; 2. I, som opp av Urdarbrønnen ; 3. Onde manns onde vetter
; 4. Takk! Takk! Takk, at I talte ; 5. Gi alle guder gammens og gledesskål
; 6. Alle asynjer ; 7. Evige asatro) Tempeldans, version pour piano.
- 1874-1875, opus 23, Peer Gynt, musique de scène pour la pièce d'Henrik Ibsen [révisions
en 1885 et 1892], création le 24 février 1876 (1. Forspill. I
bryllupsgården / Noces à la ferme : piano ; 2. Brudefølget drar forbi / Cortège
nuptial : piano ; 3. Halling og springardans : piano / (2.) Halling. (3.) Springar ; 4.
Forspill, Bruderovet. Ingrids klage : piano / Prélude, Enlèvement de la mariée,
Plainte d'Ingrid ; 5. Peer Gynt og seterjentene : piano directeur / Peer Gynt et les
bergères ; 6. Slutningen av scenen med Den Grønnkledte : piano / Peer Gynt et la
Femme en vert ; 7. I Dovregubbens hall : piano / Hall du Roi de la Montagne ; 8.
Dans av Dovregubbens datter : piano / Danse de la Fille du Roi de la Montagne ; 9.
A. Peer Gynt jages av troll : piano 9 a : piano 9 b / Peer Gynt poursuivi par les Trolls ; 10.
Forspill / piano Prélude ; 11. Solveigs sang : piano / Chanson de Solveig ; 12. Åses død : piano / La mort d'Åse ; 13. Forspill. Morgenstemning : piano / Au matin ; 14. Tyven og
heleren : piano / Le voleur et le receleur ; 15. Arabisk dans : piano et chant / Danse arabe ; 16.
Anitras dans : piano / Danse d'Anitra ; 17. Peer Gynts serenade : piano et chant / Sérénade de Peer
Gynt ; 18. Solveigs sang : piano et chant / Chanson de Solveig ; 19. Forspill. Peer Gynts
hjemfart : piano / Prélude ; 20. Solveigs sang i hytten : chant / Chanson de Solveig,
seconde version ; 21. Nattscene : piano et chant / Scène nocturne sur la lande - Retour de
Peer Gynt ; 22. Kirkefolk synger på skogsstien chant et piano / Chorale ; 23. Solveigs
vuggesang : piano et chant / Berceuse de Solveig) [la partition du conducteur piano mis en téléchargement est en version allemande] Danse d'Anitra avec indications des doigtées ; La mort d'Ase aves indications de doigtés
- 1874-1875, s. n., Norges melodier pour piano (Mélodies norvégiennes). 154 arrangemens
simples de mélodies et de danses populaires. Y compris Seks norske Fjeldmelodien (Six mélodies des montages)
révisées en 1886
- 1875-1876, opus 24, Ballade i form av variasjoner over en norsk folkevise en sol mineur
(Ballade en sol mineur, variations sur une mélodie norvégienne) pour
piano
- 1876, opus 25, Seks Digte af H. Ibsen (Six Lieder sur des poèmes d'Ibsen) pour 1
voix avec piano. (1. Spillemenn / Les violinistes : 2. En svane / Le cygne
; 3. Stamboksrim / Rime d'album ; 4. Med en vannlilje / Avec un nénuphar ;
5. Borte! / Partie! ; 6. En fuglevise / Chant d'oiseau)
- 1876, opus 26, Fem Digte af John Paulsen (Cinq poèmes de John Paulsenr) pour 1
voix avec piano op. 26, 1876 (1. Et håp / Un espoir ; 2. Jeg reiste en
deilig sommerkveld / Je suis partie un beau soir d'été ; 3. Den
ærgjerringe / L'ambitieux ; 4. Med en Primula Veris / Avec une primevère ;
5. På skogstien / Sur un chemin forestier)
- 1876-1879, s. n., Klaversonater av Mozart med fritt tilkomponert 2. klaver ( Sonates pour piano de mozart avec une partie librement composée de
second piano) (1. 1ère sonate en fa majeur, KV 533 et 494 ; 2.
Fantaisie et sonate en do mineur, KV 475 et 457 ; 3. Sonate en do majeur,
KV 545 ; 4. Sonate en dol majeur (KV 189h = 283)
- 1877-1878, opus 30, Album for Mandssang (album pour chœur d'hommes, d'après des
mélodies populaires norvégiennes) (1. Jeg lagde meg så silde / Je me suis
couché si tard ; 2. Bådn-låt / Berceuse ; 3. Torø liti / Petite Torø ; 4.
Kvålins halling / Halling ; 5. Dæ æ den største ; dårleheit / C'est la
plus grande folie ; 6. Springardans / Springar ; 7. Han Ole / Ole ; 8.
Halling / Halling ; 9. Dejligste blandt kvinder / La plus délicieuse des ;
femmes ; 10. Den store hvide flok / Le grand troupeau blanc ; 11.
Fantegutten / Le Bohémien ; 12. Røtnams-Knut)
- 1877-1878, opus 27, Quatuor o cordes n° 1 en sol mineur (1. Un poco Andante - Allegro
molto ed agitato ; 2. Romanze ; 3. Intermezzo ; 4. Finale)
- 1878, opus 29, Improvisata over norske folkeviser (Improvisation sur deux mélodies
populaires norvégiennes) (1. Andante ; 2. Allegretto con moto)
- 1878, opus 32, Den Bergtekne (Le prisonnier (l'enlevé) de la montagne, poésie populaire) pour
Baryton solo, orchestre de cordes et 2 cors
- 1878, s. n., Andante con moto en do mineur en do mineur pour piano, violon et
violoncelle
- 1880, opus 34, To elegiske melodier (Deux mélodies élégiaques) pour orchestre de
cordes op. 34, 1880 (versions pour piano 2 et 4 mains) (1. Hjertesår (Den
Særde) / Coeur blessé ; 2. Våren / Dernier printemps : piano deux mains : piano 2 mains simplifiée)
- 1881, opus 35, Firhaendige Danse (Danses norvègiennes) pour piano à 4 mains
(version pour piano 2 mains) (1. Allegro marcato ; 2. Allegretto
tranquillo e grazioso : piano 2 mains simplifié ; 3. Allegro moderato alla marcia ; 4. Allegro
molto- presto e con brio)
- 1882-1883, opus 36, Sonate en la mineur pour piano et violoncelle (1. Allegro agitato ;
2. Andante molto tranquillo ; 3. Allegro. Allegro molto e marcato)
- 1883, opus 37, Valses-caprices pour piano à 4 mains (version pour
piano à 4 mains) (1. Tempo di Valse moderato ; 2. Tempo di Valse)
- 1883, opus 38, Lyriske Stykker (Pièces lyriques) pour piano (1. Berceuse ; 2.Folkevise / Chant populaire ; 3. Melodi / Mélodie ; 4. Halling ; 5.Springdans ; 6. Elegi / Élegie ; 7. Vals / Valse ; 8. Kanon / Canon)
- 1884, opus 40, Fra Holbergs tid (Au temps d'Holberg, Suite dans le style ancien)
pour piano (version pour pour orchestre de cordes) (1. Preludium ; 2.
Sarabande ; 3. Gavotte ; 4. Air ; 5. Rigaudon)
- 1884, s. n., Cantate d'Holberg pour chœur d'hommes avec baryton solo
sur un poème de Nordahl Rolfsen) (1. Allegro con brio 2. Molto andante 3.
Allegro molto vivace 4. Allegro moderato e maestoso)
- 1884, s. n., Cantate d'Holberg pour chœur d'hommes et baryton solo sur un texte
de Nordahl Rolfsen
- 1885, opus 41, Klaverstykker efter egne Sange (Pièces d'après ses propres Lieder)
pour piano (1. Vuggesang / Berceuse (opus 9, N° 2.) ; 2. Lille Haakon / La
berceuse de Marguerite (opus 15, N° 1) ; 3. Jeg elsker dig / Je t'aime
(opus 5, n° 3) : version pour piano simplifiée ; 4. Hun er så hvid / Elle est si blanche (opus 18, N° 2) ;
5. Prinsessen / La princesse ; 6. Jeg giver mitt dikt til våren / J'offre
mon poème au printemps (opus 21, N° 3)
- 1885-1889, opus 49, Seks Digte af H. Drachmann (Six Lieder sur des poèmes de Holger
Drachmann) pour 1 voix avec piano op. 49, 1885-1889 (1. Så du knøsen, som
strøg forbi / As-tu vu le jeune homme ? ; 2. Vug, o vove / Berce, ô vague
; 3. Vær hilset, I damer / Salut, Mes dames ; 4. Nu er aftnen lys og lang
/ Les soirées sont claires et longues ; 5. Julesne / Neige de Noël ; 6.
Forårsregn / Pluie de printemps)
- 1886, opus 43, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 3e cahier) pour piano
( 1. Sommerfugl / Papillon ; 2. Ensom vandrer / Voyageur solitaire ;
3. I hjemmet / Au pays natal version simplifiée ; 4. Småfugl / Petit oiseau ; 5. Erotik /
Érotique : version simplifiée ; 6. Til Våren / Au printemps : version simplifiée)
- 1886, opus 44, Fra Fjeld og Fjord af H. Drachmann (Par montagnes et fjords, sur
des poèmes de Holger Drachman) Lieder pour 1 voix avec piano (1. Prolog /
Prologue ; 2. Johanne ; 3. Ragnhild ; 4. Ingebjørg ; 5. Ragna ; 6. Epilog
/ Epilogue)
- 1887, opus 45, Sonate n° 3 en do mineur pour piano et violon (1. Allegro
molto ed appassionato ; 2. Allegretto espressivo alla romanza ; 3. Allegro
animato)
- 1887, opus 47, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 4e cahier) pour piano (1.Valse-Impromptu / Valses impromptu ; 2. Albumblad / Feuille d'album ; 3.Melodi / Mélodie ; 4. Halling ; 5. Melankoli / Mélancolie ; 6. Springdans / danse du printemps
; 7. Elegi / Elégie)
- 1888, opus 46, Première suite d'orchestre de « Peer Gynt » (revue comme
concerto ; versions pour piano 2 et 4 mains) (1. Morgenstemning / Au matin
(opus 23, N° 13) ; 2. Åses død / La mort d'Åse (opus 23, N° 12) ; 3.
Anitras dans / Danse d'Anitra (opus 23, N° 16) ; 4. I Dovregubbens hall /
Hall du Roi de montagne (opus 23, N° 8) version piano 2 manis : opus 46 n° 4 ; opus 46 n° 1 ;
- 1889, opus 48, Seks Sange (Six Lieder) pour 1 voix avec piano (1 .Gruss / Hilsen /
Salut (Heine) ; 2. Dereinst, Gedanke mein / Jeg vet, min tanke / Pense à
moi (Geibel) ; 3. Lauf der Welt / Verdens gang / Ainsi va le monde
(Uhland) ; 4. Die verschwiegene Nachtigall / Nattergalen / Le rossignol
c'est tu (Vogelweide) ; 5. Zur Rosenzeit / I rosentiden / Le temps des
roses (Goethe) ; 6. Ein Traum / En drøm / Un rêve (Bodenstedt)
- 1890, opus 53, To Melodier for strykeorkester (Deux mélodies pour orchestre à
cordes d'après ses Lieder ; aussi version pour pour piano) (1. Norsk /
Norvégien (op. 33, N° 12) ; 2. Det første møte / Première rencontre (op.
21, N° 1))
- 1891, opus 51, Gammel norsk Romanse med variasjoner (Vieille romance norvégienne
avec variations) pour 2 piano
- 1891, opus 52, Klaverstykker efter egne Sange (Pièces pour piano d'après ses
propres Lieder) (1. Modersorg / Douleur maternelle (op.15, N° 4) ;
2. Det første mote / Première rencontre (op. 21, N° 1) ; 3. Du fatter ej
bølgernes evige gang /Tu n'arrêteras pas l'éternelle course des vagues
(op. 5, N° 2) ; 4. Solveigs sang (op. 23, nr. 18) / Chanson de
Solveig (op. 23, N° 19) ; 5. Kjærlighed / Amour (op.15, N° 2) ; 6.
Gamle mor / La vieille mère (op. 33, N° 7)
- 1891, opus 54, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 5e cahier) pour piano (1.Gjetergutt / Berger ; 2. Gangar / Marche des paysans ; 3. Troldtog /
Marche des trolls version simplifiée; 4. Notturno ; 5. Scherzo ; 6. Klokkeklang / Sonnerie
des cloches)
- 1891, opus 55, Deuxième suite pour orchestre de « Peer Gynt » (revue
comme concerto ; aussi versions pour piano 2 et 4 mains) (1. Bruderovet.
Ingrids klage / Enlèvement de la mariée, Plainte d'Ingrid ; 2. Arabisk dans
/ Dance arabe ; 3. Peer Gynts hjemfart. Stormfull aften på havet /
Retour de Peer Gynt ; 4. Solveigs sang / Chanson de Solveig : version simplifiée pour piano) Version pour piano 2 mains
- 1891, s. n., Deux mouvements de quatuor à cordes en fa majeur (inachevé)
- 1892, opus 56, Tre orkesterstykker fra Sigurd Jorsalfar (Trois pièces d'orchestre
pour « Sigurd Jorsalfar de Björnson », (revu comme concerto et
compléte ; aussi versions pour piano 2 et 4 mains) (1. Forspill (Ved
mannjevningen) / Dans le palais du Roi ; 2. Intermezzo (Borghilds drøm) /
Intermezzo: Le rêve de Borghild ; 3. Hyldningsmarsj / Marche
triomphale)
- 1893, opujs 57, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 6e cahier) pour piano (1. Svunne
dager / Jours disparus ; 2. Gade ; 3. Illusjon / Illusion ; 4. Hemmelighet / Secret ; 5. Hun danser / Elle dance ; 6. Hjemve / Mal du pays)
- 1893, opus 58, Norge. Digte af J. Paulsen (Norvège sur des
poèmes de John Paulsen), 5 Lieder pour 1 voix avec piano (1. Hjemkomst /
Retour ; 2. Til Norge / Vers la Norvège ; 3. Henrik Wergeland ; 4.
Turisten / Le touriste ; 5. Utvandreren / L'emigrant)
- 1893, s. n., Ave Maris stella pour 1 voix et piano
- 1893; opus 59, Elegiske Digte af J. Paulsen (Élégies sur des poèmes de John
Paulsen), 6 Lieder pour 1 voix avec piano (1. Når jeg vil dø / Lorsque je
mourai ; 2. På Norges nakne fjelle / Sur les monts nus de Norvège ; 3. Til
Én I / Pour quelqu'un (I) ; 4. Til Én II / Pour quelqu'un (II) ; 5. Farvel
/ Adieu ; 6. Nu hviler du / Tu reposes maintenant)
- 1893-1896,
opus 66, 19 hidtil utrykte norske Folkeviser (19 mélodies populaires
norvégiennes) pour piano (1.Kulokk / Appels des vaches ; 2.Det er den
største dårlighet / C'est une grande folie ; 3.En konge hersket i
Østerland / Un roi régnait en Orient ; 4.Siri Dale-visen / Le Chant de
Siri Dale ; 5.Det var i min ungdom / C'étatit dans ma jeunesse ; 6.Lokk og
bådnlåt / Appel et berceuse ; 7.Bådnlåt / Berceuse ; 8.Lokk / Appel du
berger ; 9.Liten va guten / C'était un petit garçon ; 10.Morgo ska du få
gifta deg / Demain tu te maries ; 11.Der stander to piger / Il était deux
filles ; 12.Ranveig ; 13.En liten grå mann / Un petit bon-homme gris :
14.I Ola-dalom, I Ola-tjønn / Dans la vallée d'Ola, au bord du lac Ola ;
15.Bådnlåt / Berceuse ; 16.Ho vesle Astrid vår / Petite Astrid ;
17.Bådnlat / Berceuse ; 18.Jeg går i tusen tanker / Plongé dans mes
pensées ; 19.Gjendines bådnlåt / Berceuse de Gjendine)
- 1894, opus 60, Digte af vilhelm Krag (5 poèmes de Vilhelm Krag) pour 1 voix avec
piano (1. Liten Kirsten / Petite Kirsten ; 2. Moren synger / La mère
chante ; 3. Mens jeg venter / Pendant que j'attends ; 4. Der skreg en fugl
/ Un oiseau cria ; 5. Og jeg vil ha meg en hjertenskjær / Ja vais me
prendre un amoureux)
- 1894, opus 61, Barnlige Sange (Sept chansons enfantines) pour 1 voix avec piano
(1. Havet / La mer (Nordahl Rolfsen) ; 2. Sang til juletreet / Chant de
Noël (Johan Krohn) ; 3. Lokk / Appell de berger (Bjørnstjerne Bjørnson) ;
4. Fiskervise / Chanson du pêcheur (Petter Dass) ; 5. Kveldssang for
Blakken / Chanson du soir (Nordahl Rolfsen) ; 6. De norske fjell / Les
montagnes norvègiennes (Nordahl Rolfsen) ; 7. Fedrelandssalme / Chant à la
patrie (Runeberg, trad. Nordahl Rolfsen)
- 1894, opus 62, Lyriske stykker (pièces lyriques, 7e cahier) (1. Sylfide / Sylph ;
2. Takk / Merci ; 3. Fransk serenade / Sérénade française version simplifiée ; 4. Bekken / Le
ruisseau ; 5. Drømmesyn / Apparition ; 6. Hjemad / Sur le chemin du
retour)
- 1894-1895, s. n., Seks Sanger met Orchester (Six Lieder avec orchestre) 1. Solveigs
sang (op. 23, n° 19) ; 2. Solveigs vuggesang (op. 23, n° 26) ; 3. Fra
Monte Pincio (op. 39 n° 1) ; 4. En svane (op. 25 n° 2) ; 5. Våren (op. 33
n° 2) ; 6. Henrik Wergeland (op. 58 n° 3)
- 1895, opus 63, To nordiske Melodier (Deux mélodies nordiques) pour orchestre à
cordes (aussi version pour piano 2 et 4 mains) (1. I folketonestil / Dans
le ton populaire ; 2. Kulokk og Stabbelåten / Ranz des vaches et danse
paysanne)
- 1895, opus 67, Haugtussa. Sang-Cyklus af A. Garborgs Fortaeling (La fille des
Trolls, cylce de Lieder sur des poèmes d'Arne Gaborg) pour 1 voix avec
piano (1. Det syng / Chanter ; 2. Veslemøy / La jeune fille ; 3. Blåbærli
/ Myrtilles ; 4. Møte / Rencontre ; 5. Elsk / Amour ; 6. Killingdans /
Danse des chevreaux ; 7. Vond dag / Jour de malheur ; 8. Ved Gjetlebekken
/ Près du ruisseau)
- 1896, opus 65, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 8e cahier) pour piano (1. Fra
ungdomsdagene / Jours de jeunesse ; 2. Bondens sang / Chant du paysan ; 3.Tungsinn / Mélancolie ; 4. Salong / Salon ; 5. I balladetone / Dans le
style d'une ballade ; 6. Bryllupsdag på Troldhaugen / Jours de noces à
Troldhaugen)
- 1896, s. n., Jeg elsket (j'ai aimé) pour 1 vois et piano sur un poème de
Bjørnson
- 1898, opus 64, Symfoniske Danser (Danses symphoniques pour grand orchestre(aussi
version pour piano 4 mains) (1. Allegro moderato e marcato ; 2. Allegretto
grazioso ; 3. Allegro giocoso ; 4. Andante. Allegro risoluto)
- 1898-1899, opus 68, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 8e cahier) pour piano (n° 4 et 5
version pour petit orchestre) (1. Matrosenes oppsang / Choeur des matelots
; version simplifiée 2. Bestemors menuett / Menuet de grand-mère ; 3. For dine føtter / A tes
pieds ; 4. Aften på høyfjellet / Soirée en haute montagne ; 5. Bådnlåt /
Berceuse : version simplifiée ; 6. Valse mélancolique)
- 1900, opus 69, Fem Digte af Otto Benzon (Cinq Lieder sur des poèmes d'Otto Benzon)
pour 1 voix avec piano (1. Der gynger en båd på bølge / Un bateau se
balance sur les vagues ; 2. Til min dreng / A mon fils ; 3. Ved moders
grav / Sur la tombe de ma mère ; 4. Snegl, snegl! / Escargot, escargot ! ;
5. Drømme / Rêve)
- 1900, opus 70, Fem Digte af Otto Benzon (Cinq Lieder sur des poèmes d'Otto Benzon)
pour 1 voix avec piano (1. Eros ; 2. Jeg lever et liv i længsel / Je vis
une vie de langeur ; 3. Lys nat / Nuit claire ; 4. Se dig for / Sois
prudent ; 5. Digtervise / Chant du poète)
- 1900-1901, opus 71, Lyriske Stykker (Pièces lyriques, 10e cahier) pour piano (1. Det
var en gang / Il était une fois ; 2. Sommeraften / Soir d'été ; 3.Småtroll / Petit troll. Arrangement pour piano et alto ; 4. Skogstillhet / Paix des bois ; 5. Halling ; 6.Forbi (In Memoriam) / Passé ; 7. Etterklang / Echos de passé)
- 1902-1903, opus 72, Slåtter (Danses paysannes norvégiennes librement
arrangées pour piano) (1. Gibøens bruremarsj / Marche nuptiale ; 2. Jon
Væstafæs Springdans / Springdans de Jon Væstafe ; 3. Bruremarsj fra
Telemark / Marche nuptiale du Telemark ; 4. Haugelåt / Air de la colline
des fées ; 5. Prillaren fra Os prestegjeld / Air de la paroisse d'Os ; 6.
Gangar etter Myllarguten / Gangar du Fils-du-meunier ; 7. Røtnams-Knut
(Halling) ; 8. Bruremarsj etter Myllarguten / Marche nuptiale du
Fils-du-meunier ; 9. Nils Rekves halling / Halling de Nils Rekve ;
10. Knut Luråsens halling I / Halling de Knut Luraasen I ; 11. Knut
Luråsens halling II / Halling de Knut Luraasen II ; 12. Springdans etter
Myllarguten / Springdans du Fils-du meunier ; 13. Håvard Gibøens draum ved
Oterholtsbrua / Rêve de Håvard Gibøen (Springar) ; 14. Tussebrureferda på
Vossevangen / Cortège nuptial des lutins de Vossevangen (Gangar) ; 15.
Skuldalsbrura / La mariée de Skuldal (Gangar) ; 16. Kivlemøyane / Les
filles de Kivledal (Springar de Seljord) ; 17. Kivlemøyane / Les filles de
Kivledal (Gangar) opus 72 n° 1-3 ; opus 72 n° 4-7 ; opus 72 n° 8-12 ; opus 72 n° 13-17
- 1904-1905, opus 73, Stemninger (Impressions), 7 pièces pour piano (1. Resignasjon /
Resignation ; 2. Scherzo-Impromptu ; 3. Nattlig ritt / Chevauchée nocturne
; 4. Folketone / Thème populaire ; 5. Studie (Hommage à Chopin) / Étude
Hommage à Chopin ; 6. Studentenes serenade / Sérénade des étudiants ; 7.
Lualåt / Mélodie montagnarde)
- 1906, opus 74, Salmer for blandet Kor (Quatre psaumes) pour chœur d'hommes a
cappella et baryton soliste d'après d'anciennes mélodies religieuse
norvégiennes (1. Hva est du dog skjøn / Combien beau est ton visage (Hans
Adolf Brorson) ; 2. Guds Søn har gjort mig fri / Le Fils de Dieu ma donné
la liberté (H.A.Brorson) ; 3. Jesus Kristus er opfaren / Jésus-Christ est
monté au ciel (Hans Thomissön) ; 4. I himmelen / Au ciel (Laurentius
Laurentii)
- s. d. (s. n), Tre klaverstykker / Trois pièces de piano (Hvite skyer / Nuages blancs ; Tusseslått / La procession des gnomes ; Dansen går / Danse sauvage [EG 110 à 112)
- Gaukstad Ø. (éditeur) : Artikler og taler [articles et discours]. Oslo
1957
- Kortsen B. (éditeur), Grieg the Writer : Essays and Articles. Bergen
1972
- Le musée Edvard Grieg à Trolldhaugen, il y a des pages en français
- La collection Edvard Gried à la
Bibliothèque de Bergen
- Edvard Gried, Norway's greatest composer, par John Jay Hilfiger
- Klaus Henning Oelmann (en allemand), Edvard Grieg
- ABRAHAM G., Grieg : a Symposium. London 1948
- ANDERSEN R. J., Edvard Grieg : et kjempende menneske. Oslo 1993
- ASAFJEV B., Grieg : innledning, oversettelse og kommentarer ved Asbjørn Ø.
Eriksen. Oslo 1992
- BAEKKELUND K., Edvard Grieg: a Harbinger of Spring from the North. Oslo 1995
- BAUMANN J. N., BUER P., & NORHEIM Ø. (éditeurs), Det var dog en herlig tid, trods alt : Edvard Grieg og Kristiania.
Oslo 1993
- BENESTAD F., Edvard Grieg og Henrik Ibsen : to ulike kunstnernaturer i
samarbeid. Dans « Nordisk tidsskrift », Stockholm 1987
- BENESTAD F. (éditeur), International Edvard Grieg Symposium : Bergen 1993. dans Dans
« Studia Musicologica Norvegica » (IXI) 1993
- BENESTAD F & SCHJELDERUP-EBBE D., Edvard Grieg : Mennesket og kunstneren [Edvard Grieg, l'homme et
l'œuvre]. Oslo 1980 (1990, 2e édition)
- BJØRKVOLD J.-R., Peter Cajkovskij og Edvard Grieg en kontakt mellom to ändsfrender.
Dans « Studia Musicologica Norvegica » (II), 1976, p. 37–50
- BJØRNSON B., Edvard Grieg. Dans « Norsk folkeblad » (IV) 1869, p.
101–102
- BREDAL D. & STRØM-OLSEN T., Edvard Grieg : Musikken er en kampplass. Oslo 1992
- BROCK HELLA, Edvard Grieg : Eine Biographie. « Serie Musik », Atlantis /
Schott (band 8375), 1998
- FALCH JOHANNESSEN K., Edvard Grieg. Bergen 1993
- FINCK H. T., Edvard Grieg. London 1906 (augmenté et sous le titre « Grieg and
his Music » 1909)
- FISCHER T., Den instrumentale viseform hos Grieg. Dans « Norsk
Musikkgranskning »n Årbok 1942, p. 15–26
- GAUKSTAD Ø., Edvard Grieg og Adolf Brodsky. Dans « Norsk
musikktidsskrift » (IV, n° 1) 1967, p.1–15 ; (n° 2) p.41–50
- GREIG J. R., Grieg and his Scottish Ancestry. Dans « Music Book »
(VII) 1952, p. 510–523
- GRØNVOLD A., Norske musikere (Christiania, 1883)
- GURVIN O., Three Compositions from Edvard Grieg's Youth. Dans
« Norsk Musikkgranskning »n Årbok 1951–1953, p. 90–104
- HALVERSON W. H. (éditeur), Edvard Grieg Today: a Symposium. Northfield 1994
- HORTON J., Grieg. London, 1974
- HURUM H. J., I Edvard Griegs verden [dans le monde de Grieg]. Oslo 1959
- KAYSER A., Edvard Grieg i ord og toner. Bergen 1992
- —, Troldhaugen : Nina and Edvard Grieg's Home. Bergen 1994
- MASON W., Edvard Grieg. Dans « Century Magazine » (XLVII) 1894, p.
701–705
- MATTHEW-WALKER R., The Recordings of Edvard Grieg : a Tradition Captured. St Austell
1993
- —, Edvard Grieg : a Biographical Study. Kenwyn 1993
- MONRAD JOHANSEN D., Edvard Grieg. Oslo 1934( 956, 3e édition)
- MOWINCKEL L., Grieg og Debussy. dans « Norsk musikktidsskrift «
(X) 1973, p. 68–75 et 123–129
- REZNICEK L., Edvard Grieg og tsjekkisk kultur. Oslo 1975
- RÖNTGEN J. (éditeur), Edvard Grieg. Den Haage 1930 (1954, 3e édition)
- SANDVIK O. M., Det religiøse i Griegs musikk. Dans « Gamle Spor: Festskrift
til Lyder Brun », Oslo 1922
- —, Griegs melodikk. Dans « Norsk Musikkgranskning », Årbok
1942, p. 8–14
- SCHJELDERUP-EBBE D., Edvard Grieg 1858–1867: with Special Reference to the Evolution of his
Harmonic Style. Oslo 1964
- SJÖGREN E., Edvard Grieg : några erinringar. Dans « Ord och Bild »
1907
- SKYLLSTAD K., Thematic structure in relation to form in Edvard Grieg's works.
Dans Dans « Studia Musicologica Norvegica » (III) 1977, p. 75–94
; (VI) 1980, p. 97–126
- —, Theories of Musical Form as Taught at the Leipzig Conservatory, in
Relation to the Musical Training of Edvard Grieg. Dans « Studia
Musicologica Norvegica » (I) 1968, p. 70–77
- SOLÅS E., Ensom vandrer: fantasier og refleksjoner i Edvard Griegs landskap. Oslo 1993
- WINTER-HJELM O., Om norsk musik og nogle kompositioner af Edvard Grieg. Dans
« Morgenbladet » 14 et 16 septembre 1866
Les Annales du Théâtre et de la musique (1903). Société
d'éditions littéraires et artistiques, Librairie Paul Ollendorff, Paris
1904. p. 477-478 [Le Concert Colonne]
Ne faisons pas de politique. Quelle idée — plutôt
fâcheuse — prit-il un jour à M. Edward Grieg, — dont nous avions
toujours applaudi la musique, — de se mêler de ce qui ne le regardait
aucunement, et d'écrire à M. Colonne, au mois de septembre 1899, pour lui
faire savoir « qu'après l'issue du procès Dreyfus il ne pouvait se décider
à venir en France maintenant... Comme tous les étrangers, ajoutait-il, je
suis indigné de voir le mépris avec lequel on traite la justice dans votre
pays, de sorte que je me trouve dans l'impossibilité d'entrer en relations
avec un public français... »
Quatre ans se sont passés, et en l'absence de M.
Colonne dirigeant au Lyceo de Barcelone une série de belles
représentations de Tristan et Iseuit, qu'illustrait le précieux concoursde
Mme Adiny, M. Grieg se présentait, le dimanche 9 avril, au Châtelet pour y
donner un concert exclusivement composé de ses oeuvres. Reçu. tout
d'abord, par les cris: « A la porte !... Des excuses !...» le
compositeur norvégien fut bien vite rassuré : les protestations cessèrent,
le bruit se calma, et il n'y eut plus pour lui — les Français ne formaient
pas la majorité de la salle — que des applaudissements. Il en eut même un
peu trop...
Certes, nous savons toute la valeur du maître qui a su
enrichir l'art musical d'une note nouvelle. Dans toutes les oeuvres de
Grieg est répandue une sorte de mélancolie, un sentiment de langueur dont
l'impression ne s'émousse pas et ne fatigue jamais. Même dans les petites
pièces, le compositeur sait faire ressortir son dédain de la mélodie
banale et sa recherche d'un idéal élevé. Certaines de ses compositions
sont tellement empreintes du caractère norvégien qu'on les considère comme
des mélodies nationales. Edouard Lalo n'a-t-il pas fourni une preuve à
l'appui de ce dire, en prenant pour thème de sa Rapsodie, célèbre
aujourd'hui dans le monde entier, une composition populaire de Grieg ?
Exquise, sans doute, est la musique de Peer Gynt, d'lbsen, dont on a
redemandé la savoureuse Danse d'Anitra, et le chaud épisode Chez le Roi
des montagnes.
Charmant est le concerto de piano avec orchestre, où,
dans la Dernière partie notamment, le musicien s'est visiblement inspiré
du concerto de Schumann ; la richesse du rythme, le caractère de la
mélodie, la perfection de la facture sont remarquables en cette
composition écrite d'ailleurs pour les illustres virtuoses de l'art
moderne : Raoul Pugno, qui la jouait si merveilleusement, y établit
solidement, il y a quelques années, sa renommée de grand pianiste. Mais
que nous voulaient ce gâchis orchestral, intitulé En Automne, ces si peu
interessantes Mélodies élégiaques pour instruments à cordes, cette niaise
composition, A la porte du cloître (pour soli : Mille Ellen Guibrauson, du
théâtre de Bayreuth, Mlle Clamous, du Conservatoire et choeur de nonnes)
qui, véritablement, ne méritaient pas l'honneur titre acclamés comme des
chefs-d'oeuvre ? Mais, je vous l'ai dit, on était parti pour un
enthousiasme de commande, ridiculement exagéré...
Edvard Grieg,
Par Harald Herresthal,
Professeur au Conservatoire national supérieur de musique, à
Oslo
A l'automne de 1858, Edvard Grieg, alors âgé de 15 ans,
se rend à Leipzig pour y étudier la musique au Conservatoire de la ville.
Il y suit l'enseignement des plus grands maîtres et quitte quatre ans plus
tard l'institution avec un solide bagage d'instrumentiste et de
compositeur. Pendant les années suivantes et jusqu'en 1866, Grieg vit à
Copenhague, qu'il ne quitte que pour de brefs voyages d'études. Dans la
capitale danoise, il prend conseil auprès du célèbre compositeur Niels W.
Gade, qui l'encourage à écrire une symphonie. Cette œuvre, exécutée à
plusieurs reprises, Grieg la reniera par la suite. « Ne doit jamais être
jouée » : cette mention barre la partition. Malgré l'interdiction, cette
symphonie a été remise au répertoire voici quelques années et gravée sur
disque. L'œuvre de jeunesse de Grieg résiste à l'examen et permet
aujourd'hui de mieux mesurer l'évolution artistique et musicale de son
auteur.
La Symphonie en ut mineur témoigne à la fois de la maîtrise technique
et de l'inspiration du compositeur. La Sonate pour piano et la Sonate en
mi majeur pour violon de 1865, toutes deux d'excellente facture,
confirment ce sentiment.
Dans un premier temps, Grieg appuie son langage musical sur la
tradition romantique allemande. Au fil du temps, le sentiment d'une
appartenance nationale s'impose à Grieg, qui ressent un désir croissant de
créer un style typiquement norvégien. Ses amitiés et ses contacts avec
d'autres jeunes Norvégiens apportent à cette question une actualité
brûlante. À Copenhague, Grieg fait la connaissance de Rikard Nordraak
(1842-1866), qui a mis en musique l'hymne national norvégien. Comme
compositeur, Nordraak n'a pas l'envergure de Grieg, mais il est le
fougueux porte-parole de ceux qui désirent créer une musique fondée sur
les anciennes mélodies populaires. Quand en 1866, Edvard Grieg s'installe
à Christiania (aujourd'hui Oslo), il y subit l'influence d'un autre
compositeur, Otto Winter-Hjelm (1837-1931). Winther-Hjelm conçoit avec une
grande clarté comment les éléments de musique populaire peuvent constituer
la base d'un langage musical national élargi. Ludvig Mathias Lindeman
(1812-1887) mérite d'être mentionné, lui aussi. Il a collecté les airs
populaires norvégiens qui ont été la substantifique moelle du Grieg
compositeur. Plus tard, Grieg découvrira et tombera sous le charme des
airs folkloriques dans leur milieu d'origine. En effet, une transcription
d'un air populaire ne rend qu'imparfa itement compte de l'atmosphère, des
rythmes et des harmonies envoûtantes qui naissent sous les doigts des
musiciens traditionnels.
Désireux de vivre de son art en Norvège, Grieg se consacre
essentiellement à ses activités de concertiste et de pédagogue dans la
capitale norvégienne. La composition, il s'y adonne pendant les vacances
d'été. Au cours de ces années, il déploie une activité considérable. C'est
grâce à lui que la capitale se dote d'un chœur et d'un orchestre, dont la
permanence relative lui permet de parfaire son art de l'orchestration. Au
cours d'un été passé au Danemark, Grieg, alors âgé de vingt-cinq ans,
achève son premier grand chef d'oœuvre, le Concerto pour piano en la
mineur. Ce concerto s'est petit à petit imposé comme le symbole même de la
conscience norvégienne. Aujourd'hui, il fait partie du répertoire
international pour piano. Il ne se passe pas un mois sans que quelque
part dans le monde ce concerto ne trouve le chemin du public. Et chaque
fois, l'interprète comme les auditeurs l'associent à la Norvège. Quoique
ce concerto ait été influencé par des modèles européens, Grieg est parvenu
à fondre ses impressions dans le creuset de la musique populaire
norvégienne. Ce concerto témoigne de sa perception de la nature et du
peuple norvégiens. Avec les années, la musique de Grieg s'est identifiée à
la voix de la Norvège.
Déjà du vivant de Grieg, l'impression prévalait qu'un lien très
particulier unissait sa musique, d'une part, les paysages et le mode de
vie de son entourage, de l'autre. Son premier biographe, Aimar Grønvold,
contribue à renforcer cette impression en relatant un fait dont il a été le témoin. Un jour d'été des années 1880, Grønvold passe en
bateau devant le petit hameau d'Ullensvang, dans le Hardanger. Il aperçoit
la mince silhouette d'Edvard Grieg marchant à pas rapides le long du
fjord, à Lofthus, dans les rochers et les éboulis. Il se dirigeait vers
une petite éminence sur laquelle s'élevait le modeste chalet qu'il avait
fait construire pour pouvoir y composer. Ce chalet une seule pièce en
vérité surplombait le fjord, dans l'exquise beauté d'Ullensvang. Sur la
rive opposée du Hardanger profond et sombre, les cimes du glacier de
Folgefonna scintillaient au soleil. Chaque été, parfois aussi l'hiver,
Grieg venait y chercher le calme et la paix dont il avait besoin pour
composer. Au cœur de cette nature incomparable, dans un paysage norvégien
grandiose, il avait installé son piano et son pupitre. Tel un nouvel
Orphée, il jouait en harmonie avec la flore et la faune, avec les paysans
dont le dialecte rapide et sonore chantait à ses oreilles, il vibrait à
l'unisson du paysage fascinant et changeant du Hardangerfjord. Grønvold en
conclut qu'il existe un lien puissant et indissoluble entre le milieu dans
lequel Grieg écrit et la musique qu'il compose. Il est presque impossible
d'écouter Grieg au concert ou dans un salon sans sentir la brise
légère et fraîche qui monte des eaux bleues, sans entrevoir l'éclat des
glaciers, sans entendre l'écho des montagnes abruptes et de la vie des
fjords de la Norvège occidentale, ce pays où le musicien est né et qu'il a
tant aimé parcourir.
Cette image romantique du compositeur, de son environnement et de son
art n'est cependant qu'une partie de la vérité. Grieg n'eut pas le succès
facile. Sa vie fut un combat dans lequel il connut succès et revers. De
1860 à 1870, il lui faut travailler d'arrache-pied pour faire vivre sa
famille, comme chef d'orchestre, chef de chœur, enseignant et..
interprète. Ces efforts sont reconnus par ses contemporains, mais le
succès du compositeur se fait attendre auprès des musiciens et du public.
Ses harmonies paraissent dissonantes et peu orthodoxes à un public qui
tente encore de comprendre la musique de Beethoven et de Mozart. Il lui
est impossible de rester longtemps dans un tel milieu sans perdre sa verve
artistique. Les peintres norvégiens, Hans Gude en tête, avaient, plusieurs
années auparavant, tiré les conséquences logiques de la situation
culturelle du pays. Chaque été, au cœur des montagnes, ils faisaient des
croquis et les esquisses des tableaux que, l'automne venu, ils allaient
achever à Düsseldorf, où ils trouvaient preneurs. Les poètes Bjørnstjerne
Bjørnson et Henrik Ibsen étaient eux aussi contraints d'aller
régulièrement se ressourcer en Allemagne, en France ou en Italie. Grieg
choisit lui aussi ce mode de vie. Il se résout à composer sa musique dans
son pays natal, mais dépend pour son inspiration des grands centres
musicaux européens. Pour pouvoir vivre de ses compositions, il lui faut un
marché plus vaste que la Norvège et la Scandinavie. Les dix albums de
pièces lyriques imprimés chez Peters à Leipzig, à l'atmosphère simple
et intime, ont beaucoup contribué à faire connaître et apprécier son nom,
car ils figurent en bonne place dans tout foyer européen doté d'un piano.
Ses oeuvres pour piano lui valent de son vivant le surnom de « Chopin
nordique ».
En 1869, bénéficiant d'une bourse de l'État, Grieg se rend en Italie.
Sa rencontre avec Franz Liszt et les cercles artistiques de Rome
renouvellent son inspiration et lui redonnent confiance. Il revient à
Christiania en 1870, débordant d'enthousiasme et d'énergie nouvelle. Il
entame alors une collaboration féconde avec Bjørnstjerne Bjørnson, qui
attendait depuis des années l'artiste capable, par la musique, de donner
une nouvelle dimension à sa poésie et à son théâtre. Le premier fruit de
cette coopération est le poème Devant un couvent du sud pour soprano,
alto, chœur de femmes et orchestre, en 1871. Encouragé par le succès,
Bjørnstjerne Bjørnson se lance l'année suivante dans un poème dramatique, Bergliot. Le rude réalisme du livret incite Grieg à user d'un langage
musical beaucoup plus audacieux qu'auparavant. Au printemps 1872, Bjørnson
et Grieg présentent un autre fruit de leur collaboration, la pièce
intitulée Sigurd Jorsalfar. La recherche délibérée des racines et de
l'identité nationales dans un passé nordique se poursuit avec Olav
Trygvason. Le projet initial était de créer un drame musical monumental,
mais Bjørnson n'ira jamais au-delà des trois premières scènes. L'œuvre
restera à l'état de fragment, mais la musique de Grieg nous donne une idée
du magnifique opéra national que la Norvège a ainsi perdu. Le projet doit
être abandonné. Nouveau défi, Henrik Ibsen lui demande de composer la
musique de scène de Peer Gynt. La tâche n'est guère facile, mais sa
partition s'impose comme l'œuvre majeure des années 1870. Du vivant de
Grieg, la musique de Peer Gynt connaît un succès international,
essentiellement sous la forme des deux suites pour orchestre qu'il en tire
et qui lui ouvrirent les portes des salles de concert.
Én 1874, Grieg se voit attribuer une bourse d'État annuelle qui va lui
permettre de subvenir à ses besoins sans devoir enseigner ni diriger. Il
déménage à Bergen, sa ville natale. Toutes les conditions d'une période
faste et féconde semblent réunies. Il n'en sera rien. Bien au contraire,
ce seront des années de dépression, traversées par des crises tant
personnelles qu'artistiques. La lutte que mène Grieg pour la surmonter
enfantera des œuvres profondes, émouvantes et de haute qualité. La très
belle Ballade en sol mineur pour piano et quatuor à cordes reflète le
tumulte de son âme et les affres de sa lutte pour une perfection de forme
et d'expression.
Au fil des ans, le rythme de son écriture ralentit. Chaque œuvre
nouvelle ne parvient à maturité qu'à l'issue d'une longue et douloureuse
genèse. C'est de cette période que date Ravi par la montagne pour baryton,
deux cors et cordes ainsi que la plupart des chants de Vinje, suivies par
les Danses norvégiennes pour piano à quatre mains et la célèbre suite Au
temps de Holberg pour cordes. De 1880 à 1882, Grieg dirige « Harmonien »,
un orchestre de Bergen, mais abandonnera par la suite toutes ses fonctions
officielles.
En 1885, Grieg s'installe dans sa nouvelle demeure, « Troldhaugen »,
aux abords de Bergen, où il résidera avec sa femme Nina jusqu'à sa mort.
Grieg partage les vingt dernières années de sa vie entre son œuvre de
compositeur et de longues tournées de concerts en Europe, ce dont
souffrira sa santé délicate. Sa renommée de compositeur s'y verra en
revanche confirmée. Ces années verront cependant la naissance de la Sonate
en do mineur pour violon et piano et des Chants de Haugtussa, d'une
importance indéniable, composés sur des textes de Arne Garborg. Les
Slåtter pour piano (opus 72), occupent une place toute particulière par
leurs audaces harmoniques très en avance sur leur temps. Cette remarque
s'applique aussi au dernier chef-d'œuvre qu'il mènera à bien, Quatre
psaumes, œuvre pour chœurs mixtes inspirée de mélodies folkloriques
norvégiennes. Ses dernières adaptations d'airs populaires norvégiens
révèlent sa parfaite compréhension de la mélodie populaire et de son
essence.
La musique de Grieg a connu une popularité immense. Au tournant du
siècle, elle est jouée dans le monde entier, dans les plus grandes salles
de concerts comme dans les cafés et les restaurants. Un succès public
aussi éclatant s'accordait en fait assez mal avec l'image romantique de
l'artiste tourmenté, souffrant pour son art. Les auteurs de musique légère
s'approprièrent nombre des innovations harmoniques de Grieg, ce qui ne
pouvait à long terme que le desservir. À l'occasion du cinquantième
anniversaire de sa mort, en 1957, des critiques affirment que le nom de
Grieg ne cesse de perdre son éclat au firmament de la musique sérieuse. Le
pendule de l'histoire s'est depuis remis en mouvement, à l'avantage cette
fois du compositeur. Nombre d'œuvres de musique romantique connaissent une
renaissance, et celles de Grieg en font partie. Elles sont toujours jouées
en concert dans le monde entier. Des partitions longtemps considérées
comme mineures sont aujourd'hui souvent redécouvertes et réhabilitées par
une nouvelle génération de musiciens.
Plusieurs musicologues ont mis en lumière l'importance des dernières
œuvres de Grieg sur les recherches des Impressionnistes français pour
créer un nouvel univers sonore. Quand Maurice Ravel visite Oslo en février
1926, il déclare que « la génération de compositeurs français à laquelle
j'appartiens s'est sentie fortement attirée par sa musique. Aucun
compositeur ne me paraît plus proche que Grieg si ce n'est
Debussy.»
Béla Bartók qui, au XXe siècle, cherche à renouveler l'écriture
musicale à partir de la musique populaire, s'est lui aussi inspiré des
adaptations pour piano de Grieg, réalisées à partir d'airs
folkloriques.
L'objectif d'Edvard Grieg a été de créer une musique nationale qui
confirme l'identité du peuple norvégien, et c'est pour cela qu'il a servi
d'exemple à d'autres compositeurs. Mais son œuvre transcende le
nationalisme. Grieg a su évoquer des sent iments et des idées dans
lesquels le reste de l'humanité pouvait se reconnaître, auxquels chacun
pouvait s'identifier. Au-delà de son cadre national, Grieg s'impose comme
un compositeur universel.
Discographie
Hanssler 98.995
Edvard Grieg
Peer Gynt
Academy of St; Martin of the Field
Neville Marriner, dir.
Suite d'Holberg op. 40 - Deux Elégies
op. 34 - Suite de Peer Gynt n° 1 op. 46 - Suite de Peer Gynt n° 2 op. 55 -
Deux pièces lyrique de l'op. 68
Virgin, 1993
Edvard Grieg
Oeuvres pour piano seul
Leif Ove Andsnes, piano
Enregistré en 1992 au Snape Malting Concert Hall à Suffolk
Piano Sonata in E minor, op. 7 : 1. I Allegro moderato (4:37) - 2. II Andante molto (4:49) - 3. III Alla menuetto (3:49) - 4. IV Finale: Molto allegro (6:07). Poetic Tone-pictures, op. 3, nos. 4, 5 & 6 : 5. Andante con sentimento (3:39) - 6. Allegro moderato (1:30) - 7. Allegro scherzando (0:46). Album Leaves, op. 28, nos. 1 & 4 : 8. . Allegro con moto (1:33) - 9. Andantino serioso (4:33) - 10. Agitato 1865 (3:07). Lyric Pieces, op. 43 : 11. Sommerfugl (1:40) - 12. Ensom Vandrer (2:16) - 13. Hjemmet (2:32) - 14. Liden Fugl (1:36) - 15. Erotikon (2:53) - 16. Til Forâret (3:06). Lyric Places, op. 54 : 17. Gjaetergut (4:19) - 18. 2. Gangar (3:24) - 19. Troldtog (3:05) - 20. 4. Notturno (4:17) - 21. Scherzo (3:16) - 22. Klokkeklang (4:57)
03/62
Unicorn-Kanchana. UKCD 2019 (ADD)
Edvard Grieg
Sigurd Jorsalfar op. 22
Marche de funérails
Den Bergtekne op.32
Kâre Bj¢rkoy, Oslo Philharmonic Chorus
(Chorus Master Oskar Raaum)
London Symphony Orchestra
Per Dreier, dir
Enregistré en 1979 à l'église ALL Saints, Tooting
SIGURD JORSALFAR OP 22
- Intermezzo (Borghild's Dream) - Act I
- In the King's Hall (The Matching Game) - Act II
- (Kare Bjorkoy, Oslo Philharmonie Chorus) Homage March - Act III
- The King's Ballad - Act III
- FUNERAL MARCH (Orch. Johan Halvorsen)
- THE MOUNTAIN SPELL (Den Bergtekne) Old Norse Ballad for Baritone, Strings and two Horns
Virgin, 2003
Edvard Grieg
Sonate pour violoncelle op. 36
Quatuor de cordes op. 27
Sølve Sigerland, violon
Atle Sponberg, violon
Lars Anders Tomter, alto
Truls Mørk; violoncelle
Hålvard Gimse piano
Enregistré en septembre-octobre 2000 dans la maison et sur le piano d'Edvard Grieg à Troldhaugen et à l'église sainte Sophie d'Oslo
01-03. Sonate pour violoncelle opus 36 : 1 . allegro agitato - 2 . andante molto tranquillo - 3 . allegro - allegro molto e marcato. 04-07. Quatuor de cordes opus 27 : 1 . un poco andante - allegro molto ed agitato - 2 . romanz : andantino - 3 . intermezzo allegro molto marcato (637) - 4 . finale : lento - presto al satarello
Bridge, BCD 9026, 1992
Edvard Gried
3 sonates pour violon et piano (op. 13 ; 8 ; 45)
Gerald Tarack, violon
David Hancock, piano
01-03 . Sonate en sol majeur opus 13 - 04-06 . Sonate en fa majeur opus 8 - 07-09 . Sonate en do mineur opus 45
EMI CDC 7 47003 - 1983
Edvard Grieg
Peer Gynt
Musique de scène
Lucia Pop
Ambrosian Singers
Academy of St. Martin of the Fields
Veville Marriner, dir
01. Prélude de l'acte 1 - 02. Marche nuptiale - 03.Prélude à l'acte 2 - 04. Dans le hall du roi de l amontagne - 05. Danse de la fille du roi de la montagne - 06. Mort d'Aase - 07. Prélude à l'acte 4 - 08. Danse arabe - 09. Dabse d'Anitra - 10. Chanson de Solveig - 11. Prélude à l'acte 5 - 12. Berceuse de Solveig.
À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale | Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
Musicologie.org, 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil, ☎ 06 06 61 73 41.
ISNN 2269-9910.
Lundi 25 Décembre, 2023