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Chevalier de Saint-Georges
1745-1799

Joseph Bologne.

Saint-Georges, par Mather Brown, en 1787.

Né à Baillif en Guadeloupe 25 décembre 1745, mort à Paris 9 (ou 10) juin 1799.

II est le fils de Georges Bologne, un colon issu de l'émigration protestante faisant fortune dans les plantations, et de son esclave africaine et maîtresse Nanon. Il se fait appeler de Saint-Georges, d'après le nom d'une de ses propriétés, mais ne sera anobli qu'en 1757 avec la charge d'ordinaire de la chambre du roi.

En 1747, Georges Bologne est accusé (à tort ?) de meurtre, il fuit en France avec son fils et sa maîtresse par crainte qu'ils ne soient vendus. Deux ans plus tard, bénéficiant d'une grâce royale, il retourne en Guadeloupe, puis se fixe en France en 1753.

En 1757, Saint-Georges est confié au maître d'armes (et écrivain) Nicolas Benjamin Texier de La Boëssière (1723-1807), et excelle dans les activités physiques et en escrime.

Encore étudiant, il vainc au fleuret le maître d'armes de Rouen et mousquetaire du roi Alexandre Picard Brémond, qui s'était moqué du « mulâtre arriviste de La Boëssière ». À cette occasion, son père lui offre un cheval et une calèche.

Après la guerre de Sept Ans (1756-1763), Georges Bologne retourne dans ses plantations en Guadeloupe, et pensionne son fils.

En 1764, à l'âge de 19 ans, Saint-Georges est gendarme de la garde du roi, et fait chevalier. Il devient une coqueluche de la bonne société parisienne. Le 8 septembre 1766, mis au défi par le célèbre et légendaire escrimeur italien Gian Faldoni, il aurait perdu l'échange, mais gagné une immense réputation. Toutefois, les témoignages sur cet événement ne peuvent être tenus comme certains.