Instrument de la famille des archiluths, il apparaît en italie à la fin du XVIe siècle. Au XVIIe siècle Praetorius distingue deux types de théorbes : le romain et le padouan. Le théorbe romain, de plus grandes proportions, est appelé chitarrone. Le théorbe est un luth au manche modifié à deux chevilliers, dont un double. Les cordes à la touche sont doublées, et 4 à huit paires, tendus hors de la touche, ne peuvent sonner qu'à vide. Il y a deux tailles de théorbes. Un plus petit est appelé tiorbino. C'est le plus grand qui est surtout utilisé. Il a concurrencé le luth aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Théorbe Wendelin Tieffenbrucker,
Sebastian Schelle, 1613, Padoue.
Instrument de la familles des archiluths (grands luths). Il est attesté en Italie vers 1570. Il est l'instrument le plus grave des archiluths. Sa caisse de luth basse peut comporter jusqu'à trois rosaces. L'instrument a un manche très long (jusqu'à plus de un mètre), muni de frettes, a deux ou trois chevilliers. Instrument d'accompagnement, il est surtout utilisé pour assurer la basse continue à la place du clavecin.
On a pris l'habitude de nommer indifféremment ces deux instruments « théorbe ».
Chitarrone anonyme, Italie, xviie siècle.
Chitarrones : 1. Matteo I Seelos, vers 1640, Venise(Cité de la musique de Paris, photo : Jean-Marc Anglès) ; 2. Matteo I Seelos, vers 1640, Venise (idem) ; 3. Matheus Buchenberg, 1604, Venise (Idem).
Luth-théorbe, Jean-François Thiphanon, 1776, France (CIté de la musique, photographie, Jean-Marc Anglès).
Christian Meyer (éditeur), Sources manuscrites en tablature, luth, théorbe, v. 1500-v. 1800.
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Lundi 7 Avril, 2025