La visitation, par Jacopo Tintoretto dit Le Tintoret (1519-1594).
Cantique liturgique tiré de l'Évangile selon saint Luc, I 46-55, qui serait selon lui, le chant de Marie à la fin de la Visitation. Il est psalmodié chaque jour à la fin de l'office des Vêpres, sur des tons solennels, plus ornés que les tons simples.
Magnificat du second ton, abbaye Saint-Martin de Ligugé.Sans sortir du cadre strictement liturgique, il peut, à partir du xIve siècle être l'objet d'une amplification ou solennisation polyphonique, avec de premiers exemples anglais, au moins écrits, de faux-bourdon, qui peuvent être le témoignage de pratiques improvisées ou non notées plus anciennes.
Guillaume Dufay, Magnificat du huitième ton,Au xviie siècle, il devient patallèlement un genre musical à part entière.
Claudio Monteverdi, Magnificat a six voix, Ian Watson, The London Oratory Junior Choir, English Baroque Soloists, sous la direction de John Eliot Gardiner.46 Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur,
47 Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
48 Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
49 Parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,
50 Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge Sur ceux qui le craignent.
51 Il a déployé la force de son bras; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses.
52 Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles.
53 Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide.
54 Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s'est souvenu de sa miséricorde,
55 Comme il l'avait dit à nos pères, -Envers Abraham et sa postérité pour toujours.
Magníficat ánima méa Dóminum,
Et exultávit spíritus méus in Déo salutári méo.
Quia respéxit humilitátem ancíllæ súæ,
ecce enim ex hoc beátam me dícent ómnes generatiónes.
Quia fécit míhi mágna qui pótens est :
et sánctum nómen éjus
Et misericórdia éjus a progénie in progénies timéntibus éum.
Fécit poténtiam in bráchio súo :
dispérsit supérbos ménte córdis súi.
Depósuit poténtes de séde,
et exaltávit húmiles.
Esuriéntes implévit bónis :
et dívites dimísit inánes.
Suscépit Israël púerum súum,
recordátus misericórdiæ súæ.
Sicut locútus est ad pátres nóstros,
Abraham et sémini éjus in saécula.
Glória Pátri et Fílio
et Spirítui Sáncto,
Sicut érat in princípio, et nunc, et sémper,
et in saécula sæculórum. Amen.
Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur ;
il se souvient de son amour,
De la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils,
et au Saint-Esprit,
Maintenant et à jamais,
dans les siècles des siècles. Amen.
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Mardi 8 Avril, 2025