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Coclico Adrien Petit
1499-1562

Coclico, Adrianus Petit

Adrian Petit CoclicoGravure sur bois reproduite dans le Compendium musices et dans le recueil Consolationes piae, probablement l'original du portrait conservé au Civico Museo de Bologne.


Né en Flandre, en 1499/1500, mort à Copenhague, après septembre 1562.

Compositeur et chanteur, il a écrit avoir été un des élèves de Josquin des Prez et chantre de la chapelle pontificale, confesseur du pape. Ces faits ne sont pas établis. Leur relation, accompagnât l’envoi de ses partitions aux cours princières est peut-être un élément destiné à attiré l’attention.

Il raconte avoir été emprisonné en raison de sa religion et avoir été libéré par un personnage influent qui lui permit d’étudier à l’Université de Wittemberg, où sa présence est en effet attestée en septembre 1545. il y a enseigné la musique à titre privé à un groupe d’étudiants.

Au début de l’année 1546, il postule en vain à la chaire de musique de l’Université de Wittenberg et présente au prince électeur de Saxe une composition, aujourd’hui perdue, sur un texte de Melanchthon.

Il se marie, mais sa femme le quitte peu après. Il demande la dissolution du mariage auprès du consistoire est rejetée.

Il se rend à Francfort-sur-l’Oder, il y fonde une société de musiciens autour de l’humaniste Jodocus Willich. Sa mauvaise situation financière le pousse à quitter Francfort pour Stettin, en 1547, apparemment sans attendre la dissolution du mariage promise par l’électeur Joachim II.

Mais à Stettin, il ne trouve pas de poste. En septembre, il s’inscrit l’Université de Königsberg et intègre la chapelle du duc Albert de Prusse, comme chanteur et compositeur. Deux mois plus tard, il entre en conflit avec des théologiens luthériens sur des questions de doctrine. Le différend est arbitré par le duc, mis le résultat ne nous est pas parvenu. Le chef des pétitionnaires, Staphylos, ayant été remplacé l’année suivante par Osiander, Coclico a conservé son poste. Il assiste aux conférences d’Osiander et adhère à sa doctrine mystique de la justification par la foi, mais il ne participera plus à des controverses.

En 1550, il a un enfant avec sa gouvernante. Le chancelier du duc en est le parrain. Mais la dissolution du mariage de Coclico n’est pas possible en vertu des lois en vigueur. Il doit quitter la Prusse.

Fin 1550, il est de nouveau à Nuremberg où il est dans un premier temps hébergé par l’éditeur Johann Berg. Il compose le recueil de motets Consolationes piae : musica reservata et le traité Compendium musices, tous deux publiés par Berg en 1552 et subventionnes par le ville, qui soutient également une école spécialisée dans l’enseignement de la musique, du français et de l’italien, dirigée par Coclico. Après environ six mois de fonctionnement, l’école est privée de ses subventions. On perd la trance de Coclico pendant quelques années.

En 1555, il réapparaît Schwerin, mais sa situation reste précaire. Il travaille au sein de la chapelle du duc Johann Albrecht Ier de Mecklembourg à Wismar, où il dirige les enfants de chœur. Ses exigences salariales exagérées l’empêchent d’obtenir un poste permanent de Kantor.

Finalement, il se rend à Copenhague où il trouve un poste convenable de chanteur et de musicien, d’abord à la cour du roi Christian III, puis auprès de Marcellus Amersfortius.

La mort de sa femme à cette époque lui permit d’épouser une habitante de Wismar, Ilsebe, qui lui survécut.

En septembre 1562, son nom apparaît pour la dernière fois dans les livres de comptes de la cour et il est probable qu’il est mort peu de temps après.

Œuvres musicales

Consolationes piae musica reservata, Nürnberg 1552, édition par Martin Ruhnke, Abteilung Motette und Messe, Band 5, Kistner & Siegel & Co., [Breitkopf & Härtel, Wiesbaden], Lippstadt 1958 [xiii-84 p., [fac-sim.] Fac-similé Münchener Digitalisierungszentrum - Digitale Bibliothek

Disce bone clerices, à 4 voix.

Nulla quidem virtus, à 5 voix.

Si consurrexistis, à 8 voix.

Venite exultemus Domino, à 5 voix.

Écrits relatifs à la musique

Compendium musices descriptum ab Adriano Petit Coclico, Discipulo Josquini de Pres. in quo praeter caetera tractantur

Préface de etlische teutsche Liedlein de Paul Kugelmann.

Bibliographie

KREPS JOSEPH, Le mecénat à la cour de Bruxelles (1430-1559). Dans « La renaissance dans les provinces du Nord », Entretiens d'Arras. C.N.R.S. 1954, p. 169.

RALPH LORENZ, An Approach to Teaching Improvised Sixteenth-Century Counterpoint: The Diminution Formulas of Adrianus Petit Coclico and Hermann Finck. Rocky Mountain Society for Music Theory, Provo 1995.

VAN CREVEL MARCUS (1890-1974), Adrianus Petit Coclico. Den Haag, M. Nijhoff 1940.

plume_4 Jean-Marc Warszawski
Dictionnaire des écrits relatifs à la musique
Novembre 1995-14 avril 2023
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