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Gaubert Philippe
1879-1941

Biographie ; catalogue des œuvres ; bibliographie ; discographie.

Né à Cahors, 5 juillet 1879 ; mort à Paris, 8 juillet 1941.

Il est le fils de Baptiste Gaubert, un cordonnier de Cahors, clarinettiste amateur, et d'une couturière. En 1888, la famille s’installe à Paris.

Son père meurt en 1891. Âgé de 12 ans, il assure un revenu à sa famille en jouant du violon et de la flûte dans les cinémas. Il est ainsi repéré par Jules Taffanel, le père du célèbre flûtiste Paul Taffanel qui l’intègre à sa classe du Conservatoire national de Paris. Il suit également les cours de violon de Jules Garcin, d’harmonie et de composition avec Xavier Leroux.

Parallèlement, il assure des remplacements aux pupitres de violons de l’orchestre de l’Opéra.

En 1894, il obtient son premier prix de flûte au Conservatoire national supérieur de Paris. L’année suivante, soutenu par Paul Taffanel, il est nommé première flûte solo de l’orchestre de l’Opéra.

En 1903, il est doté d’un premier prix de fugue et contrepoint du Conservatoire.

En 1904, toujours soutenu par Tafanel, il concourt avec succès pour le poste d’assistant-chef d’orchestre de la Société des concerts du Conservatoire.

En 1905, il remporte le second grand Prix de Rome. Il semble qu'il n'ait jamais séjourné à la Villa Médicis de Rome.

Paul Tafanel décède le 22 novembre 1908.

Philippe Gaubert est mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il y est brancardier. Promu lieutenant, il sera décoré de la Croix de guerre et la Médaille militaire russe.

En 1919, il est nommé chef d’orchestre principal de la Société des Concerts du Conservatoire succédant ainsi à André Messager. Il est par ailleurs nommé, dans la même institution, professeur de flûte.

Phillipe Gaubert, Fantaisie pour clarinette et piano (1911), Jan Jakub Bokun (clarinette), Zuzanna Całka (piano).
Philippe Gaubert, Madrigal pour flûte et piano (1908), Fenwick Smith (flûte), Sally Pinkas (piano).
Philippe Gaubert, Poème romanesque pour violoncelle et orchestre, I. Allegro moderato, agitato, II. Doux et calme, assez lent, III. Trés vif, léger, Henri Demarquette (violoncelle), Orchestre Philharmonique du Luxembourg, sous le direction de Marc Soustrot.

En 1920, il est nommé premier chef d’orchestre à l’Opéra.

En 1921, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur.

En 1922, il abandonne la pratique de la flûte, l’année suivante, il publie la Grande méthode de flûte de Paul Taffanel.

Il est promu officier de la Légion d’honneur en 1928. L’année suivante il est fait Officier de l’Instruction publique.

En 1931, il est chargé de la classe de direction d’orchestre au Conservatoire national de Paris en remplacement de Vincent d’Indy. En décembre, il devient directeur artistique de l’Opéra de Paris. Il abandonne sa charge de professeur de flûte.

En 1938, il quitte la direction de la société des concerts du Conservatoire. Charles Münch le remplace.

Il est emporté le 18 juillet 1941 par une hémoragie cérébrale.

Gaubert a été un compositeur prolifique, non seulement de musique pour flûte, mais aussi d’opéras, de ballets, d’œuvres orchestrales et de chansons.

Il était commandeur de la Légion d'honneur.

Son frère, Lucien-Jean Gaubert, né le 4 janvier 1881 à Cahors, mort à Paris le 18 juin 1963, 1er prix de cornet à pistons au Conservatoire de Paris en 1899 (2e en 1898), a arrangé plusieurs de ses œuvres sous le pseudonyme de Lucien Gaubert-Elgé. Blessé au cours du Premier Conflit mondial (où il servit comme chef brancardier), amputé de la jambe droite, il était sous-chef d’active de la musique du 304e régiment d’infanterie. En 1920, il a été élevé au grade de Chevalier de la Légion d’honneur.

Philippe Gaubert, concerto pour violon, 1er mouvement, Nikita Geller (violon), Akademische Orcherster der Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg, sous la direction de Martijn Dendievel. 26 janvier 2017.
Pierre-Emmanuel Prouvost d'Agostino, Entretien avec Yvette Poiré Gaubert pour Canal culture, 29 septembre 2009.

Philippe Gaubert, Alexandre le Grand.


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Catalogue des œuvres

1902, Pièce romantique, pour flûte, violoncelle et piano, dédicacée à Gaston Courras de l’Opéra, créée le 17 mars 1902 (Le Havre, P. Hurstel 1904).

1902, Deux Pièces pour hautbois ou cor anglais avec accompagnement de piano, I. Romance, II. Allegretto, dédicacées à Louis Bas de l’Opéra, créées le 6 septembre 1903 (Paris, Leduc 1903).

1904, Romance pour violon et piano, dédicacée à Louis Bas de l’Opéra (Paris, Leduc, 1904).

1904, Poème de Mai, sur un poème d’Armand Silvestre, pour voix et piano (ou orchestre), dédicacé à Mademoiselle Renée Criticos, créé le 18 janvier 1904 (Album Musica, no 83 ; Paris, Pierre Lafitte 1909).

1904, Contemplation, deux mélodies avec accompagnement de piano, no 1, pour voix grave, no 2, pour voix élevée, crée le 18 janvier 1904 (Paris, A. Leduc 1906).

1904, Tarentelle pour flûte, hautbois et piano, dédicacée à son cher maître Paul Taffanel,créée en version piano le 6 février 1904, version orchestrale le 20 mars 1904 (piano, Paris, Enoch 1904).

1905, Fugue à quatre voix, Concours d’essai du Prix de Rome (daté de compiègne, 5 mai 1905), manuscrit.

1905, L’aurore pour solistes, chœur mixte et orchestre (2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en la, 2 bassons, 4 cors en fa, timbale, harpe, cordes), Chœur du concours d’essai du Prix de Rome, auteur du texte inconnu, manuscrit, daté de Compiègne, 11 mai 1905.

1905, Maïa, Cantate de Rome, pour 4 voix solistes et orchestre symphonique, sur un livret de Fernand Beissier, manuscrit daté mai-juin 1905.

1905, Maïa, Scène lyrique, fragment du duo, pour voix et piano, sur un texte de Fernand Beissier, dédicacé à Madame Martin (Paris, A. Leduc, 1905).

1905, Noël, mélodie pour voix et piano, sur un poème de Théophile Gauthier, no 1, voix graves ; no 2, voix élevées, dédicacée à Mademoiselle Lundsay, de l'Opéra (Paris, A. Leduc 1905).

1905, Romance pour flûte et piano, dédicacée à son ami George Barrière.

1906, Nocturne et Allegro scherzando pour flûte avec accompagnement de piano (ou orchestre), morceau de concours pour le conservatoire, dédicacé à son cher maître Paul Taffanel, version piano créée le 27 juillet 1906, version orchestre le 4 novembre 1906.

1906, Poème berceux (Dors, bien-aimé, la nuit est douce) mélodie avec accompagnement de violon et piano, sur un poème de Charles Batilliot, dédicacé à Madame Mathilde Colin, créé le 21 avril 1906 ? (Paris, A. Leduc 1906).

1906, Pavane, en fa majeur, pour piano (Paris, E. Gallet 1906).

1906, Parfum ! (Vois : la tête des fleurs que je t'offre s'incline), Mélodie, pour voix élevée, sur un poème de Charles Batilliot avec accompagnement de piano, dédicacée à Madame Melba, créé le 26 février 1909 (Paris, Enoch 1906).

1906, Pour l’absente (Le soir entre chez moi, très doux), mélodie sur un poème de Charles Batilliot, avec accompagement de piano (ou orchestre), dédicacée à Mademoiselle Marcelle Demougeot de l'Opéra, créée en version orchestrale le 17 novembre 1907 ? en version piano le 20 mars 1908 (Paris, Enoch 1906).

1906, Chanson de printemps (Pieds frileux et cheveux dorés), Chœur pour trois voix de femmes, avec accompagnement piano, sur un poème d’Armand Sylvestre, dédicacé à son maître Charles Lenepveu (Paris, A. Leduc 1906)

1906, Le clair chemin, poème symphonique, créé le 4 novembre 1906 ?

1907, Berceuse, pour flûte (ou violon) avec accompagnement de piano, dédicacé à Monsier Bernard Wolff.

1907, Selma, poème lyrique, cantate pour 3 voix et orchestre, sur un poème de G. Spitzmuller, créé le 29 juillet 1907.

1907, Une fée, mélodie sur un poème d’Alfred Pouthier, pour voix et piano (ou orchestre), no 1, en (original), no 2, en ut, dédicacée à Mademoiselle Gabrielle Demougeot, créée en version orchestrale le 17 novembre 1907 ? (Paris, Enoch 1907).

1907, Mon désir, mélodie sur un poème d’Alfred Pouthier (Paris, Enoch, 1907).

1907, Plaintive tourterelle, mélodie sur un poème de Théophile Gautier, pour voix et piano, dédicacé à David Devries de l’Opéra-Comique (Paris, A. Leduc 1907).

1907, À la clarté, pour orchestre, créé le 9 décembre 1907.

1908, Paysage, mélodie sur un poème de Charles Batilliot, pour voix et piano, créée le 20 mars 1908 (Paris, Enoch 1908).

1908, Romance pour flûte et piano, dédicacé à A. Hennebains, créée le 20 mars 1908 (Paris, Enoch 1908).

1908, Madrigal pour flûte avec accompagnement de piano, dédicacé au docteur Bucquoy, de l’Accadémie de Médecine, créé le 20 mars 1908 (Paris, Enoch 1908)

1908, Deux poèmes d’automne, sur des poèmes de Victor Debay, pour voix et piano (ou orchestre), no 1. La Forêt ardente, no 2. Soir ampourpré, dédicacés à Mademoiselle Jene Hatto et à son ami André Caplet, création de la version piano, le 20 mars 1908, de la version orchestrale, 13 mars 1910 (Paris, Enoch 1910).

1908, Divertissement grec pour deux flûtes et harpe (ou piano), dédicacé à son ami L. Van der Elst, créé le 27 février 1909 (Paris, Leduc 1908).

1908-1910, Sonia, drame lyrique, en 3 actes, sur un livret de Charles Batilliot, créé le 8 février 1913, au Théâtre municipal de Nantes.

1909, Divertissement grec pour Flûtes et Harpe (ou Piano) (Paris, Leduc 1909)

1909, Divertissement grec pour petit orchestre (cordes, cor en fa, triangle) (Paris, Leduc 1909).

1909, Soir païen, mélodie sur un poème d’Albert Samain, avec accompagnement de flûte et piano (ou orchestre), dédicacé à Mademoiselle Suzanne Millet, créé en version piano le 26 février 1909, en version orchestrale le 13 mars 1910 (Paris, Enoch 1909).

1909, Cantabile et Scherzetto pour cornet à pistons, avec accompagnement de piano, créé le 13 juillet 1909 (Paris, Evette et Schaeffer 1909).

1909, Sur l’eau pour flûte avec accompagnement de Piano, dédicacé à E. Millet (Paris, H. Lemoine 1909).

1910, Le Cortège d'Amphitrite, pour orchestre, d’après le poème d’Albert Samain, dédicacé à André Messager, créé le 9 avril 1911, Concerts Colonne, sous la direction de Gabriel Pierné (Paris, A.-Z. Mathot 1913).

1910, Madrigal, pour orchestre (Paris, Enoch 1910).

1910, Rhapsodie sur des thèmes populaires pour orchestre symphonique, 1. Dans la montagne, 2. Fête, (3 flûtes, 3 hautbois, 2 clarinettes en si, 2 bassons, 4 cors en fa, 3 trompettes en ut, 3 trombones, tuba, timbales, grosse caisse, cymbales, triangle, 2 harpes, cordes), dédicacé à Gabriel Pierné (Paris, H. Lemoine 1910).

1910, Le Repos en Égypte, mélodie sur un poème d’Albert Samain, no 1. en sol bémol (ton original), no 2. en fa, dédicacé à Jean Périer (Paris, Enoch 1910).

1910, Légende, pour harpe, dédicacée à Mademoiselle Henriette Renié (Paris, A.-Z. Mathot 1912).

1911, Fantaisie pour clarinette en si bémol et piano, dédicacée à son ami P. Imart, Professeur au Conservatoire, créée le 23 juin 1911 (Paris, Enoch 1911).

1910-1911, Trois Mélodies avec accopagnement de piano, I. Nuit blanche (Albert Samain), dédicacé à Jean Gallon, II. Sommeil (Albert Samain), dédicacé à Lucienne Bréval, III. Arpège (Charles Batilliot), dédicacé à Gabriel Grovlez (Paris, Heugel 1012).

1911, Poème élégiaque pour saxophone alto et orchestre (3 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 4 cors en fa, 3 trombones, tuba, timpani, harpe, cordes), dédicacé à Madame Elise Hall [commanditaire], créé le 11 mars 1912.

1911, Lamento pour violoncelle avec accompagnement de piano (ou orchestre), dédicacé à Fernand Pollain, création de la version orchestrale, le 21 janvier 1912 (version piano, Paris, Enoch 1912).

1912, Morceau symphonique pour trombone-ténor et piano, dédicacé à Monsieur Allard, Professeur au Conservatoire (Paris, Evette et Schaeffer 1912).

1912, Fantaisie pour flûte et piano, dédicé à L. Lafleurance (Paris, A.-Z. Mathot 1912).

1913, Le Rêve, mélodie sur un poème d’E. Guérinon, créé le 5 février 1913.

1913, Les heures d’après-midi, mélodies avec accompagnement piano sur des poésies d’Émile Verhaeren, I. Que tes yeux clairs, dédicacé à Gabriel Paulet ; II. C'était en juin, dédicacé à Madame Mellot-Houbert ; III. C'est la bonne heure, dédicacé à Madame Philippe Gaubert ; IV. Vous m'avez dit, tel soir, dédicacé à Henri Jumel (1913 Paris, Heugel & Cie).

1911, Poème pastoral, Suite symphonique en trois parties, créée le 12 février 1911 (Paris, C. Selva 1913).

1913, Naïla, conte oriental lyrique, en 3 actes, sur un livret de Maurice Léna, créé le 6 avril 1927, à l'Opéra de Paris.

1913, Philotis, danseuse de Corinthe, ballet sur un argument de Gabriel Bernard, créé à l'Opéra de Paris le 18 février 1914, dans une chorégraphie d'Ivan Chustine (Paris, Enoch & Cie 1914).

1913, Berceuse, pour violon et petit orchestre (Paris, Enoch 1913).

1913, Mélodie sur un poème d’Henri de Régnier, avec accompagnement de piano, dédicacée à Madame Michelle Ephrussi.

1914, Madrigal, mélodie sur un poème d’Henri de Régnier, avec accompagnement de piano, dédicacé à Madame Charles Max (Paris, Heugel 1914).

1914, Invocation, Mélodie sur un poème d’Henri de Régnier, avec accompagnement de piano, dédacée à Marcel Chadeigne

1914, Blotti comme un oiseau frileux, Mélodie sur un poème d’Albert Samain, avec accompagnement de piano, dédicacée à Mademoiselle Marcelle Demougeot, de l’Opéra (Paris, Heugel 1914).

1914, Je n'ai songé qu'à toi, Mélodie sur un poème d’Albert Samain, dédicacée à son ami Franz de l’Opéra (Paris, Heugel 1914).

1911, Au jardin de l’infante, 8 mélodies sur des poèmes d’Albert Samain, avec accompagnement de piano, I. Nuit blanche, dédicacé à Jean Gallon ; II. Il est d’étranges soirs…, dédicacé à Madame Félia Litvinne ; III. L’Indifférent, dédicacé à Madame Magda Leymo ; IV. Arpège, dédicacé à Gabriel Grovlez ; V. Hiver, dédicacé à Noël Gallon ; VI. Musique sur l’eau, dédicacé à Madame Cécile Gilly ; VII. J’ai rêvé d’un jardin primitif…, dédicacé à Mary Grovlez ; VIII. Chanson d’été, dédicacé à Mademoiselle Suzanne Cesbron (Album Musica no 112 ; Paris, Pierre Lafitte 1912 ; Paris, Heugel 1914).

1914, Josiane, légende pour soli, chœurs de femmes et orchestre, sur un texte de Maurice Léna, dédicacé au docteur Paul Jeanty, créé le 17 décembre 1921.

1914, Deux esquisses pour flûte avec accompagnement de piano, d’après des poèmes d’Albert Samain. Soir sur la plaine, II. Orientale, dédicacé à Monsieur Lagorsse.

1914, Sicilienne pour petit orchestre (Paris, Heugel 1914).

1914, Sicilienne, transcrite pour flûte et piano, dédicacée à Gaston Blanquart, créée le 18 mars 1916 (Paris, Heugel 1914).

1915, Sonate pour violon et piano, I. Allegro, II. Trés lent, Très vif Scherzando, III. Allegro (ma non troppo), dédicacé à Alfred Cortot et Jacques Thibaud (Paris, Maxime Jamin 1920).

1915 ? Impression de guerre, poéme symphonique, Jours tragique - Jours glorieux, créé le 6 février 1915.

1916, Vœu, Mélodie avec accompagnement de piano, sur un poème d‘Henri de Régnier, dédicacée à Mademoiselle Jane LavalAVAL, de l’Opéra (Paris, S. Bornemann 1916).

1917, Sonate pour flûte et piano, I. Modéré Allegretto vivo, II. Lent, III. Allegro moderato, Modéré, à la mémoire de son cher maître Paul Taffanel, créée le 1er février 1919, (Paris, Durand 1918).

1917, Médailles antiques, Nymphes à la fontaine, Danses, pour orchestre, d’après des poèmes d’Henri de Régnier.

1917, Médailles antiques pour flûte, violon et piano, Nymphes à la fontaine, Danses, dédicacées à son ami Fernand Luquin (Paris, Ricordi 1918).

1917, Soleils couchants, mélodie sur un poème de Paul Verlaine, avec accompagnement de piano, dédicacés à Madame Yavinne Warrain (S. Bornemann 1926).

1917, Sarabande en do dièse majeur, pour harpe, dédicacée à Madame Ellie (Paris, A. Durand et fils 1920).

1918, Épigramme, mélodie sur un poème d’Henri de Régnier, avec accompagnement de piano, dédicacé à Madame Ferdinand Bardellini (Paris, Ricordi 1918).

1918, Lied, mélodie sur un poème d’Henri de Régnier, avec accompagnement de piano, dédicacé à Madame Jeanne Montjovet (Paris, Ricordi 1918).

1918, Les Yeux, mélodie avec accompagnement de piano sur un poème de Sully Prudhomme, dédicacée à Maurice renaud de l’Opéra (Paris, Ricordi 1918)

1919, Trois orientales, pour ténor et orchestre (flûte, 2 clarinettes en la, bassons, 2 cors en fa, timpani, tambour de Basque, harpe, cordes), sur des poésies de Tristan Klingsor, I. Chanson de flûte, II. Le Vase de Damas, III. L’oubli…, créées en octobre 1919 ? manuscrit, Bibliothèque-musée de l'opéra, magasin de la Réserve : MAT F-407.

1919, Fantaisie, pour violin et orchestre (3flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en la, 2 bassons, 4 cors en fa, 3 trompettes en ut, 3 trombone, tuba, triangle, timbales, harpe, cordes), dédicacée à Jules BOUCHERIT (version piano : Paris, Durant et Cie., 1922) 1919, Deux Mélodies sur des poèmes de Maurice Léna, I. Madrigal fleuri (dédicacé à Madame JACQUEMAIRE), II. Mon petit âne (dédicacé à Lucien FUGÈRE, de l’Opera- Comique) (Paris, Heugel [s.d.] Paris, Heugel 1922).

1919, Fantaisie, pour violin et orchestre (3 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en la, 2 bassons, 4 cors en fa, 3 trompettes en ut, 3 trombone, tuba, triangle, timbales, harpe, cordes), dédicacée à Jules Boucherit (version piano : Paris, Durant et Cie., 1922)

1919, Deux Mélodies sur des poèmes de Maurice Léna, I. « Madrigal fleuri » (dédicacé à Madame Jacquemaire), II. « Mon petit âne » (dédicacé à Lucien Fugère, de l’Opera-Comique) (Paris, Heugel 1922).

1920, Au jardin joli, trio pour voix de femmes avec accompagnement de piano, sur un poème de Tristan Klingsor, créé le 11 avril 1923 (Paris, M. Jamin).

1920, Six mélodies avec accompagnement de piano, I. La lune blanche (Paul Verlaine), dédicacée à Madame Jane Bathori ; II. Donc, ce sera par un clair jour d’été (Paul Verlaine), dédicacé à Monsieur Paul Vidal ; III. Le Jardin mouillé (Henri de Régnier), dédicacé à Monsieur Gabriel Fauré ; IV. En Sourdine (Paul Verlaine), sans dédicace ; V. Le Val harmonieux (Ferdinand Hérold), dédicacé à André Caplet ; VI. Dans le silence pur (Henri de Régnier, dédicacé à Madame Jane Charles Max (Paris, Durand 1920).

1921, Suite pour flûte avec accompagnement de piano, I. Invocation (dance de prêtresse), II. Berceuse orientale, III. Barcarolle, IV. Scherzo-Valse, dédicacé à George Barrère, Louis Fleury, Marcel Moyse, George Laurent (Paris, Heugel 1922).

1921, Trois aquarelles pour piano, violon (ou flûte) et violoncelle, I. Par un clair matin ; II. Soir d’automne ; III. Sérénade, dédicacées à Madame de Léotard, Madame Fr. Melays, Monsieur Chizalet, créées le 7 mai 1921 (Maxime Jamin 1921).

1922, Fantaisie en 3 mouvements pour violon et orchestre, en si mineur, dédicacée à Jules Boucherit, violon solo, 3 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, timpani, triangle, harpe, cordes.

1923, Fresques, Suite chorégraphique, I. Invocation ; II. Berceuse orientale ; III. Barcarolle ; IV. Scherzo-Valse, créée le 9 mai 1923, dans une chorégraphie de Plácido de Montoliu et des costumes de Maxime Dethomas (Paris, Heugel 1924).

1923, Fresques, suite symphonique (arrangement pour petit orchestre, avec piano conducteur par Lucien Gaubert-Elgé, Heugel 1924).

1923, Mélisandre au fuseau, mélodie, créée le 11 avril 1923.

1924, Deux Mélodies sur des poèmes d’Henri de Rénier, avec piano ou orchestre, I. Élégie, II. Automne, dédicacées à Madame Madeleine Poiré PANZÉRA, créées le 24 février 1924 (version piano : Paris, Heugel 1924 ; version orchestrale : Paris, Heugel 1924).

1924, La Forêt, mélodie sur un poème d’Henri de Rénier avec accompagnement de flûte non obligé et piano, ou orchestre, créée le 24 février 1924 (S. Bornemann 1924, versions orchestrales et piano).

1924, Vocalise-étude pour voix moyennes, avec accompagnement de piano (Paris, A. Leduc 1924).

1924, Quatre ballades française de Paul Fort, avec accopagnement d’orchestre ou piano, I. « Le départ du matelot », II. « Sur la mer, au pâle soleil », III. « S’ils gagnent bataille », IV. « Le ciel est gai, c’est joli mai », 1 et 2 , créés en version piano le 23 décembre 1923, l’ensemble le 13 mars 1925, la version orchestrée en décembre 1926) (Paris, A. Durand & fils 1925, versions piano et orchestrale).

1924-1931, Cinq préludes, pour Violon et Piano, I. Modéré, II. Allegretto, III. Modéré sans lenteur, IV. Allegro moderato, V. Modéré (Paris, Heugel 1932).

1925, Deuxième sonate pour flûte et piano, I. ( pastorale ) A l’aise, mais sans lenteur, II. Andante, III. Assez vif (à un temps), dédicacée à Marcel Moyse, créée le 13 mars 1925, (Paris, Heugel 1925).

1925, Le Secret, mélodie sur un poème d’Henri de Rénier, dédicacé à Madame L. frédéric-Moreau (Paris, A. Durand & fils 1925).

1925, Si j’ai parlé de mon amour, mélodie due un poème d’Henri de Rénier (S. Bornemann).

1926, À une jeune fille, mélodie sur un poème d’E. Despax, avec piano (S. Bornemann).

1926, Cloches printanières, mélodie sur un poème d’Albert Samain, dédicacée à Madame Mac Arden, de l'Opéra (Paris, S. Bornemann 1926).

1926, J’ai fleuri l’ombre odorante, mélodie sur un poème d’Henri de Régnier (La cité des eaux), dédicacée à Mademoiselle Bonavia, de l'Opéra (Paris, S. Bornemann 1926).

1926, Les Cyprés, mélodie sur un poème d’Henri de Régnier, dédicacée à Madame Claire Croiza.

1926, Quatre Esquisses, pour violon et piano, I. « Extase, dédicacée à Jacques Thibaud, II. « Voiles blanches au crépuscule », dédicacées à René Bénedetti, III. « Une chasse…au loin » (Scherzo), dédicacée à Firmin Touche, Professeur au Conservatoire, IV. « Là-bas, très loin, sur la mer », dédicacé à Alfred Brun, Professeur au Conservatoire, créées le 19 décembre 1927 (Paris, Heugel 1927). Arrangé pour petit orchestre par Lucien Gaubert-Elgé (Paris, Heugel 1930).

1927, Ballade pour flûte et piano, dédicacée à ses élèves (Paris, Heugel 1928).

1928, Trois nouvelles ballades française de Paul Fort, I. you you you, Et you you you, dédicacé à Mademoisele Yvonne Warrain, II. Les deux âmes, dédicacées à Yvonne gall, III. Les paroles que tu m'as dites, dédicacées à Marthe Nespoulous, crées en juin 1928 ? (Paris, Durand 1928).

1928, Trois Pièces pour violoncelle et piano, I. Lied, II. Menuet, III. Cortège, dédicacées à Maurice Maréchal (Paris, Heugel 1928).

1929, Concerto pour violin et orchestre, I. Allegro tranquillo, II. Lent, III. Finale. Allegro ma non troppo, dédicacé à son ami Firmin Touche, Professeur au Conservatoire (Paris, Heugel 1929).

1929, Les chants de la mer : trois tableaux symphoniques, I. « Chants et parfums, mer colorée » (Albert Samain), II. « La ronde sur la falaise » (Scherzo) (Albert Samain), III. « Là-bas, très loin, sur la mer » (Philippe Gaubert), dédicacés à Gabriel Pierné de l’Institut, créés le 12 octobre 1929 (Paris, Heugel 1931).

1929, Les Stances, mélodies sur des poèmes de Jean Moréas, avec accompagnement de piano ou d’orchestre, I. « Quand reviendra l’automne », II. « Roses, en bracelet, III. « Belle lune d’argent », IV. « Quand je viendrai m’asseoir », V. « Dans le calme et frais cimetière », VI. « Avril sourit ». VII. « Ah! Fuyez à présent, malheureuses pensées », dédicacées à Germaine Lubin, créées la 22 décembre 1929 (version piano, Paris, Heugel, 1929).

1930, Au pays Basque, poème pour orchestre (3 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes en la, 2 bassons, 4 cors en fa, 3 trompettes en ut, 3 trombones, tuba, timbales, jeu de cloches-tubes, cymbales, grosse caisse, triangle, harpe, cordes, I. Au matin dans la montagne, II. Fête populaire à Saint-Jean-de-Luz, dédicacé à son ami Alfred Bruneau, de l'Institut, créé le 2 novembre 1930 (Paris, Heugel 1931).

1930, Les chants de la terre, pour orchestre, Pastorale de Printemps, L’Heure mystique, Forêt d’automne, Soir de Noël en Bretagne, créés le 30 janvier 1932.

1931, Habanera, pour Violon et Piano, dédicacée à Jacques Thibaud (Paris, Heugel 1931).

1932, Poème romanesque, pour violoncelle et orchestre, dédicacé à son ami Maurice Maréchal, créé le 30 janvier 1932 (réduction piano, Durand 1932).

1932, Concert en fa pour orchestre (3 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en si♭, 2 bassons, 4 cors, 3 trompettes en ut, 3 trombone, timbales, triangle, cymbales, harpe, cordes), I. Lent, majestueux, Allegro moderato, II. Lent, doucement expressif, Tempo di minuetto, III. Vif et léger, dédicacé à ses chers amis, les artistes de la Société des Concerts du Conservatoire, en témoignage d’une longue et affectueuse collaboration, créé le 10 décembre 1932 (Paris, Heugel 1933).

1933, La Verdure dorée, mélodies sur des poèmes de Tristan Derème, avec accompagnement de piano, I. « Comme j’allais, couvert de la poussière du voyage », dédicacé à Germaine Hœrner, II. « Ce Sera la maison blanche », dédicacé à Suzanne Balguerie, III. « Dans le calme la barque se balance », dédicacé à Germaine Lubin, IV. « Celui qui partira loin de la ville », dédicacé à Roger Bourdin, V. « Le jardin bourdonnait de soleil et d’essors », dédicacé à Magda Legoff, VI. « Parmi la brume et la tristesse de matin », dédicacé à Madeleine Vitha, VII. « Maintenant que la neige a blanchi la maison », dédicacé à Claire Croiza, créées le 13 mars 1933.

1933, Deux préludes, pour violon et piano, I. Lied, II. Sans titre (Paris, Heugel 1934).

1933-1934, Inscription pour les portes de la ville, pour orchestre, d’après des poèmes d’Henri de Régnier, I. « La porte des Prêtresse », II. « La porte des Guerriers », III. « La porte des Mendiants », IV. « La porte des Courtisanes », créées le 18 novembre 1934.

1934, Troisième sonate pour flûte et piano, dédicacée à Jean Boulze, Flûtiste-solo de l’Opéra et des Concerts Lamoureux, I. Allegretto (pas trop vite), II. Intermède pastoral : Très modéré, III. Final : Joyeux-Allegretto (Paris, Heugel 1934)

1934, Intermède champêtre, pour hautbois et piano, dédicacé à son ami Louis Bleczet, Professeur au Conservatoire national de musique de Paris, créé le 14 juin 1934 (Paris, L. de Lacour 1934). Transcription pour saxophone alto en mi♭ et piano saxophone alto en ♯mi (Paris, Costallat 1943).

1934, Dix Poèmes, mélodies avec accompagnement de piano, I. La Cloche fêlée, (Charles Baudelaire), dédicacé à Martial Singher ; II. Parfum exotique, (Charles Baudelaire), dédicacé à Lina Falk ; III. Notre chaumière en Yveline, (Paul Fort), dédicacé à Madame Marnory-arseillac ; IV. Voici les plus doux soirs, (Paul Fort), dédicacé à sa femme ; V. Hallali, (Paul Fort), dédicacé à Martial Singher ; VI. L’Abreuvoir de Vélizy, (Paul Fort), dédicacé à sa petitte Laurette ; VII. Le Regard éternel, (Paul Fort), dédicacé à George Theill ; VIII. Le Coeur blessé, (Henri de Régnier), dédicacé à sa petitte Micheline ; IX. Va-t-on songer à l'automne ?, (Jean Moréas), dédicacé à Germaine Lubin ; X. Coupez le myrte blanc, (Jean Moréas), dédicacé à Raymond Pech (Paris, Heugel 1934)

1936, Alexandre le Grand, épopée chorégraphique en un prologue, trois tableaux, sur un argument de Serge Lifar, ballet, dédicacé à à notre cher Directeur Jacques Rouché en hommage reconnaissant, créé créé à l'Opéra de Paris, 21 juin 1937, dans une chorégraphie de Serge Lifar, décors et costumes de Paul Larthe [adaptation à la demande de Serge Lifar du poème symphonique Inscription pour les portes de la ville]

1936, Symphonie en fa, I. Lent, calme, Allegretto, II. Scherzo : très vif et léger, III. Final, créée le 8 novembre 1936.

1937, Sonatine quasi Fantasia, pour flûte (ou violon) et piano, I. Allegretto, très allant, II. (Hommage à Schumann) Andante quasi adagio, dédicacé à son ami George Barrère (Paris, Heugel 1937).

1938, Divertissements sur un choral, pour orchestre (flûte, hautbois, clarinette en la, basson, cor en fa, trompette en ut, timbales, tambour, piao, cordes), créé le 20 février 1938, sous la direction de Désiré-Émile Inghelbrecht (Paris, Heugel 1938).

1938, Ballade, pour alto et piano (ou orchestre), dédicacé à son ami i Maurice Vieux, professeur au conservatoire, créée en version piano le 16 juin 1938, en version orchestrale le 11 février 1939 (réduction piano, Paris, M.Eschig 1938).

1939, Chansons pour me consoler d’être heureux, mélodies sur des poèmes de Paul Fort, avec accompagnement de piano, I. Complainte des soldats, dédicacé à son cher Alan ; II. Complainte du petit cheval blanc, dédicacé à la mémorie de Koubitzky ; III. Les boules de neige, dédicacé à sa petitte Yvette ; IV. La ronde, dédicacé à Reynaldo Hahn ; V. L’adieu en barque, dédicacé à Marguerite Pfifteau (Paris, Heugel 1938).

1939, Poème des champs et des villages, pour orchestre et une voix d’homme, sur un poème de Paul Fort, créé le 4 février 1939.

1941, Deux Morceaux pour violin et piano, I. « Calme du soir », extrait du Poème des champs et des villages, II. « Danse de chevalier », extraite du ballet Le Chevalier et la damoiselle (Paris :Heugel 1943).

1941, Le Chevalier et la Damoiselle, Ballet en 2 actes, sur un argument de Serge Lifar, créé à l'Opéra de Paris, 2 juillet 1941, dans une chorégraphie de Serge Lifar, décors et costumes d'Adolphe Mouron, dit Cassandre, sous la direction de Louis Fourestier, avec La Damoiselle (Solange Schwartz), Une Noble dame (Yvette Chauviré), Quatre Biches (Geneviève Kergrist, Paulette Dynalix, Marie-Louise Didion, Henriette Grellier), Un Berger (rôle travesti, Micheline Bardin), Une Bergère (Marianne Ivanoff), Le Chevalier (Serge Lifar), Trois Damoiseaux (Serge Peretti, Paul Goubé, Roger Ritz).

Bibliographie

Takayanagi Mariko, The Catalogue of Philippe Gaubert’s Works: Based on the Research of his Musical Scores and Articles in the Bibliothèque nationale de France. Dépôt du Collège national de musique de Kunitachi (Japon). Annuaire de la recherche dans les écoles supérieures (Tome 33), 31 mars 2021, p. 123 - 138.

Poiré-Gaubert Yvette, Philippe Gaubert. Société IDJ, Garches 2001, [édition à compte d'auteur], Catalogue des œuvres de Philippe Gaubert, p. 141-146. Ouvrage consultable à la Bibliothèque-musée de l'opéra, cote C-14043.

Recueil de coupures de presse nécrologiques, Bibliothèque nationale de France, département Arts du spectacle, 8-RSUPP-724.

Blakeman Edward, Philippe Gaubert : a born flûtiste. Dans « Pan, The Journal of The British Flute Society » (vol. 2, no 1) mars 1984.

Fischer Penelope Peterson, Philippe Gaubert (1879-1941) : His Life and Contributions as Flutist, Editor, Teacher, Conductor, and Composer. University of Mary land, 1985.

Marriot, Patrick W., Gaubert Vivant!: The Life and Music of Philippe Gaubert. CreateSpace Independent Publishing Platform, 2010.

Discographie

Philippe Gaubert, Works for Flute and Piano, Jocelyn Aubrun (flûte), Ursula Alvarez Heredia (piano), Sonate, Sonatine, Sicilienne, Madrigal. Artalina 2022 (ATL Ao 22).

Enregistré à l'église Saint-Marcel de Paris, 1912 février et 16 juillet 2021.

Lire une présentation de ce disque.

 Jean-Marc Warszawski
6-11 septembre 2023
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Dimanche 24 Décembre, 2023

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