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Morand Pierre de
1701-1757

Né à Arles, 8 février 1701, mort à Paris, 3 août 1757.

Il est le fils de Daniel de Morand, assesseur civil et criminel de la vigie d'Arles.

Il effectue sa scolarité au collège des Jésuites de Lyon, puis entreprend des études de droit. Il intègre le parlement d'Aix.

En 1731, il est acteur dans une troupe de théâtre amateur.

Vers 1736, il quitte sa femme, Marguerite de Chiavary (Moreri), et se fixe à Paris. La rupture et les procès dilapident un héritage assez conséquent.

Pour avoir manifesté son dépit lors d'une représentation d'une de ses pièces en 1738 (L'Esprit de divorce), il est incarcéré à For-l'Evêque, une prison parisienne destinée aux comédiens, longue bâtisse étroite, située dans le quadrilatère formé actuellement par le quai de la Mégisserie (no 16), la rue Bertin-Poirée, la rue des Bourdonnais et la rue Saint-Germain-l'Auxerrois (no 19).

Dans les années 1740, il aurait été un des informateurs de Marie-Anne Doublet (1677-1771), qui rassemblait chaque jour les nouvelles, grâce à un réseau de nouvellistes, triait les avérées des douteuses avant de les distribuer.

De 1739 à 1755, il est avocat au Parlement de Paris.

On le suit à diverses adresses parisiennes : rue de Vaugirard (1749), rue des Cordeliers (1750).

En 1749 ou 1750, il succède à François-Thomas-Marie de Baculard d'Arnaud (1718-1805) comme agent littéraire du roi de Prusse (pour une rémunération de 1 200 livres). Il est peut-être aussi agent secret (mais les comédiens ont une très mauvaise réputation et sont étroitement surveillés par la police).

Une note de police en date du 1er septembre 1751, signale qu'il anime un groupe dit « Petite académie » se réunissant chaque semaine dans un appartement loué à cet usage.

Au début de l'été 1752, il est invité à Berlin par Frédéric II le Grand, mais le projet ne se réalise pas, il perd cette fonction en 1753.

La police de la librairie signale plusieurs de ses bulletins en 1753, et en janvier 1754 note qu'il aurait perdu son emploi à l'agence de Prusse en raison sa lettre critique contre Jean-Jacques Rousseau, parce que le roi de Prusse aime passionnément la musique italienne.

En 1757, il est correspondant littéraire de Caroline-Louise de Hesse-Darmstadt, épouse du margrave Charles-Frédéric de Bade-Durlach. Il commence la rédaction de cette correspondance littéraire de Karlsruhe sans pouvoir l'achever.

Il participe aux réunions littéraires du comte de Clermont et à la petite cour de la duchesse du Maine, il a collaboré à plusieurs journaux.

Écrits relatifs à la musique

Justification de la musique françoise, contre la querelle qui lui a été faite par un allemand et un allobroge. Adressée par elle-même au coin de la reine le jour qu'avec Titon et l'Aurore elle s'est remise en possession de son théâtre.

Théâtre et œuvres diverses de M. Morand. Tome 3e

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ISSN 2269-9910

Références / musicologie.org 2016

Mercredi 23 Novembre, 2016 16:15