Important pianiste, entré très jeune à la Juilliard School, élève de Moriz Rosenthal, diplômé de littérature française à l'Université de Princeton, jouant le répertoire classique, il a également servi les compositeurs contemporains, mais sa carrière de pianiste, brillante aux États-Unis, à très peu touché l'Europe.
Ses analyses du style classique viennois (Haydn, Mozart, Beethoven), publiées en 1978, traduites par Marc Vignal (Le Style classique. Haydn, Mozart, Beethoven, Gallimard, Paris 1978 et rééditions), ont par contre suscité admiration et enthousiasme en France. Elles sont un modèle du genre.
Né en 1927, Charles Rosen s'est éteint le 9 décembre 2012.
Michel Sardou n'est pas choqué par l'impôt à 75 %, il ne fuira pas la France
Michel Sardou déclare ne pas être choqué par la nouvelle tranche d'impôt à 75 % pour les très hauts revenus si elle est provisoire.
« Si c'est du provisoire, qui dure moins longtemps que la vignette, cela ne me choque pas. On est quand même tous conscients qu'on est dans la merde ! [...] Et ce n'est pas mon genre de fuir, de partir à l'étranger. Si t'es pas content, tu ouvres ta gueule [...] Aujourd'hui, tu dépends d'un connard qui est à l'autre bout du monde, qui fait faillite et d'un seul coup 5.000 mecs en Provence sont au chômedu ! je n'aime pas cette mondialisation et le président
ne peut pas y faire grand chose.»
Les compositeurs italiens et leurs œuvres, de la Renaissance au début du XVIIe siècle
Par Michel Rusquet —
Les Italiens ne furent pas particulièrement des pionniers : curieusement, eux qui furent les étoiles que l'on sait dans tous les domaines des beaux-arts, restèrent longtemps à la traîne en musique à l'époque de la Renaissance, la péninsule s'étant trouvée durablement colonisée par les musiciens français ou flamands, tel un Willaert qui fut longuement attaché à Saint-Marc de Venise.
Mais c'était pour mieux se distinguer, à la fin de la période qui nous intéresse ici, à travers quelques personnalités qui donnèrent une forte impulsion à l'essor de la musique instrumentale, que ce soit dans le registre de la musique pour clavier (Frescobaldi, Merulo, Trabaci) ou dans celui des œuvres destinées à des ensembles (Gabrieli, Castello, Fontana), alors que la grande spécialité italienne à venir – le répertoire
pour violon - ne connaissait que ses premiers balbutiements (+) lire et écouter le suite.