Actualités musicales13 octobre 2014
André Gide et la musique (colloque)
Appel à communications 13-15 octobre 2014, Mulhouse Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE – EA 4363) - Université de Haute-Alsace (Mulhouse), Théâtre de la Sinne, Mulhouse À Jean Delay, son premier biographe, André Gide a dit peu de temps avant sa mort : « Les joies musicales sont restées parmi les plus vives et les plus profondes que j'ai connues. » (Journal 1887-1925, éd. d'Éric Marty, Paris, Gallimard, « Bibl. de la Pléiade », 1997, p. 1045 et 1206). « Inventer ou mentir-vrai ? » Aragon nous emmène avec cette interrogation vers un véritable univers de réflexion qui oscille en fonction de nos propres idées de l'instant et celles du lendemain. Monde d'illusions, la mise en abyme est chère à André Gide qui dans son Journal en 1893 note : « J'aime assez qu'en une œuvre d'art on retrouve ainsi transposé, à l'échelle des personnages, le sujet même de cette œuvre par comparaison avec ce procédé du blason qui consiste, dans le premier, à mettre le second en abyme. » La mise en regard de ces deux citations – pour rester dans l'esprit de la mise en abyme - d'André Gide sera la base de la réflexion que ce colloque « André Gide et la musique » se propose de mettre à l'honneur. André Gide, pianiste et grand connaisseur de la musique et du milieu musical qu'il fréquentait assidument, garde cette passion pour son jardin secret, à l'inverse de la réalité qui veut que le musicien soit sur scène et garde son journal intime « intime ». La musique et son modèle sont donc au cœur même de son processus de création littéraire si l'on considère que André Gide n'a jamais cessé de faire illusion dans ses propos, dire ce qui se voit en métaphore de ce qui est. C'est cette idée que le colloque « André Gide et la musique » mettra en exergue au travers de communications, conférences, et bien sûr, au travers de concerts reprenant l'œuvre même de André Gide ou ses affections musicales. L'œuvre doit être en inventant quelque chose ou ne pas être. Nous invitons ainsi les contributeurs d'orientations et de filières diverses (littérature, théâtre, poésie, linguistique, traduction, philosophie, musique, musicologie, arts plastiques et autres) à s'intéresser à la place de la musique dans l'œuvre de André Gide, à sa culture musicale, que ce soit par le principe de l'illusion ou du mentir-vrai afin d'en souligner toute la présence réelle, la diversité, la richesse et les points d'interpénétration. L'examen des évolutions de la musique en France et en Europe tout au long de la première moitié du xxe siècle, les témoignages de la critique musicale, les échanges épistolaires pourront également faire l'objet de communications. Celles-ci auront soin, du fait de l'interdisciplinarité du colloque, de porter une attention toute particulière à la notion de vulgarisation des concepts exposés. Lieu de rencontre : Théâtre de la Sinne - Grand Foyer - 39 Rue de la Sinne, 68100 Mulhouse (France) Comité d'organisation : Greta Komur-Thilloy, Peter Schnyder, Frédérique Toudoire-Surlapierre Modalités de soumission et informations matérielles : Les titres et résumés des communications, d'environ une demie - page, accompagnés des adresses institutionnelles, sont à envoyer uniquement par voie électronique à : Frais d'inscription : communicants : 100 €, doctorants : 50 € 14 juillet 2014 : Réception des propositions de communication l'Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes
Lorenza Borrani et le Chamber Orchestra of Europe dirigé par Janine Jansen
Le Chamber Orchestra of Europe à Lisbonne. Photographie © Coralia Galtier.
Par Eusebius ——Les qualités rares du Chamber Orchestra of Europe sont connues, et son passage ici même il y a un an, avec Hilary Hahn, avait été un moment fort de la saison. Il nous revient, dirigé par Janine Jansen, avec Lorenza Borrani, familière de la formation qu'elle a elle-même conduite dès 2011. Deux excellentes violonistes. Le programme s'ouvre par Le Tombeau de Couperin, de Ravel. C'est un défi que de commencer un concert par une œuvre aussi exigeante, techniquement et musicalement. C'est en un autre lorsque l'on sait que l'œuvre n'a pas été écrite pour une formation chambriste de 25 cordes. L'équilibre avec les vents allait-il en souffrir ? La plénitude des cordes ne risquait-elle d'en sortir amoindrie ? Petites annonces musicalesLuthier (Île-de-France) offre ses services (réparation, fabrication), violons et guitares Guitariste des Yvelines cherche guitariste ou flûtiste pour duo Recherche un professeurs d'éveil piano à Bordeaux pour cours particuliers Revue de presse musicale(Culturebox) 500 dijonnais réunis pour un flash mob en hommage à Rameau (M6) Gilberto Gil, icône de la musique brésilienne, en tournée en France (AFP/Le Point) Dada Masilo revient, avec une «Carmen» sensuelle et survoltée
© musicologie.org 2014 Lundi 13 Octobre, 2014 1:58 |
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