20e année —— mai 2019
Michel Rusquet —— Dussek invite à un parallèle avec Clementi : lui aussi fut un immense virtuose du piano, dont on louait le jeu à la fois puissant et nuancé ; lui aussi fut un grand « sonatier » et, en tant que tel, eut une influence certaine sur Beethoven ; et le parallèle pourrait être étendu à sa production, tout aussi inégale que celle de son concurrent, le meilleur étant largement concentré, chez lui également, dans les grandes sonates pour piano.
Originaire de Bohème, il part dès l’âge de dix-neuf ans à la conquète de l’Europe, entamant une carrière itinérante qui, entre tournées de concerts et postes fixes, va le conduire un peu partout. Il est d’abord organiste à Malines, puis commence sa carrière de pianiste
La date de naissance de Dussek a été discutée, mais elle est confirmée par l'acte de baptême. Il commence les études de piano sous la conduite de son père à 5 ans et d'orgue à 9 ans.
Il est choriste à l'église franciscaine de Iglau (Jihlava en Moravie) et continue ses cours de musique avec un membre de sa famille, Pater Ladislaus Spinar.
Il suit les cours du lycée des Jésuites de Kutná Hora, puis en 1776-1777, il est au lycée de la ville de Prague, et suit un semestre de philosophie à
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Jean-Luc Vannier —— Tu me parles de musique mais je te jure que j’ai presque l’impression de l’avoir oubliée ». Ainsi s’exprime Giuseppe Verdi dans une lettre du 30 mars 1879 au comte Arrivabene. Dans cette « décennie Otello 1880-1889 » selon l’expression de Pierre Milza (Verdi, Tempus, 2004, p. 434), le compositeur interroge ses « sentiments contradictoires »: « En même temps qu’il aspirait à se jeter dans la bataille, il redoutait d’en sortir
Alain Lambert —— Thierry Pécou dont on a apprécié la musique en mars lors du festival Aspects au conservatoire, en particulier son concerto L'oiseau innumérable, nous propose un oratorio inspiré des traditions navajos, écrit en anglais (surtitré en français) par la poétesse navajo Laura Tohe sur la genèse du monde et l'irruption dramatique des êtres à deux jambes que nous sommes et qui détruisent leur monde. D'où le processus de guérison répété en final, les quatre
Alain Lambert —— Encore un choix éclectique pour ce joli mois de mai avec la chanteuse Naïma Girou « Sea of Red », l'ornithosextet de « Et d'autres chants d'oiseaux », le trio du pianiste Tristan Mélia « No Problem » le quartet du vibraphoniste, flûtiste, hautboïste Christian Paboeuf « Les chemins aléatoires » et le jazz progressif du flûtiste Michel Edelin « Echos of Henry », de quoi vous étourdir un moment.
Jean-Luc Vannier —— Le bal de tango argentin — la milonga — suscite dans l’imaginaire collectif autant de clichés que ceux contenus dans l’appétence énamourée des occidentaux pour l’exotisme moyen-oriental. Il n’y a pas de fumée sans feu : la pulsion sexuelle — tout comme la bactérie — ne connaît pas de génération spontanée.
Jean-Marc Warszawski —— Née à Brive-la-Gaillarde, Chantal Stigliani commence par jouer de la musique avec son père, avant de suivre les cours du Conservatoire de musique de la ville, et ceux du Conservatoire national supérieur de Paris sous la direction notamment d’Yvonne Lefébure. C’est d’ailleurs avec le Prix Debussy, créé par cette dernière au sein de son festival de Saint-Germain-en-Laye que Chantal Stigliani ouvre sa carrière de concertiste. Elle anime par ailleurs, à Paris, l’atelier
Michel Rusquet —— À en juger par sa musique, ce grand ami des clarinettistes devait être d’une nature heureuse et enjouée, tout le contraire du génie sombre, ténébreux et torturé qui sera bientôt une sorte d’idéal romantique. Son œuvre porte en permanence cette signature élégante et souriante qui suffirait presque à disqualifier son auteur pour absence de profondeur, mais ce serait oublier un peu vite toutes les qualités qui font la singularité de ce musicien.
Frédéric Norac —— Avec cette « comédie musicale » créée sans succès en 1951 à Broadway dans sa version originale anglaise, Korngold qui était devenu depuis 1935 le grand maître de la musique de film, semble avoir voulu renouer avec l'héritage de l’opérette viennoise de l’entre-deux-guerres et marcher sur les traces de Franz Lehar.
L‘oxymore du titre, Die stumme Serenade (La sérénade silencieuse), renvoie à l’univers symboliste de la première carrière du compositeur
Alain Lambert —— Une nouvelle création de la maîtrise de Caen dirigée par Priscilia Valdazo pour un répertoire relevant du jazz. En effet, le malin David Enhco, compositeur, trompettiste de talent et codirecteur du Keystone Big Band, avait profité de son concert au théâtre il y a deux ans pour parler de ce projet de poésie chantée pour chœur d'enfants et jazz quartet ce qui ne pouvait qu'intéresser la maîtrise et le théâtre. La bonne idée, composer et arranger des textes des grands poètes, et à chaque nouvelle prestation avec une nouvelle ville, renouveler environ un quart du répertoire pour en faire un spectacle unique.
Michel Rusquet —— Johann Baptist (ou Jan Krtitel) Vanhal vit le jour en Bohème dans une famille de serfs et commença sa formation comme instituteur et organiste. Vers 1761, il lui fut offert de rejoindre Vienne où il poursuivit sa formation auprès de Dittersdorf. A part un séjour prolongé en Italie dans
◆Volckmar Joannes (v. 1469-v. 1533)
◆Boemus Joannes (v. 1485-1535)
◆Champier Symphorien (1472-1539)
◆3e Festival international d’art lyrique de Sainte-Foy-la-Grande
(Jean-Jacques Birgé, blog Médiapart) France Musique, un autodafé
◆(Pétition), Pour le maintien de la création musicale à l'antenne de France Musique
◆Doris Day (Que sera sera) est décédée à l'âge de 97 ans
◆(YouTube) Que sera sera (L'homme qui en savait trop)
◆(La Libre Belgique) La voix des enfants syriens portée par l'orchestre symphonique d'Anvers
◆(YouTube) David Gilmour, Shine On You Crazy Diamond (en public à Pompeï, 2016)
◆(YouTube) Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi
Frédéric Norac —— Qui est la Manon de Massenet ? Une innocente enfant, per-vertie par les hommes et son goût de la vie et de l’argent faciles, ou une rouée que sa soif de plaisir entraîne dans une chute irrémédiable ? Dans cette produc-tion, venue de Bordeaux où elle a triomphé en avril dernier, Olivier Py ne décide pas mais il dresse le portrait d‘un être multiple dont chaque métamorphose au fil des actes offre une image crédible et se résout au final dans l’émergence d’une figure bouleversante de femme
Alain Lambert —— Notre dernière exploration du jazz progressif date de 2015, et avec la sortie du cédé de Michel Edelin consacré à Henry Cow et celui de Franck Tortiller consacré à Zappa en ce printemps 2019 (avec un concert à JSLP à Coutances le 25 mai), on peut refaire le point à partir des cédés chroniqués (au titre souligné) ici ces dernières années et depuis 2012 ou d'autres découverts par le jeu du hasard objectif, par exemple en fouillant dans le catalogue du Triton.
Michel Rusquet —— Né à Mannheim à un moment où son père Johann jetait les dernières fondations de la prestigieuse « École » du même nom, il apprit son métier au contact des meilleurs, parmi lesquels Christian Canna-bich, Ignaz Holzbauer et Franz-Xavier Richter. Il allait lui-même devenir une grande figure de ladite École. En qualité de second violon de l’orchestre de la cour, il resta à Mannheim jusqu’en 1770, date à laquelle il s’établit à Paris pour quelques années comme compositeur et chef d’orchestre à la cour du duc de Noailles.
◆(La Dépêche) pour le facteur Philippe Humeau, « fabriquer un clavecin est un rêve »
◆(France musique) Décès d'Étienne Perruchon, compositeur de Dogora
Jean-Marc Warszawski —— Sympa cette salle Christian Bérard (cé-lèbre costumier-décorateur des années 1930), perchée tout là-haut sous les combles du Théâtre Louis-Jouvet, au bout de quelques escaliers et couloirs tout peinturlurés en trompe-l’œil, comme la salle elle-même où sept treize sièges par sept rangs égalent quatre-vingt-onze places sont occupées. Petit espace, mais une scène d’ouverture et de profondeur appréciables. Un de ces lieux assez rares
Alain Lambert —— a grande foule cet après midi car l'Hermione reconstruite, venue de Rochefort en passant par Cherbourg, a fait escale pour trois jour à Ouistreham, le port du grand Caen, avant de continuer son périple sur la côte ouest et gagner Rouen le 6 juin pour l'Armada de la liberté.
La Fayette était parti en Amérique sur ce vaisseau soutenir les futurs Américains avant de revenir en France et de finir par faire tirer sur le
◆L’Opéra de Hamburg avait écarté la soprano Julie Fuchs d'une production de la Flûte en-chantée parce qu'elle était en-ceinte. La Cour de justice de Hamburg, a ordonné le verse-ment intégral de la totalité de son salaire en compensation de l'an-nulation tardive de son contrat.
◆Philip Glass, le père de la mu-sique répétitive, de « Passages » à Paris
◆Madonna chantera à la finale de l'Eurovision
◆Sylvain Maillard, nouveau di-recteur à la barre du conserva-toire de Dieppe
◆150e édition des Chorégies d'Orange du 19 juin au 6 août 2019
◆(L'orient le jour) Elizabeth Sombart, entre humanité perdue et humanité qui espère
◆(AFP) Notre-Dame: une souscription pour sauver le patrimoine musical de la cathédrale
Vers 1746, il aurait vécu à Paris et s’y serait lié avec entre autres Rameau, Voltaire et D'Alembert, alors qu’il était secrétaire d'un « général Bodenburg », peut-être Friedrich Rudolph Graf von Rothenburg, favori de Frédéric le Grand et émissaire prussien à Paris en 1744-1745, dédicataire de son Der critische Musicus an der Spree.
De 1749 à 1763, Marpurg se consacre presque exclusivement à l'écriture et à l'édition de livres et de périodiques sur la musique
Michel Rusquet —— Originaire de Bohème, formé à Prague où il fit également son droit, ce compositeur (à ne pas confondre avec un autre Kozeluch, son cousin Johann Antonin, de neuf ans son aîné) n’opta qu’assez tard pour la carrière musicale. « Monté à Vienne » en 1778, il s’y fit une place enviable comme pianiste, pédagogue, compositeur, puis comme éditeur. Professeur de musique à la cour impériale, il prit la suite de Mozart en tant que Konzertmeister de la chambre et
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Jean-Marc Warszawski —— Un organiste, deux ensembles vocaux, un ensemble instrumental pour une messe luthérienne imaginaire sur cédé.
Issu de la classe d’orgue du Conservatoire de Genève, notamment sous la direction de Pierre Segond, Daniel Meylan est titulaire de l’orgue de l’église du Sentier, en Suisse, et du temple de Nyon. Il mène une carrière de concertiste, fonde en 1992 La camerata baroque et a enregistré une dizaine de disques chez Préludio, Cascavelle et Hortus. Il est Président
Michel Rusquet —— Ne serait-ce que parce que Mozart appréciait son talent, cet autre Bohémien, qui se consacra surtout à la musique vocale (opéras et oratorios), mérite mieux qu’une mention marginale. Il eut de plus une existence bien singulière : tout en menant de sérieuses études musicales, il commença par embrasser la profession paternelle, celle de meunier, puis, ayant opté pour une carrière de compositeur, il se rendit à Venise en 1763 pour se perfectionner dans le domaine de l’écriture
Fils d'un meunier, il reçoit sa première instruction (y compris musicale ?) à l'école publique. Il étudie la philosophie et la littérature à Prague à partir de 1744. Son père, Matej, meurt en 1749. Il se désiste de ses droits sur les moulins en faveur de son frère jumeau Jáchym. A son retour en 1753, suivant le vœu de son père, il fait son apprentissage de meunier.
Il retourne à Prague en 1560 où il est employé comme violoniste dans un ensemble d'église et suit les cours de composition de Franz Johann Habermann (1706-1783) et d'orgue avec Josef
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Alain Lambert —— Le chorégraphe Alonzo King travaille aussi bien sur la musique classique occidentale que celle d'Inde ou d'Afrique, et pour Sutra, la bande-son a été composée et enregistrée par le tablatiste Zakir Hussein et le joueur de vièle à archet Sabir Khan, dans la grande tradition classique indienne, chant langoureux de la vièle, arpèges évanescents du sitar, voix répétitives et multiplicité fugace des percussions de peau, de terre ou de métal
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◆(Le Soir) Reine Elisabeth: Luke Hsu, un solide gaillard qui sait aussi prendre le temps de rêver
Jean-Marc Warszawski —— Trois vocalistes : Yukie Sato, Perrine Devillers, également clarinettiste dans le civil, Vi-vien Simon, un harpiste, Vincent Kibildis, deux viélistes à archet : les sœurs Sofia et Anna Danilevskaia. Ils ont étudié au Japon, à l’Escola Superior de Música de Catalunya de Barcelona, à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, au Conservatoire national supérieur de Lyon, à la Schola Cantorum Basiliensis où ils se sont croisés, ils y ont formé en 2014 l’ensemble Solazzo. Un ensemble privilégiant les
Michel Rusquet —— Engagé en 1773 par le prince d’Oettingen-Wallers-tein, il devint son maître de chapelle en 1785 puis occupa de 1789 à sa mort le même poste chez le duc de Mecklem-burg-Schwerin. C’est lui qui composa le requiem exécuté à Prague en 1792 à la mémoire de Mozart. » Ce symphoniste émérite, qui séjourna un moment à Paris et eut par la suite l’honneur d’être joué en ouverture de quelques grands concerts londoniens consacrés
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Il est né dans une famille travaillant au service des comtes Kinský de Bohème. La mère joue de la harpe. Le père joue du cor dans la fanfare de la cour. En 1758, un nouveau comte l'envoie à Vienne avec une petite bourse pour étudier le cor, mais Krumpholtz s'intéresses alors à la harpe.
De Vienne, il gagne la Flandre et la France avec un oncle, peut-être corniste régimentaire.
Il est de retour à Prague en 1771 où fait impression sur le violoniste
MIchel Rusquet —— Le plus parisien de cette génération de compositeurs originaires de Bohème, serait-on tenté de dire de ce grand harpiste qui, après être passé par Vienne et, surtout, avoir été pendant près de trois ans (1773-1776) au service du prince Nicolas Esterhazy chez qui il eut le privilège d’être l’élève de Haydn, s’établit à Paris où il put profiter durablement de la vogue de la harpe, instrument particulièrement apprécié de la reine Marie-Antoinette. Parisien, il devait d’ailleurs le rester jusqu’à ce jour de février 1790 où, ne supportant plus d’avoir été abandonné par sa femme qui s’était enfuie en Angleterre avec son amant, il choisit de se jeter dans la Seine du haut du Pont-
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Frédéric Norac —— Comment traduire en musique le fameux nonsense britannique et son inquiétante étran-geté ? C’est à ce défi qu’a cherché à donner une réponse le compositeur irlandais Gérald Barry dans son adaptation en opéra-comique de la célèbre pièce d’Oscar Wilde The importance of being earnest (L’importance d’être constant). Commande du Los Angeles Philharmonic et du Barbican Center de 2011.
Jean-Marc Warszawski —— Dans le cadre d’un cycle sur la musique espagnole et d’une exposition consacrée à « Pablo Picasso et la guerre », le Musée de l’Armée organisait un concert jeudi 23 mai à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides, avec L’Orchestre symphonique de la Garde républicaine et le violoncelliste Lluis Claret, sous la direction de François Boulanger.
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Mardi 6 Juillet, 2021