musicologie

21e année —— mars 2020

Actualités musicales de mars 2020

Jacques Callot (1592-1635), Les mois, « Mars ».
--

1er -3 mars 2020

Un voyage d'hiverSchubert rencontre Elfriede Jelinek : Un voyage d’hiver

Frédéric Norac —— Certes, on peut préférer la version originale, le piano et la voix nue, la musique de Schubert et les mots de Wilhelm Muller sans artifice. Mais la dramatisation qu’en propose la mise en scène de Christian Gangneron est comme une radiographie du célèbre cycle, en tout cas de douze des Lieder qui le composent, mis en

résonance avec les textes d’Elfriede Jelinek, extraits de son propre Winterreise.
À la quête douloureuse du héros schubertien, à son errance sans but


La sonate pour piano D 664 de Franz Schubert

Michel Rusquet –– Cette « petite » sonate en trois mouvements fut, selon toute vraisemblance, écrite pendant l’été 1819 à Steyr où Schubert séjournait en compagnie de Vogl, et le musicien l’aurait destinée à la fille d’un de ses hôtes qui, selon ses propres termes, était très charmante et jouait bien du piano. Elle serait donc contemporaine du quintette « La Truite », et les circonstances de sa composition expliquent certainement le climat d’insouciance légère d’une œuvre où Schubert semble donner congé à sa jeunesse. Dans cette sonate qui conjugue à merveille simplicité de forme et séduction mélodique, on trouvera bien quelques assombrissements passagers, du moins dans les deux premiers mouvements, et notamment dans l’Andante qui, à certains moments, fait irrésistiblement penser à


Nouvelles

Il Festino en concert à Amilly, dimanche 8 mars 2020

Le 38e festival Aspects des musiques d’aujourd’hui accueille Martin Matalon

350e anniversaire de la fondation des Invalides en concerts

4-5 mars 2020

Yves henryLes mazurkas de Frédéric Chopin, par Yves Henry

Jean-Marc Warszawski —— Né à Évreux, Yves Henry a préparé l’examen d’entrée au Conservatoire national supérieur de Paris avec Jacqueline Dussol. Il a été admis dans la classe de Pierre Sancan. Il achève le cycle d’études avec sept premiers Prix … et le premier du Concours Robert Schumann de Zwickau. Il se perfectionne pendant trois années auprès d’Aldo Ciccolini, auquel il a récemment rendu hommage, avec une vingtaine de ses collègues, Salle Gaveau à Paris .....


La sonate pour piano D 625 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Voici une œuvre sombre et passionnée, fiévreuse et inquiète, qui a d’ailleurs donné lieu à quelques rapprochements avec l’Appassionata de Beethoven. Ses trois mouvements (deux allegros, non totalement achevés, et un scherzo), auxquels on a raccroché l’adagio D 505, furent écrits à la fin du premier été que Schubert passa en Hongrie pour enseigner la musique aux filles du Comte Esterhazy. Malgré un charme indéniable, l’adagio, qu’on a intégré sur la foi d’indications laissées par un des frères du compositeur, n’apporte guère qu’une détente bienvenue au sein d’une œuvre dont la substance et l’intérêt se concentrent dans les trois mouvements écrits à Zseliz : un premier mouvement ambitieux et puissant dans lequel se manifeste « une expression tour à tour .... .... ...


Presse

◆(Libération) Retraites La grève reprend à l’Opéra de Paris

◆(La Presse, Québec) Oui, faire de la musique aide les enfants à apprendre

6 mars 2020

Pretty YendeBelle et bien exécutée, Manon de Massenet

Frédéric Norac —— Après celle très classique de Gilbert Deflo en 1997 et la calamiteuse version punk de Coline Serreau en 2004, cette production de Manon est la troisième à faire son entrée à l’Opéra Bastille. Vincent Huguet a choisi de la transposer dans les Années Folles et de la placer sous l’égide de Josephine Baker dont sa Manon serait une sorte d’avatar.

« Ni courtisane, ni prostituée », selon lui, l’héroïne est une femme en quête de liberté et de réalisation de soi. Pourquoi pas ! C’est dans l’air


Nouvelles musicales

3e journée d´étude Beethoven et la Harmoniemusik, 27 et 28 mars 2020, Graz

Le festival Sophia Live Music déclare ouvert le casting 2020

Causeries nocturnes sur la musique du présent, 24, 26, 30 mars 2020

Aidez à la restauration du piano  « petit patron » Boisselot de Marseille no 1262

7-8 mars 2020

McCoy Tyner, 1938-2020

 


La sonate pour piano D 840 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— D’avril 1825, la dernière des sonates inachevées de Schubert a eu droit, bien après la mort de celui-ci, au surnom étrange de « Reliquie » et ce, du fait d’un éditeur qui, en toute bonne foi peut-être, entendait la faire passer pour l’œuvre ultime de notre Viennois, inachevée pour cause de décès. On sait qu’il n’en est rien, mais on continue à se demander, en le déplorant amèrement, pourquoi Schubert a laissé inachevé le menuet, et surtout abandonné le rondo final avant même d’arriver à mi-chemin. D’aucuns s’aventurent à y remédier en essayant d’imaginer la suite que Schubert lui aurait donnée, mais il est préférable, du moins au nom de la rigueur musicologique, de s’en tenir aux seuls deux mouvements achevés,


Agenda

Presse et musique en France aux xixe et xxe siècles, histoire et pratiques, 4 mai-12 juin 2020, Montréal

La violence en musique, appel à articles

Les voies de la musique : les échanges musico-politiques et leurs intermédiaires, 18-19 juin 2020, Paris

9-12 mars 2020

tangerGroupe Acrobatique de Tanger-Maroussia Diaz Verbeke, FIQ ! (Réveille-toi !) : l'anti-gravité bariolée

Alain Lambert —— Ce groupe d'acrobates marocains, on l'a déjà vu avec Aurélien Bory dans Taoub et Azimuth. Le revoilà, avec une troupe renouvelée, entre cirque et hip-hop, mis en espace par la circographe Maroussia Diaz Verbeke, et en musique par DJ Key, présent sur scène avec platines et machines. Tous Marocains et tous cosmopolites, prêts à déjouer la double gravité, celle qui nous retient au sol et celle qui


Jean de Spengler

Jean de Spengler, le violoncelle, Bach et la suite

Jean-Marc Warszawski —— Jean de Spengler a étudié le violoncelle avec André-Lévy (1894-1982), à l’École normale de musique de Paris et avec André Navarra à la Hochschule für Musik de Vienne. Par la suite il est accaparé par son pupitre de violoncelle solo à l’Orchestre de l’Opéra de Lorraine et par le succès international du quatuor Stanislas, qu’il forme en 1984 avec des solistes de son orchestre nancéen.


SchubertLa sonate pour piano D 845 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Voici la dernière des trois en la mineur, et en même temps la première sonate publiée du vivant du compositeur. D’humeur sombre et mélancolique, mais plus élégiaque et résignée que réellement tragique, elle se présente sous plusieurs aspects comme la sœur jumelle de


rectangle textes



13-18 mars 2020

Thelonious MonkLetort, Lhiver, Cochin, Enouf : Monk, un bel hommage réjouissant

Alain Lambert ——— Au Conservatoire de Caen, dans le cadre « musique de chambre », Yann Letort, enseignant en classe de jazz, a proposé cet hommage improbable, sans piano, à Thelonious Monk, un des plus grands pianistes et compositeurs de jazz. Dans un autre quartet, « Knonk », sur le même principe,  il était au sax baryton,  mais ici, au ténor, son instrument, en complicité avec le trombone épatant de Thierry Lhiver, l'équilibre est vraiment réussi.


La sonate pour piano D 850 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Gros contraste avec cette troisième et dernière des sonates de l’année 1825 : c’est une « sonate de vacances ; Schubert l’écrit en villégiature à Gastein, d’où le nom de Gastein-Sonate qu’on donne quelquefois à l’œuvre. Contrairement aux deux autres sonates de l’année, elle est résolument optimiste, et d’une vitalité, d’un bonheur d’exister bien surprenants après les sombres pensées de la précédente. D’ailleurs elle se laisse aller au plaisir de briller, favorisant les doigts du concertiste à qui elle est dédiée. »
Deuxième « grande » sonate publiée du vivant de Schubert, elle se signale tout particulièrement par la constante recherche rythmique dont sont nourris ses quatre mouvements


Cinq cédés de mars en giboulées jazzy

Alain Lambert —— Les notes pleuvent de partout avec des rafales venues de divers horizons musicaux, la Grèce du trompettiste Ntoumos dans Back to the Roots, le rock alternatif de Caravaggio dans Tempus Fugit, la flûte groovy de Ludivine Issambourg dans Outlaws, le quintet d'Henry Texier dans Chance et le jazz fusion


Brèves et presse

Musique classique pour les confinés

◆(Profession spectacle) Corona-virus : le monde du spectacle au bord de la crise de nerf

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo : concert du 20 mars 2020 annulé

L'Orchestre National de Lille maintient ses concerts, mais...



19-20 mars 2020

Suzie Delair (1917-2020)


 

Le Xylophone

Instrument à percussion fait d'un clavier de tuyaux de bambou, de lames en bois semi-cylindriques ou plates, accordés, généralement de palissandre pour les instruments modernes d'orchestre qui couvrent trois à quatre octaves, qu'on frappe avec des maillets ou des baguettes de plus ou moins grande dureté. Sa sonorité est sèche et courte.

Les lames sont souvent posées sur une caisse servant de résonateur, ou sont munies de résonateurs, tels des calebasses pour le balafon


La sonate pour piano D 894 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Chef-d’œuvre isoléde 1826, entre les trois sonates de 1825 et la grande trilogie finale de 1828, cette sonate, la troisième et dernière publiée du vivant de Schubert, est un immense poème d’une exceptionnelle beauté, une sorte de long voyage intérieur où le drame se cache parfois sous des dehors de bonne compagnie. Comme Liszt, Schumann l’admirait beaucoup, la considérant comme « la plus parfaite de toutes quant à l’esprit et à la forme ». Lors de sa première édition, elle fut curieusement proposée en


Nouveau

Le xylocordéon

Le xyleuphone




rectangle textes

21-23 mars 2020

Hervé NiquetUn Charpentier d’apparat pour les 350 ans de l’Hôtel des invalides

Jean-Marc Warszawski —— Voici 350 ans Louis xiv ordonnait l’édification de l’Hôtel des invalides, pour qu’on y prenne soin des vétérans, des blessés, des invalides de ses armées, un lieu à la fois hospice, hôpital, caserne, monastère.

Le musée des Armées, tout à fait valide quant à lui, a pris possession d’une grande partie des bâtiments et depuis plus de vingt-cinq ans réquisitionne régulièrement le grand salon et la cathédrale Saint-Louis


La sonate pour piano D 958 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Autre chef-d’œuvre incontesté, cette sonate ouvre la fameuse trilogie que Schubert, dans une formidable explosion d’énergie créatrice, composa en septembre 1828, deux mois avant de disparaître. De ces trois immenses sonates qui, à bien des égards, ont valeur de testament artistique, celle-ci, « ainsi que l’annonce sa tonalité, est la plus agitée, la plus sombrement passionnée et la plus violente, la plus beethovénienne aussi, encore qu’elle ne contienne pas une mesure qu’un autre que Schubert eût pu écrire. » D’entrée, on croit entendre Beethoven derrière les élans farouches et la puissance titanesque du thème initial du premier allegro, mais bientôt va apparaître un second thème doucement rêveur


Revue de presse

◆(RT France) Le conservatoire de Moscou diffusera des concerts de musique classique en ligne

◆(France bleu) Quand l'enseignement de la musique se fait par WhatsApp pour les élèves et les profs confinés

◆(La Presse, Québec) Le Metro-politan Opera annule sa saison

◆(Musiq 3) La Monnaie prépare une saison virtuelle riche de sept productions

24 mars 2020

RossiniLe Comte Ory : un Rossini à la française

Frédéric Norac —— Créé à l'Académie royale de musique (Opéra de Paris) le 20 août 1828, Le Comte Ory est une œuvre profondément atypique dans l'œuvre de Rossini et dans le répertoire français. En 1828, Rossini est installé à Paris depuis 1824. Il a 36 ans et derrière lui une œuvre énorme : 34 opéras créés en Italie de 1810 à 1823. Il est le compositeur le plus célèbre d'Europe : [...] un homme duquel  on parle tous les jours à Moscou comme à Naples, à Londres comme à Vienne, à Paris comme

La sonate pour piano D 959 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— « Avec son mode majeur et ses trois dièses, la sonate en la majeur peut apparaître comme le double inversé, la sœur lumineuse, de la précédente, en ut mineur et à trois bémols. »33 Peut-être est-ce la plus belle de toutes, en partie par la perfection harmonieuse de ses proportions, et plus encore par sa noblesse d’expression, Schubert y donnant l’impression d’accéder « à cette sérénité seconde qui est également celle du Mozart de 1791, à cette zone de paix surhumaine que plus rien ne saurait ébranler désormais… »

L’allegro initial associe magnifiquement puissance et lyrisme ; on y admire tout spécialement la transparence et la pureté de cristal


Presse

◆(France musique) Confinement sur écran : les concerts à la maison

◆(RTBF) Confinement : 29 musiciens se réunissent en vidéocon-férence pour jouer Bella Ciao

Mises à jour

◆Andrea di Modona (v. 1642-1707)

ibn al-Munadjdjim (v. 847-912)

al-Mufaddal ibn Salama (830-903)

al-Mardini (v. 1341-1406)

al-Makrisi (1364-1442)

al-Mufaddal ibn Salama (830-903)

al-Mardini (v. 1341-1406)

al-Makrisi (1364-1442)

al-Makki 2 (XVII / XVIIIe siècle)

al-Makdisi 2 (v. 1423-1488)

al-Makdisi 1 (v. 1214-1279)

al-Madjawi (xive siècle)

25 mars 2020

À Monaco, l'opéra continue


Presse

◆(Marianne) Tam Tam pour Manu Dibango, emporté par le coronavirus

◆(France musique) Confinement sur écran : les concerts à la maison

 


26-27 mars 2020

Toute la musique de chambre de Johannes Brahms : cinquième volume

Jean-Marc Warszawski —— Le cinquième volume de l’intégralité des œuvres chambristes composées par Johannes Brahms, par la maison de disques B Records, est alto, avec deux sonates en duo et deux Lieder en trio.

On y retrouve les protagonistes fidèles de l’aventure, l’altiste Lise Berthaud et le pianiste Éric Lesage, qui ont déjà enregistré, avec le violoniste Daishin Kashimoto et le violoncelliste François Salque,


 

Les six Moments musicaux D 780 de Franz Schubert

Michel Rusquet — Probablement écrits dans les années 1822-1825, les six Moments musicals, pour reprendre le titre sous lequel ils furent publiés en 1828, justifient bien leur appellation par leur concision, tout spécialement les troisième et cinquième qui ne font que passer, mais ils se distinguent avant tout par la qualité et la variété de leur inspiration. D’une délicieuse fraîcheur et d’une ingénuité confondante, le premier (moderato en ut majeur), dans lequel on croit percevoir une lointaine fanfare de cors, voire un écho du ioulement d’un berger tyrolien, fait des merveilles à partir du matériau mélodique le plus simple. Plus étendu, plus lyrique aussi, avec ses épisodes alternant deux thèmes différents, le deuxième (andantino


Manu Dibando (1933-2020)


 

La sonate pour piano D 960 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— C'est la sonate ultime, et elle a acquis valeur de mythe car, en plus, c’est le « chant du cygne » de Schubert dans le domaine instrumental. On a beau s’en défendre, on y entend dès le début, le cœur serré, le détachement de l’homme vivant ses derniers instants. Derrière cette mélodie d’une profondeur d’intériorité poignante, qui semble surgir d’un rêve, on pense avec Paul Badura-Skoda à la première strophe du Lied « Am Meer » écrit la même année (« La mer resplendissait au loin sous


Brèves

Pour que les conséquences de la crise sanitaire n'enterrent pas ceux qui font la diversité de la musique.

Les enseignants artistiques sont au travail (communiqué SNAM CGT)

28 mars 2020

« Ô saisons, ô châteaux... » : les saisons 2020-2021 de l'Opéra de Paris et du Théâtre des Champs-Élysées

Frédéric Norac —— Quelques semaines avant que ne soit déclarée la guerre au COVID-19, l'Opéra de Paris avait déjà annoncé sa prochaine saison 2020-2021. Il n'était pas encore question alors d'annuler pratiquement la totalité de celle en cours. Officiellement, du reste, pour l'instant, les spectacles ne sont annulés que jusqu'au 21 avril, mais l'on doute que notre scène nationale ait été mesure de mettre en place les répétitions


Philippe Hersant en 34 duos

Jean-Marc Warszawski —— Philippe Hersant, parti des lettres modernes, élève d’André Jolivet au Conservatoire national supérieur de Paris, est aujourd’hui un des compositeurs les plus en vue du moment. Il ne compte plus,  ou ne devrait plus, compter les Prix et les résidences. Ses œuvres sont régulièrement jouées, pour ne se déplace pas peut en prendre plaisir dans un choix d’une cinquantaine de cédés.

Ses compositions font en général référence à des œuvres musicales et littéraires qu’il apprécie (souvent de la renaissance), qui allie élégance


L'allegretto en ut mineur D 915 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Trop rarement jouée, cette pièce isolée a sa place ici car, par sa forme et son esprit, par sa simplicité et sa brièveté, c’est ni plus ni moins un septième « moment musical ». Schubert l’écrivit en avril 1827 pour un ami qui quittait Vienne pour Venise, et ce cadeau en forme de feuillet d’album est un pur joyau de sensibilité. « La réussite même de cette page tendre et mélancolique est fonction de son extrême dépouillement, de sa volontaire simplicité, du rôle déterminant des silences et du subtil jeu psychologique, si particulier


Revue de presse

◆(France musique) Coronavirus : inquiets, les ensembles musicaux indépendants sont dans le flou

◆(France info) Coronavirus : le Bolchoï diffuse ses meilleurs spectacles sur YouTube à partir de vendredi

◆(La dépêche) Coronavirus: l'autre filière musicale qui déchante

◆(RTBF)  Une chanteuse d'opéra bruxelloise improvise un concert et épate ses voisins


29-30 mars 2020

Krysztof Penderecki (1933-2020)

 


 

L'art de L'art de la fugue de Vincent Grappy

Jean-Marc Warszawski —— Vincent Grappy est titulaire de l’orgue de la cathédrale de Blois. Il a étudié orgue et clavecin  avec François-Henri Houbart, Marie-Claire Alain, Louis Robillard, Olivier Baumont et Bob van Asperen, d’Orléans à Lyon en passant par Amsterdam via Paris.

Il aura fallu dix ans pour que cet enregistrement trouve place dans une collection discographique, comme quoi les premiers sont déjà les derniers, puisque ce cédé est le dixième publié par Vincent Grappy


Les quatre impromptus D 899 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— Ce premier cahier d’Impromptus, que Schubert composa très probablement entre l’été et l’automne de 1827, nous livre, tout comme le suivant qui lui est proche à maints égards, une sorte de quintessence de son art dans le domaine pianistique. Dans cette forme libre de toute contrainte, et dans un espace-temps plus lâche que celui des Moments musicaux, le musicien semble avoir trouvé le cadre idéal à l’expression de son génie naturel, celui qui fait tant merveille dans l’univers du Lied. On a d’ailleurs


René Maillard : compositeur un jour, compositeur toujours

Jean-Marc Warszawski —— René Maillard est né en 1931 en banlieue parisienne, passe les années de guerre à Limoges, où il commence l’apprentissage du violon. À Paris il suit les cours de composition d’Arthur Hoéré et d’aimé Stfeck au Conservatoire de Versailles, puis il intègre le Conservatoire national supérieur de Paris


Nécessité historique d’une conception polythématique des fugues de J.-S. Bach

Claude Charlier —— Point n’est encore besoin de présenter l’ouvrage de Manfred F. Bukofzer sur la musique baroque. Bien qu’il fût traduit trop tardivement dans notre langue, il demeure un de ces livres qu’il faut avoir lus pour comprendre l’esthétique musicale des XVIIe et XVIIIe siècles. Les quelques lignes qui suivent reflètent encore aujourd’hui l’idée générale que l’on se fait de l’idéologie et de la conception de la fugue chez J.-S. Bach. Le Clavier


Andreas Werckmeister
(1645 - 1706)

Ce qu'on sait aujourd'hui sur la vie d'Andréas Werckmeister, est puisé dans l'oraison funèbre de  Johann Melchior Götze publiée en 1707.

Organiste, compositeur, théoricien, il a passé toute sa vie en Thuringe et dans le Hartz.

Vers 1658-1660, il est auprès de son oncle Johann Christian Werckmeister, organiste à Bennungen (proche de Sangerhausen), pour y suivre sa scolarité et des cours d'orgue.

En 1660, il entre au Lycée de Nordhausen, et en 1662 il est scolarisé à celui de Quedlinburg, où un autre de ses oncles, Victor Werckmeister est chantre. Le 24 décembre 1664, il devient organiste à Hasselfelde, près de Blanckenburg, où il reste pendant 10 années. Il est brièvement organiste et notaire près d'Elbingerode, et retourne à Quedlinburg en 1675, il il obtient grâce à l'intervention de son oncle, la tribune de l'église collégiale Sankt Servatius, et l'orgue de la cour de


Presse

◆(20 minutes) Le compositeur polonais Penderecki est décédé

◆(AFP) Krzysztof Penderecki, entre l'avant-garde et la tradition musicale

Mises à jour

La musique instrumentale des Lœillet

Le triple concerto pour flûte, violon et clavecin de Johann Sebastian Bach

31 mars 2020

Éclats d’orgue, éclats méditerranéens

Jean-Marc Warszawski —— Frédéric Muñoz, élève d’Odile Bayeux et de Michel Chapuis, il est organiste-conservateur de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, titulaire de l’orgue de l’église Saint-François de Montpellier et concertiste.
Son répertoire et la trentaine de cédés qu’il a enregistrés (pas tous commercialisés) montrent son attrait pour l’Espagne, et ce dernier album, pour l’Andalousie par quelques pièces attribuées à un anonyme arabo-andalou du viiie siècle. Une origine à laquelle nous


 

Les quatre impromptus D 935 de Franz Schubert

Michel Rusquet —— out autant que le premier, ce second cahier, que Schubert composa en décembre 1827 en numérotant les quatre nouveaux morceaux de 5 à 8, en continuation du premier recueil, justifie le commentaire liminaire qui leur a été consacré plus haut. Et, devant une musique d’une si évidente beauté, on se dit que, décidément, même sur la fin, le musicien n’eut pas beaucoup de chance avec les éditeurs. En effet, alors que le premier recueil (ou plus exactement les impromptus nos 1


Revue de presse

◆(France Bleu) Valence : pendant le confinement, des lycéens lancent une chorale sur internet

◆(Courrier Picard) Le pianiste diffuse sa musique sur internet depuis l’église qu’il habite

◆(France musique) Le Boléro de Ravel par les musiciens de l'Orchestre National de France, en concert depuis chez eux !


À propos - contact |  S'abonner au bulletinBiographies de musiciens Encyclopédie musicaleArticles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale | Colloques & conférences |  Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.

Musicologie.org, 56 rue de la Fédération, 93100 Montreuil. ☎ 06 06 61 73 41

ISNN 2269-9910

 

Jeudi 7 Janvier, 2021