8 mars 2011, 20h00 Canet, église Notre-Dame de Bethléem
Ulrike Van Cotthem, soprano Carole Dubois, piano Musiques
de femmes
Ulrike Van Cotthem souffrante est remplacée par la soprano Michèle
Mastrani
A l'occasion du centenaire de la Journée de la Femme, les « Amis des orgues
de Clermont-l'Hérault » présentent leur cinquième « concert d'hiver » du « Festival Musiques et Passions
» 2010-2011
Musique de femmes du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui
Hildegard von Bingen (1098 – 1179) O ignee Spiritus
Hélène de Montgeroult (1764 – 1836) Ad altro laccio
Sophie Gail (1775 – 1819) Bolleros, N'est-ce pas d'elle ?
Fanny Mendelssohn-Hensel (1805 – 1847) Das Heimweh, Sehnsucht, Verlust, Pastorella
Clara Schumann-Wieck (1819 – 1896) Lorelei, Mein Stern, Volkslied, Romance
Cécile Chaminade (1857 – 1944) Arlequine
Mel Bonis (1858 – 1937) Le chat sur le toit, Il pleut
Lili Boulanger (1893 – 1918) Au pied de mon lit, Elle était descendue
Violaine Prince(1958) Ave maris stella (création
mondiale en présence de la compositrice)
La soprano lyriqueUlrike Van Cotthema étudié le chant, le piano, la danse,
le théâtre, la direction de chœur et d'orchestre et la pédagogie. Grâce à son timbre vocal rond et lumineux et sa grande
sensibilité musicale elle a connu rapidement du succès auprès de son public, notamment à des festivals à Montepulciano
(Italie), à Essaouira (Maroc) et à Strasbourg. Passionnée par la scène, elle a brillé dans de grands rôles comme
Pamina dans La Flûte Enchantée de Mozart et Violetta de La Traviata de Verdi. Vous trouverez plus de détails sur son site www.ulrike-van-cotthem.com.
Carole Dubois commence très jeune l'étude du piano et obtient plusieurs
Médaille d'Or et Prix d'Excellence et finalement le Diplôme National d'Études Supérieures Musicales. Sa passion pour l'enseignement
ne l'empêche pas de se produire en musique de chambre et en soliste. Dans son répertoire, elle aborde le Lied allemand, la mélodie
française ainsi que la musique postromantique française, occasion de ressusciter l'œuvre de son trisaïeul Théodore Dubois.
Entrée 10 € pour les adhérents des « Amis des orgues de Clermont-l'Hérault
» et d'association canetoise A.R.C.A. / 15 € pour les autres auditeurs. Les billets sont en location auprès de l'association A.R.C.A. (tél.
06 61 74 74 45). Sinon, jusqu'à 5 minutes avant le début du concert, une billetterie sera à disposition à l'entrée du
concert. https://www.clermont-herault-concerts.fr
Les prochains « Concerts d'Hiver » 2010/2011 :
8 mars 2011 : Ulrike VAN COTTHEM (soprano) - Carole DUBOIS (Piano) - Canet (en collaboration avec l'association
ARCA)
10 avril 2011 : Pasqualino FRIGAU (ténor) et Conrad WILKINSON (piano) - Montpellier : Domaine
d'O (animation musicale dans la cadre d'une collaboration avec l'association ARTOPOS, jardin et paysage)
19 avril 2011: Schubertiade par Philippe BAETEMAN (baryton), Emmanuel NORMAND (piano), Olivier BROUARD
(cor) - Clermont-l'Hérault : Théâtre
Les concerts d'été du « Festival Musiques et Passions 2011 »
dans l'église Saint-Paul à Clermont-l'Hérault :
29 mai, 18h : Ensemble vocal Claire Garrone
19 juin, 18h : Michel Levasseur, orgue
10 juillet, 21h : Orchestre de chambre des Cévennes
17 juillet, 21h : Chech Nonet (en collaboration avec le Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon
)
_____________________________ Retour du carnaval à Port-au- Prince
Certains dansent pour les victimes du séisme du 12 janvier 2010, d'autres
se déguisent en « Mme choléra » : les Haïtiens fêtaient dimanche le retour du carnaval à
Port-au-Prince en tentant d'exorciser les catastrophes qui ont frappé leur pays au cours de l'année écoulée.
L'édition précédente avait été annulée
en raison du tremblement de terre qui a fait plus de 220.000 morts, 1,2 million de sans-abri et ravagé la région
de Port-au-Prince.
« Nous allons danser pour offrir à la population l'occasion d'oublier!
»,
promet Jocelyne, une adolescente de 13 ans, le visage couvert de paillettes multicolores.
En raison des décombres, des maisons détruites, le parcours traditionnel
a été modifié: les défilés passeront dans les rues du centre, avant de rejoindre la place
du Champs de mars, transformée en camp de déplacés depuis le séisme.
« Nous somme contents de participer à cette grande fête, nous
allons donner du plaisir aux gens qui sont sous les tentes » , assure Sarafina, 15 ans, dont le frère a perdu une
jambe après avoir passé plusieurs jours sous les décombres de la maison familiale.
Malgré le manque de moyens, des nombreux groupes de musique se sont mobilisés
pour faire danser la foule.
« Nous danserons pour toutes les victimes et nous souhaitons que jamais
plus le pays ne vive une telle catastrophe » , dit Wilnerson, bien décidé à donner corps au thème
choisi cette année pour le carnaval: « Célébrons la vie ».
Malgré l'envie de faire la fête, les Haïtiens ne veulent pas
oublier le séisme, qu'on retrouve ici et là évoqué sur les déguisements des participants.
Autre thème: l'épidémie de choléra, qui a fait plus
de 5.000 morts en Haïti depuis la mi-octobre, traitée sous forme de sketch.
Gary, vêtu de noir, et son ami Jean-Jude, en blanc, représentent
ainsi « M. Propre » et « Mme Choléra » , afin de rappeler aux Haïtiens les règles d'hygiène
à observer pour éviter la propagation de la maladie.
« Je représente le choléra qui continue de faire des ravages
dans le pays, lui c'est la vie. Nous allons mimer une lutte entre l'épidémie et les règles de propreté
» ,
expliquent les deux jeunes sous leur masque.
Le groupe des « avocats marrons » jouera de son côté des
scènes parodiant des plaidoiries d'avocats, pour dénoncer une justice haïtienne qui « se vend au plus
offrant » , dit Reynald Merzier, étudiant en informatique.
« La justice n'existe pas pour les pauvres. Ceux qui ont la responsabilité
de protéger les démunis sont ceux qui les exploitent » , lâchent ces jeunes étudiants dont
les costumes sont affublés de noms rappelant ceux de responsables haïtiens.
« C'est une façon pour nous de dire que la justice ne marche pas
bien » , dit un membre du groupe se faisant appeler « commissaire ».
La politique est aussi présente dans le carnaval et, entre deux morceaux
de musique, des groupes font retentir les messages des deux candidats au second tour de l'élection présidentielle,
prévu le 20 mars.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ Phil Collins met un terme à sa
carrière pour des raisons de santé
Le chanteur et musicien Phil Collins a annoncé la fin de sa carrière
musicale dans un entretien accordé au journal anglais FHM. Agé de 60 ans, l'ancien membre du groupe Genesis
souffre de problèmes auditifs,de douleurs dans le dos et a perdu toute sensibilité dans les mains et dans les
doigts suite à une opération ratée des vertèbres.
“Je n'appartiens plus vraiment à ce monde et je pense que je ne manquerai
à personne. Je suis beaucoup plus heureux à écrire dans mon coin”, explique Phil Collins.
Cette retraite forcée met fin à une carrière de 40 ans,
entamée en 1971 avec le groupe Genesis. Batteur de la formation, Phil Collins en devient le chanteur après
le départ de Peter Gabriel en 1976. En parallèle, l'artiste entame une carrière solo dès le début
des années 1980. Son dernier album Going Back remonte à septembre 2010.
Auteur des tubes One More Night, Another Day in Paradise ou In the Air Tonight,
Phil Collins a vendu près de 200 millions d'albums en cumulant les opus de Genesis et ses titres solo. Sa carrière
s'est également soldée par sept Grammy Awards, un Oscar et deux Golden Globes.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ Juliette Binoche lance la 13e édition
du Printemps des poètes
L'actrice Juliette Binoche ont lancé lundi dans le métro parisien
la 13e édition du Printemps des poètes (7 au 21 mars) qui met pour la première fois à l'honneur
la poésie ultramarine dans le cadre de « 2011, année des outre-mer ».
Accompagnée du violoncelliste Mathieu Saglio, Juliette Binoche, marraine
du Printemps des poètes, a lu dans la salle des échanges du RER A, station Auber, un poème d'Ibn'Arabi
(1165-1240), un des maîtres de la spiritualité islamique, pour « saluer nos amis du monde arabe qui se lève
».
Puis des comédiens comme Jacques Martial, Greg Germain, Robin Renucci
et le commissaire de l'année des outre-mer, Daniel Maximin, ont lu pendant une heure des poèmes d'outre-mer
parmi lesquels « Les grands chaos » de l'écrivain et poète martiniquais Edouard Glissant, décédé
en février, « Ultra-Marine » , du Guadeloupéen Sonny Rupaire, et « Calendrier lunaire »
, d'Aimé
Césaire.
Dans l'après-midi, près de 400 comédiens dont Juliette
Binoche et Jane Birkin devaient lire à Paris mais aussi en province (La Rochelle, Lyon, Tours et Montpellier) des
poèmes d'écrivains des Caraïbes, de l'océan Indien et du Pacifique dans les lieux publics ainsi
que dans des écoles, hôpitaux, prisons.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ Journée de la femme : le festival
de Créteil met en avant des réalisatrices depuis plus de 30 ans
Depuis 1979, le Festival international de films de femmes de Créteil
(Val-de-Marne) présente des films de réalisatrices du monde entier. Alors que la Journée internationale
de la femme est célébrée ce mardi, la directrice du festival, Jackie Buet, explique qu'aujourd'hui encore,
il est difficile pour une femme de « faire carrière » derrière la caméra.
« Catherine Breillat, Nicole Garcia, Tonie Marshall ont un peu réussi
à faire carrière. Mais maintenant, ça devient vraiment difficile » , a confié Jackie Buet
lundi à l'Associated Press. Si elle reconnaît quelques exceptions comme la jeune actrice-réalisatrice
Isild Le Besco, elle note qu'en général, « il est très difficile pour les jeunes auteures de convaincre
des producteurs de s'embarquer sur des projets originaux ».
Jackie Buet estime aussi que si un certain nombre de réalisatrices parviennent
à tourner un premier film, notamment grâce à « une espèce de fraîcheur » qui intéresse
souvent les producteurs, cela se complique par la suite. « Beaucoup de jeunes réalisatrices sont en panne pour
leur deuxième film. C'est un problème pour trouver des producteurs, et elles ont du mal à faire une
carrière » , souligne-t-elle. « Pascale Ferran a mis 12 ans à faire 'Lady Chatterley' » , remarque-t-elle.
Jackie Buet, qui dirige le festival depuis sa création, explique aussi
que la décision d'organiser cette manifestation en mars est liée à celle des Nations unies, en 1975,
de créer une Journée internationale de la femme le 8 mars.
« La période a changé. A l'époque, il n'y avait quasiment
aucune réalisatrice dans les grands festivals, y compris Cannes » , se rappelle-t-elle. « On s'était
rendu compte que certaines réalisatrices étaient très mal représentées, notamment allemandes
comme Margarethe von Trotta ».
« On a décidé de faire un festival pour les réunir
et leur donner une visibilité, et créer un événement artistique » , souligne-t-elle.
Près de 150 films seront présentés, parfois en avant-première,
lors de cette 33e édition du festival, qui aura lieu du 25 mars au 3 avril. Des débats, master-classes et rencontres
sont aussi au programme.
Dans le cadre d'une section consacrée au cinéma du sud de l'Europe,
des films de cinéastes portugaise (Teresa Villaverde), espagnole (Pilar Miro) et grecque (Athina Rachel Tsangari)
seront notamment projetés.
Carmen Maura, qui est actuellement à l'affiche des « Femmes du 6e
étage » , de Philippe Le Guay, sera une des invitées d'honneur du festival. L'actrice espagnole, qui a commencé
sa carrière au cinéma en 1971, a notamment joué dans « La loi du désir » , «
Femmes
au bord de la crise de nerfs » et « Volver » de Pedro Almodovar, dans « Tetro » de Francis Ford Coppola
ou encore, plus récemment, dans « Chicas » , de Yasmina Reza (2010).
Cette édition sera dédiée à Maria Schneider, décédée
le 3 février, à l'âge de 58 ans. L'actrice française avait été révélée
par le sulfureux « Dernier tango à Paris » , sorti en 1972, dans lequel elle avait joué face à
Marlon Brando alors qu'elle n'avait que 19 ans. Le film racontait la liaison tumultueuse d'un homme d'affaires américain
d'âge mur avec une jeune Parisienne. Maria Schneider avait tourné au total dans une trentaine de films, dont
« La Dérobade » ou plus récemment « Cliente » de Josiane Balasko. AP
_____________________________ Woody Allen tournera son prochain film
cet été à Rome
Le réalisateur américain Woody Allen tournera son prochain film
cet été à Rome, où il doit se produire le 26 mars avec son groupe de jazz, a-t-il annoncé
dans une interview publiée lundi par le quotidien La Repubblica.
« Ne me demandez pas le scénario ou le casting, je suis superstitieux
» ,
a déclaré le cinéaste. « J'en suis encore au stade du scénario, il serait absurde de s'avancer
».
Rome est « comme New York, Paris, Londres, Barcelone... J'aime ces métropoles
sophistiquées et civilisées et je trouve fantastique d'avoir la possibilité d'y travailler, comme je
l'ai fait en tournant Manhattan » à New York, Match point à Londres et Vicky Cristina Barcelona à
Barcelone », a-t-il expliqué.
« Chaque fois, c'est comme faire une déclaration d'amour à
certains endroits et projeter sur le grand écran mes sentiments pour des lieux qui ont beaucoup compté dans
ma vie. J'espère réussir à faire la même chose avec Rome » , a-t-il dit.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ « The Artist », le prochain Jean
Dujardin en salle en octobre
« The Artist » , le film muet, en noir et blanc, de Michel Hazanavicius
avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo, sortira en salles le 19 octobre, a indiqué lundi la Warner, qui
le distribuera.
Le réalisateur est un vieux complice de Jean Dujardin, qui avait déjà
écrit et signé les deux « OSS 117 » : « Le Caire, nid d'espions » (2006) et «
Rio ne répond
plus » (2009).
Le tournage a été bouclé à Los Angeles à
l'automne dernier.
Outre les deux acteurs français, James Cromwell (L.A. Confidential),
John Goodman (Barton Fink, The Big Lebowski), Missi Pyle (Charlie et la Chocloaterie) et Penelope Ann Miller (Chaplin) ont
rejoint la distribution pour raconter le destin d'une star du muet à Hollywood (Dujardin), en 1927, dont la vie bascule
avec l?apparition des premiers films parlants.
Tandis que pâlit son étoile, celle d'une jeune figurante (Bérénice
Béjo) monte au firmament: destins croisés, rendez-vous manqué, comment la célébrité,
l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
Le film est co-produit par Thomas Langmann (La Petite Reine) et Studio 37, précise
Warner Bros.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ Les films de la semaine
« La ligne droite » , de Régis Wargnier, avec Rachida Brakni,
Cyril Descours, Clémentine Célarié (France, 1h38): Leila sort de prison et s'offre en premier plaisir
une longue course sur la route qui longe la centrale. De retour au stade, elle tombe sur Yannick, un jeune athlète
qui vient de perdre la vue dans un accident de la circulation et dont, elle-même ancienne coureuse, va prendre en charge
la préparation aux épreuves de handisport. Comment retrouver la confiance et se lancer sur la piste quand on
ne la voit plus ? Seule une cordelette blanche qui unit l'athlète à son guide peut apporter la réponse.
Le retour de Régis Wargnier, oscarisé en 1993 pour « Indochine
» ,
meilleur film étranger.
« Fighter » , de David O. Russell, avec Mark Wahlberg, Christian Bale,
Melissa Leo, Amy Adams (Etats-Unis, 1h53): l'ascension du boxeur Micky Ward (Mark Wahlberg), qui conquit le titre de champion
des poids welter sous la houlette de son frère Dicky (Christian Bale), ancien boxeur lui-même, durablement marqué
par sa descente dans l'enfer de la drogue et qui lui sert d'entraîneur.
Pour ressembler à son personnage, qui sombre dans la drogue après
ses succès sur les rings, l'acteur britannique Christian Bale a drastiquement maigri: sa prestation vient de lui valoir
l'Oscar du meilleur acteur dans un Second rôle masculin, tandis que l'actrice américaine Melissa Leo remportait
le pendant féminin pour sa prestation de mère au caractère bien trempé, tiraillée entre
ses deux fils boxeurs, mais prête à tout pour défendre sa tribu et l'équilibre précaire
de sa famille.
« Le Marquis » , de Dominique Farrugia, avec Franck Dubosc, Richard Berry
(France, 1h28): Thomas Gardesse (Franck Dubosc), représentant en systèmes d'alarme, est arrêté
pour un délit mineur et envoyé en prison pour six mois. Afin de gagner le respect des détenus il se
fait passer pour Le Marquis, un génie du casse dont personne ne connaît le visage. Mais quinze jours avant sa
sortie, un braqueur du nom de Quentin Tasseau (Richard Berry), peu porté sur le rire, le fait évader et l'emmène
à Manille afin qu'il participe à un casse dont le commanditaire a besoin des talents du Marquis.
« Dharma guns » , de F.J. Ossang, avec Guy McKnight, Elvire (France/Portugal,
1h33): une fille pilote un hors-bord et tracte un jeune skieur quand un choc survient. Stan van der Daeken s'éveille
du coma pour découvrir que des généalogistes recherchent un individu dont l'identité correspond
à la sienne.
« Jimmy Rivière » , de Teddy Lussi-Modeste, avec Guillaume Gouix,
Hafsia Herzi (France, 1h30): Jimmy Rivière est un jeune Gitan, solaire, nerveux qui, sous la pression de sa communauté,
se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la boxe thaï et Sonia. Un scénario
co-écrit par Rebecca Zlotowski ( » Belle Epine » ).
« Poursuite » , de et avec Marina Déak, Yann Guillemot (France,
1h32): Audrey a quitté Eric et confié leur fils de 7 ans à sa mère, le temps de retrouver le
sens de sa vie.
« Le rite » (The rite), de Mikael Hafstrom, avec Anthony Hopkins, Colin
O'Donoghue (Etats-Unis, 1h52, interdit aux moins de douze ans): Anthony Hopkins se frotte au démon en interprétant
un prêtre exorciste talentueux mais irascible, chargé de convaincre un jeune séminariste en panne de
vocation de l'existence du Bien et du Mal. Adapté d'un livre de l'Américain Matt Baglio, qui a suivi pendant
plusieurs années les activités d'un prêtre californien ayant reçu une formation d'exorciste au
Vatican avant d'exercer aux Etats-Unis.
« Boxing Gym » , documentaire de Frederick Wiseman (Etats-Unis, 1h31)
: A Austin, Texas, Richard Lord, un ancien boxeur professionnel a fondé son propre club, où il entraîne
depuis seize ans une vaste et diverse clientèle d'hommes, femmes, enfants, avocats, juges, immigrants; Le Lord's Gym
qui permet à des amateurs et des ado en quête d'avenir de se cotoyer symbolise le « melting pot »
rêvé
de l'Amérique.
« Vents de sable, femmes de roc » , documentaire de Nathalie Borgers
(Belgique, 1h33): la vie en caravane des femmes du peuple toubou, sur 1.500 km de périple à travers le Sahara
pour aller vendre leurs bêtes et récolter leurs dattes.
« A ciel ouvert » , documentaire de Ines Compan (France, 1h34): sur les
hauts plateaux du nord-ouest argentin, les Indiens Kollas se mobilisent pour bloquer le projet minier d'une multinationale
canadienne.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ Ouverture 9e festival du Film des Droits
de l'Homme
Le Festival international du Film des Droits de l'Homme qui s'ouvre mardi à
Paris jusqu'au 15 mars s'arrête cette année sur les détenus de Guantanamo, la face cachée des
fleurs coupées et la jet-set congolaise dans un pays en proie à la violence et aux massacres.
Le Festival international du Film des Droits de l'Homme qui s'ouvre mardi à
Paris jusqu'au 15 mars s'arrête cette année sur les détenus de Guantanamo, la face cachée des
fleurs coupées et la jet-set congolaise dans un pays en proie à la violence et aux massacres.
Ce festival qui fête sa 9e édition est devenu la plus importante
manifestation culturelle sur le thème des droits humains en France et permet de présenter chaque année
une sélection de documentaires inédits, de rencontres et d'organiser des débats autour « du respect
et de la promotion des droits de l'Homme comme l'enjeu essentiel de ce début de siècle » , insistent les
organisateurs.
Deux jurys de professionnels issus du milieu cinématographique et du
monde de la solidarité decerneront un Grand Prix et un Prix spécial du Jury à l'issue du festival, dans
les catégories « Documentaires de création » et « Dossiers et Grands Reportages ».
Un jury de lycéens et d'apprentis décernera également sa
propre récompense.
Parmi les films en vedette, « Vous n'aimez pas la vérité -
4 jours à Guantanamo » , un documentaire canadien basé sur les enregistrements d'une caméra de surveillance
de la prison de Guantanamo sera présenté en avant-première française.
Egalement en avant-première, « Un business florissant » , de Ton
van Zantvoort est un nouveau « Cauchemar de Darwin » , sur les impacts dévastateurs de l'industrie des fleurs
sur l'homme et l'environnement.
A voir également, un premier film très personnel de la réalisatrice
française Elsa Bloch sur le conflit israélo-palestinien ou le « Ghetto millionaire » , du Belge Gilles
Remiche sur les « Sapeurs » congolais.
Gilles Remiche animera également une master class pendant le festival,
l'occasion de parler de son travail et de transmettre un savoir-faire et des expériences pratiques.
Une exposition de photo, « Les enfants aussi ont une histoire »
de Patrick
Delapierre montrera parallèlement l'engagement du Secours Catholique et de Caritas auprès des malades du sida
et de leurs familles.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ « Nu au plateau de sculpteur »
de Picasso exposé pour la première fois à Londres
Une toile de Pablo Picasso, « Nu au plateau de sculpteur » , vendue récemment
au prix le plus élevé jamais atteint lors d'enchères, est exposée depuis lundi à la Tate
Modern, qui regroupe les collections d'art contemporain à Londres.
Cette peinture, qui date de 1932 et qui n'avait jamais été présentée
dans la capitale britannique, n'avait été exposée qu'une seule fois, en 1961, pour commémorer
le 80e anniversaire de Picasso.
La toile a été acquise par un mystérieux collectionneur
privé chez Christie's à New York le 4 mai dernier, au prix record de 106,5 millions de dollars (76 millions
d'euros), un montant jamais atteint par une œuvre d'art. Elle a été prêtée au musée où
elle sera présentée dans une nouvelle salle consacrée au peintre.
La toile représente Marie-Thérèse Walter, l'amante et muse
du peintre, étendue nue sous les yeux de l'artiste. Picasso avait rencontré la jeune fille de 17 ans en 1927,
alors qu'il avait 45 ans. Leur relation était restée longtemps secrète car le peintre était alors
marié à Olga Khoklova. Ce n'est qu'à partir de 1931-32 qu'il commencera à en faire le sujet de
ses toiles.
« C'est une peinture remarquable et je suis ravi que grâce à
la générosité de son propriétaire, nous soyons en mesure de la montrer pour la première
fois au public britannique » , a déclaré le directeur du musée, Nicholas Serota.
mardi 8 mars 2011
_____________________________ Lycéens et parents d'élèves
se mobilisent en vue du 19 mars
Les lycéens de l'UNL et les parents d'élèves de la FCPE
ont appelé lundi le gouvernement à cesser de supprimer des postes dans l'Education nationale, à l'approche
d'une journée de mobilisation prévue le 19 mars, dans des communiqués distincts.
Première organisation lycéenne, l'UNL a « demandé au
gouvernement de cesser immédiatement les suppressions de postes, et d'appliquer un plan de recrutement pluriannuel
» ,
tandis que la FCPE a demandé « solennellement au ministre de l'Education nationale d'augmenter les dotations des
collèges pour faire face à l'accueil des nouveaux collégiens à la rentrée 2011 ».
La FCPE a rappelé que « 40.000 nouveaux collégiens issus du
« baby-boom « de l'année 2000 allaient arriver à la rentrée 2011 en classe de 6ème
».
16.000 suppressions de postes sont prévues à la rentrée
prochaine dans toute l'Education.
D'ici la journée de mobilisation du 19 mars, à laquelle appellent
ces deux organisations, l'UNL a appelé « les lycéens à organiser des assemblées générales
pour se mobiliser massivement ».
Par ailleurs, le SE-Unsa, syndicat enseignant, qui participe également
au 19 mars, a comptabilisé, pour cette journée, une cinquantaine de manifestations ou rassemblements, a-t-il
affirmé dans un communiqué sur son site internet.