Actualités musicaleslundi 14 juillet 2014 Interpretar la música ibérica del siglo XVIII14-16 juillet 2014, Barcelone Congreso Internacional Barcelona, 14-16 de julio de 2014 [Inglés] [Catalán] [inscripción] Grupo de investigación MECRI (Universidad de La Rioja) – ESMUC – Universitat de Lleida Dirección científica : Màrius Bernadó, Josep Borrás y Miguel Ángel Marín Comité asesor : Luca Chiantore, Emilio Moreno y Pablo-L. Rodríguez Comité organizador : José María Domínguez y Melissa Mercadal Enfoque del congresoDesde su establecimiento como disciplina científica a finales del siglo XIX, la musicología se ha centrado preponderantemente en investigar la dimensión histórica y analítica de la música. Esta visión asumía que la obra musical se equiparaba de modo inequívoco y directo con la partitura y la notación fijadas por el compositor. Solo en los últimos años la musicología está tomando plena conciencia de que el estudio de la música también debe abordar irremediablemente su dimensión sonora. Este cambio de orientación sitúa la interpretación en el centro del debate y asume que una interpretación no es la realización neutra de las alturas y duraciones prescritas en la partitura. Bien al contrario, es un proceso creativo en que la partitura es solo un esbozo de la obra musical. Este congreso aspira a fomentar el estudio de la música como interpretación a partir de la interpretación aplicada a los repertorios ibéricos del siglo XVIII. La ponencia inaugural será impartida por Herman Danuser, Humboldt Universität, Berlín. Durante el congreso tendrán lugar mini-conciertos de unos 20 minutos de duración con repertorio ibérico del siglo XVIII inédito o poco conocido Presentación de propuestasEl congreso admite distintos formatos de participación: comunicaciones libres (20 minutos) comunicaciones-concierto (20 minutos) sesiones de estudio (tres y o cuatro participantes), con o sin interpretaciones (1'30h) Se podrán presentar propuestas en cualquier de estos formatos relacionadas con los siguientes temas, siempre aplicados a la música ibérica del siglo XVIII en su conjunto y, de modo preferente, a los ámbitos de la música de cámara y la música instrumental: * la grabación como fuente para la reconstrucción de tradiciones interpretativas * los límites de la notación y de la partitura * la recuperación de repertorios ibéricos desde una perspectiva históricamente informada: construcciones e ideologías * el estudio de los espacios históricos interpretativos * procesos y prácticas de escucha de la música en el siglo XVIII * músicas no escritas e improvisación * historia de la interpretación * análisis de la interpretación * interpretación y gestualidad Cada propuesta debe incluir: - nombre del o de los participantes - repertorio a examinar (en el caso que incluya interpretación en vivo) - resumen de la propuesta (ca. 300 palabras) - afiliación institucional (si procede), breve biografía y dirección electrónica del autor (ca. 150 palabras) - medios audiovisuales y técnicos requeridos Las propuestas deben remitirse antes del 15 de enero de 2014 a la dirección jose-maria.dominguez@unirioja.es especificando como asunto del email "Propuesta Congreso Barcelona 2014". El comité notificará a los interesados la aceptación de las propuestas antes del 31 de enero de 2014. Las lenguas oficiales del congreso son castellano, catalán e inglés. Disponibilidad de instrumentos históricos - fortepiano (430hz) - organo positivo (transpositor) - clavecín italiano (440 mesotónico) - clavecín italiano (transpositor) - clavecín francés 2 teclados (transpositor) Inscripción Las comunicaciones admitidas tendrán que materializar la inscripción al congreso abonando una tasa de 100,00 euros (90,00 euros si el ingreso se realiza antes del 30 de mayo de 2014), que incluye la asistencia a todas las actividades del congreso, incluyendo los coffee-breaks, las comidas del mediodia del lunes 14 y del martes 15 y el concierto especial la noche del miércoles 16. La tasa de inscripción en la modalidad de oyente (sin participación activa y sin incluir las comidas y el concierto) asciende a 70,00 euros (60,00 euros si el ingreso se realiza antes del 30 de mayo de 2014). György Lifeti and the future of maverick modernityCall for Papers 14 juillet 2014, Maccagno, Italie In celebration of its tenth season, the soundSCAPE Composition and Performance Exchange is including a one-day conference on Ligeti, including special guest composer Lukas Ligeti, with a keynote address on the future of Ligeti's Comic Legacies by James Currie. Since this is not a conventional academic event, but a constituent feature of a vibrant set of workshops, masterclasses and performances of contemporary music, we are particularly interested in papers that might interact with such live production and perhaps broaden their frame of reference, addressing such themes as: Apocalypse * Climate * Free Markets * Machines and Technology * the Music of Others * Comedy/Humour * Systems * the human and the animal. We are interested in proposals for presentations that break the mold or reconfigure the academic music lecture. We encourage papers from those in the academic music studies, but also scholars, thinkers and practitioners active in other fields, including (but not limited to) sound studies, performance studies, comparative literature, poetics, media studies, philosophy, and anthropology. DETAILS: * Date of Conference: 14 July 2014, Maccagno (Italian Alps), Italy * Featured Events: Concert featuring the music of György Ligeti, by faculty and participants Concert featuring Lukas Ligeti, with a new piece commissioned by soundSCAPE * 23 March 2014 — All proposals due: email the following to newmusic at soundscapefestival.org Abstract, limited to 300 words Biography, limited to 100 words Institutional or Professional Affiliation Contact Information (email, phone) send the above information as text in the body of an email (no attachments), by 16 March 2014. Papers will be limited to 20 minutes reading and 10 minutes questions. Panel discussions will be allotted 60 minutes. Notification of accepted proposals will be sent on or following 31 March.
Nicolas Stavy dans les grandes fouguesNicolas Stavy, église de Chavignol, 13 août 2014. Photographie Jean-Marc Warszawski. Un Nicolas Stavy très en forme dans les Raisins de Chavignol hier 13 juillet. Il était invité par le second festival « Format raisins » organisé par l'association Cumulus, qui propose une série de spectacles variés autour de l'art des vignerons des bords de Loire, à La Charité, Cosne, Chavignol-Sancerre, Pouilly, etc. Le pianiste avait choisi de mettre au programme de son récital (après une classe publique le matin), la sonate no 8 opus 99 de Boris Tishchenko (1986) et la 32e sonate opus 111 de Ludwig van Beethoven, deux ouragans musicaux. C'est la première fois qu'il jouait en public l'œuvre de Tishchenko, avant de la roder au cours de sa tournée d'été et de l'enregistrer. Cette œuvre, s'ouvrant sur un simplissime sujet à deux notes et un développement simili baroque, est une avalanche, un pot-pourri étourdissant de pseudo citations de comptines et refrains enfantins ou populaires, mêlées à des variations étourdissantes d'où surgissent ironie, grincements, colère, grotesque, et parfois, comme cherchant à percer le flot titanesque, quelques accents lyriques qui prennent alors une immense force expressive. Héritage direct et assumé de son maître Dimitri Chostakovitch. Cela ne part pas dans tous les sens, peu à peu l'avalanche converge vers une citation cette fois en clair, du refrain écrit par le compositeur des Studios Disney, Frank Churchill, en 1933, pour le film d'animation Les trois petits cochons : « Qui a peur du méchant loup ? ». On pense à Stravinski empruntant le refrain de comique troupier, mélodiquement très proche, « Elle avait une jambe de bois » pour son ballet (!) Petrouchka. Paradoxalement, Tishchenko (mort en 2010) exécrait cette œuvre. On pourrait aborder cette sonate à la manière d'une ballade fantastique et déjantée. Nicolas Stavy a plutôt choisi la fougue et l'emportement, la toile émeri, ce qui lui convient fort bien et sied parfaitement à l'œuvre. Dans cette petite église de Chavignol, nous avons, public et interprète, eu le sentiment de vivre un grand et singulier moment particulièrement réussi de musique, qui s'est continué avec autant d'inspiration par la 32e sonate de Beethoven. Si après la déferlante Tishchenko, cette dernière sonate de Beethoven, étonnante et impétueuse peu sembler un peu fade (personnellement j'aurais inversé le programme), on reste à méditer sur sa modernité. Après cette prestation exceptionnelle qui en demandait tant, il semble que l'artiste était encore capable de se mêler aux festivaliers pour conclure le festival par une dernière dégustation de vins de Sancerre. Jean-Marc Warszawski L'église de Chavignol. Photographie © Jean-Marc Warszawski.
Fête au Logis du RétailUn des grands travaux entrepris par le conseil municipal du Rétail, village des Deux-Sèvres, est la réhabilitation d'un grand corps de ferme peut-être du XVe ou XVIe siècle, habité jusqu'à peu, pour en faire un lieu de convivialité. Plutôt réussi, et loué pour quelques euros aux associations et aux particuliers. Aujourd'hui est jour de fête nationale, c'est à dire fête de la Nation unifiée et souveraine, fête instituée en 1790 à la date symbolique du soulèvement parisien de 1789, le 14 juillet. On se demande donc ce que venaient y faire les scouts et pourquoi on a choisi l'Ouverture 1812 de Tchaïkovski pour accompagner le très beau feu d'artifice. En effet, cette œuvre a été commandée par le Tsar au compositeur pour commémorer la défaite des troupes napoléoniennes en Russie. Si la République n'a pas à honorer Napoléon Ier, c'est tout de même une musique plutôt mal choisie pour la fête de la nation. Quand même un début de vacances bien sympathique ! Le Concours de Boule vient de s'achever, les randonneurs sont arrivés, c'est presque l'heure de l'apéro. Comme je viens de boire deux verres de blanc précoces, pas d'apéro tardif. Quand même une bouteille du même blanc, car il ne faut pas tout mélanger, pour accompagner le repas. Avec ma mère qui vient de fêter ses 91 ans. Je rigole une ou deux fois par an, enfin les bonnes années. Là, je ne me souviens pas pourquoi.
© musicologie.org 2014 Samedi 2 Août, 2014 0:18 |
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