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Actualités musicales

11 octobre 2014

 

The Hofkapellmeister in Thuringia around 1700

 

Symposium in memory of Philipp Heinrich Erlebach (1657-1714). University of Music Franz Liszt, Weimar and Castle Heidecksburg, Rudolstadt, 10-11 October 2014.

In association with the Institute for Musicology Weimar-Jena and the Stiftung Thüringer Schlösser und Gärten

Call for Papers

In 2014 we will be commemorating the 300th anniversary of the death of Philipp Heinrich Erlebach (1657-1714), former Hofkapellmeister to the court of Schwarzburg-Rudolstadt. To mark the occasion, the Academia Musicalis Thuringiae, in association with the Institute for Musicology Weimar-Jena and the Stiftung Thüringer Schlösser und Gärten, are organising a symposium dedicated to the works of Erlebach in the context of court culture around 1700. The focus will be on the function of the Hofkapellmeister in Thuringia (or the former courts within the geographical boundaries of today's Federal State of Thuringia) at the time of Erlebach's appointment to the court in Rudolstadt.

The symposium aims to bring together academic and non-academic researchers from around the world in order to fill a significant gap in the musical history of Thuringia and central Germany. We kindly invite papers that deal with one or more of the following topics:

  • The Hofkapellmeister in Thuringia around 1700: persons, works and repertoire
  • Hofkapelle, court theatre, court chapel: forms of musical engagement within the social context of the court
  • Compositions: genres and styles, compositional spheres of influence
  • Wherefrom? Where to? Career paths of Hofkapellmeisters from and to Thuringia
  • Terms of employment: appointments, salaries, sponsorships
  • Civil appointments outside of court

Please send your abstract of no more than 250 words (as a Word document) as well as a short biographical note to symposium[at]amt-ev.de no later than 30 June 2013.

Symposium languages are German and English.

Organization: Prof. Dr. Helen Geyer (Institute for Musicology Weimar-Jena) ; Dr. Christian Storch (Academia Musicalis Thuringiae)

Contact:
Academia Musicalis Thuringiae e.V.
Erfurter Str. 13
99423 Weimar
Germany

Full details:

https://www.amt-ev.de/de/erlebach-symposium.php

Rameau, de l'Opéra à l'Église : emprunts et adaptations dans la musique religieuse au xviiie siècle

À l'occasion du concert donné par Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles autour d'une messe anonyme composée sur des thèmes de Castor et Pollux de Rameau (https://www.chateauversailles-spectacles.fr/fr/spectacles/2014/rameau-requiem-sur-castor-et-pollux), le pôle recherche du Centre de musique baroque de Versailles (associé au Centre d'études supérieures de la Renaissance, umr7323) propose une journée de réflexion sur les réemplois de thèmes musicaux dans la musique au milieu du XVIIIe siècle. Hommages, références ou clins d'œil, ces citations frappent par leur diversité mais aussi par ce qu'elles disent sur la circulation de la musique et sur les limites alors poreuses de la musique sacrée.

14h00 : Cécile Davy-Rigaud (IReMus) - Présidente de séance
Introduction à la journée

Jean Duron (cmbv-cesr) : Un art de l'emprunt ? quelques réflexions sur la notion de parodie dans la musique française du XVIIIe siècle

Emprunt, réemploi, citation, évocation, plagiat, parodie, centon, collage, hommage… La langue ne manque pas de mots pour signifier les différentes formes de prédation utilisées par les artistes dans leurs œuvres. Les compositeurs français du Siècle des Lumières ne se sont pas privé de puiser dans les productions d'autrui, comme le montrent cette Messe de Requiem anonyme, composée sur des extraits de la seconde version de Castor & Pollux de Rameau, mais aussi les œuvres de Grénon ou de Dénoyer, toutes récemment découvertes. Dans la musique religieuse, cette intrusion d'éléments profanes prend un caractère particulier qui mérite d'être discuté. L'occasion de réfléchir sur les enjeux de ce type de démarche créatrice.

Thomas Leconte (cmbv-cesr) : Une Messe de Requiem sur des thèmes de Castor et Pollux de Rameau : un exemple singulier de transposition de l'opéra à l'église

La Bibliothèque nationale de France conserve dans ses collections une Messe de Requiem inédite anonyme qui s'est révélée être presque intégralement conçue sur des thèmes de Castor et Pollux, opéra qui, dans sa version de 1754, fut considéré par ses contemporains comme l'un des plus fameux de Jean-Philippe Rameau. Sans doute hommage musical plus qu'œuvre plagiaire, cette messe récemment découverte, que l'on peut dater du troisième tiers du XVIIIe siècle, constitue à ce titre un exemple tout à fait singulier de réutilisation à l'église d'un matériau musical profane. Si de tels emprunts transposés au domaine religieux n'étaient pas rares au XVIIIe siècle, cette messe, de belles proportions et de belle facture, est unique par l'ampleur et le systématisme du procédé, qui irrigue l'œuvre et sous-tend son architecture même. On ne doit pas voir dans ces emprunts, qu'ils soient explicites ou plus dissimulés, une facilité d'écriture, tant ce rhabillage musical est un exercice complexe. Au-delà du tour de force, les choix opérés par le compositeur, les modalités des emprunts et leurs mécanismes – dont on examinera les exemples les plus significatifs – constituent également des indices de la réception de la musique du « Grand homme », mais aussi, peut-être, de la manière selon laquelle était jouées et perçues ses œuvres.

Xavier Bisaro (cesr-Université de Tours) : « Porter notre musique dans le plain-chant » : échanges discrets et liaisons dangereuses entre composition musicale et chant ecclésiastique au milieu du XVIIIe siècle

Loin qu'on doive porter notre Musique dans le Plain-Chant, je suis persuadé qu'on gagneroit à transporter le Plain-chant dans notre Musique… C'est en ces termes que Rousseau, dans son Dictionnaire de musique (1768), envisage le plain-chant et la musique comme deux entités par nature différentes mais susceptibles de « transplantation » l'une dans l'autre. En cela, le philosophe s'appuie sur une dichotomie solidement établie dans la littérature ecclésiastique du XVIIIe siècle. Les défenseurs d'une ontologie tant théorique qu'esthétique du chant ecclésiastique voyaient en effet dans tout rapprochement de celui-ci avec la musique la source d'une perte de sa portée identitaire et rituelle.

Cependant, ces « liaisons dangereuses » si souvent condamnées n'empêchèrent pas les compositeurs de plain-chant de recourir à des procédés a priori empruntés à la composition musicale telle qu'on la pratiquait au temps des Lumières. Après une brève présentation de quelques-uns de ces points de contact entre plain-chant et musique, cette communication aura pour objectif de mieux comprendre la coexistence, parfois chez un même plain-chantiste, d'un discours sur la singularité irréductible du chant de l'Église et d'une méthode de composition laissant place à l'hybridité.

Thierry Favier (criham-Université de Poitiers) : L'interprétation et l'écoute de la musique scénique de Rameau au XVIIIe siècle à travers les recueils parodiques de cantiques spirituels

La présence de timbres issus des opéras de Rameau dans les recueils parodiques de cantiques spirituels du XVIIIe siècle témoigne du succès public de ses opéras. Une étude fine des airs parodiés et de leur répartition dans le corpus livre d'importants éléments concernant la nature de ce succès, la réception et la diffusion de l'opéra de Rameau dans la culture du XVIIIe siècle. Cependant, dans la mesure où ces recueils ont été élaborés conjointement aux représentations des opéras de Rameau et que leur première réception est subordonnée au cadre de la scène lyrique, ils ne peuvent être uniquement considérés comme une simple « chambre d'écho » du succès du compositeur ou comme le témoignage d'un transfert culturel du sacré au profane.

Je fais l'hypothèse que, du point de vue des concepteurs de certains recueils, le choix des airs, leur adaptation au texte spirituel et les modalités de leur présentation matérielle obéissent à un processus cognitif qui intègre la mémoire d'une expérience musicale propre à la scène lyrique. Sans prétendre à une étude exhaustive mais plutôt dans la perspective d'une réflexion méthodologique, je proposerai, à partir de quelques cantiques, une analyse susceptible de repérer l'empreinte de l'interprétation et de l'écoute contemporaines des opéras de Rameau.

Graham Sadler (Université d'Oxford) : Rameau parodié par Rameau : le cas curieux des Paroles qui ont précédé le Te Deum de 1744.

Le 30 septembre 1744, pour célébrer le rétablissement de Louis XV lors d'une maladie grave, la Compagnie des Fermiers-Généraux fit chanter un Te Deum dans l'Église des Augustins de la place des Victoires. Avant l'exécution de ce morceau, dont le compositeur n'est pas identifié, on chanta deux parodies de la musique de Rameau, qui furent ensuite publiées dans une partition réduite intitulée Paroles qui ont précédé le Te Deum que M.M. les Fermiers généraux ont fait chanter pour la convalescence du Roy. Il s'agit des chœurs célèbres « Que tout gémisse » de Castor et Pollux et « Clair flambeau du monde » des Indes galantes, respectivement adaptés aux textes latins « Qui gemitus, quae lachrimae » et « Sperate non in vanum ». Il semble fort probable que Rameau lui-même – volontairement ou non – fut impliqué dans l'élaboration de ces parodies. Non seulement la partition comporte en effet une musique nouvelle qui lie les deux chœurs, mais il apparaît aussi que son mécène, La Pouplinière, prit part à l'organisation de cet événement. Celui-ci se serait certainement attendu à ce que son fameux protégé participât à un tel élan de largesse de la part des fermiers-généraux.

Le lien entre la parodie de Castor et Pollux et le début du De Profundis de Lalande sera aussi abordé ainsi que la parodie de « Que tout gémisse » insérée comme Kyrie II dans la version de la Messe des morts de Jean Gilles, pièces exécutées lors des deux services donnés en mémoire de Rameau en 1764.

17h00 – 18h00 : Table ronde animée par Françoise Rubellin (lamo-Université de Nantes)

La parodie dans tous ses états – approches interdisciplinaires

Avec : Pauline Beaucé (Université Bordeaux-Montaigne), Adeline Collange-Perugi (musée des Beaux-Arts de Nantes) et Judith Le Blanc (Université de Rouen)

samedi 11 octobre 2014 à partir de 14h
Centre de musique baroque de Versailles – salle Lalande
Hôtel des Menus-Plaisirs – 22, avenue de Paris – 78000 Versailles
01.39.20.78.10 https://www.cmbv.fr
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Le Quatuor Molinari (Québec), lance son, 6e concours de composition

 

Le Quatuor Molinari annoncer la tenue de son Sixième concours international de composition.

Le Quatuor Molinari veut par son Concours encourager les jeunes compositeurs à écrire pour la formation de quatuor à cordes. Au cours des siècles, le quatuor à cordes est devenu grâce aux chefs-d'oeuvre écrits pour cette formation, une forme prisée mais aussi redoutée par les compositeurs. Seulement au cours des 25 dernières années, une quantité et une qualité extraordinaire d'oeuvres ont été écrites pour cette formation pourtant vieille de plus de 250 ans !

Les compositeurs sont invités à soumettre une œuvre inédite pour quatuor à cordes. Les œuvres primées seront créées en concert dans la série Vingtième et plus du Quatuor Molinari à Montréal (Québec, Canada) lors de la saison 2015-2016.

Un jury formé de la directrice artistique du Quatuor Molinari ainsi que des musiciens du Quatuor et des réputés compositeurs canadiens John Rea, Michel Gonneville et Ana Sokolovic déterminera quatre lauréats. Les œuvres des lauréats seront jouées par le Quatuor Molinari lors d'un concert spécial. À la suite de l'interprétation des quatre oeuvres lauréates, le jury délibérera pour déterminer l'ordre des gagnants. Le gagnant du Premier Prix recevra une bourse de $3000 ainsi qu'une sérigraphie de l'artiste canadien Guido Molinari. Le lauréat du deuxième prix recevra une bourse de $2000 et celui du troisième prix une de $1000. Le jury se réserve le droit de ne pas attribuer tous les prix.

Les lauréats seront invités à travailler avec le Quatuor Molinari avant la tenue du concert et à participer aux Dialogues à la Chapelle, atelier public de discussion, d'échange et de performance produit par le Quatuor Molinari.

Le candidat doit avoir 40 ans ou moins le 1er avril 2015, date limite d'inscription.

La durée de l'œuvre ne doit pas excéder 20 minutes.

Ne sont acceptées que des œuvres pour quatuor à cordes qui n'ont pas été exécutées professionnellement ni publiées en date du 1er avril 2015. Des œuvres pour quatuor et bande seront acceptées, mais la bande doit être fournie par le compositeur.

Les partitions devront parvenir au Quatuor Molinari au plus tard le 1er avril 2015 (le cachet de la poste d'origine tiendra lieu de date de réception).

Des frais d'inscription de 25$ CAN doivent accompagner l'envoi de partitions.

Un candidat peut soumettre plus qu'une œuvre, mais chacune doit être envoyée séparément, avec un pseudonyme différent.

Les partitions demeurent la propriété du Quatuor Molinari.

Le candidat doit faire parvenir une partition (score) et les parties séparées au Quatuor Molinari.

Les partitions sont à envoyer de façon anonyme; sur la partition, seul un pseudonyme doit apparaître.

Le candidat doit joindre à l'envoi une enveloppe cachetée sur laquelle est inscrite son pseudonyme et contenir à l'intérieur son nom, son adresse postale, son adresse électronique, son numéro de téléphone, sa date de naissance, son curriculum vitae ainsi qu'une attestation disant que l'œuvre remise n'a été encore ni exécutée professionnellement ni publiée.

Le compositeur dont l'oeuvre est primée ne recevra aucune somme supplémentaire pour l'exécution et l'enregistrement éventuelle de l'oeuvre.

Les lauréats du Concours s'engagent à trouver les moyens financiers pour un séjour à Montréal pour travailler avec le Quatuor Molinari et assister au concert des lauréats.

Le paiement des frais peut être fait par chèque (au nom du Quatuor Molinari), par Paypal ou en argent comptant. Nous acceptons les dollars US mais des frais de 5$ sont demandés pour les frais bancaires d'échange.

Lancement du Concours : septembre 2014

Date limite d'inscription et de réception des partitions : 1er avril 2015

Jury : mai 2015

Dévoilement des lauréats : mai 2015

Concert des lauréats : saison 2015-2016

Adresse à laquelle envoyer les partitions :

Quatuor Molinari
C.P. 56536
Montréal, Québec
Canada H1W 3Z3

Pour information, écrire à : qm@quatuormolinari.qc.ca ou téléphoner au 514-527-5515 ; https://quatuormolinari.qc.ca/fr/

Succès pour le 35e festival d'Ambronay

Lors de cette édition, quii s'est tenue du 12 septembre au 8 octobre 2014, le festival disposait de 20 365 fauteuils. Pour les 30 concerts et 4 représentations scolaires, 18.312 billets ont été édités. Le taux de fréquentation moyen est de 89,9 % soit près de 8 % de plus que l'édition précédente. 16 sur 30 on été donnés à guichet fermé, 5 à plus de 95 %.

Après avoir ouvert le festival avec Amore Siciliano, Leonardo García Alarcón l'a presque conclu devant deux salles combles de l'Auditorium de Lyon avec le Requiem et un concerto pour clarinette de basset de Mozart. Cette production d'Ambronay est partie en tournée immédiatement après.

Cette édition a connu quelques révélations comme Itay Jedlin et de son Concert Étranger avec la Passion selon Saint Jean. L'équipe de Ghislieri Musica, emmenée par Giulio Prandi, a offert le Dixit Dominus de Haendel. Enfin, confirmation plus que révélation, les polyphonies spatialisées par Geoffroy Jourdain et les 40 voix des Cris de Paris ont su jouer admirablement des propriétés acoustiques de l'abbatiale.

Les grands maîtres Jordi Savall et William Christie ont livré des prestations dans leur perfection habituelle. La relève n'est pas en reste, Sébastien Daucé et Raphaël Pichon ont séduit le public par l'excellence de leur propos musical.

Le chapiteau a lui aussi fait le plus que plein autour de la confrontation — ou plutôt de la complicité — entre les musiques populaires et la musique savante, le clavecin de Violaine Cochard et le Tram des Balkans. Notons encore les propositions réjouissantes pour les familles (le B.a-ba du Baroque des Esprits Animaux).

Festival dans le festival, « eeemerging » aura permis aux ensembles européens émergents de jouer à guichet fermé devant un public de passionnés et de professionnels venus de toute l'Europe pour les découvrir.

« Autour » du festival, les différentes animations comme les ateliers, scènes amateurs, conférences et visites de l'Abbaye ont mobilisé 3.884 personnes (chiffre en légère progression), tandis que les Journées Européennes du Patrimoine semblent un peu marquer le pas.

En matière de captation, la soirée d'ouverture était retransmise en direct live sur le site de France 3 Rhône-Alpes et reste visible en HD sur le site Culturebox de France Télévisions ; d'autres captations y restent visibles pendant plusieurs mois. Les audiences de ces vidéos sont considérées comme excellentes par la chaîne. Six concerts ont aussi été captés par France Musique ; retransmissions dès aujourd'hui, et podcastables.

Le 36e Festival aura lieu du 11 septembre au 4 octobre 2015. Il aura pour thème « Mythes et Mystères ».

Festival d'Ambronay : Émergences et résurgences

Par Frédéric Norac ——

35 ans après sa création, Ambronay demeure plus que jamais un des hauts lieux de la musique ancienne et baroque, un de ceux où se rencontrent les grands noms d'hier et d'aujourd'hui dans les concerts de prestige des soirées de l'Abbatiale mais aussi ceux des valeurs montantes qui en portent l'avenir, les musiciens de demain, et même ceux  d'après demain.

William Christie à Ambronay en 2014 William Christie à Ambronay. Photographie Bertrand Pichene.

Ce dernier week-end aura été en ce sens exemplaire, avec un splendide concert où William Christie faisait retour pour un programme de grands motets où, à côté du Quam dilecta et du célèbre In convertendo de Rameau — anniversaire oblige — il nous offrait la découverte de deux œuvres du rare Mondonville, étonnantes dans leur subtil mélange de réminiscences lullystes et d'italianisme. Une exécution éblouissante où les chœurs et l'orchestre des Arts florissants se révèlent au meilleur d'eux-mêmes, maîtrisant comme jamais le grandiose style baroque français et ses prolongements au xviiie siècle.

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