Pour son cinquantenaire d'indépendance, l'Algérie est sur la scène de la Cité de la musique.
Musiques traiditionnelles du passé chaâbi, raï, chanson kabyle, mais aussi les chansons racistes des colons et la musique classique occiedntale.
Plusieurs solistes de l'Orchestre national symphonique d'Algérie (dirigé par Zahia Ziouani), se joindront à l'Orchestre symphonique Divertimento pour interpréter des pièces comme La Suite algérienne de Camille Saint-Saëns, ou la Mélodie mauresque de Francisco Salvador-Daniel.
Arnaud Marzorati interprétera des extraits de poèmes d'Abd El-Kader, puis un florilège de chansons de propagande coloniale, raillant et méprisant les Algériens.
Bien entendu, il y aura du chaâbi, et du raï, de la chanson kabyle, avec Lounis Aït Menguellet.
Peut-être évoquera-t-on l'assassinat de Matoub Lounès le 25 juin 1998, immense chanteur kabyle, pour lequel aucune enquête sérieuse n'a été dilligentée. Et tous les artistes et musiciens assassinés par les intégristes du GIA, auxquels les femmes on opposé une magnifique resistance dans les grandes villes.
Ces femes algériennes, sujet du très beau et émouvant opéra de Thierry Pécou, Les Sacrifiées.
La cité de la musique semble avoir opté pour une évocation molle.
A l'occasion des Journées du patrimoine, le Musée de la Cité de la musique porpose des démonstrations sur des instruments insolites (Cristal Baschet, Serpent, Cornets) ainsi que des projections de films sur les coulisses de ses collections.
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