Actualités musicales

dimanche 16 février 2014

Samika Honda (violon) + Emmanuel Christien (piano), sonates de Franck et de Durosoir (Paris)

Samika Honda et Emmanuel Christien

Sonate de Cérar Franck

Sonate de Lucien Durosoir

L'association Musiciens entre Guerre et Paix poursuit son action en fidélité à ses engagements initiaux : hommages aux musiciens de la Grande Guerre, promotion de jeunes artistes (notamment les lauréats de l'Académie internationale Maurice Ravel de Saint Jean de Luz), découverte de répertoires peu connus confrontés aux grands titres du répertoire, mise au jour de l'œuvre de Lucien Durosoir, violoniste et compositeur (1878-1955).

Dimanche 16 février à 16 heures à la chapelle Saint-Bernard, 34 place Raoul Dautry, 75015 Paris (Entrée sous la pendule de gauche de la gare Montparnasse). L'entrée est libre.

Samika Honda et Emmanuel Christien. photographie © F. Grimmeisen.

Samika Honda

Samika Honda est née à Kochi, au Japon, a grandi en Angleterret, depuis 2000, vit à Paris.

Elle commence l'étude du violon à l'âge de 3 ans à Manchester. Elle est reçue à l'unanimité, à l'âge de 16 ans, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle obtient son Prix de Violon en 2005, le Prix de Quatuor à cordes avec mention Très Bien en 2006, le Prix de Musique de Chambre avec mention Très Bien en 2009, et en 2010 le un Master 2 en Violon, avec la mention Très Bien avec les Félicitations du Jury.

Elle participe à son premier concours de violon à l'âge de 9 ans, et remprté de nombreux prix par la suite.

Elle a joué avec The English Chamber Orchestra, l'orchestre symphonique de Kochi, l'orchestre symphonique de Yamagata, au Japon, la Niederschlesische Philharmonie à la Grande Salle Musikverein à Vienne en février 2012, et donné des récitals auRoyaume-Unis, au Japon, en France, en Espagne.

Musicienne de chambre, elle a fondé le Quatuor Isé et l'Ensemble Monsolo, étant premier violon des deux ensembles.

Avec ces ensembles, elle a enregistré plusieurs disques chez le label Polymnie, dont un CD Onslow, avec les Quintettes « La Balle » et « Quintette avec piano», en compagnie du pianiste François-Joël Thiollier. Ce disque a été récompensé en 2009 par un 5 de Diapason.

Samika a enregistré son premier disque solo, chez le label Polymnie, les Six Sonates pour violon seul opus 27 d'Eugène Ysaÿe (2010) et un deuxième album également chez Polymnie avec le pianiste Emmanuel Christien pour un répertoire dédié à Eugène Ysaÿe.

Depuis 2008, Samika joue sur un magnifique violon de Pietro Giacomo Rogeri 1721.

Emmanuel Christien

Il a étudié au Conservatoire National de Région de Nancy et à celui de Paris, avant d'intégrer le Conservatoire national de musique et de danse de Paris.

Il y a obtenu les prix de piano, de musique de chambre et d'accompagnement vocal. Il a été admis en cycle de perfectionnement 2005. La Fondation Alfred Reinhold lui a offert un piano à queue de la maison allemande Blüthner. Il a été primé dans plusieurs concours internationaux. On a pu l'entendre à plusieurs reprises sur France-Musique.

En musique de chambre, il se produit avec David Fray, Bruno Monsaingeon, le quatuor Ardeo, la soprano Marie-Bénédicte Souquet et la mezzo Clémentine Margaine, le pianiste Adam Laloum. Il a joué avec l'orchestre de Caen, les solistes de l'orchestre National de France, l'orchestre des lauréats du Conservatoire, l'orchestre de chambre de Moldavie.

Il s'est produit en soliste à La Roque d'Anthéron, au Festival Radio-France Montpellier, à Musique à la Cour, au Festival Chopin à Bagatelle, Clef de soleil à Lille, Soirées des Bords de Save, à Paris Nancy, Pérouse, Milan, Aberdeen, Leipzig, Dublin, à la Folle Journée de Nantes, à Royaumont, Pise, Palma, Tokyo, Kyoto, Bombay.

Avec la violoniste Samika Honda, il a enregistré pour le label Polymnie un disque hommage à dédié à Eugène Ysaÿe.

Changement de Konzermeister à la Philharmonie de berlin

Noah Bendix-Balgley a remporté l'audition pour le poste de premier violon à la philharmonie de Berlin.

Il remplace Guy Braunstein, qui a quitté l'Orchestre à la fin de la saison dernière afin de poursuivre une carrière de soliste.

Un autre Rameau… N'a-t-on pas gagné au change ?

Par Eusebius

Christophe Rousset

Dijon, patrie de notre célèbre Rameau, se devait d'honorer le 250^e anniversaire de sa disparition. Les Surprises de l'Amour, opéra-ballet, qu'ont enregistré récemment Sébastien d'Hérin et une belle brochette de solistes (Amel Brahim-Djelloul, Virginie Pochon, Karine Deshayes, Jean-Sébastien Bou, entre autres) devait en marquer le coup d'envoi. Las, la production a dû être remplacée au dernier moment par un riche programme de pièces orchestrales jouées par les « Talens Lyriques » de l'excellent Christophe Rousset.

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