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Actualités musicales

jeudi 21 novembre 2013

 

Révolution fiscale

Les lieux de l'opéra en Europe (xviie- xxie siècle)

 

Colloque, Paris, Opéra-Comique, 21-23 novembre 2013.

Appel à contributions ——

Alors que l'on observe depuis plusieurs années un rapprochement entre musicologues et historiens pour aborder la dimension spatiale et sociale des lieux de musique, les lieux de l'opéra n'ont guère fait l'objet d'une approche interdisciplinaire. Observés sous un angle unique, le plus souvent celui de l'architecture monumentale occupant une place à part dans l'espace urbain, ces lieux de spectacle méritent pourtant d'être abordés de façon plurielle. Ils doivent faire l'objet d'une réflexion prenant en compte la complexité des problématiques liées à ces espaces particuliers, qui sont eux-mêmes multiples. Destinés à accueillir des manifestations liant musique et théâtre, ils se prêtent également au jeu de la sociabilité aristocratique dans un premier temps, puis bourgeoise et, dans une certaine mesure, populaire. Intrinsèquement liés à la ville, ces lieux peuvent aussi être ceux offerts par une villa vénitienne, un manoir anglais ou un théâtre de verdure, rebattant les cartes d'un espace perçu a priori comme essentiellement urbain. De même, si l'opéra est une forme lyrique traditionnellement représentée dans des lieux clos, de nombreuses expériences ont montré, dès le xviie siècle, qu'il pouvait s'épanouir en plein air, ce qui pose la question des rapports entre forme musicale et lieu d'exécution. Une étude des lieux de l'opéra permettra également de mener une réflexion sur la mutation des pratiques culturelles et sociales de la musique entre les XVIIe et xxe siècles, mutation en partie liée à la transformation des espaces qui hébergent et structurent l'activité musicale.

Résolument européen et interdisciplinaire, ce colloque s'organisera autour de quatre sessions thématiques, destinées à apporter à la question des lieux de l'opéra différents éclairages. La première session, consacrée à l' « Histoire des salles d'opéra », a pour ambition d'offrir une approche comparatiste des lieux consacrés à l'art lyrique en Europe et à l'évolution de ces espaces spécifiques sur quatre siècles. Elle se déroulera en deux temps : une première réflexion sera menée sur la question des innovations apportées aux salles d'opéra européennes (électrification des salles, transformation de la fosse d'orchestre, place dévolue au public, etc.) ; les intervenants s'intéresseront ensuite aux lieux obscurs ou secondaires, situés en dehors de la scène mais essentiels au spectacle. La seconde session, intitulée « Hors les murs », abordera le phénomène des représentations d'opéra dans des lieux qui ne semblent pas destinés a priori à héberger ce type de spectacle (espaces ouverts, stades, etc.). La troisième session sera consacrée à la question des sons de l'opéra et de l'acoustique des lieux accueillant ces spectacles musicaux. La quatrième session, intitulée « Préserver, restaurer, conserver », s'intéressera tout particulièrement aux bâtiments conçus pour l'opéra et aux problématiques liées à la conservation de ces lieux, entre respect de l'intention originelle et adaptation aux besoins de l'époque actuelle.

Le colloque est ouvert à tous les chercheurs, doctorants, professionnels (musicologues et historiens, mais aussi architectes, acousticiens, historiens d'art, musiciens, etc.) intéressés par la problématique des lieux de l'opéra et souhaitant intervenir dans le cadre défini ci-dessus. Les propositions seront examinées par le comité scientifique.

Comité d'organisation

  • Caroline Giron-Panel (BnF)
  • Solveig Serre (ARIAS, CNRS)

Comité scientifique

  • Caroline Giron-Panel (BnF)
  • Jean-Michel Leniaud (Ecole nationale des chartes)
  • Olivier Lexa (Venetian Centre for Baroque Musique)
  • Marie-Madeleine Mervant-Roux (ARIAS, CNRS)
  • Jérôme Pesqué (ODB Opéra)
  • Solveig Serre (ARIAS, CNRS)
  • Agnès Terrier (Opéra-comique)

Conditions de soumission

Les propositions devront parvenir aux organisatrices, Solveig Serre (solveig.serre@gmail.com) et Caroline Giron-Panel (caroline.panel@gmail.com), avant le 30 juin 2013.

 

La désignation de Kazuki Yamada « Chef Principal invité » amorce une transition à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo

Par Jean-Luc Vannier ——

Ils se sont chaleureusement donné l'accolade. Mais celle-ci procurait plutôt le sentiment  d'amorcer un passage de témoin. Tout en douceur comme cela doit se dérouler sur le Rocher. Lors d'une réception, mercredi 20 septembre, à l'Hôtel de Paris de Monte-Carlo, le Directeur Artistique et Musical de l'Orchestre Philharmonique (OPMC) Gianluigi Gelmetti a présenté le jeune chef d'origine japonaise de 34 ans Kazuki Yamada, désigné « Chef Principal invité » à partir de la saison 2014/2015. Un « choix », est-il précisé dans le dossier de presse aux mots savamment pesés, « proposé par le Directeur artistique à SAR la Princesse de Hanovre » qui, en tant que « Présidente du Conseil d'Administration a bien voulu valider cette proposition».

Certes, Kazuki Yamada n'est pas un inconnu en Principauté. Dans son modeste discours, il a lui-même tenu à rappeler qu'il avait déjà « joué trois fois » avec l'OPMC : en 2011, en remplacement du regretté Yakov Kreizberg, précisant qu'il avait trouvé un « orchestre très attristé » et qu'il avait quand même « déjà pu nouer une bonne relation avec les musiciens » à ce moment là. En 2012, en dirigeant la Symphonie no 3 de Beethoven, dite « Héroïque » et, cet été, pour un concert de gala au Palais princier.

(+) lire la suiteIls se sont chaleureusement donné l'accolade. Mais celle-ci procurait plutôt le sentiment  d'amorcer un passage de témoin. Tout en douceur comme cela doit se dérouler sur le Rocher. Lors d'une réception, mercredi 20 septembre, à l'Hôtel de Paris de Monte-Carlo, le Directeur Artistique et Musical de l'Orchestre Philharmonique (OPMC) Gianluigi Gelmetti a présenté le jeune chef d'origine japonaise de 34 ans Kazuki Yamada, désigné « Chef Principal invité » à partir de la saison 2014/2015. Un « choix », est-il précisé dans le dossier de presse aux mots savamment pesés, « proposé par le Directeur artistique à SAR la Princesse de Hanovre » qui, en tant que « Présidente du Conseil d'Administration a bien voulu valider cette proposition».

Certes, Kazuki Yamada n'est pas un inconnu en Principauté. Dans son modeste discours, il a lui-même tenu à rappeler qu'il avait déjà « joué trois fois » avec l'OPMC : en 2011, en remplacement du regretté Yakov Kreizberg, précisant qu'il avait trouvé un « orchestre très attristé » et qu'il avait quand même « déjà pu nouer une bonne relation avec les musiciens » à ce moment là. En 2012, en dirigeant la Symphonie no 3 de Beethoven, dite « Héroïque » et, cet été, pour un concert de gala au Palais princier.

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Les contributions d'écrivains à la presse musicale (xxexxie siècles)

 

Appel à contribution

Université Paris 4-Sorbonne, jeudi 21 novembre 2013, Salle des actes. Journée d'études en partenariat Paris-Sorbonne (OMF), Grenoble 3 (Traverses – E.CRI.RE), Rennes 2 (CELLAM – groupe Phi / IUF).

Cette journée d'études repose sur une double interrogation : pourquoi une revue musicale recherche-t-elle la collaboration d'un écrivain ? Comment un écrivain parle-t-il de musique dans un périodique spécialisé — par exemple Camille Mauclair pour Le Courrier musical ou Le Mercure musical, de diverses manières, Paul Claudel, André Gide, André Suarès, ou Paul Valéry dans La Revue musicale, ou encore, aujourd'hui, dans un tout autre contexte éditorial, Dominique Fernandez dans Classica ?

Symétriquement, du côté cette fois de la presse non spécialisée, de telles questions peuvent également être posées pour les collaborateurs des revues littéraires, artistiques, et intellectuelles ayant une page de chronique musicale ou évoquant substantiellement la musique : ainsi d'Andreï Bielyï et Aleksandr Blok intervenant dans les revues symbolistes russes comme La Balance ou La Toison d'or, de Jacques Rivière, Charles-Albert Cingria, Pierre Jean Jouve ou Louis-René Des Forêts à la Nouvelle Revue Française, d'Alberto Savinio à Domus, ou, plus proche de nous, de Richard Millet s'exprimant sur la musique contemporaine dans la Revue des Deux Mondes. Elles peuvent surtout être étendues aux figures intervenant dans des organes de presse généralistes accordant une place régulière à la musique : tout au long du xxe siècle, ce sont Willa Cather pour le New York Times, George Bernard Shaw pour The World, Alberto Savinio pour La Stampa, Eugenio Montale pour le Corriere della Sera, Alessandro Baricco pour La Repubblica ou La Stampa, etc.

Les analyses des écrits littéraires sur la musique ne manquent pas, et l'intérêt pour la presse et les revues connaît actuellement un grand développement, tant chez les littéraires, les historiens, que chez les musicologues : voir, pour ne citer qu'eux, les travaux de Marie-Ève Thérenty, d'Emmanuel Reibel, de Rémy Campos pour le XIXe siècle, fort utiles pour l'étude du siècle suivant, de Cécile Leblanc, de Michel Duchesneau, de Valérie Dufour, ou encore du « Collectif de Recherche sur la Presse Musicale Française » de l'Observatoire musical français, etc. En croisant les deux approches, on souhaiterait réfléchir à la relation qui se noue entre un objet (la musique), une écriture (littéraire) et un mode de diffusion (la revue, l'hebdomadaire ou le quotidien) – étant entendu qu'un tel sujet pose plusieurs difficultés de définitions concernant l'objet étudié, la langue pratiquée, la culture sollicitée, les types de musique évoqués, ou encore la qualité des auteurs engagés – au double sens institutionnel et axiologique du terme.

Pour définir le statut d'écrivain, on se réfèrera d'abord à la réception et à l'usage (voir les noms précédemment cités), sans s'interdire d'ouvrir le propos à des figures contemporaines moins évidemment consacrées (André Tubeuf chroniqueur au Point, Benoît Duteurtre à Marianne), ou encore, éventuellement, à des écritures ou des figures prestigieuses mais reçues de manière plus incertaine du point de vue de l'ancrage disciplinaire ou de la qualification institutionnelle (« intellectuels » comme Barthes ou Lévi-Strauss, « philosophes » comme Deleuze ou Jankélévitch, etc.). Une communication pourra d'ailleurs s'employer à interroger la catégorie même d'écrivain, à partir du moment où le champ de la critique musicale pourrait la rendre problématique. Plus que les classements établis par les histoires littéraires, c'est peut-être un type d'écriture dit littéraire (ou poétique) qui intéresse davantage les revues et journaux, soucieux de faire entendre une voix non spécialiste, de proposer un autre discours que celui du musicien et du musicologue (voir Bernard Sève, L'Altération musicale, 2002). Depuis l'exemple célèbre de Willy et de Colette, au tournant du siècle (mais on pourrait remonter au moins à Théophile Gautier), la pratique littéraire s'accompagne parfois d'une valorisation de la figure du dilettante, voire de l'amateur, au détriment d'une analyse trop technicienne, réputée insensible au caractère supposément ineffable de la musique. Pour autant, avec le développement de l'esthétique musicale, il arrive aussi que l'on s'insurge contre les travers de l'impressionnisme métaphorique dans lequel tomberaient parfois certains écrivains : voir, à ce titre, les propos cinglants tenus par Boris de Schlœzer contre Jouve ou Jankélévitch.

Cette journée d'études ne souhaite pas davantage réduire le champ esthétique et géographique de la recherche. Ainsi, aux revues et à la presse françaises, il sera pertinent de comparer les expériences proposées en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne et, plus généralement, dans l'ensemble du monde occidental. On se demandera en particulier si les pratiques varient en fonction des aires culturelles et de la chronologie, s'il est des pays et des époques qui pratiquent plus que d'autres ce type de collaborations, selon quels critères et pour quelles raisons. Les études des critiques musicales de figures jouant un rôle majeur dans des organes de presse extrémistes seront également les bienvenues (voir plusieurs écrivains italiens compagnons de route du fascisme, les collaborations de Lucien Rebatet à L'Action française, Radio-Magazine, Candide, La Revue universelle, Le Jour, etc.).

Par ailleurs, si la musique dite « savante » ou « classique » s'impose par son importance historique, le champ de recherches s'ouvrira le cas échéant aux contributions d'écrivains concernant d'autres formes de création : jazz (Boris Vian, Philip Larkin, Jacques Réda, Haruki Murakami, Josef Škvorecký, Alain Gerber, etc.), « musiques actuelles » (Nick Hornby), musiques extra européennes, etc.

Seront privilégiées les approches qui présenteront un caractère synthétique ou porteront sur des corpus multiples (panorama sur une revue, un pays, une époque, comparaison de différentes écritures littéraires, intérêt pour un genre comme le jazz ou l'opéra) ; mais les monographies sur tel ou tel écrivain ne sont nullement exclues, à la condition toutefois qu'elles s'imposent particulièrement, qu'elles soient mise en perspective, et que les objets « journal » et « revue » ne soient pas perdus de vue. Enfin, toutes ces communications devront contribuer à une meilleure compréhension historique et théorique de la pratique de la critique musicale en général ; elles ne pourront faire entièrement l'impasse sur l'approche proprement littéraire (étude des styles, des formes, etc.) ; et seront particulièrement attentives à tous les propos de type « métacritique » (propos sur la critique tenus par le critique lui-même).

Les propositions de communication seront envoyées simultanément à

Claude Coste (coste.claude@wanadoo.fr),
Danièle Pistone (pistone@noos.fr)
Timothée Picard (timothee.picard@gmail.com)

avant le 15 juin 2013. Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un programme sur « La critique musicale au XXe siècle » (Institut universitaire de France). On trouvera un descriptif des journées d'études passées ou à venir sur le site du CELLAM (https://www.cellam.fr/). Les communications feront l'objet d'une publication en fin de programme.

Responsable : Claude Coste, Timothée Picard et Danièle Pistone

Url de référence :
https://www.cellam.fr/

Adresse : Campus VillejeanUniversité Rennes 2 Place du Recteur Henri Le Moal CS 24, 30735 043 Rennes cedex.

Pablo Márquez au Théâtre Adyar

Pablo Márquez joue John Dowland (1563-1626) Farewell, Benjamin Britten (1913-1976) Nocturnal after John Dowland, Zad Moultaka (1967) Calvario pour guitare et sons fixés.

Festival international de guitare (Théâtre Adyar) le 21 novembre 2013, à 20h30.

Le même programme a été salué chaleureusement par le public de la Musik Akademie et de la Schola Cantorum à Bâle (Suisse) le 6 octobre dernier, concert donné dans le cadre du festival Basel Plucks.

Colloque et concerts la BnF pour le bicentenaire de Charles Valentin Alkan

Le compositeur et pianiste Alkan (1813-1888), contemporain de Liszt, Chopin et Thalberg, était connu pour être un virtuose original, tant par la qualité et la diversité de son œuvre que par ses intérêts philosophiques, littéraires et religieux.

À l'occasion du bicentenaire de sa naissance, et dans le cadre des célébrations nationales, la Bibliothèque nationale de France, le Conservatoire à rayonnement régional de Paris/Pôle supérieur d'enseignement artistique Paris-Boulogne-Billancourt et le Musée de la musique s'associent pour lui rendre hommage à travers un colloque international, associant historiens, musicologues, interprètes et compositeurs.

L'étude, à la Bibliothèque nationale de France, de sources historiques et littéraires, permettra de s'intéresser aux aspects inédits de son parcours, de son œuvre et de sa réception en France et à l'étranger.

Le vendredi 22 novembre, de 10h à 18h (concert à 20h), le CRR de Paris accueillera des travaux consacrés aux sources musicales et à leur interprétation, rendant compte de la diversité des inspirations d'Alkan.

Le samedi 23 novembre de 9h30 à 13h, le Musée de la musique enfin mettra ses collections instrumentales au service de la connaissance du virtuose : le piano pédalier et l'orgue seront notamment au cœur de communications illustrées de démonstrations musicales. Des récitals et concerts dédiés aux œuvres d'Alkan viendront ponctuer ces trois journées de colloque.

Jeudi 21 novembre 2013 9h30-17h30

Charles-Valentin Alkan, le piano visionnaire

9h30. Introduction Denis Bruckmann, BnF, Directeur des collections (sous réserve), Elizabeth Giuliani, BnF, directrice du département de la Musique.

I - Alkan romantique

Présidente de séance Brigitte François-Sappey, CNSMDP

9h45. Jean-Jacques Eigeldinger, Université de Genève, « Alkan et Chopin : à la recherche d'affinités ».

10h15. Emmanuel Reibel, Université Paris X Nanterre
« Alkan, parangon du romantisme français ».

II - Judéités

Présidente de séance Elisabeth Giuliani, BnF

11h00. Laure Schnapper, EHESS (CRIA), « Alkan, un israélite éclairé ».

11h30. David Conway, Honorary Research Fellow, Dept. of Hebrew and Jewish Studies, University College London. Committee Member, The Alkan Society, London, « Charles Valentin Alkan : The Voice of the Lion ».

III - Des sources pour la connaissance biographique

Présidente de séance Cécile Reynaud

14h00. François Luguenot, Association Alkan, « Raymond Lewenthal et Charles-Valentin Alkan : histoire d'un manuscrit inédit ».

14h30. Gemma Mª Salas Villar, Conservatorio Superior de Oviedo "Eduardo Martínez Torner" (CONSMUPA), « The Charles Valentin Alkan's correspondance with the Spanish pianist Santiago Masarnau ».

15h00. Rosalba Agresta, BnF département de la Musique, « "His Studies are the most difficult in existence". Autour de la réception d'Alkan en Angleterre ».

IV - Les œuvres et leur réception

Président de séance Jean-Jacques Eigeldinger, Université de Genève (sous réserve)

15h45 - Hervé Audéon, CNRS/IRPMF, « Les concertos pour piano d'Alkan : contributions singulières à l'histoire d'un genre controversé ».

16h15. Etienne Jardin, Palazzetto Bru Zane, « Les pianistes organisateurs de concerts à Paris d'après les archives du droit des pauvres (1822-1848) ».

16h45. Thomas Vernet, CRR de Paris / PSPBB, « ʺAlkan ! me dira plus d'un lecteur.... Qu'est-ce qu'Alkan ?ʺ La fortune posthume de Charles-Valentin d'Alkan ».

Colloque sous la direction de Brigitte François-Sappey, musicologue, Elizabeth Giuliani et Cécile Reynaud, département de la Musique de la BnF et Thomas Vernet, responsable département Musique ancienne au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.

Co-organisé par la BnF, le CRR de Paris et le Musée de la Musique.

Le colloque consacré à Charles-Valentin Alkan se déroulera à la BnF, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris et à la Cité de la musique :

Jeudi 21 novembre, de 9h30 à 17h30, concert à 18h30, Bibliothèque nationale de France (site François Mitterrand).

Vendredi 22 novembre, de 10h à 18h, concert à 20h Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris

Samedi 23 novembre, de 9h30 à 13h Musée de la musique, Cité de la musique

Bibliothèque nationale de France, Site François Mitterrand, Quai François Mauriac, 75013 Paris.

Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, 14, rue de Madrid - 75008 Paris.

Cité de la musique - Musée de la Musique, 221, avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris. 01 44 84 44 84 .

Le pianiste Nicolas Stavy est en concert à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand

 

Nicolas StavyNicolas Stavy. Photographie © André Georges

Ce concert clôture un colloque sur Charles Valentin Alkan dont le bicentenaire de la naissance est fêté cette année.

Nicolas Stavy proposera durant 1h30 une lecture croisée des œuvres de Alkan (dont deux pièces inédites) avec celles de Chopin, Liszt et Brahms.

Bibliothèque nationale de France, Site François Mitterrand, Quai François Mauriac, 75013 Paris. Auditorium.

Nicolas Stavy sera en concert le 14 février 2014 à la Salle Gaveau et le 23 avril 2014 à l'Opéra Bastille.

La culture est morte, vive la culture, un formidable adieu en musique de l'Institut néerlandais de Paris

Par Jean-Marc Warszawski ——

 

En été 2012, le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas annonçait qu'il supprimait sa subvention à l'Institut Culturel des Pays-Bas de Paris. Cette institution a été créée en 1957 par un riche collectionneur d'art, Fritz Lugt (1884-1870), et l'administration du royaume.

Il est devenu un centre très actif de la capitale française, avec ses expositions, ses programmations soignées, cohérentes et suivies dans le temps, de théâtre, de cinéma, de danse, et bien sûr de musique. Les Pays-Bas sont un pays très musicien — l'épisode André Rieu doit être considéré comme un accident. Chanson, jazz, musique de chambre et bien sûr musique baroque s'y sont succédés (aussi des stages et des classes de maîtres), avec des Ton Koopman, Bon Van Asperen, Frans Brüggens, des habitués du lieu. Sept cents élèves suivent les cours de néerlandais.

De tels lieux sont un cadeau pour les autochtones et un bonheur pour les résidents qui offrent ce qu'ils ont de meilleur. Le rassemblement des populations autour de la culture vivante est un beau vecteur de paix et d'élévation, de respect mutuel. La crise est un prétexte pour affaiblir ces rassemblements, parce que les politiciens de droite et d'extrême droite, malheureusement une grande partie de ceux qui se prétendent de gauche, redoutent une culture, qu'ils ne maîtriseraient pas, grandissant les femmes et les hommes, les unifiant, les pacifiant.

Après avoir tenté un recours, entrepris une action de protestation, l'équipe de l'Institut Néerlandais, avec les productions Philippe Maillard, ont décidé d'organiser une grande soirée d'adieu, Salle Gaveau le 19 novembre. La salle était comble, la soirée s'est achevée très tard par un immense cocktail introduit par une marche funèbre klezmer, après un incroyable spectacle, magnifique et émouvant pour lequel plus de quarante artistes ont apporté leur participation. Musique baroque, musique romantique, musique moderne, vocales, instrumentale, jazz, tango, musique klezmer.

Si les dirigeants des Pays-Bas savaient ce qu'est la honte, ils auraient honte. Mais toutes celles et tous ceux qui étaient Salle Gaveau, savent concrètement ce qu'ils viennent de perdre, ce que les Pays-Bas, Paris, les Parisiens, Parisiens du pays des tulipes et des moulins et les autres,  viennent de perdre.

Je pense que l'équipe licenciée et les bénévoles, privés du 121 rue de Lille, auront à cœur dans de nouvelles conditions, à continuer leur œuvre si utile. Il y a une association : Société des Amis de l'Institut néerlandais, Robert-Nicolas Huet, 23 rue de Bourgogne, 75007, Paris, une adressel societe.amis.insitut.neerland@gmail.com

 

Jean-Marc Warszawski

 

MUSICA AMPHION
(ensemble baroque)

WILBERT HAZELZET
(flûte traversière baroque)

MIKE FENTROSS
(théorbe)

EGIDIUS KWARTET
(quatuor vocal)

DUO SCHOLTENS & JANSSENS
(piano à quatre mains)

MAARTEN ENGELTJES
(contre-ténor)

JOHANNETTE ZOMER
(soprano)

NICO VAN DER MEEL
(ténor)

ROBBERT MUUSE & MICHA VAN WEERS
(baryton & piano)

NANJA BREEDIJK
(harpe)

BOB VAN ASPEREN
(clavecin)

TRIO OSIRIS
(violon, violoncelle, piano)

BOI AKIH
(duo chant et guitare)

AMSTERDAM KLEZMER BAND

QUINTETTO TANGO EXTREMO

Pour ceux qui n'y étaient pas : quelques uns des artistes ayant parcitipé à cette grande soirée :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de prison pour Laia Martin, la pianiste espagnole

 

Laia Martin, pianiste professionnelle, risquait 7 ans de prison, pour les nuisances sonores dont se plaignait une voisine, invoquant des troubles du sommeil et des séquelles psychologiques.

Elle n'ira pas en prison, mais écope de 20 mois avec sursis, ce qui n'est tout de même pas rien.

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