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Actualités musicales

mardi 26 novembre 2013

 

Jean-Claude Casadessus, le goût des autres, un documentaire de Claude Couderc diffusé sur France 2

 

Jean-cleude CasadessusJean-Claude Casadessus. Photographie © Skopia Films.

Jean-Claude Casadessus, le goût des autres, un documentaire de Claude Couderc diffusé le 26 novembre à 00h45, sur France 2.

Ce documentaire de 2013, d'une durée de 54 minutes, dresse un portrait de Jean-Claude Casadessus qui se révèle à travers ce documentaire comme un homme faisant preuve d'une grande humanité, de sagesse, témoignant sans cesse de sa solidarité envers ceux qui sont en marge de la société.

Il évoque avec beaucoup d'émotion son enfance à Montmartre, ses parents, ses enfants, ses rencontres. Il nous fait part des liens très forts qui l'unissent à ses musiciens de l'orchestre national de Lille et définit avec beaucoup de talent le rôle du chef, en charge de cette grande famille que constitue l'orchestre.

Faisant bien souvent figure d'invité d'honneur, Jean-Claude Casadesus est devenu avec le temps un des plus grands chefs internationaux.

Jean-Claude CasadessusJean-Claude Casadessus. Photographie @ Orchestre national de Lille.

Arabesque : Jane Birkin et le groupe Djam and Fam à Saint-Maur

 

Jane Birkin

 

Ami et producteur de Jane Birkin, Philippe Lerichomme a l'idée en 1999 de présenter Djamel Benyelles à Jane Birkin afin qu'ils travaillent ensemble à l'orientalisation de titres aussi célèbres que Elisa, Couleur Café ou Comment te dire adieu. Cette proposition séduit Jane et la première rencontre a lieu en 1999 lors du Festival d'Avignon. Ainsi, avec Djamel Benyelles au violon, Fred Maggi au piano et Aziz Boularoug aux percussions, Jane Birkin nous entraîne dans ces rythmes orientaux, arabisants, qui donnent une seconde vie à ces grands succès de la chanson française. Le succès est tel que d'autres concerts suivent, toujours autour d'événements exceptionnels. Reims en 2000, Alger, Annaba en 2001 et Paris en 2002 ; chaque concert étant l'occasion de revisiter les titres et d'en ajouter de nouveaux : Amours des feintes, Fuir le bonheur, Les Clefs du paradis et bien d'autres.

Jane Birkin et le groupe Djam and Fam. Arabesque. Mardi 26 Novembre à 20 h 30, Théâtre de Saint-Maur, 20 rue de la Liberté 94100 Saint Maur. Réservations : 01 48 89 99 10. 43 € / 25 €

Nicolas Stavy alkanise le grand auditorium de la Bibliothèque de France

Par Jean-Marc Warszawski ——

Dans le cadre d'un colloque commémorant le bicentenaire de la naissance de Charles Valentin Alkan à la Bibliothèque nationale de France, Nicolas Stavy, habitué à donner son aux trésors sommeillant du lieu (voici deux ans, il l'avait déjà fait pour des œuvres d'Hélène de Montgeroult), était invité à mettre au programme d'un récital quelques pièces (certaines inédites) de ce mousquetaire du piano, avec Chopin et Liszt.

Nicolas StavyNicolas Stavy au grand auditorium de la BnF, 21 novembre 2013. Photographie © musicologie.org.

Alkan est un compositeur quelque peu boudé, surtout peu connu et encore très peu joué. Son personnage un peu énigmatique, voire hypocondriaque, la grande difficulté pianistique de ses pièces, en sont peut-être la cause. Son obédience religieuse juive, affirmée, joue certainement un rôle. On sait l'antisémitisme de l'époque, répandant l'idée que les juifs n'avaient aucun génie propre, sinon le talent de copier celui des autres. C'est même ce que défend dans le fond Alexandre de Bertha en 1909, qui en croyant bien faire, dans un long article relatant ses relations avec l'ombrageux pianiste, lui reproche rétrospectivement d'avoir été trop timide dans l'exploitation musicale de ses racines et de son génie propre. Il est vrai qu'à l'époque, on parlait du génie de la race française, italienne ou allemande, il devait donc bien en avoir un pour les Juifs, même si on ne pouvait en situer la nation ou la géographie.

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Les sons du théâtre : Angleterre et France (xvie-xviiie siècle) : Éléments d'une histoire de l'écoute.

 

Les sons du théâtre

 

Bisaro Xavier & Louvat-Molozay Bénédicte, Les sons du théâtre : Angleterre et France (xvie-xviiie siècle) : Éléments d'une histoire de l'écoute. « Le Spectaculaire Théâtre », Presses universitaires de Rennes, Rennes 2013 [358 p. ; ISBN 978-2-7535-2237-4 ; Prix : 19,00 €]

25 novembre 2013, par Jean-Marc Warszawski ——

Ce livre aboutissement certainement provisoire d'un programme de recherches dont il rend compte, cherche à nous faire imaginer ce qu'on pouvait entendre dans les théâtres, lieux de mises en scènes visuelles. Ce qu'on entendait venant de la scène, mais aussi dans le public, par exemple dans ses manifestations de plaisir ou d'hostilité.

L'éminent historien et musicologue Henri-Irénée Marrou pensait que la qualité historiographique reposait sur la « question ». Manifestation de la curiosité — cela est essentiel — la question détermine aussi le type de documentation qu'on va mettre en œuvre, et la manière dont on va l'interroger.

Là repose le grand intérêt de ce livre. Nous n'avons de ce passé aucun document sonore, seulement des témoignages écrits, que l'on peut ici et là croiser, mais jamais confronter à des restes de la réalité passée.

C'est donc avant tout l'histoire des témoignages et des documents qui les portent qui est ici menée.

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Péril sur la recherche en musique ! Les sociétés savantes sacrifiées par le ministère de la Culture.

Pétition

À partir de 2014, le Ministère de la Culture a décidé de supprimer les crédits de fonctionnement de plusieurs sociétés « savantes » qui se consacrent à l'étude de la musique et à la diffusion des connaissances : la Société Française d'Ethnomusicologie (SFE), la Société Française d'Analyse Musicale (SFAM), la Société Française de Musicologie (SFM) et la Société Française d'Acoustique (SFA).

Rôle des sociétés de recherche musicale

Recherche, création et formation sont en dialogue avec le spectacle vivant.

Remettre en question l'un de ces éléments en supprimant les budgets des sociétés de recherche musicale fragilise l'ensemble.

Les sociétés savantes en question travaillent sur le phénomène musical dans toutes ses dimensions. Ayant chacune une histoire propre et une spécificité, elles sont essentielles à la connaissance des musiques du passé et du présent, savantes ou populaires, d'ici ou d'ailleurs. Elles rassemblent des chercheurs, des acteurs du secteur culturel, des musiciens. Elles contribuent au rayonnement de la recherche française par la représentation de leurs membres dans de nombreuses rencontres internationales.

Ces sociétés ont déployé depuis fort longtemps des relations fructueuses avec des structures engagées dans le monde de la musique, en France et à l'étranger. Ainsi, elles échangent avec des institutions de recherche (Ircam, Cnrs) et de formation (Conservatoires, Universités, enseignement secondaire). Ouvertes à la société civile et au secteur culturel dans son ensemble, soucieuses de la valorisation des patrimoines qu'elles étudient, elles sont en lien avec des bibliothèques, des musées, des archives, mais aussi des instances internationales telles que l'Unesco. Elles collaborent à des festivals, des concerts et sont particulièrement actives dans le domaine de l'édition. Elles sont régulièrement consultées pour leur expertise.

Quelles seraient les conséquences de leur disparition ?

Véritables actrices scientifiques et culturelles, ces sociétés sont au cœur d'un équilibre entre le monde des chercheurs et la collectivité.

Leur fonctionnement associatif est une chance qui leur procure une autonomie et un dynamisme particuliers, complémentaires de celui des conservatoires, de l'Université ou d'autres organismes de recherche et culturels. En même temps, elles forment de véritables « institutions » intellectuelles et sociales, ce qui en fait les interlocuteurs privilégiés de nombreuses structures et institutions publiques. Supprimer les sociétés de recherche, c'est déliter tout un maillage intellectuel et scientifique qui a fait ses preuves et qui a mis des décennies à se construire. Le vide que procurerait cette disparition serait de nature à fragiliser l'action de certaines grandes institutions nationales, de recherche, de formation, de transmission, ou encore de conservation.

En remettant en question le patient travail à long terme des sociétés de recherche, on touche donc à l'ensemble des espaces indépendants d'échanges, de transmission et d'acquisition des savoirs musicaux. Les chercheurs et les étudiants, les musiciens, les publics ont pourtant besoin de ces lieux de travail très collaboratif.

C'est la Recherche, une nouvelle fois, qui est touchée, alors même qu'il conviendrait, au contraire, de la renforcer dans une période difficile…

La fin des aides de fonctionnement du ministère signifieraientr lamise à mort de nos sociétés.

Les sociétés de recherche sont aujourd'hui menacées puisque les subventions ministérielles qui les faisaient vivre en grande partie viennent d'être tout simplement supprimées !

Ces financements, jusque-là, servaient à payer du fonctionnement (locaux, matériels divers, assurances, éventuellement personnels), à participer à des Congrès internationaux, en assurant ainsi la place de la France, de la francophonie dans ces instances de rencontre, à organiser des cycles de conférences et des concerts commentés et à financer des projets de diffusion des résultats de la recherche (publications de revues, de livres, de CD, sites internet, etc.).

Cette mesure, outre la conjoncture actuelle, s'inscrit dans la mise en place d'une disparition programmée par le Ministère de la Culture des « subventionnements » à l'échelon central des grandes directions nationales de ce Ministère. Les lois de décentralisation ont transféré aux Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) la compétence d'expertise et d'aide des projets culturels dans chacune des régions françaises, ce qui, de surcroît, induit des disparités. Cependant, comme il n'est pas dans les attributions des DRAC, ni d'ailleurs dans celles des collectivités locales et territoriales, de financer des groupements à thématique et rayonnement nationaux et internationaux et qu'il est totalement illusoire de penser que le mécénat privé pourrait venir compenser les crédits supprimés par le Ministère de la Culture, nos sociétés vont se trouver exclues de tout critère d'éligibilité à des subventions de fonctionnement.

Mettre en péril la circulation de la recherche et priver la collectivité de cette plus-value apportée par le relais de ces associations, est-il le meilleur choix ? Les sommes que représentent ces aides sont modiques comparées au dynamisme qu'apportent nos sociétés aux connaissances de l'art et tout spécialement aux savoirs et savoir-faire de la musique. Dans une société qui doute et qui a besoin de créativité instruite, il semble que ce soit là un calcul à bien court terme !

Le rétablissement du financement de fonctionnement pour nos structures de recherche est vital. Car sans moyens pour fonctionner, il ne peut y avoir de sociétés dynamiques, capables de porter des projets pour lesquels elles seraient condamnées à demander des aides ponctuelles. Sans ces crédits de fonctionnement, c'est une bonne partie de leurs projets qui est directement menacée et à travers elle, l'existence même de ces sociétés.

Cette potentielle destruction est une atteinte, inédite, à la vie de la pensée en développement.

Nous demandons le rétablissement des budgets de valorisation de la recherche musicale

Merci vivement de signer et de faire signer cette pétition nationale.

Société Française d'Analyse Musicale (SFAM)
et Société Française d'Ethnomusicologie (SFE)

Pétition

Appel du monde de la culture pour le 1er décembre

Contre l'injustice fiscale et sociale
Pour une révolution fiscale, la taxation du capital
et l'annulation de la hausse de la TVA

Signez l'appel

Ce que la droite n'a jamais osé faire, le parti « socialiste » au pouvoir l'exécute. En deux ans le budget de la culture a subit une baisse de plus de 4%, le ramenant à son niveau d'avant 1981 !

Conséquence directe, l'austérité se traduit par des destructions d'emplois massives et ajoute de la précarité à la précarité :

Les opérateurs publics (théâtres nationaux, musées, audiovisuel public, CNC…) subissent des prélèvements exceptionnels.

Les crédits de soutien à la création, les aides à la presse sont encore en baisse.

Par exemple, le plan social à France Télévisions annonce 320 Millions d'euros d'économie et 361 suppressions de postes à temps plein, en réalité le double avec les emplois occupés par des salariés intermittents amenés à disparaître.

La réduction des budgets  de l'état c'est plus de chômage, moins de protection sociale, moins de service public.

Peut-on prétendre haut et fort vouloir une « politique volontariste d'éducation artistique et culturelle » en accordant un coup de pouce dérisoire à la «transmission des savoirs et démocratisation de la culture » tout en diminuant de plus de 50% en deux ans les crédits aux conservatoires de musique et d'art dramatique ?

Peut-on prétendre haut et fort soutenir la création et en même temps faire subir aux artistes plasticiens, sculpteur… une TVA à 10% qui sera entièrement supportée par eux ? Ce gouvernement ignorerait donc  les conditions d'exercice de ces artistes qui, exception faite des quelques « vedettes » ont des  revenus souvent inférieurs au seuil de pauvreté.

La grande réforme fiscale de François Hollande c'est la division par  deux de la contribution fiscale des grandes entreprises privées  pour en transférer la  charge sur les citoyens les plus défavorisés. La TVA  applicable le 1er janvier palliera une partie des 20 Milliards d'euros accordés au patronat sans aucune condition.  L'injustice sociale et fiscale qui frappe notre pays est insupportable. Qu'en sera-t-il de la réforme fiscale annoncée?

C'est pourquoi nous nous joignons à l'appel à la grande marche du dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l'annulation de la hausse de la TVA. Cette marche, qui partira de Place d'Italie, se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault, plus favorable au Medef et à la finance qu'aux salarié-e-s et à la grande masse de la population.

https://bit.ly/IdvFcp

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