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lundi 29 décembre 2014

 

Jacques Lonchampt est mort

Jacques Lonchampt est né à Lyon le 10 août 1925. Après une licence de lettres, il est critique musical au journal « Lyon libre ». De 1946 à 1947, il est délégué des Jeunesses musicales de France, puis assure de 1948 à 1960, la fonction de rédacteur du chef du « Journal musical de France » dont le tirage est de 200 000 exemplaires.

Il écrit également, de 1950 à 1961, pour « Radio-cinéma », qui devient plus tard « Cinérama », « Radio-Cinéma-Télévision », « Télévision-Radio-Cinéma », pour devenir en abrégé, « Télérama » en 1960.

De 1961 à 1990, il est chef de la rubrique musicale du Monde, et critique musical de premier plan.

Responsable aux Éditions du Cerf, il dirige la publication des écrits de sainte Thérèse de Lisieux. Aux éditions Fayard, il a publié Les Quatuors à cordes de Beethoven (1987), et l'Histoire de la musique d'Émile Vuillermoz complétée par ses soins (1973). Chez L'Harmattan, il a regroupé ses propres écrits et ceux de Vuillermoz, et d'autres ouvrages notamment sur la musique contemporaine.

Il était chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Il est mort hier 27 décembre, à Paris. Il était âgé de 89 ans.

Mort du bandéoniste argentin Leopoldo Federico

Leopoldo Federico, compositeur, bandéoniste et chef d'orchestre argentin, qui a monté des spectacles avec des étoiles du tango comme Mariano Mores et Astor Piazzolla, s'est éteint hier dimanche 28 décembre 2014 à l'âge de 87 ans.

Leopoldo Federico a remporté le prix Carlos Gardel dédié à la musique populaire et a été nommé deux fois aux Grammy d'Amérique latine.

Parmi ses compositions les plus célèbres il faut citer notamment les tangos: Cabulero, Sentimental, Canyengue, Bandola zurdo, Capricho otoñal, Milonguero de hoy, Preludio nochero, Diagonal gris et Pájaro cantor.

 

 

 

Un « Elisir d'amore » frais et tonique à l'opéra de Marseille

Par Jean-Luc Vannier ——

 

Paolo Fanale (Nemorino). Photographie © ChristianDresse.

Contrairement aux rafales de vent à vous décorner un bœuf qui balayaient la Canebière, une fraicheur à la fois douce et tonique inspirait avec talent, samedi 27 décembre, la production marseillaise de L'Elisir d'amore de Gaetano Donizetti : loin du bucolisme insufflé à Nice par Fabio Sparvoli en mars 2011, débarrassé d'une recherche conceptuelle comme dans la version helvéto-monégasque d'Adriano Sinivia de février 2014 à Monte-Carlo, le travail d'Arnaud Bernard a voulu faire « ressortir cette perfection toute simple » de l'œuvre créée à Milan en 1832  « en fabriquant des silhouettes attachantes qui évoluent dans un cadre sobre et épuré, loin de tout folklore ». À l'aide d'un dispositif scénique similaire au diaphragme suggérant l'esthétique de la photographie en noir et blanc du début du XXe siècle, cet ancien assistant de Nicolas Joël passé par le Capitole de Toulouse, parvient à dynamiser, à intensifier ce melodramma giocoso sans en altérer la douce poésie : en témoignent la remarquable densité mélancolique du quatuor finale de l'acte I et celle du récitatif avec air entre Adina et Nemorino « Prendi per me, sei libero » à l'acte II. Signalons l'aide précieuse apportée par les décors et les costumes de William Orlandi dont la créativité avait déjà contribué au magnifique Il Trovatore à l'opéra de Nice en février 2012.

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