Les troubadours chantent l'art roman pour la 11^e année

Trois concerts et un séminaire universitaire pour ouvrir l'été du 11^e Festival « Les troubadours chantent l'art roman » qui s'est ouvert le 7 mai et fermera ses programmations le 25 novembre.

Le 11 mai, l'ensemble Ghaetta sera dans l'Aude à la chapelle Saint-Martin de Surzac (Capendu), dont les parties les plus anciennes datent du xii^e siècle, transformée aux xix et xvi^e siècles, une restauration menée entre 2014 et 2015, lui ont redonné son aspect originel.

L'ensemble Ghaetta, formé par Denyse Dowling-McNamara (flûtes à bec), Léo Richomme (chant, oud, saz, bendir), Patrice Villaume (vielle à roue ténor, tympanon, cornemuse), proposeront une rencontre musicale autour des Cantigas de Santa Maria, chansons du xiii^e à caractère religieux, écrites en galego-portugais, et de chansons des troubadours des xii^e et xiii^e siècles, de motets du manuscrit de Montpellier ainsi que de pièces instrumentales de cette époque.

Le même jour, 11 juin, Ariège, à Tourtouse, ancienne résidence d'été des évêques du Couserans, Naïma Chemoul prendra possession du théâtre de plein air, pour y faire résonner des chants de femmes séfarades, de l'Andalousie à l'Orient. avec Samir Hammouch (qânoun), Thierry Di Filippo (oud), Bonaventure Akoto (percussions).

Du 15 juin au 5 juillet, sou l'égide du Bing Overseas Studies Program Stanford University Narbonne, se déroulera un séminaire The Other France : Troubadours and the Politics of Cultural Heritage, sous la direction de Marisa Galvez et de Gérard Zuchetto. Ce séminaire porte sur la présence d'une variété de patrimoines culturels en France. Avec des concerts samedi 18 juin et lundi 4 juillet à 19h à l'auditorium du CIS-MJC de Narbonne avec le Troubadours Art Ensemble et des rencontres avec les poètes Roland Pecout et Michel Decor.

Enfin pour conclure cette quasi-inauguration du festival, le Troubadours Art Ensemble chantera « Oda a Montsegur » du poète, philosophe et historien du catharisme, René Nelli (1906-1982). Écrit tantôt en vers, tantôt en prose, ce récit est une ode à la liberté à travers l'évocation du Château de Montségur, des hérétiques cathares et de « l'âme occitane ».

Gérard Zuchetto (chant, compositions), Jean Michel Hernandez (comédien), Damien Combes (guitare électrique), Patrice Villaumé (vielle à roue ténor, tympanon), Gildas Becquet (contrebasse), Thierry Gomar (vibraphone).