vendredi 17 avril 2015

Mapping the post-Tridentine motet (ca. 1560-ca. 1610): Text, style and performance

17-19 avril 2015, The University of Nottingham

All the most relevant composers of the late sixteenth century (from Palestrina to Byrd, from Guerrero to Lassus) composed and published motets, undoubtedly responding to the needs of both their employing institutions and the printing market. Likewise, they were surely receptive to contemporary shifts in spirituality and religious life (although the real extent of the Council of Trent's direct influence still needs to be determined). The sacred counterpart to the madrigal, the motet became a workshop for experimenting with text-tone relationships, form organization, and rhetorical strategies. It often featured intriguing instances of imitatio and all sort of intertextual cross-references. Moreover, it proved a versatile medium suitable for fulfilling different functions in a wide array of contexts. This versatility also applied to the choice of texts.

In spite of all that, the post-Tridentine motet has been surprisingly neglected in recent scholarship, and many crucial questions remain unanswered. With this conference we aim to re-open the discussion on the immense corpus of polyphonic and polychoral motets produced and performed all over Europe in the period ca. 1560 to ca. 1610. Some of the questions we would like to examine are listed below, under three headings: Text, Style, and Performance (the latter including also issues of context and function). But, of course, we are open to other proposals regarding neighbouring problems.

1. Text:

- Who chose/edited/wrote the texts?

- For what spiritual, religious, political purposes?

- What types of texts (and textual sources) can we distinguish?

2. Style:

- The compositional process

- Issues of intertextuality, imitation and emulation

3. Performance:

- Contexts: liturgical, paraliturgical, ceremonial, recreational

- How did motets sound? 'Ideal' versus 'historical' performances.

- Repertories and motet books

- The motet in inter-confessional confrontations

Invited speakers will include David Crook, Christian Leitmeir, Kerry McCarthy and Noel O'Regan.

There will also be two discussion panels, one on the influence of the Council of Trent on the late-sixteenth century motet and the other on performance issues, led by Noel O'Regan and Christian Leitmeir, and Owen Rees and Michael Noone respectively.

We intend to publish a volume containing a number of papers presented in the conference. The contributions will go through a process of selection, peer revision, and editing, as per academic standard.

Abstracts for 20-minute papers (max. 250 words) and short biographies (max. 150 words) should be sent to James Cook: <ptmotetconference at gmail.com> by 10 October 2014. Participants will be informed of whether their abstracts have been accepted by 1 November 2014.

Information and updates are at the meeting web site:

Conference organizing committee: Daniele V. Filippi, Esperanza Rodríguez-García and Juan Ruiz Jiménez.

Le néant si bavardeux de Fleur Pélerin face aux questions précises d'une députée

Voir : Festivals annulés, écoles fermées, structures culturelles dissoutes, la liste de Leporello !

Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance, Osloob Hayati

Par Alain Lambert ——

Cinq musiciens vivant en France, à Paris, où depuis 2011 et les révolutions arabes, ils forment le quintette sans frontières « Rhythms of Resistance ». Tous venus des cinq coins du monde, du Maroc pour le saxophoniste Mehdi Chaïb, d'Allemagne pour le guitariste et violoncelliste Karsten Hochapfel, de Suède pour le batteur et percussionniste Joe Quitzke, de Hongrie pour le contrebassiste Matyas Szandai, et enfin de Syrie pour la flûtiste et joueuse de nay Naïssam Jalal, compositrice et auteure du poème Frontières , l'avant dernière plage du disque.

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En Allemagne, les orchestres professionnels et les écoles de musique veulent unir leurs forces

En Allemagne, les musiciens d'orchestre et les écoles de musique veulent resserrer leur travail en commun.

Les associations des orchestres et des écoles de musique ont convenu mieux exploiter les possibilités locales. L'objectif étant d'étendre le parrainage entre les orchestres de jeunes et les orchestres professionnels, et de mettre au point un nouveau modèle d'enseignement de la musique.

L'association des écoles de musique rassemble 950 implantations, celle des orchestres 13 000 musiciens professionnels répartis dans 150 orchestres et ensembles.

Je pense que derrière la spontanéité généreuse d'une telle idée, on peut mesurer la menace qui pèse sur l'enseignement de la musique, ramené à un apprentissage sur le tas, une idée qui démange quelques décideurs en France, dont Didier Lockwood, sous prétexte que la musique n'est pas une chose théorique, qu'elle ne peut s'apprendre qu'en la pratiquant.

Je trouve que la musique n'a rien à voir avec les religions : Jean-Guillou claque le portail de Saint-Eustache

La fête, pour ses 85 ans n'en a pas vraiment été une. Mécontent de l'inculture et dea manipulations du clergé, il a décidé de quitter la tribune d'un des orgues les plus extraordinaires qui soient.

Jean Guillou est un concertiste et un compositeur mondialement. À la tête d'une abondante discographie, édité, pédagogue recherché édans le monde, concepteur d'orgues, il était titulaire de la tribune de Saint-Estache à Paris depuis 1963. Au printemps 2010, pour ses quatre-vingt ans, il s'étonnait d'être l'objet d'une fête à Bonn alors que pas le moindre concert n'était donné en son honneur à Paris. Quelques semaines plus tard, il refusait la Légion d'honneur en raison de la politique néfaste aux musiques savantes. Il ne perd pas l'espoir de trouver à fair construire un orgue à structure variable, avec de nombreux buffets mobiles pouvant entourer le public.

Je vais donner ce concert samedi et après je ne mettrai plus jamais les mains sur cet orgue ni les pieds dans cette église ... Ayant joué bénévolement durant tout ce temps, je pensais avoir le droit de désigner mon successeur. Non seulement le curé n'a pas accepté, mais il a chassé mes assistants pour tout à coup établir un concours, alors que j'ai toujours été contre ce principe ... deux jeunes organistes Baptiste-Florian Marle-Ouvrard et Thomas Ospital] contre qui je n'ai rien à objecter, mais qui n'ont rien à voir avec moi... Je plains les pauvres organistes qui devront se plier toujours plus aux volontés d'un clergé de moins en moins cultivé et mélomane... Les prêtres, en général, n'ont aucune connaissance musicale. Je n'ai jamais très bien compris quelle pouvait être leur conception de l'orgue: on fait de la musique ou on n'en fait pas... tous les confrères organistes ont été surpris par cette affaire... C'est le curé qui a exigé qu'on mette « adieux » vous voyez l'esprit... J'ai trente concerts programmés jusqu'à la fin de l'année dans le monde, à Moscou, Montréal... Je n'ai vraiment pas besoin de Saint-Eustache... Au fond, je trouve que la musique n'a rien à voir avec les religions. J'ai toujours dit qu'il fallait sortir l'orgue des églises et lui donner une autre vie! (propos recuillis par l'AFP)

La réunification est un curieux concept en Allemagne, qui s'apparente à l'absorbtion.

Une pétition pour le maintien du bureau du jazz à Radio-France

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Les pouvoirs publics ont-ils décidé de délaisser le jazz ?

Les dernières décisions émanant de Radio France, qui va réduire ses programmes de jazz, et l'annonce du licenciement de Xavier Prévost, qui signifie aussi la fin du bureau du jazz et des concerts Jazz sur le Vif au studio 105, remettent cette question au cœur du débat.

Créé en 1961 par Lucien Malson, auquel ont succédé André Francis en 1975 et Xavier Prévost en 1997, le bureau du jazz était un pôle de rencontre stratégique pour les musiciens, les professionnels et le public. De la petite formation au big band, il accueillait chaque année une trentaine d'orchestres, reflétant la vitalité et la diversité de la scène française. Par son rôle déterminant en matière de création et de diffusion, il a favorisé l'émergence et la mise en lumière de nombreux projets, permis à plusieurs générations d'approfondir leur connaissance de cette musique, et activement participé à sa démocratisation par une politique de gratuité ou de tarifs accessibles à tous.

Retransmis nationalement sur les antennes de Radio France, ces concerts étaient également diffusés sur le réseau des radios partenaires (UER en Europe, NHK au Japon et NPR aux USA), assurant ainsi un vaste rayonnement de la scène hexagonale. Et nombre de musiciens peuvent attester que ces diffusions internationales ont généré des invitations de festivals ou des propositions d'enregistrement sur des labels étrangers.

C'est donc non seulement le travail de Xavier Prévost, estimé de tous pour sa culture, sa connaissance intime du patrimoine des archives, son intégrité et son engagement, mais plus de 50 ans d'une politique du service public en faveur du jazz qui sont brutalement remis en cause. Et, pour les musiciens, autant d'opportunités de concerts qui disparaissent.

Disparaissent également sur France Musique son émission Le Bleu, la Nuit… et Le matin des musiciens-Jazz d'Arnaud Merlin, qui se voit confier une nouvelle émission le samedi de 17h à 18h. Soit 2h30 de programmes hebdomadaires en moins sur cette seule chaîne, dans l'attente des décisions concernant les émissions de jazz sur France Inter et FIP.

Nous ne pouvons imaginer que la décision de mettre fin aux activités du bureau du jazz ait été prise sans en considérer les conséquences pour les musiciens et le milieu professionnel, le public des concerts et les auditeurs, tous bien plus exigeants qu'on ne veut bien le penser. Et encore moins avec l'aval du Ministère de la Culture, qui siège au conseil d'administration de Radio France, et a soutenu et accompagné depuis les années 80 les nombreuses avancées de notre secteur.

Les signes inquiétants d'abandon progressif de ces précieux acquis se multiplient, alors que la France demeure l'un des pays du monde les plus réputés pour la vivacité de la scène du jazz, qui ne cesse de toucher de nouveaux publics.

Fragilisé comme d'autres secteurs de la création par des interrogations de fond sur l'évolution des politiques publiques et des budgets ou le devenir du régime de l'intermittence, le nôtre a déjà été fortement affecté par la récente fermeture du Centre d'Information du Jazz.

Plus encore à l'annonce des décisions prises à Radio France, nos musiques et nos métiers se sentent aujourd'hui en danger, menacés de relégation dans l'absurde fourre-tout des musiques dites « actuelles ». En ces temps de frilosité et d'appauvrissement de la pensée, le monde du jazz, qui fédère tant d'acteurs de conviction et de passion, ne se laissera pas dessaisir sans réagir des outils, des espaces d'intelligence et des talents qui contribuent le mieux à sa visibilité, à sa renommée et à son succès.

Sur des questions aussi essentielles que la pérennité du bureau du jazz et la place du jazz sur une radio de service public, nous, musiciens, professionnels et auditeurs, ne saurons nous satisfaire de promesses ou de pseudo dispositifs cache-misère de « transversalité ».

Nous attendons des engagements, et demandons donc qu'une délégation des initiateurs de cette pétition soit reçue conjointement par Jean-Pierre Rousseau, directeur de la Musique à Radio France et par le Ministère de la Culture.

A l'initiative de cette pétition, et premiers signataires de fait :

Comité d'honneur : Martial Solal et Francis Marmande.

Membres de la coordination : Olivier Benoit, Patrice Caratini, Jean-Paul Celea, Laurent Cugny, Guillaume de Chassy, Riccardo Del Fra, Thomas de Pourquery, Benoit Delbecq, Marc Ducret, Eric Echampard, Andy Emler, Daniel Humair, Didier Levallet, Frédéric Maurin, Émile Parisien, Vincent Peirani, Dominique Pifarély, Jean-Charles Richard, Claude Tchamitchian, Henri Texier, Franck Tortiller.

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