mardi 7 juin 2011
______________________________ L'intégrale de piano de Jehan Alain au 32e Festival de Ville d'Avray
Le samedi 25 juin à 20h30, à la chapelle de l'institution Sainte-Marie, 2 rue de l'Abbaye à
Antony (face à la station Antony du RER B), Georges Bessonnet, organiste, interprètera :
Jehan Alain Prélude, Scherzo et Choral
Maurice Duruflé Prélude et fugue sur le nom d'Alain
La Maîtrise d'Antony, sous la direction de Georges Bessonnet, interprètera :
Jehan Alain Messe modale Prière pour nous autres charnels Sacrum
convivium
Jean-Michel Louchart, orgue, interprètera :
Jehan Alain pièces pour flûte et orgue (avec Patrice Bocquillon, flûte)
Jean-Louis Petit Toccata (en hommage à Jehan Alain, création)
Lundi 27 juin à 20h30 au Château, 10 rue de Marnes, Ville d'Avray, Désiré N'Kaoua
pianiste, interprètera l'œuvre intégrale pour piano de Jehan Alain.
mardi 7 juin 2011
______________________________ Le festival de musique « Le Printemps de Lady Mond » :
la musique de chambre bretonne du xxe siècle, du 24 au 26 juin.
La musique de chambre du XXe siècle souffre d'une mauvaise réputation : méconnue, difficile,
réservée à un certain public, voire élitiste …
La musique de chambre des compositeurs bretons du XXe souffre des mêmes affections.
Le festival de musique « Le Printemps de Lady Mond » relève le défi depuis
bientôt sept ans : proposer à un public curieux, néophyte ou averti de se rendre dans des chapelles historiques, à un tarif
raisonnable, afin d'écouter les mélopées harmonieuses ou dissonantes des œuvres de compositeurs bretons du vingtième
siècle
Ce jeune festival se déroule tous les ans sur la Commune de Belle Isle en Terre, sur l'axe Paris Brest,
entre Guingamp et Morlaix en juin ou juillet.
Des artistes de renommée internationale interprètent les pièces de
Joseph-Guy Ropartz, Paul Le Flem, Jean Cras, Paul Ladmirault, Jeff Le Penven…
Le second challenge de cet évènement culturel consiste à confronter la musique bretonne
aux courants musicaux du Xxème siècle : la musique ibérique d'Astor Piazzolla, de Villa Lobos, Alberto Ginastera, la musique américaine
de Steve Reich, Philip Glass, Collin Mc Phee, la musique française de Maurice Ravel et Claude Debussy… la musique allemande en 2011.
L'édition 2011 s'ouvre par une création originale, « Notes à l'Armoricaine »,
vendredi 24 juin.
Les œuvres de deux générations de compositeurs bretons seront interprétées
par deux artistes français de renommée internationale, Ronan Baudry au saxophone, et, Romain Hervé au piano.
Par ailleurs, cette année, les artistes français et internationaux interprètent un florilège
de pièces pour sextuor à cordes, quatuor et piano d'Arnold Schoenberg, Anton Webern, Wolfgang Rihm, Anton Berg.
https://www.printemps-de-lady-mond.com
mardi 7 juin 2011
______________________________ Les Films de la semaine : touristes à bout, travailleurs spoliés
et génies en pagaille
Sur les écrans cette semaine, « Low Cost », une comédie désopilante
de Maurice Barthélemy sur les éventuels aléas des compagnies aériennes à bas coût avec Jean-Paul Rouve et Judith
Godrèche. Dans « Limitless » de Neil Burger, la nouvelle coqueluche d'Hollywood, Bradley Cooper, incarne un cobaye qui teste une
pilule miracle. Production française en 3D, « The Prodigies » de Antoine Charreyron porte à l'écran le roman de Bernard
Lenteric « La nuit des enfants rois ».
« London Boulevard », de Wiliam Monahan, avec Colin Farrell et Keira Knightley (USA/Grande-Bretagne,
1h42) - William Monahan, scénariste oscarisé pour les « Infiltrés », passe derrière la caméra pour
mettre en scène un film noir oscillant entre polar sombre et romance feutrée. Le personnage principal, Mitchel (Colin Farrell), tout juste
sorti de prison, navigue entre ces deux mondes. Celui des malfrats mafieux, dirigé par un chef hyper-violent, auquel il veut tenter d'échapper,
d'un côté. Et, de l'autre, celui de Charlotte (Keira Knightley), une star de cinéma terrée dans sa luxueuse résidence
qui l'engage pour la protéger des paparazzi. Une bande-son efficace, des acteurs intéressants mais un film qui, entre ces aller-retours incessants,
peine à trouver son rythme.
« Prud'hommes » de Stéphane Goël (Suisse, 1h25) - Chaque année des centaines
d'affaires sont arbitrées devant le conseil des Prud'hommes (tribunal des Prud'hommes en Suisse), une instance qui juge les conflits entre employeurs
et employés et dont tout le monde connaît le nom, mais guère plus. Ce film, rythmé par les portes ouvertes et fermées
par un huissier imperturbable, plonge dans cette réalité ordinaire et brutale. « L'esclavage ça n'existe plus, le plus
dur c'était l'irrespect », glisse une travailleuse noire, les larmes aux yeux. Une femme-cadre épuisée raconte le travail obsédant
: « on se couche avec le mail », pour ne pas rater une éventuelle réunion tôt le matin, « on se lève
avec », pour être au courant de tout. Et c'est le burn out. Une Polonaise, licenciée après un accouchement, glisse que « c'est
difficile d'être une femme et de ne pas être dans son pays ». Les exemples se succèdent et se télescopent, les plaignants,
syndicalistes ou avocats défendent des dossiers plutôt misérables. « De nombreuses affaires se résument à
un manque de reconnaissance ou de dialogue », estime Stéphane Goël. « Il arrive un moment où la coupe est pleine »,
dit un plaignant. Ca se passe en Suisse, mais c'est universel. En France, le nombre d'affaires venues devant les prud'hommes était de plus de 200.000
en 2008. La durée moyenne de traitement des litiges est de 10 mois -de jusqu'à 32 mois à Bobigny.
« Low Cost » de Maurice Barthélémy (France, 1h29) avec Jean-Paul Rouve, Judith
Godrèche, Gérard Darmon - Excédés par une attente de 8 heures dans un avion dont la clim est en panne, les passagers du vol
Low Cost Djerba-Beauvais sont prêts à tout pour rentrer chez eux. Même à décoller sans le pilote...
« The Prodigies » de Antoine Charreyron (France/Grande-Bretagne/Belge, 1h40, interdit aux
moins de douze ans) avec Jeffrey Evan Thomas, Jacob Rosenbaum, Dominic Gould - Trente ans après la sortie du roman culte de Bernard Lenteric « La
nuit des enfants rois », « The Prodigies » (Les Prodiges), film d'animation, donne enfin vie aux jeunes prodiges dont l'histoire
a bouleversé les adolescents des années 80. Deux dessinateurs de Marvel, Francisco Herrera et Humberto Ramos, ont participé à
leur création en images de synthèse, à partir de la capture de mouvements (motion capture, qui permet de capter des mouvements réels
et de les transférer dans un univers virtuel) d'acteurs américains. L'univers dans lequel ils évoluent est un New York stylisé
et fantasmé, mélange de manga japonais à la « Ghost in the shell » et de comics américain.
« Limitless » de Neil Burger (USA, 1h45) avec Bradley Cooper, Robert De Niro, Abbie Cornish
- Eddie Morra découvre un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d'exploiter son potentiel intellectuel et physique au maximum.
Il peut désormais se souvenir de tout ce qu'il a lu, vu ou entendu. Il peut aussi apprendre n'importe quelle langue en une journée, résoudre
des équations complexes et subjuguer. Très vite, Eddie fera merveille à Wall Street...
« Une Séparation » de Asghar Farhadi (Iran, 2h03) avec Leila Hatami, Peyman Moadi,
Shahab Hosseini - Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père très malade. Il ignore alors que
la jeune femme est enceinte, mais surtout qu'elle a accepté ce travail sans l'accord de son mari.
« American Translation » de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold (France, 1h49, interdit aux moins
de seize ans) avec Pierre Perrier, Lizzie Brocheré, Jean-Marc Barr - Un amour se construit sur une rencontre de hasard entre Chris et Aurore. Ils
ont vingt ans et vivent une passion exclusive. Aurore découvre que Chris est un meurtrier.
« Territoires » de Olivier Abbou (USA, 1h35, interdit aux moins de seize ans) avec Roc LaFortune,
Sean Devine, Nicole Leroux - Revenant d'un mariage au Canada, cinq amis rentrent en voiture aux États-Unis lorsqu'ils se font arrêter en pleine
forêt par deux membres de la Police des Frontières. Alors qu'ils n'ont rien à se reprocher, les policiers les accusent de terrorisme
et leur font subir des interrogatoires brutaux. Devant le silence de leurs prisonniers, ils décident de les enfermer dans des cages cachées
au coeur de la forêt et de continuer leurs investigations à l'abri des regards.
« Eyes find eyes » de Jean-Manuel Fernandez et Sean Price Williams (France/USA, 1h22) avec
Alexandre Marouani, Alma Jodorowsky, Thomas Badek - Ernst, expert en oeuvres d'art, profite de sa réputation et de ses réseaux pour collaborer
avec des trafiquants. Menant un double-jeu, il se retrouve pris au piège lorsqu'on lui demande de remettre la main sur L'incrédulité
de Saint Thomas du Caravage.
« Acqua in bocca » de Pascale Thirode (France, 1h25, documentaire) avec Bastien Mariani,
Jean Mariani, Suzie Crespin - « Je suis corse par ma mère bien que celle-ci ne m'ait jamais transmis son histoire, ni quoi que ce soit
de cette île », explique la réalisatrice de ce documentaire. « Il y a quelques années, par hasard, j'ai retrouvé
dans ses affaires un album de photos qui , toutes, avaient été retirées. Les légendes de cet album sont les indices d'un chemin
que j'ai parcouru pour découvrir mon histoire familiale ».
mardi 7 juin 2011
______________________________ Tweeter, smartphone, vuvuzela et... Entrent au « Robert »
Tweeter, smartphone, vuvuzela et caïpirinha, mais aussi bisphénol, métadonnée et
cagole font leur entrée au « Robert illustré & Dixel », dictionnaire papier et numérique dont le millésime
2012 sort cette semaine, apprend-on lundi auprès des éditions Le Robert.
S'y ajoutent côté noms propres quelque 80 personnalités, d'Isabelle Autissier à
Sébastien Chabal, de Frédéric Beigbeder à MC Solaar en passant par Jean-Michel Ribes, Charlotte Gainsbourg et Vanessa Paradis.
Le Robert illustré accueille aussi le réseau Facebook, qui dépasse les 600 millions d'inscrits,
ainsi que le site payant d'information Mediapart.
Dictionnaire encyclopédique recourant largement à la couleur, le Robert illustré, avec
2.112 pages et 58.000 mots, revendique une consultation qui gagne en rapidité « à la manière d'internet ».
Le Robert illustré & Dixel combine papier et web: il comporte une édition imprimé
en un volume et une édition en ligne actualisée tous les mois, accessible par une clé USB qui permet de le consulter pendant quatre
années.
Sur le web, sa déclinaison propose des milliers de documents supplémentaires, une base de 6.000
photos, des cartes interactives mais également un conjugateur, un dictionnaire de citations et des notices d'oeuvres littéraires et artistiques.
mardi 7 juin 2011
______________________________ Deneuve, Tautou et Bonnaire, vedettes du Festival du film français
au Brésil
Les actrices françaises Catherine Deneuve, Audrey Tautou et Sandrine Bonnaire devaient tenir le haut
de l'affiche du Festival Varilux du film français qui s'ouvre mardi, un événement qui se déploie désormais dans vingt-deux
villes du Brésil.
Les actrices françaises Catherine Deneuve, Audrey Tautou et Sandrine Bonnaire devaient tenir le haut
de l'affiche du Festival Varilux du film français qui s'ouvre mardi, un événement qui se déploie désormais dans vingt-deux
villes du Brésil.
« Cette année le festival se déroule simultanément dans 22 villes, 13 de plus
que l'an dernier, où seront projetés dix films pendant dix jours » jusqu'au 16 juin, a déclaré à l'AFP Christian
Boudier, producteur du festival pour le compte d'Unifrance, l'agence de promotion du film français dans le monde.
Catherine Deneuve (« Potiche »), Audrey Tautou (« De vrais mensonges »),
Sandrine Bonnaire (« Joueuse »), Aure Atika (« Copacabana ») et Yahima Torres (« Venus noire ») se rendront,
avec plusieurs réalisateurs, à Rio et à Sao Paulo.
« Il y aura 900 séances dans 29 salles et nous espérons dépasser les 50.000
entrées, le double de 2010 », a souligné M. Boudier, alors que le marché du film est en pleine croissance au Brésil,
affichant en 2010 une fréquentation en hausse de 20%, selon un communiqué d'Unifrance.
Le cinéma français est lui aussi en bonne santé, sa diffusion ayant progressé
de 17% en 2010 avec plus de 900.000 entrées pour trente-et-une sorties de films.
Parmi les nouvelles villes accueillant le festival figurent Brasilia, Belo Horizonte, Porto Alegre et Recife
ainsi que des villes de l'intérieur de l'Etat de Rio, comme Macae, une ville champignon dont la croissance est tirée par le pétrole.
« Ce sont des villes où il n'y a pas beaucoup de festivals et comme cela a bien marché
l'an dernier, nous avons été très sollicités », a affirmé Christian Boudier.
Un hommage sera également rendu à Sandrine Bonnaire à travers une rétrospective
de huit films.
Samedi, le film « Une vie de chat » du réalisateur Alain Gagnol, et la Palme d'or
1959 du festival de Cannes, « Orfeo Negro » de Marcel Camus, seront projetés sur un écran géant en plein air, sur
la plage de Copacabana.
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