vendredi
24 juin 2011
______________________________ Les
festivals de l'été
Centre-Est
Festival « Jazz à
Vienne », du 29 juin au 13 juillet. Au programme de la 31e édition,
trois soirées d'hommage au trompettiste Miles Davis (2, 7, 12 juillet,
avec Wallace Roney, Mike Stern, Herbie Hancock, John Scofield), Sonny Rollins
(le 11) ou Rhoda Scott à trois reprises en « fil rouge »
https://www.jazzavienne.com
La 29e édition
du Festival international d'art baroque de Beaune présentera, sur quatre
week-end (du 1er au 24 juillet), six opéras et oratorios, en version
concert ou mis en espace, allant du baroque (Porpora, Vivaldi, Rameau) à
Mozart et Beethoven https://www.festivalbeaune.com
Sud-Ouest
Le Festival international de flamenco
de Mont-de-Marsan (Landes), du 4 au 9 juillet, fête l'entrée de
cet art au patrimoine mondial de l'Humanité. Pour sa 23e édition,
« Arte Flamenco » a invité deux figures majeures de la danse
flamenca, Maria Pages et Israel Gavan, et fait la part belle à la jeune
génération https://https://arteflamenco.landes.org
Les Estivales de musique en Médoc
invitent sept lauréats de concours internationaux de musique classique
et d'art lyrique à se produire du 30 juin au 12 juillet dans de grands
châteaux du Bordelais. Le 1er juillet, la lauréate du concours
Chopin 2010, la pianiste russe Yulianna Avdeeva, présentera un programme
Chopin/Liszt au château Lafite Rothschild https://www.estivales-musique-medoc.com
Le Festival des Hauts de Garonne
propose du 5 au 8 juillet cinq concerts gratuits en plein air de musique du
monde dans cinq communes girondines de la rive droite de la Garonne. A l'affiche,
l'Orchestre Poly-rithmo (Bénin), Calle 13 (Porto Rico), Socalled (Canada),
Les tambours du Burundi https://www.lerocherdepalmer.fr/hautsdegaronne
Convivencia - Musique du Monde
(25 juin au 29 juillet) - Péniches et berges du canal du Midi, du canal
latéral à la Garonne, accueillent le festival Convivencia pour
faire découvrir des artistes régionaux. Des concerts avec des
chanteurs ou des groupes tels que Elbasan, Urs Kapatz ou Al Jawala animeront
notamment les soirées sur le canal du Midi près de Toulouse https://www.festivalconvivencia.com
Festival de la Voix de Moissac
(30 juin au 3 juillet) - L'Abbatiale emblématique de Moissac et les rues
attenantes seront au centre de cette édition où se mêleront
les voix de l'opéra, du flamenco, des chants basques https://www.moissac-festivaldelavoix.fr
Extravadanses (1er au 9 juillet)
- Castres (Tarn) se transformera pour quelques jours en salle de danse pour
recevoir des troupes aussi prestigieuses que les compagnies Alvin Ailey ou Antonio
Gades. Mais la salsa, la country dance, la « danse-cirque » ou des
danses polynésiennes auront aussi leur place. Renseignements : 05.63.71.56.58
Ouest
L'Archéo Jazz se tiendra,
du 29 juin au 2 juillet, à Blainville-Crevon, près de Rouen, dans
les ruines illuminées d'un château médiéval retrouvé
à la fin des années 1960. A l'affiche de cette 34e édition:
Kora Jazz Trio, Asa, Roberta Gambarini, Roy Hargrove, Lisa Doby, Kool and the
Gang, Otis Taylor et Larry Carlton. En marge de la programmation officielle,
des groupes locaux se produiront pour des concerts off https://www.archeojazz.com
La 13e édition
des Orientales, consacrées aux musiques et traditions d'Asie et d'Orient,
se tiendra du mercredi 29 juin au dimanche 3 juillet, à Saint-Florent-le-Vieil
(Maine-et-Loire). Les étoiles du Ballet royal du Cambodge ouvriront les
festivités. A l'affiche notamment: Kaushiki Chakrabarty, « la nouvelle
princesse du chant hindoustani », le Jaipur Mahara Brass Band, une fanfare
du Rajasthan, Sidi Ali Lasmar Stambali, les Masques de la Lune (rituel des griots
bwaba du village de Bereba au Burkina Faso), le Ali Khattab Quartet https://www.lesorientales.fr
Concerts, expositions, débats
et promenades philosophiques vont rythmer la saison estivale de l'abbaye royale
de Fontevraud (Maine-et-Loire) du 25 juin au 31 juillet. La programmation artistique
du monument s'y décline sur le thème « En marchant »
avec l'ouverture au public d'une installation géante du sculpteur Vincent
Lamouroux dans le cloître de l'abbaye. Parmi les autres artistes à
l'honneur, le dessinateur de manga japonais Taniguchi Jurö, la chanteuse
Emily Loizeau en compagnie du guitariste Brad Barr ou le pianiste de jazz Yaron
Herma https://www.abbayedefontevraud.com
Sud-Est
Festival Sun'art à Lourmarin
(Vaucluse) affiche, du 26 au 29 juin pour sa deuxième édition,
un programme pluridisciplinaire du défilé de mode au reggae en
passant par le théâtre, les contes et la danse ayant pour thème
l'Afrique https://www.festivalsunart.com
Assemblade, les 25 et 26 juin à
Marseille sur le site du Palais Longchamp: Deux jours de musiques d'Oc avec
en tête d'affiche les Moussu T e Lei Jovents suivi d'une douzaine de groupes
explorant le monde occitan, la Corse, les influences arabes et grecs.
Nord
Main Square Festival, du 1er au
3 juillet à Arras. Linkin Park, Queens of the Stone Age, Limp Bizkit,
Arcade Fire, Moby, Portishead, PJ Harvey et Coldplay pour leur unique concert
en France se succèderont durant tout le week-end dans la citadelle d'Arras
https://www.mainsquarefestival.fr
Festival Juventus, du 2 au 14 juillet
à Cambrai. Consacré à la musique de chambre, le festival
accueille, depuis 21 ans, les plus talentueux jeunes solistes européens.
Le violoncelliste Marc Coppey, les pianistes Piotr Anderszewski et Alexandre
Tharaud ou le flûtiste Emmanuel Pahud s'y sont fait connaître https://www.music-juventus.fr
Festival Clef de Soleil, à
Lille du 3 juillet au 25 août. Pour fêter les dix ans du festival
de musique classique, les programmateurs ont choisi de faire revenir des artistes
qui ont marqué les précédents étés: Lovro
Pogorelich, dans un programme entièrement consacré à Liszt,
les quatuors Talich et Fine Arts, Cyprien Katzaris https://www.clefdesoleil.com
Festival musique d'ici et d'ailleurs,
du 25 juin au 31 juillet, à Châlons-en-Champagne. Le festival propose
une cinquantaine de concerts, en accès libre, avec une programmation
d'artistes pour la plupart encore inconnus en France. L'édition 2011
proposera notamment la rencontre des univers de deux artistes, le bassiste Jannick
Top et le guitariste Fred Chapellier, dont les parcours croisés couvrent
les quatre dernières décennies de la scène contemporaine
française https://www.musiques-ici-ailleurs.com
Est
Strasbourg jazz festival du 30
juin au 7 juillet. La 22e édition de ce festival présente une
brochette impressionnante de monstres sacrés comme Jeff Beck, Keith Jarrett,
George Benson... https://www.festival-strasbourg.com
Festival international de Colmar
du 1er au 14 juillet à Colmar (Haut-Rhin). La 23e édition de ce
festival de musique classique propose un hommage au répertoire germanique
(allemand et viennois), mais également français, avec les pianistes
Grigory Sokolov et Andras Schiff, le quatuor Prazak, notamment https://www.festival-colmar.com
Festival jazz et musique improvisée
du 27 juin au 2 juillet à Besançon (Doubs). 30e édition
pour ce festival de musiques nouvelles et improvisées. Au programme des
œuvres de Pierre Boulez, Michaël Jarrell et Karlheinz Stockhausen https://www.aspro-impro.fr
Les Eurockéennes de Belfort
du 1er au 3 juillet à Belfort (Franche-comté). Considérées
comme l'un des plus grands festivals de musique en France, les Eurockéennes
de Belfort reviennent pour trois jours de concerts avec les plus grands artistes
de la scène internationale. Les groupes rock Arcade Fire et Arctic Monkeys,
les vétérans du heavy metal Motörhead et les rythmes soul
du Nigérian Keziah Jones seront les vedettes de cette 23e édition
https://www.eurockeennes.fr
Île-de-France
Festival Days Off du 30 juin au
10 juillet à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel,
à Paris. Des créations autour du chanteur Jacno et du Velvet Underground,
mais aussi des concerts de Fleet Foxes, Metronomy et The Do, sont à l'affiche
de la deuxième édition. Le festival s'ouvrira par un hommage à
Jacno, pilier de la scène punk et new wave française, disparu
le 6 novembre 2009. Le concert réunira entre autres Benjamin Biolay,
Dominique A, Etienne Daho, Brigitte Fontaine, Jacques Higelin et Arthur H.
L'Enghien Jazz Festival du 28 juin
au 3 juillet. La 12e édition propose une affiche éclectique
et prestigieuse avec la légende soul Percy Sledge, le duo de stars afro-cubaines
Omar Portuondo (chant) et Chucho Valdès (piano) ou la chanteuse de variété
internationale Dionne Warwick. L'accordéoniste Marcel Azzola, accompagnateur
en soixante ans de carrière de Juliette Gréco, Barbara, Yves Montand
ou Edith Piaf, aura « carte blanche » le 30 juin. Il recevra des
musiciens du monde du jazz et de la chanson comme André Ceccarelli ou
Sanseverino https://www.enghien-jazz-festival.com
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Otello
en version concert à l'Opéra de Paris en raison d'une grève
La représentation de l'opéra
de Verdi « Otello » sera donnée jeudi en version de concert
à l'Opéra National de Paris en raison d'une grève liée
à la réforme des retraites, indique un communiqué de la
direction.
« A la suite d'un préavis
de grève déposé par les syndicats SUD et FSU, liés
à la réforme des retraites, la représentation d'Otello
sera donnée dans une version concertante et en costumes pour les solistes
», indique le communiqué de l'Opéra Bastille.
La Direction de l'Opéra
indique que des compensations seront proposées aux spectateurs pour les
désagréments subis ou un remboursement pour ceux qui choisiront
de ne pas se rendre au spectacle.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Wagner
à l'OnR et une pièce de Pommerat récompensés
par les critiques
Le Syndicat professionnel de la
critique de théâtre, de musique et de danse a décerné
son prix annuel à la pièce de théâtre de Joël
Pommerat « Ma Chambre froide », ainsi qu'au « Crépuscule
des Dieux » de Wagner donné par l'Opéra National du Rhin
à Strasbourg.
« Ma Chambre froide »
écrit et mis en scène par Joël Pommerat à l'Odéon-Théâtre
de l'Europe à Paris a reçu le Grand Prix, attribué au meilleur
spectacle théâtral de l'année.
Le Grand Prix du meilleur spectacle
lyrique de l'année a été décerné au «
Crépuscule des Dieux » de Richard Wagner, dirigé par le
chef slovène Marko Letonja et mis en scène par l'Ecossais David
McVicar à l'Opéra National du Rhin (OnR). Ce spectacle a constitué
le point d'orgue de « l'exceptionnel Ring » de l'Opéra National
du Rhin, selon le Syndicat.
Pour la danse, le Syndicat a décerné
son Grand Prix à « NYA » de Abou Lagraa donné à
la Biennale de la Danse de Lyon en 2010 et au Festival de Suresnes cités
Danse 2011. La danseuse et chorégraphe canadienne Louise Lecavalier a
été désignée « personnalité chorégraphique
de l'année tandis que l'ouvrage « John Neumeier, trente ans de
ballets à l'Opéra de Paris » de Jacqueline Thuillieux (Editions
Gourcuff Gradenigo) a reçu le prix du meilleur livre sur la danse.
Le Syndicat professionnel de la
critique de théâtre, de musique et de danse, regroupe 140 journalistes
de la presse écrite et audiovisuelle, française et étrangère.
Le prix Georges-Lerminier du meilleur
spectacle théâtral créé en province a été
attribué à « Mille Francs de Récompense » de
Victor-Hugo, mis en scène par Laurent Pelly au Théâtre national
de Toulouse. « Le Vrai Sang » de Valère Novarina a reçu
le prix de la meilleure création d'une pièce en langue française.
Le prix Claude Rostand du meilleur
spectacle lyrique créé en province a été décerné
au « Dialogue des Carmélites » de Poulenc mis en scène
par le Canadien Robert Carsen et dirigé par Michel Plasson à l'Opéra
de Nice, arrivé ex-aequo avec « le Rossignol et autres fables »
de Stravinsky, mise en scène par Robert Lepage et dirigé par le
Japonais Kasushi Ono (Festival d'Aix-en-Provence, Opéra de Lyon).
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Thomas
de Pourquery en résidence à Jazz sous les Pommiers
Le festival Jazz sous les Pommiers
à Coutances (Manche) vient de désigner le saxophoniste alto et
ténor Thomas de Pourquery comme son nouvel artiste en résidence,
pour un mandat de trois ans. Thomas de Pourquery, 34 ans, qui succède
à un autre saxophoniste, le Britannique Andy Sheppard, devra mener diverses
actions à Coutances et dans la région Basse-Normandie: création,
diffusion, formation, pédagoogie et médiation. Il a donné
cette année à Coutance une création en hommage à
Sun Ra.
Ce musicien généreux
attiré par le free jazz et l'improvisation a choisi en 1996 la carrière
de musicien plutôt que celle de rugbyman. Depuis ses débuts à
la fin des années 90, il a joué notamment dans le Big Band Lumière
de Laurent Cugny, le Mégaoctet d'Andy Emler, le Big Band d'Antoine Hervé,
l'Orchestre National de Jazz en 2001/2002, le trio Ztar avec Médéric
Collignon et Philippe Gleizes, chanté dans Le Sacre du Tympan.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Soirées
cubaines à la Cité de la Musique
Trois formations cubaines sont
à l'affiche de la Cité de la Musique à Paris vendredi et
samedi. Le Juan de Marcos Afro Cuban All-Stars est la plus connue. Ce petit
« big band » d'une douzaine de musiciens (cordes, cuivres, percussions,
voix) interprète une salsa cubana saupoudrée de reggae, hip hop,
disco, samples, prise sur différents tempos (son montuno, bolero, charangua),
où voisinent nouvelles compositions et reprises réarrangées.
Juan de Marcos Gonzalez, son chef d'orchestre, arrangeur et joueur de «
tres » (petite guitare au son de mandoline typique de Cuba) fut l'homme
clef de l'aventure du Buenavista Social Club. Cet ancien membre de la Sierra
Maestra, un groupe innovant du Cuba des années 1970 et 1980, se vit confier
par le musicien américain Ry Cooder la tâche de retrouver les «
glorieux anciens » de l'âge d'or cubain pour les réunir au
sein du Buena Vista Social Club: Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez, Omara Portuondo.
Le Trio Los Lamas, entièrement
à cordes (luth, tres et guitare), interprètera lui vendredi de
manière beaucoup plus intimiste les musiques cubaines rurales et urbaines.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Disque:
les droits perçus par les producteurs en hausse de 5 % en 2010
Les droits perçus par les
principaux producteurs de disque ont augmenté de 4,8% en 2010, à
64,9 millions d'euros, selon les chiffres rendus publics jeudi par la Société
civile des Producteurs phonographiques (SCPP).
La rémunération équitable
a augmenté en raison de la revalorisation du barème appliqué
aux lieux sonorisés (cafés, bars, coiffeurs) et la rémunération
pour copie privée (perçue sur la vente de supports d'enregistrement)
a également progressé.
En revanche, les droits de diffusion
des clips sur les chaînes de télévision ont fortement baissé,
en raison d'une importante réduction du nombre des diffusions sur les
chaînes du groupe M6, qui représentent à elles seules 50%
de ces droits.
Sur l'année, la SCPP, qui
rassemble notamment les quatre majors du disque, a mis en répartition
63 millions d'euros, un chiffre en hausse de deux pour cent.
Alors que le programme du Parti
socialiste prévoit d'abroger la loi créant la Haute Autorité
pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet en cas
de victoire aux élections présidentielles, la SCPP a réitéré
son « soutien total et sans réserve » à l'action de
la Haute Autorité, qui a déjà adressé 500.000 premiers
messages d'avertissement aux internautes.
La SCPP a par ailleurs demandé
aux pouvoirs publics de « prendre les dispositions nécessaires
pour garantir la continuité » du dispositif de la rémunération
pour copie privée.
La semaine dernière, le
Conseil d'Etat a estimé que le mode de calcul de cette taxe était
contraire à une directive européenne et donné six mois
aux pouvoirs publics pour mettre en place un nouveau système.
« Le gouvernement doit agir
pour qu'on sorte de l'incertitude juridique dans laquelle on se trouve aujourd'hui
», a déclaré le président de la SCPP, Pascal Nègre,
estimant qu'il y avait une « offensive très réfléchie
pour laminer la copie privée » de la part des industriels.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Diapason,
le magazine de la musique classique, change de formule cet été
Un ton « plus pédagogique
», une maquette rénovée et de nouvelles rubriques davantage
axées sur « la dimension émotionnelle de la musique classique
»: le magazine Diapason change de formule cet été.
« Avec cette nouvelle formule,
Diapason entend élargir considérablement son audience et toucher
un public de mélomanes désireux de s'initier ou de perfectionner
ses connaissances, tout en répondant aux exigences et aux attentes de
ses lecteurs experts », a indiqué jeudi le titre dans un communiqué.
Pour le numéro de juillet-août,
Diapason consacre sa Une à Natalie Dessay, la star des sopranos qui chantera
cet été à Aix-en-Provence sa première Traviata de
Verdi en Europe.
Désormais, chaque numéro
sera vendu avec des CD. Un CD des « Diapason d'Or », reproduisant
des extraits des plus beaux disques du mois, et un CD de la collection «
Les indispensables de Diapason » reprenant des enregistrements légendaires.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Maxime
Le Forestier, San Francisco et les Martiens de la « maison bleue
»
C'est la première fois qu'il
allait en Amérique et « traversait la mer ». A son arrivée
en Californie en 197O, Maxime Le Forestier découvre dans la fameuse «
maison bleue » des hippies « martiens » qu'il immortalisera
dans « San Francisco » un tube enregistré etpublié...
par hasard.
A un jet de pierre de la «
maison bleue », qu'il a retrouvée cette semaine pour y dévoiler
une plaque commémorative et célébrer sa couleur retrouvée,
Maxime Le Forestier raconte ses souvenirs californiens, tout en glissant qu'il
faut « se méfier du passé, prendre garde à ne pas
inventer une légende ».
Il se remémore néanmoins
cette parenthèse enchantée d'un mois dans la maison bleue — dont
un ami acteur lui avait donné l'adresse lors d'un concert en Belgique
— où il n'était retourné qu'une fois, au milieu des
années 70. « C'était un mois particulier, c'était
la première fois que j'allais en Amérique et que je traversais
la mer », dit-il.
« En m'y replongeant, maintenant,
je me souviens que je ne parlais pas un mot d'anglais, donc je n'ai rien compris
à ce qui se passait. Du coup, c'était un autre monde. J'étais
chez les Martiens ».
Dans cette communauté de
hippies, où il séjourne avec sa sœur Catherine, il ne fait pas
de musique mais en écoute beaucoup, découvre de nombreux artistes,
et assiste à quelques épisodes « marquants ».
« J'ai vu des choses très
étranges », s'amuse-t-il. « Je me souviens d'avoir vu (la
figure de la beat generation) Allen Ginsberg déguisé en femme,
lisant des poèmes en s'accompagnant au violoncelle. Ca ma frappé
! ».
« Ce quartier était
quand même particulier, car il y en avait des dizaines, des communautés
comme la nôtre », ajoute-t-il. « On avait l'impression d'être
dans une ville de jeunes. Et en France, au début des années 70,
c'était impossible de ressentir ça ».
Pendant longtemps, la « maison
bleue » s'est un peu perdue dans les brumes de San Francisco, sans que
personne ne sache vraiment où elle se situait.
« Tous les amis qui allaient
à San Francisco me demandaient où était la maison bleue
», déclare le chanteur. « Je répondais à chaque
fois adossée à la colline car je
ne me souvenais pas de l'adresse ».
Mais pour les quarante ans de carrière
de l'artiste, sa maison de disques Universal décide de retrouver la maison
et de la faire repeindre. C'est le chanteur qui retrouvera finalement l'adresse,
dans ses archives. Et l'on redécouvre alors une petite maison de style
victorien, comme il en existe des milliers à San Francisco.
« Les gens sont parfois déçus
de voir que c'est une maison de ville, dans une rue. Beaucoup se l'imaginent
isolée sur une colline », dit-il.
Son cachet inestimable, c'est le
tube « San Francisco » qui le lui donnera, en la gravant dans l'imaginaire
de générations de Français. Une chanson « composée
chez moi à Saint-Ouen, à l'automne 1971 », se souvient-il.
Ironie de l'histoire, l'artiste ne l'avait même pas écrite pour
l'enregistrer.
« Les gens de la maison bleue
m'avaient envoyé une lettre avec des dessins et je me suis dit que je
n'allais pas répondre en anglais, vu que je ne parlais pas un mot »,
explique-t-il. « Alors j'ai écrit cette chanson, je l'ai mise sur
une bande et je leur ai envoyée. Elle n'était pas destinée
à être diffusée. »
Elle sera enregistrée par
hasard, en quelques heures, un soir où le chanteur avait du temps à
tuer, « parce que le studio était libre ».
De cette chanson — et des
autres figurant sur son premier album, culte —, il avoue s'être lassé
pendant un temps.
« Je faisais plein d'albums
et tout le monde me demandait toujours de chanter le premier », observe-t-il.
« Mais dès qu'une autre a marché — »Né
quelque part« , en l'occurrence — je me suis mis à aimer passionnément
ces chansons. Mais ça a quand même pris 17 ans. »
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Bartabas
lance la 31e édition du festival Montpellier Danse
Le créateur du théâtre
équestre Zingaro, Bartabas, a ouvert mercredi la 31e édition du
festival Montpellier Danse, qui se déroulera jusqu'au 7 juillet et offrira
cette année un regard tout particulier sur la scène israélienne.
Dans un Opéra Berlioz complet,
Bartabas a présenté une de ses dernières créations,
« Le centaure et l'animal », spectacle intimiste, confrontation
entre l'homme et son cheval avec le danseur de Butô Ko Murobushi.
Bartabas donnera trois autres représentations
de ce spectacle.
Au total, les artistes conviés
à Montpellier offriront neuf premières en France et surtout huit
créations, dont celle très attendue d'Alban Richard, sur une musique
de Iannis Xenakis interprétée par les Percussions de Strasbourg.
Les Percussions fêtent cette
année leur demi-siècle d'existence, tandis que sont commémorés
les 10 ans de la disparition du compositeur.
Le festival sera marqué
par la découverte de la scène israélienne, et plus particulièrement
de Tel-Aviv, une ville « furieusement ouverte sur le corps », selon
le directeur du festival, Jean-Paul Montanari.
Ohad Naharin ou Emanuel Gat, des
habitués du festival, retrouveront le théâtre de l'Agora,
cet espace inauguré l'an dernier et spécialement dédié
à la danse.
Cette édition sera surtout
l'occasion de découvrir Barak Marshall, qui présentera pour la
première fois en France « Rooster », les chorégraphes
Yossi Berg et Oded Graf (première en France avec « Animal lost
»), Niv Sheinfeld et Oren Laor, deux artistes qui travaillent ensemble
depuis 2004.
Yuval Pick, un ancien de la Batsheva
Dance Company dirigée par Ohad Naharin, présentera « Score
».
Le cirque fait son entrée
au festival, en collaboration avec le Pôle cirque d'Alès. Montpellier
Danse recevra notamment Angela Laurier, qui présentera deux pièces,
dont « J'aimerais pouvoir rire », avec laquelle l'artiste canadienne,
contorsionniste, aborde la folie avec son frère Dominique, schizophrène.
Philippe Ménard et la compagnie
Hors piste feront aussi partie des représentants de l'art circassien.
Comme chaque année, cette
édition permettra de retrouver des artistes fidèles à Montpellier,
comme Israel Galvan ou l'Allemand Raimund Hogue, ce dernier présent cette
année comme artiste associé.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Un
nouvel album et des concerts à la rentrée pour Camille
La chanteuse Camille publiera le
3 octobre son nouvel album, trois ans après la sortie de « Music
Hole », et donnera auparavant une série de concerts à Paris,
a annoncé jeudi sa maison de disques, EMI.
La chanteuse se produira pour 10
dates, du 1er au 13 septembre, dans le cadre intime de la chapelle du Couvent
des Récollets (Xe arrondissement).
Les places seront mises en vente
en avant-première à partir de vendredi pour les fans de l'artiste,
qui peuvent se renseigner sur le compte www.facebook.com/camilleofficial.
Camille sera en tournée
en France et en Europe à partir de l'automne 2011.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Les
boîtes de nuit décadentes font vibrer Shanghai
Les noceurs se déhanchent
entre des colonnes de lit sur le rythme sourd d'un tube de Lady Gaga, devant
les regards des habitués qui, vautrés dans des canapés
dorés surdimensionnés, sirotent du whisky coupé au thé
vert.
La décadence est le thème
central du Phebe 3D, nouveau lieu de ralliement des nuits de Shanghai, une boîte
qui ressemble à une cour impériale psychédélique.
Illuminées par les lustres
et les éclairs du stroboscope, des peintures d'aristocrates français
sont accrochées au-dessus de la piste de danse bondée. Les serveurs
jouent des coudes en portant des seaux de glace, contenant du champagne et des
feux de Bengale qui se consument.
Après avoir copié
des établissements étrangers de grande classe, Shanghai, la cosmopolite
capitale économique de la Chine, cède aux délices de la
vie nocturne version province.
Le Phebe 3D est l'une de ces nouvelles
discothèques dont les propriétaires viennent de l'arrière-pays
chinois, en apportant une touche provinciale et souvent tape-à-l'œil
à une scène autrefois dominée par les clones shanghaïens
plus chics des clubs de New York, Londres ou Berlin.
Leur succès est d'autant
plus remarquable qu'à Shanghai, les habitants sont réputés
pour regarder de haut les gens du reste de la Chine.
Au n° 88, un concept importé
de Nanning, dans le sud de la Chine, le décor tient de Versailles et
de la science fiction: les vitraux et les murs en acajou rivalisent avec des
engrenages géants, de tuyaux de vapeur et de pales de ventilateur en
acier.
« Les clients sont toujours
surpris la première fois qu'ils entrent ici. Ils n'auraient jamais imaginé
qu'un bar pouvait ressembler à ceci », confie à l'AFP Xue
Ye, le gérant du club.
Le style a été conçu
par un groupe de chanteurs, danseurs et autres vétérans des fêtes
originaires de Nanning, près de la frontière du Vietnam.
Ils ont lancé en 2005 leur
première discothèque dans leur ville natale, et se sont rapidement
développés.
Ils ouvriront cette année
cinq nouveaux clubs à travers le pays, portant le nombre d'établissements
qu'ils possèdent à 24. En plus de la marque « n° 88
», ils opèrent sous les noms de « In », « Show
», « Latte » et « n° 66 ».
Avant de s'attaquer à Shanghai
en 2009, ils se sont d'abord installés dans des villes de deuxième
et troisième rangs telles que Maoming, Zhuhai et Haikou, peu connues
hors de Chine même si elles comptent des millions d'habitants.
« Quand nous sommes arrivés
à Shanghai nos concurrents se moquaient tous de nous, en disant que nous
ne durerions pas six mois. Ils estimaient que des provinciaux ne pouvaient pas
réussir dans l'industrie des débits de boisson à Shanghai
», explique M. Xue.
Il attribue justement le succès
de son entreprise à son origine provinciale. « Nous avons compris
ce que les gens venus d'ailleurs souhaitent trouver dans une ville qui ne leur
est pas familière: une ambiance chaleureuse ».
Selon Jake Newby, chargé
des pages « vie nocturne » au magazine Time Out Shanghai, les nouvelles
boîtes de Shanghai permettent à leurs clients de faire un étalage
de leur fortune.
« Les grandes tables VIP
sont positionnées sur des plate-formes surélevées et donnent
sur toute la boîte. Vous vous sentez comme un parrain mafieux, en train
de régner sur tout l'endroit. Quand un serveur traverse tout le club
avec une bouteille de champagne et les feux de Bengale, toutes les têtes
se tournent dans votre direction », explique-t-il.
Avec le boom économique
et les nombreux nouveaux riches, la Chine entre dans un âge d'or pour
la vie nocturne, assure Huang Xixi, le patron du Phebe 3D. « Les gens
nés dans les années 90 savent profiter de la vie. Ils sont très
différents de la génération de leurs parents. »
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Académie
française : élection d' Amin Maalouf, successeur de Claude
Lévi-Strauss
L'écrivain franco-libanais
Amin Maalouf a été élu jeudi à l'Académie
française au premier tour pour succéder à l'anthropologue
Claude Lévi-Strauss, décédé en octobre 2009, a annoncé
l'Académie.
Il a été élu
parmi une dizaine de candidats, dont le philosophe Yves Michaud, pour le fauteuil
29.
Disparu le 30 octobre 2009, à
101 ans, Claude Lévi-Strauss avait été élu en 1973
au fauteuil de l'écrivain Henry de Montherlant.
Selon le règlement de l'Académie,
créée par Richelieu en 1635, et dont la fonction première
est de veiller au respect de la langue française et d'en composer le
dictionnaire, les prétendants notifient leur candidature par une lettre
au secrétaire perpétuel, en l'occurrence l'historienne Hélène
Carrère d'Encausse.
Pour être élu, le
candidat doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés,
laquelle peut être atteinte après plusieurs tours de scrutin.
Les immortels sont au nombre de
quarante quand les sièges sont tous pourvus.
Depuis octobre, les aspirants à
l'habit vert ne doivent pas non plus dépasser 75 ans.
L'écrivain franco-libanais
Amin Maalouf, est né le 25 février 1949 à Beyrouth, prix
Goncourt en 1993 pour « Le rocher de Tanios », il a déjà
tenté deux fois de porter l'habit vert. Issu de la minorité chrétienne
du Liban, la guerre civile l'a contraint à l'exil en France en 1976.
Autre candidat de poids, le philosophe
Yves Michaud, né le 11 juillet 1944 à Lyon, a été
professeur dans plusieurs prestigieuses universités dont celles de Berkeley
et de Paris I.
L'académie procèdera
dans les mois qui viennent à d'autres élections. Deux académiciens
sont récemment décédés, la grande helléniste
Jacqueline de Romilly, disparue le 19 décembre 2010 à 97 ans,
et l'écrivain Jean Dutourd, mort le 18 janvier 2011, à 91 ans.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ L'Académie
décerne ses Prix
L'Académie décerne
ses Prix, dont l'un de littérature à Yasmina Khadra
L'Académie française
a décerné tout un ensemble de Prix pour l'année 2011, parmi
lesquels ceux de littérature à l'Algérien Yasmina Khadra
et de la francophonie à l'écrivain marocain Abdellatif Laabi.
L'Académie française
a décerné tout un ensemble de Prix pour l'année 2011, parmi
lesquels ceux de littérature à l'Algérien Yasmina Khadra
et de la francophonie à l'écrivain marocain Abdellatif Laabi,
a annoncé jeudi l'Académie dans un communiqué.
Ce palmarès, dont voici
les principales récompenses, compte en tout 70 distinctions. Le Grand
Prix du roman sera attribué pour sa part à l'automne, comme de
coutume, a précisé l'Académie.
Le Grand Prix de littérature
Henri Gal, Prix de l'Institut de France, doté de 40.000 euros, a récompensé
le romancier algérien francophone Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed
Moulessehoul.
Le Grand Prix de littérature,
doté de 15.000 euros, a été décerné au philosophe,
psychanalyste et romancier français Jean-Bernard Pontalis pour l'ensemble
de son œuvre.
Le Grand Prix de la francophonie,
doté de 22.500 euros, a été attribué à l'écrivain
marocain Abdellatif Laabi et la Grande médaille de la francophonie au
philosophe et romancier iranien Daryus Shayegan.
Le Prix Jacques de Fouchier, doté
de 20.000 euros, a couronné le botaniste Francis Hallé pour ses
essais
Le Prix Hervé Delven, doté
de 25.000 euros, a été attribué à Moussa Konate,
qui œuvre, par ses ouvrages et son travail d'éditeur, à la diffusion
de la littérature francophone au Mali, a souligné l'Académie.
Le Grand Prix de la poésie,
doté de 3.800 euros, est revenu à Franck Venaille pour l'ensemble
de son œuvre et le Grand Prix de philosophie, doté de 3.750 euros, à
François Jullien, pour l'ensemble de son œuvre.
Enfin, le Prix du cinéma
René Clair (1.500 euros) a été décerné à
Danièle Thompson, pour l'ensemble de son œuvre cinématographique,
et le Prix du théâtre (1.000 euros) à Denise Chalem, pour
l'ensemble de son œuvre dramatique.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Six
grands peintres chinois exposés en Italie, une première en
Europe
Pour la première fois en
Europe, les six plus grands peintres chinois des XIXe et XXe
siècles sont exposés ensemble à partir de jeudi à
Rome dans le cadre de l'année culturelle de la Chine, un projet initié
en septembre par l'ex-ministre italien de la Culture Giuliano Urbani.
Baptisée « Au-delà
de la tradition », l'exposition organisée au Palazzo Venezia, en
plein cœur de Rome, tente de montrer un autre visage de la peinture chinoise,
celui de la modernité. Tout un programme.
Le choix de ces six peintres -
Ren Bonian, Jiang Zhaohe, Qi Baishi, Pan Tianshou, Huang Binhong et Li Keran
- n'est pas anodin.
« Ils représentent
pour l'art chinois le pont entre tradition et modernité », a résumé
mercredi Fan Di'an, directeur du Musée national d'Art de Chine (NAMOC,
partenaire de l'exposition) lors de la présentation de l'exposition à
la presse.
Les œuvres, qui appartiennent toutes
à l'Académie des Beaux Arts de Pékin, ont presque toutes
pour thème central l'individu, notamment dans les travaux de Jiang Zhaohe,
qui a peint diverses scènes de vie et portraits. Ses œuvres sont perçues
par Fan Di'an comme un « hymne à la vie de tous les jours ».
La force de ces six grands maîtres
est d'avoir su « préserver les techniques de la peinture traditionnelle
en les adaptant aux caractéristiques nouvelles de l'époque moderne
», explique le directeur du NAMOC.
L'objectif de l'exposition est
de « sensibiliser les Italiens à la culture chinoise », «
d'éduquer le goût occidental à l'art oriental », souligne
de son côté Giuliano Urbani.
Le but est aussi de « développer
les liens d'amitié entre les peuples chinois et italien », ajoute
Fan Di'an, alors que 2011 marque les quarante ans de l'établissement
de relations diplomatiques entre Rome et la Chine communiste.
En mars, Fan Di'an a annoncé
la construction prochaine du « plus grand musée du monde »
à Pékin, dont les travaux devaient débuter au printemps.
Cinq architectes internationaux ont été retenus lors de l'appel
d'offres, dont le Français Jean Nouvel.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ Des
Italiens demandent au Louvre de leur prêter la Joconde
La Joconde repartira-t-elle en
Italie ? Des autorités de Florence (centre) ont demandé jeudi
au Musée du Louvre de leur prêter le célèbre tableau
de Leonard de Vinci, pour une exposition prévue en 2013, cent ans après
la dernière « visite » de Mona Lisa dans la Péninsule.
L'appel, lancé sur internet,
est venu d'une société historique italienne et a reçu le
soutien du gouvernement de la province de Florence.
La précieuse toile avait
été volée au Louvre en 1911 par un Italien qui fut arrêté
en 1913 au moment où il tentait de la vendre à un collectionneur
à Florence.
Le portrait de Mona Lisa avait
été brièvement exposé dans la célèbre
galerie des Offices à Florence avant d'être renvoyée en
France, où elle se trouvait depuis sa création au XVIe siècle.
« Ce n'est pas une déclaration
de guerre contre la France. C'est un appel à une collaboration »,
a expliqué Silvano Vincenti, à la tête de la société
historique à l'origine de l'appel.
« Ce serait un événement
d'une énorme portée culturelle et historique ainsi qu'une occasion
merveilleuse pour l'Italie toute entière », a-t-il ajouté
avant de rappeler : « La Joconde a quitté le Louvre trois fois.
Elle peut le faire encore ».
L'objectif est de recueillir 100.000
signatures dans les prochains mois et de persuader le parlement italien de soutenir
la campagne, adressée directement au Louvre et au ministère français
de la Culture.
Un porte-parole de la province
de Florence a apporté son soutien, ajoutant qu'il allait réclamer
l'appui de la ville et de la région.
La rivalité entre l'Italie
et la France sur la Joconde, née il y a des siècles, continue
de déchaîner des passions, surtout dans le pays d'origine de «
Leonardo ».
Le peintre est censé avoir
débuté cette œuvre en Italie et l'avoir terminée en France.
La Joconde, jalousement conservée
au Louvre, en est sortie en 1974 pour une exposition exceptionnelle à
Tokyo. C'était sa première sortie depuis le vol de 1911.
Silvano Vincenti dirige une équipe
d'archéologues qui effectuent des fouilles dans un ancien couvent du
centre de Florence, afin de tenter d'y retrouver les restes de Lisa Gherardini,
la femme qui aurait servi de modèle à la célèbre
toile.
En février, M. Vincenti
avait aussi affirmé qu'un jeune homme, « probablement amant »
du peintre, avait servi de modèle pour La Joconde, une thèse qui
avait laissé les experts du Louvre sceptiques.
vendredi
24 juin 2011
______________________________ La
Chine, en tête du marché de l'art mondial
La Chine caracole désormais
en tête du marché des enchères pour l'art et les objets
de collection, ses ventes ayant plus que doublé en un an, détrônant
les Etats-Unis.
Selon une étude commandée
par le Conseil des ventes volontaires (CVV) en France, le produit des ventes
publiques d'art et d'objets de collection en Chine (Hong Kong inclus) a bondi
en 2010 de 137%, à 7,60 milliards d'euros, contre 3,21 milliards d'euros
un an plus tôt.
La Chine détient une part
de marché de 34,3% contre 24,2% en 2009, révèle cette enquête
rendue publique jeudi par le CVV, autorité publique de régulation
des enchères en France.
L'ascension chinoise sur le marché
de l'art est continue depuis plusieurs années, commente pour l'AFP Pierre
Capelle, directeur au sein du cabinet privé Noeo Conseil, qui a réalisé
l'étude. « La Chine a ravi la troisième place à la
France dès 2004 », selon lui. En 2009, elle a pris la seconde place,
passant devant la Grande-Bretagne. Et en 2010, elle dépassé les
Etats-Unis.
L'étude porte sur le segment
« art et objets de collection », plus large que celui du «
Fine art » (peintures, sculptures, dessins, estampes et photographies).
La société française
Artprice, spécialiste du marché de l'art, avait déjà
établi fin mars que la Chine était devenue en 2010 numéro
un du marché mondial des enchères dans la catégorie «
Fine art », avec un produit de ventes de 3,1 milliards de dollars.
Le cabinet Noeo Conseil a choisi
d'ajouter les « objets de collection » (antiquités, joaillerie,
orfèvrerie, vin, etc.).
Selon son étude, les Etats-Unis
prennent la seconde place, avec des ventes de 5,98 milliards d'euros en 2010,
en hausse de 62%, et une part de marché de 27%.
Le Royaume-Uni est troisième
avec des ventes de 3,29 milliards d'euros (+ 70 %) et une part de marché
de 14,9 %.
La France occupe la quatrième
place avec des ventes de 1,4 milliard d'euros, en baisse de 8% par rapport à
2009 où elles avaient totalisé 1,52 milliard d'euros grâce
notamment à la collection d'Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé.
La part de marché de la
France a reculé à 6,3% alors qu'elle était de 11,5% en
2009.
L'Allemagne est cinquième
avec des ventes de 761 millions d'euros (+ 14 %), devant la Suisse, sixième
avec 622 millions d'euros (+ 48 %).
Au total, le marché mondial
des enchères d'art et d'objets de collection a fait preuve d'un grand
dynamisme avec un bond de 66% des ventes en 2010, à 22,15 milliards d'euros
contre 13,30 milliards d'euros en 2009, selon Noeo qui a recensé près
de 3.000 sociétés de vente.
La demande chinoise contribue d'ailleurs
à la vigueur retrouvée des places européennes et américaines,
les collectionneurs de ce pays étant à l'affut de pièces
anciennes chinoises, y compris lorsqu'elles sont présentées par
de petites maisons de vente. Les prix atteignent alors des records.
Reste à obtenir le paiement
effectif des pièces. En novembre 2010, un vase chinois datant de l'empereur
Qianlong (1735-1796) a été adjugé pour la somme faramineuse
de 69,2 millions de dollars (50,7 millions euros) lors d'une vente organisée
à Londres par la maison d'enchères Bainbridges. Mais cette dernière
a beaucoup de mal à récupérer l'argent auprès de
l'acheteur chinois.
Le nombre de collectionneurs a
explosé en Chine. D'après le World Wealth Report 2010, ils étaient
l'an dernier 477.000. Selon une étude de la China Minsheng Bank, au moins
80 milliards de yuans (8,9 milliards d'euros) sont dépensés chaque
année par les Chinois en œuvres d'art.
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