mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Carte
blanche à Christophe Coin le 17 juin à La Borie-Solignac
Concert de l'Ensemble Baroque de
Limoges, un marché, des visites, la présentation de la saison
Une alternative au quatuor à
cordes
I. Pleyel 2e
Quatuor « dédié au Roi de Prusse » en ré mineur
(version avec flûte par Devienne)
H. Jadin 3e
Trio Op.2 pour violon, alto et violoncelle en fa majeur
W. A. Mozart Quatuor
KV. 285 pour flûte, violon, alto, violoncelle en ré majeur
Maria Tecla Andreotti, flûte
traversière Andres Gabetta, violon Pierre Franck, alto Christophe
Coin, violoncelle
|
Comme chaque année depuis
déjà 5 ans, la cour du château de La Borie se garnit d'étals
appétissants et de grandes tablées accueillantes pour un très
convivial marché gastronomique. En collaboration avec l'Office de tourisme
de Solignac, la Fondation La Borie-en-Limousin et l'Association des marchés
de producteurs de pays de Solignac organisent ce rendez-vous festif où
la musique tient une place de choix.
Christophe Coin s'entoure de ses
acolytes : Maria Tecla Andreotti à la flûte ; Andres Gabetta au
violon et Pierre Franck à l'alto. Un quatuor de choix pour ce dernier
concert de saison.
Avant ou après le concert
de 21h, vous pourrez composer votre menu et consommer sur place les meilleurs
produits locaux en direct de la ferme ou de l'atelier de l'artisan.
Avcec la collaboration de l'Association
des marchés de producteurs de pays de Solignac et l'office de tourisme
de Solignac
Visites guidées du chantier
du jardin des sons à 17h, 19h et 20h ; Marché des producteurs
de pays à partir de 17h ; Présentation de la saison 2011/2012
à 18h
La Borie-en-Limousin, 87110 Solignac.
Tél: 05.55.31.84.84 / Fax : 05 55 31 84 85 / https://www.ebl-laborie.com
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Une
bouffée d'Aires Libres sur Lyon
5 500 personnes se sont retrouvées
Dimanche sur les hauteurs de Fourvière à Lyon, pour l'évènement
de clôture du festival Nuits Sonores 2011, et sa face diurne qui a pris
cette année une nouvelle ampleur. Sans affiches, ni flyers, sans tête
d'affiche non plus.
Malgré un changement de
concept tout de même radical avec l'an dernier- »les Siestes Sonores
», et la volonté affichée d'une manifestation plus familiale
et conviviale, les Lyonnais ont immédiatement saisit l'esprit de ce que
ce Mini Sunday avait à leur proposer. Arrivant dès midi -à
pied, en poussette, ou en fauteuil roulant, les familles et festivaliers découvraient
un véritable jardin des plaisirs et découvertes ludiques offerts
gratuitement à tous.
Energies renouvelables et énergies
positives: Dans l'air, des musiques familières dialoguaient avec les
nouvelles tendances, ou faisiaient des clins d'oeil aux plus jeunes. Entre le
bar sous les tilleuls et le circuit des ateliers, petits et grands déambulaient.
Sous le soleil lyonnais, le Solar Track'Aires d'R2 et Tourneseul faisait sa
première sortie et alimenta vaillamment l'atelier Mimix, rivalisant de
rendement avec l'installation photovoltaïque mis en place par SFR pour
recharger les mobiles.
Festivaliers et amis les freaks
finalement dans la place en fin d'après-midi, les pelouses prirent une
autre tournure, et entre les mains expertes de Nick V, puis Paul, c'est un dancefloor
comblé qui se leva, et finit les bras en l'air sous les lumières
rasantes du couchant.
Après la pétanque
sous les feuillages et un tour par la caravane vintage, la master class de DJ
Deep, les coloriages et toutes ces familles de passage, le final dans le parc
fut donc d'une intensité mémorable. Et pour nous ces Jardins de
la Visitation ravivaient le souvenir d'un certain Parc Borely…
Comme quoi, et c'est peut-être
donc vrai: nul n'est prophète en son pays.
L'édition 2011 du festival
lui était dédiée, et l'équipe des Aires Libres espére
avoir honoré sa mémoire ce dimanche. Sans pouvoir nous empêcher
de penser une nouvelle fois aussi à notre Yann Quélennec, nous
dédions le succès de cette journée à Nicolas Stifter,
fondateur des Siestes Sonores tragiquement disparu en septembre 2010.
Et un grand merci au public lyonnais
et à tout l'équipe Nuits Sonores!
Les organisateurs
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Martha
Argerich à Lugano pour la 10e édition du «
Progetto »
La légendaire pianiste argentine
Martha Argerich a pris ses quartiers à Lugano (Suisse), retrouvant la
complicité de ses amis musiciens pour la 10e édition d'un festival
pas comme les autres dans cette ville de Suisse italienne où elle se
sent « en famille ».
La pianiste, qui a soufflé
ses 70 bougies le 5 juin, n'a rien perdu de sa puissance et de son incomparable
virtuosité, éblouissant le public en interprétant vendredi
le concerto en sol de Maurice Ravel, un de ses compositeurs de prédilection.
Pour ce coup d'envoi de la dixième
édition du « Progetto Martha Argerich » qui dure jusqu'au
30 juin, elle s'était entourée de son ex-mari, le pianiste américain
Stephane Kovacevitch, et de l'un de ses plus proches amis et aussi voisin parisien,
le pianiste brésilien Nelson Freire, dont c'était la première
participation au festival.
Créée en 2002, la
manifestation est conçue comme une scène musicale collective,
un laboratoire où les artistes invités, dont de jeunes talents,
outrre l'interprétation des morceaux phare du répertoire, défendent
aussi des compositions rarement jouées.
« Chaque année est
unique et différente », relève Carlo Piccardi, co-directeur
artistique. « Les musiciens sont le miroir de la carrière de Martha
mais aussi de ses relations personnelles, ce sont comme des rapports de famille
» dit-il à l'AFP.
Martha Argerich, qui ne donne plus
de récitals depuis plus de 20 ans et n'accorde jamais d'interviews, «
aime être dans le collectif, en scène et dans la vie » ajoute
Carlo Piccardi.
Le « fil rouge » cette
année, précise-t-il sera Franz Liszt à l'occasion du deux
centième anniversaire de sa naissance.
Listz sera notamment évoqué
à travers le « quintette avec piano » de son élève
polonais Juliusz Zarebski, une découverte dont Martha Argerich propose
une version modernisée.
Autour de la pianiste, ils seront
cette année une soixantaine d'artistes dont sa propre fille Lyda Chen.
Martha Argerich s'est notamment
réservé, aux côtés de Stephen Kovacevich le concerto
n°4 de Beethoven, de Nelson Freire le concerto n°2 de Chopin, d'Alissa
Margulis le concerto op. 62 de Glazunov, de Lilya Zilberstein le concerto n°2
de Balakirev, de Gautier Capuçon le concerto d'Elgar et de Mischa Maisky
le Kol Nidrei de Bruch.
La petite ville du Tessin, nichée
entre lac et montagne, bordée de palmiers et de lauriers a offert à
Martha Argerich bien plus qu'un décor de carte postale.
Paola Dambrine, responsable de
l'événementiel pour la Banque de la Suisse italienne, sponsor
de la manifestation, assure que « Lugano est devenue pour elle une véritable
famille ».
« Il y a tout ici et d'une
qualité extraordinaire » assure-t-elle énumérant
notamment l'Orchestre della Svizzera Italiana, les studios de la radio de la
Suisse italienne et son Choeur, mis à la disposition de la pianiste,
de même qu'une magnifique maison d'artistes sur les hauteurs de Lugano.
« Elle vient avec sa tribu,
amis, enfants, petits-enfants, elle se sent ici chez elle » ajoute Paola
Dambrine.
Réputée imprévisible,
tourmentée, impétueuse, Martha Argericha « n'est pourtant
pas une diva » assure Paolo Piccardi.
« La vanité qui est
organique à chaque artiste n'existe pas chez elle, elle veut être
une femme normale et qu'on la laisse tranquille. Mais elle sait se montrer d'une
grande disponibilité et générosité avec les jeunes
artistes ».
« Tout le monde touche le
même cachet pour chaque morceau exécuté, y compris Martha
», précise-t-il. « Ici, c'est le lieu où l'on apprend,
dans le respect de l'autre. On est là pour servir la musique ».
La dernière soirée
du festival sera dédiée au tango en l'honneur des origines argentines
de la pianiste. Le concert en plein air sur la grand-place de Lugano servira
également de passerelle à l'ouverture de l'Estival Jazz qui succédera
au Progetto Martha Argerich.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Central
Park veut expulser ses musiciens ambulants
Peu d'instruments sont plus doux
que la harpe, mais la police des parcs de New York a déclaré que
les musiciens ambulants, dont la harpiste Meta Epstein, étaient gênants
et devaient être expulsés de Central Park.
Une nouvelle campagne visant à
établir huit « zones de silence », y compris dans les endroits
les plus connus pour leurs concerts en plein air, est en train de transformer
ces musiciens en hors-la-loi.
Après avoir été
laissée en paix des années avec son instrument aux boiseries dorées,
Meta Epstein, 59 ans, dit qu'elle est tout à coup traitée comme
une menace.
La police des parcs l'a accusée
de fouler l'herbe et lui a demandé de partir. « Je ne comprends
pas, tout le monde ici joue au football avec des bottes et des chaussures à
crampons », dit-elle ahurie.
« Ils n'étaient vraiment
pas aimables, je n'ai pas l'habitude d'être intimidée par la police.
Ils nous privent de notre travail », poursuit-elle.
Plus loin, le long des colonnades
qui entourent la fontaine de Bethesda, quelques autres musiciens continuent
à jouer Mozart, insouciants de l'interdiction.
Cet endroit n'est pas seulement
très fréquenté par les touristes, c'est aussi un des lieux
de New York, en dehors des salles de concert, qui offre une excellente acoustique.
Les musiciens présents,
dont un chanteur japonais et un contrebassiste ukrainien, soulignent que jouer
de la musique classique acceptée par tous ne les a pas sauvés.
John Boyd, un chanteur de 48 ans
à la voix profonde, sort huit feuillets roses de sa poche, des contraventions
allant de 50 à 350 dollars.
« Je suis effondré,
ma vie est bouleversée par cette histoire », ajoute ce musicien,
qui veut s'adresser aux tribunaux.
Les responsables de Central Park
assurent qu'ils n'ont rien contre les musiciens ambulants, ils ne veulent simplement
pas d'eux dans les « zones de silence », qui ont été
marquées par de nouveaux panneaux verts et blancs.
Une porte-parole des parcs, Vickie
Karp, précise que cette zone inclut la fontaine de Bethesda, Shakespeare
Garden, Sheep Meadow et Strawberry Fields, le monument à la mémoire
de John Lennon, qui a été assassiné tout près.
« Des milliers de personnes
viennent dans le parc pour avoir la paix », estime Mme Karp dans un courriel.
« Les parcs sont l'un des rares endroits où l'on peut entendre
les sons de la nature, le chant des oiseaux, le vent dans les arbres, l'eau
qui coule, les conversations humaines ».
« Nous ne sommes pas contre
la musique. Nous sommes simplement pour le calme », ajoute-t-elle.
Arlen Oleson, 56 ans, qui joue
du xylophone, rappelle que de gigantesques concerts de groupes de rock sont
organisés dans Central Park à grands renforts de haut-parleurs,
amenant des dizaines de milliers de spectateurs qui foulent tranquillement l'herbe
à leurs pieds.
« C'est d'une hypocrisie
exaspérante », dit-il.
La semaine dernière, les
musiciens ambulants ont reçu un appui important. Norman Siegel, un avocat
spécialiste des droits civils, a pris fait et cause pour eux, et Boyd
assure qu'il va l'aider à ne pas payer ses contraventions.
Et Geoffrey Croft, fondateurs de
« NYC Park Advocates », une organisation de défense des parcs,
a qualifié l'affaire d'« absurde ».
« Il y a toujours eu de la
musique dans les parcs », dit-il à l'AFP. « Je me demande
bien qui se plaint. »
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Le
« Prix du Prunier en Fleur » récompense l'opéra
chinois
35 artistes d'opéra chinois
bourgeonnant de talent ont été récompensés pour
la première fois de leurs jeunes carrières. Le « Prix du
Prunier en Fleur » a été établi en 1983 par l'Association
chinoise de Théâtre et la Fédération chinoise de
Littérature et des Cerles Artistiques. La révélation des
lauréats a fait l'objet d'une retransmission télévisée,
retour sur cette cérémonie à Chengdu, dans le Sichuan,
avec Luo Nan.
Des artistes et de l'opéra
certes, mais avant tout de la compétition. Un mois avant la cérémonie
finale, les troupes d'opéra, dans tous les genres et venues de tout le
pays, se sont réunies à Taiyuan, capitale du Shanxi et à
Chengdu, capitale du Sichuan pour dispenser quelques démonstrations de
leur talent. Les amoureux locaux de l'opéra ont été subjugués
par la diversité des genres proposés.
Pour changer de la sempiternelle
désignation du lauréat parmi dix nominés dans chaque catégorie,
la cérémonie a adopté un mode de désignation original,
indépendant du genre d'opéra pratiqué. Ainsi, un prix de
« La Première Fois » a été remis à des
artistes jamais récompensés, et les artistes déja primés
ont pu concourir pour le « Prix de la Deuxième fois ».
Ceux qui ont déjà
été primés dans ces deux catégories pouvaient être
candidats pour la troisième catégorie, plus sobrement appelée
« Ler Grand Prix ».
Des artistes jeunes et moins jeunes
se sont donc succédés sur scène au cours de la cérémonie.
Une aubaine pour les plus jeunes, trépignant d'excitation à l'idée
de partager la scène avec leurs idoles.
Cette année, le Prix des
Pruniers en Fleur a été remis à 35 nouveaux venus, 5 artistes
déja primés une fois et 2 formations ont été récompensées
par le très convoité Grand Prix pour les accomplissements réalisés
au cours de leurs carrières.
(CCTV)
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Philippe
Decouflé au Théâtre national de Bretagne pour la
saison 2011-2012
Le chorégraphe Philippe
Decouflé, artiste associé du Théâtre national de
Bretagne (TNB) va présenter un florilège de ses créations
dans un nouveau spectacle provisoirement intitulé « best of »,
lors de la prochaine saison théâtrale 2011-2012 présentée
lundi à Rennes.
Autre création de la prochaine
saison du TNB, une adaptation de « Husbands », le premier film couleur
de John Cassavetes (1970) par le metteur en scène belge Ivo van Hove,
qui dirige le théâtre néerlandais « Toneelgroep Amsterdam
», sera montée à Rennes dans le cadre d'une coopération
culturelle européenne.
Cette ambitieuse coopération
développée depuis 2008 dans le cadre du programme européen
« Prospero » permettra aux spectateurs bretons de voir en novembre
prochain les « contes africains d'après Shakespeare » mis
en scène par le Polonais Krysztof Warlikowski, après Liège,
Modène et Lisbonne mais avant le Théâtre national de Chaillot.
Le metteur en scène allemand
Thomas Ostermeier, qui avait créé une pièce d'Ibsen à
Rennes en 2008 dans le cadre du programme Prospero, reviendra en novembre avec
la troupe de la Berliner Schaubühne présenter son Othello, après
le « Hamlet » programmé en avril dernier à Rennes.
Le TNB a enregistré pour
la saison 2010-2011 plus de 14.000 abonnés, en progression constante
ces dernières années grâce à une programmation «
archipel qui permet des voyages pour tous les publics », a dit son directeur,
François Le Pillouër mardi lors de la conférence de presse
de présentation.
La saison 2011-2012 inclut ainsi
quatre spectacles pour enfants et deux grands classiques, avec Pirandello (Rhinocéros,
mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota) et Molière (Tartuffe,
mis en scène par Eric Lacascade), mais aussi quatre chorégraphies,
« FAR » du britannique Wayne McGregor, « Uprising »
de l'israélien Hofesh Shechter, « Enfant » de Boris Charmatz
et « Salves », de Maguy Marin, en plus de la création de
Decouflé.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Un
opéra ressuscité de Vivaldi à Prague en première
mondiale
Minutieusement reconstitué
par un spécialiste tchèque, l'opéra L'Unione della Pace,
e di Marte d'Antonio Vivaldi sera exécuté en première mondiale
après 284 ans, lors d'un festival qui s'ouvre vendredi à Prague,
a-t-on appris auprès des organisateurs.
« Il s'agit d'un genre spécifique
de l'opéra baroque, plus court, appelé la
serenata, composé à l'époque pour une occasion concrète
», a expliqué à l'AFP le chef d'orchestre, compositeur et
claveciniste Ondrej Macek.
La serenata L'Union della Pace,
e di Marte (Union de la Paix et de Mars) a été créé
par Antonio Vivaldi (1678-1741) pour l'occasion de la naissance en août
1727 des soeurs jumelles Louise Elisabeth et Anne Henriette, premiers enfants
du roi de France Louis XV (1710-1774).
« Commandé par l'ambassadeur
de France à Venise, l'ouvrage a été exécuté
une seule fois à la mi-septembre 1727, en plein air, dans un jardin adjacent
à l'église vénitienne de la Madonna dell'Orto »,
a indiqué M. Macek.
Le livret complet qui contient
des réminiscences de la naissance des deux soeurs et aussi de la situation
politique d'alors, a été conservé à la Bibliothèque
Nationale Braidense à Milan.
La partition, elle, n'a pas été
retrouvée. Elle a dû être reconstituée, sur la base
d'airs qui apparaissent dans d'autres opéras de Vivaldi.
« En lisant le livret pour
la première fois, j'ai aussitôt constaté qu'un grand nombre
d'airs ne m'étaient pas inconnus. Comme le compositeur n'avait pas beaucoup
de temps pour créer cette serenata destinée à une seule
exécution, il a logiquement utilisé les airs de ses autres opéras
», a expliqué M. Macek.
« Il s'agissait à
l'époque d'une méthode courante et légitime de composition,
surtout en Italie », souligne ce grand connaisseur de la musique baroque.
La serenata L'Unione della Pace,
e di Marte sera exécutée par l'ensemble international Hof-Musici
à plusieurs reprises, à partir du 4 juillet, dans le cadre du
Festival baroque de Prague prévu du 17 juin au 3 octobre.
Pour le lieu de ce festival de
la musique baroque, les organisateurs ont choisi le jardin en terrasses du palais
Ledebour, situé au pied du Château de Prague, exemple par excellence
de l'architurecture jardinière du début du 18e siècle.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ La
comédie musicale Hair récupérée au Palace, à
Paris
Présentée en mars
dernier pour quelques représentations, la comédie musicale Hair,
allégorie du mouvement « Peace and love » créée
à Broadway en 1967, s'installe vendredi jusqu'au 30 juillet sur la scène
du Palace.
Hymne à la paix, à
la tolérance et à la liberté sexuelle, cet opéra
rock qui a été monté à Paris en 1969 avec Julien
Clerc et Gérard Lenorman dans les principaux rôles, est remis en
selle par le metteur en scène et compositeur Sylvain Meyniac et le producteur
Dimitri Baquet (versions françaises de « Fame » et «
Un violon sur le toit »).
La nouvelle « tribu »
réunit 21 comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens «
live » qui actualisent les célèbres chansons du spectacle
dont « Let the sun shine » et « Aquarius ».
Hair version 2011 est interdit
aux moins de 12 ans: les scènes dénudées, bisexuelles ou
homosexuelles qui avaient fait scandale il y a plus de quarante ans, sont toujours
là. En mai 1969, l'Armée du Salut avait protesté devant
le théâtre de la Porte Saint-Martin, exigeant l'arrêt de
la comédie musicale qui avait suscité une vive polémique.
Principale évolution depuis
les années soixante: la nécessité absolue d'amours protégées
est martelée en textes et en chansons. La production a d'ailleurs décidé
de reverser à Sidaction un tiers des bénéfices de l'exploitation
du spectacle parrainé par Line Renaud et Pierre Bergé.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Shakira
à Bercy avec un show sage et souriant
Le sourire aux lèvres, ne
ménageant pas sa peine, la piquante chanteuse colombienne Shakira, considérée
comme l'une des stars mondiales de la pop, a conquis le public familial venu
l'applaudir lundi, pour la première de ses deux dates à guichets
fermés, à Paris-Bercy.
Shakira poursuit après une
première date française à Nice le 5 juin, la nouvelle étape
européenne de son « The sun comes out world tour », forte
du succès rencontré par son neuvième album « Sale
al sol/the sun comes out ».
Cette Colombienne d'origine libanaise,
âgée de 34 ans, a vendu près de 60 millions d'albums dans
le monde et s'est imposée, avec sa pop assaisonnée de sonorités
latines mais calibrée pour un public universel, comme l'une des valeurs
sûres de l'industrie du disque.
Venu entendre des tubes comme «
Whenever, wherever » ou « Loca », le public familial de Bercy
n'a pas été déçu malgré une heure et demie
d'attente avant le début du concert.
Conquis d'avance par la voix puissante
et le déhanchement « caliente » de la chanteuse, les 17.000
spectateurs de Bercy, composés de jeunes adultes et d'une bonne part
de pré-ados accompagnés de leurs parents, ont fait un triomphe
à l'accorte chanteuse.
Apparue d'abord dans un des gradins
de la salle dans une robe fuchsia comme emballée dans un paquet cadeau,
Shakira a fendu la foule hystérique, avant de monter sur scène
et de se débarrasser de son encombrant costume pour arborer des leggings
en cuir et un petit haut doré faisant plus que suggérer son avantageuse
anatomie.
Mais là où ses homologues,
Britney Spears, Lady Gaga voir Madonna surjouent des shows hypersexualisés,
Shakira sait s'arrêter aux frontières de la vulgarité.
Souriante, gambadant sur scène
de droite à gauche, bondissante, la Colombienne ne ménage pas
sa peine. Invitant quatre jeunes filles à monter sur scène, elle
joue la grande copine et sait entraîner dans un français très
correct, le public parisien dans sa kermesse latina.
Le show est à l'évidence
rodé, centré sur la chanteuse qui multiplie les oeillades à
la caméra diffusant les images du concert sur écran géant.
Côté musique, les
fans n'auront eu aucun mal à reconnaître les tubes de la star en
concert puisque leur interprétation tout comme leur orchestration sont
quasi-identiques aux albums. Tout juste auront-ils pu tendre l'oreille sur une
surprenante reprise de « Nothing else matters », tube en 1991 du
groupe de heavy metal, Metallica.
Présent dans le carré
VIP, le compagnon de Shakira, le défenseur central du FC Barcelone et
champion du monde, Gerard Piqué a semblé absorbé par sa
prestation et, discret, s'est éclipsé seulement à la fin
du tube « Loca » alors que le show tirait vers sa fin.
Shakira sera en concert mardi (complet)
pour une deuxième date à Paris-Bercy.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Une
salopette en bronze grandeur nature pour Coluche, l'enfant de Montrouge
La ville de Montrouge (Hauts-de-Seine)
devait rendre hommage à Coluche, disparu il y a 25 ans, en inaugurant
mardi soir une statue en forme de salopette, en présence de sa veuve
et de leurs fils Romain et Marius.
Réalisée par le sculpteur
Guillaume Werle, la statue figurera une salopette en bronze grandeur nature
— le costume de scène préféré de l'humoriste -,
« sans corps ni visage pour laisser place à l'imaginaire et au
souvenir », précise la ville où l'humoriste a passé
son enfance.
La sculpture a été
coulée début mai en présence de Véronique Colucci.
« Même si la vie de
Coluche a été partagée entre Montrouge et Paris, bon nombre
de Montrougiens considèrent que Michel Colucci est un des leurs. C'est
à Montrouge qu'il a grandi, qu'il s'est forgé ce caractère
qu'il l'a rendu si unique dans le coeur des Français », a indiqué
le maire Jean-Loup Metton (NC) qui propose que la salopette devienne «
symbole de la sincérité et de la générosité
».
La statue sera scellée face
à son quartier d'enfance, le quartier Emile Boutroux, tout près
de la future station de métro « Mairie de Montrouge » et
du centre culturel de la ville.
Le cinéaste Romain Goupil
qui a été l'un des plus proches amis de Coluche, a estimé
mardi matin sur France Inter que le principe d'une statue faisait passer l'humoriste
« pour un notable », une idée « qui ne lui ressemblait
pas ».
Pour le 20e anniversaire de la
mort de l'humoriste, Paris lui avait dédié une place aux carrefours
des rues d'Alésia et de Tolbiac, tandis qu'un collège porte le
nom de Coluche à Rougemont-le-Château (Territoire de Belfort).
Tué dans un accident de
la circulation le 19 juin 1986, Coluche, de son vrai nom Michel Gérard
Joseph Colucci, est enterré au cimetière de Montrouge, à
Paris (XIVe).
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ 42e
édition d'Art Basel, la plus importante foire d'art contemporain
au monde
La 42e édition
de Art Basel, la plus grande foire d'art contemporain au monde, s'apprête
à accueillir de mercredi à dimanche à Bâle (Suisse)
plus de 60.000 amateurs d'art du monde entier, venus admirer ou acquérir
les oeuvres de quelque 2.500 artistes des XXe et XXIe siècle.
La foire a reçu cette année
encore plus de 1.000 candidatures de galeries, pour n'en retenir que 300 venues
de 35 pays.
Les nations les plus largement
représentées sont sans surprise les Etats-Unis (73 exposants),
l'Allemagne (50), la Suisse (32), la Grande-Bretagne (31) et la France (23).
Mais la foire, soucieuse de représenter
les tendances de l'art contemporain de tous les continents, accueille aussi
cette année pour la première fois des galeries libanaise, hongroise
et thaïlandaise, ont souligné les co-directeurs de l'événement
Annette Schönholzer et Marc Spiegler lors d'une conférence de presse
mardi.
Le secteur phare d'Art Basel, «
Art Unlimited », dont l'ambition est depuis 2000 de présenter des
travaux artistiques de dimension muséale, offre aux regards, sur 16.000
m2, 62 oeuvres monumentales, dont plusieurs créées spécialement
pour l'occasion comme celle du Français Daniel Buren.
« Art Parcours », créé
l'année dernière, est reconduit cette année: les amateurs
d'art seront invités à quitter les couloirs feutrés des
deux grandes halles de la Messeplatz pour découvrir, disséminés
dans le quartier médiéval de Saint-Alban Tal, les oeuvres d'artistes
confirmés ou émergents.
Des conférences, une programmation
cinématographique, un forum du design, des performances seront aussi
offerts à la curiosité des visiteurs qui, s'ils ne sont pas rassasiés,
pourront encore visiter les foires « off » et les expositions des
musées bâlois organisés en parallèle d'Art Basel.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Christie's
expose une centaine d'œuvres de grands artistes rarement vues
Une centaine d'oeuvres rarement
ou jamais présentées au public, de Michel Ange à Picasso
en passant par Monet, sont exposées pendant quelques jours chez Christie's
à Londres avant leur mise en vente par la maison d'enchères.
« Ce n'est pas une présentation
en vue de la vente, c'est une exposition destinée au grand public »
d'oeuvres appartenant à des collectionneurs privés, a souligné
Jussi Pylkkanen, président de Christie's pour l'Europe, le Moyen-Orient,
la Russie et l'Inde.
Parmi les trésors dévoilés
de lundi à mercredi, un « nu d'homme vu de dos » de Michel
Ange, l'une des 24 études faites par l'artiste pour « La bataille
de Cascina ». Estimée entre 3 et 5 millions de livres (entre 3,4
et 5,7 millions d'euros), elle n'a été exposée qu'une fois.
On peut y voir aussi des «
Nymphéas » de Monet, un des tableaux de la célèbre
série de toiles du peintre impressionniste consacrées à
ces nénuphars, évalué à 17 millions de livres, ou
encore deux oeuvres de Picasso, la « jeune fille endormie » et un
portrait de Dorea Maar, très rarement présenté.
Sans compter un Gainsborough, le
« portrait de mademoiselle Read, plus tard Mme William Villebois »,
jamais montré depuis 1936, des meubles rares, des manuscrits médiévaux
et une grande sculpture hyperréaliste de l'Australien Ron Mueck datant
de 1996, « Big Baby ».
La plupart de ces oeuvres, estimées
au total à plus de 250 millions de livres (280 millions d'euros), seront
ensuite mises en vente pendant les quatre semaines à venir lors des enchères
d'été chez Christie's.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Poser
un autre regard sur Rodin grâce à la création contemporaine
Le musée Rodin à
Paris propose de regarder l'oeuvre d'Auguste Rodin à la lumière
de la création contemporaine d'après-guerre: une confrontation
qui met en valeur la modernité et l'inventivité du géant
de la sculpture.
L'exposition « L'invention
de l'oeuvre: Rodin et les ambassadeurs », qui se tient jusqu'au 4 septembre,
confronte une centaine d'oeuvres d'Auguste Rodin (1840-1917) à une trentaine
d'oeuvres réalisées après 1945 par des artistes de diverses
générations et nationalités.
« Le pêcheur de palourdes
» de l'Américain d'origine néerlandaise Willem de Kooning,
« Coin de chasteté » du Français Marcel Duchamp, «
La femme à la cruche » de l'Espagnol Joan Miro, « Annette
debout sans bras » du Suisse Alberto Giacometti, sont ainsi invités
chez le sculpteur français, rue de Varenne.
L'Allemand Joseph Beuys est représenté
également, tout comme l'Américain Richard Serra, le Suisse Ugo
Rondinone ou l'Ecossais Douglas Gordon.
Face à cette vingtaine d'artistes,
le musée a sélectionné des oeuvres de Rodin, très
connues comme « L'Age d'airain », « Balzac » ou «
Le baiser », mais aussi des études préparatoires, des travaux
d'atelier qui montrent le sculpteur à l'oeuvre.
La « Robe de chambre de Balzac
», plâtre réalisé vers 1890, est particulièrement
intéressante car son statut a changé avec le temps. De simple
étape préparatoire au bronze de « Balzac », elle est
devenue oeuvre à part entière, voir un chef-d'oeuvre, souligne
Aline Magnien, responsable des collections du musée et commissaire de
l'exposition.
Ce grand plâtre est mis en
regard avec « La Peau » (feutre, 1984) de Joseph Beuys, indissociable
de l'oeuvre « Infiltration homogène pour piano » (1966).
La série des « Clemenceau
» de Rodin a trouvé un pendant avec l'oeuvre d'Ugo Rondinone «
Journal de nuages », présentant une soixantaine de sculptures disposées
sur des étagères.
L'exposition se décline
autour des divers procédés techniques de la sculpture — modeler,
lisser et polir, combiner, assembler, reproduire — qui aboutissent à
« l'invention de l'oeuvre ».
« Rodin a ouvert grand les
portes de ces procédés techniques. A partir de 1945, des artistes
ont tiré les fils et ont rebondi », souligne Noëlle Chabert,
responsable du développement au musée Rodin et commissaire associée
de l'exposition.
« Nous n'avons pas cherché
à établir une filiation entre ces artistes et Rodin mais à
mettre en évidence des liens, une continuité mais aussi des tensions,
des écarts », déclare Mme Chabert.
« Ces artistes deviennent
les ambassadeurs du nouveau regard porté aujourd'hui sur Rodin »,
considère Mme Magnien.
L'artiste Sophie Ristelhueber,
qui présente de grandes photographies de corps blessés et recousus,
souligne que les ébauches et plâtres de Rodin montrent «
un sculpteur qui doute comme nous ».
« C'est très fort.
Cela le rend contemporain. On se ressemble tous », déclare cette
photographe qui travaille sur le thème de la guerre et de ses ravages.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Un
buste de Washington au passé mystérieux refait surface en
Californie
Un buste en marbre du président
américain George Washington, signé du français David d'Angers,
a été identifié par le musée californien d'Huntington
comme étant une statue censée avoir été détruite
dans l'incendie de la Librairie du Congrès à Washington en 1851.
Un buste en marbre du président
américain George Washington, signé du français David d'Angers,
a été identifié par le musée californien d'Huntington
comme étant une statue censée avoir été détruite
dans l'incendie de la Librairie du Congrès à Washington en 1851.
Le buste, haut de 85 cm, avait
été acquis en 1924 par Henry E. Huntington, fondateur du musée
Huntington, une institution culturelle réunissant à San Marino,
dans la banlieue ouest de Los Angeles, une collection d'oeuvres d'art et une
librairie dans de vastes jardins botaniques.
Commandé en 1827 par le
gouvernement français au sculpteur David D'Angers (1788-1856) — qui
a notamment signé le fronton du Panthéon, à Paris —, le
buste de George Washington avait été offert par la France aux
Etats-Unis et exposé dans la Librairie du Congrès, explique le
musée dans un communiqué.
La sculpture disparut dans le grand
incendie de la bibliothèque en 1851 et fut considérée comme
détruite.
Mais en 1914, le marchand d'art
James Kabler acquiert pour 25 dollars un buste de Washington auprès d'un
particulier. C'est son fils, John Kabler, qui reconnaît le premier le
buste de David D'Angers, mais sans pouvoir apporter les preuves. Il confie la
sculpture à une galerie, qui la vendra à M. Huntington.
Exposé épisodiquement
au musée, le buste est finalement confié pour analyse, en 2010,
à un expert californien, John Griswold.
Ce dernier découvre des
salissures de suie, des éclats sur le marbre et une fissure qui semble
avoir été provoquée par une exposition prolongée
à la chaleur, probablement un incendie, avalisant la thèse du
buste perdu.
Un mystère demeure, cependant.
Quand le musée Huntington a contacté les conservateurs du Capitole,
ces derniers ont affirmé n'avoir aucune preuve écrite de la présence
du buste à la Librairie du Congrès en 1851...
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ «
Super 8 » en tête du box-office nord-américain pour sa
sortie
« Super 8 », film de
science fiction réalisé par JJ Abrams et produit par Steven Spielberg,
a pris la tête du box-office nord-américain pour sa sortie dans
les salles, selon les chiffres définitifs de la société
spécialisée Exhibitor Relations publiés lundi.
Avec 35,5 millions de recettes,
il relègue ainsi à la deuxième place « X-Men: Le
Commencement », également un film de science fiction, qui a engrangé
24,1 millions de dollars pour sa seconde semaine et 98 millions au total.
Il est suivi à la 3e place
par la comédie « Very Bad Trip II » (Hangover II selon le
titre américain, « Lendemain de veille » au Québec),
qui a réalisé 17,7 millions de dollars de recette, soit 215,7
millions en trois semaines.
Le dessin animé «
Kung Fu Panda 2 », au 4e rang, empoche 16,5 millions de dollars et 126,8
millions après trois semaines sur les écrans.
A la 5e place, le dernier opus
des aventures de Jack Sparrow, « Pirates des Caraïbes », qui
avait fait une belle entrée dans les salles nord-américaines il
y a trois semaines, a récolté 10,9 millions de dollars de recettes
et 208,8 millions depuis sa sortie.
La comédie « Bridesmaids
», qui raconte la dispute entre deux femmes pour organiser le mariage
de leur amie, tombe de la 5e à la 6e place avec 10 millions et 123,8
millions depuis six semaines.
« Judy Moody and the Not
Bummer Summer », comédie réalisée par John Schultz
avec Jordana Beatty et Heather Graham, se trouve à la 7e place pour son
premier week-end de sortie sur les écrans avec 6 millions de dollars
de recettes. Inspiré du roman de Megan McDonald, le film raconte les
aventures de la jeune Judy Moody qui fait tout pour vivre l'été
le plus palpitant de sa vie.
Le dernier Woody Allen, «
Minuit à Paris », numéro huit ce week-end empoche 5,8 millions
et 13,9 millions de dollars depuis sa sortie il y a quatre semaines.
Suit à la neuvième
place l'adaptation au cinéma de « Thor », la BD culte sur
les aventures du fils du roi Odin revue par Kenneth Branagh, qui obtient 2,4
millions et 173,6 millions de dollars en six semaines dans les salles.
Enfin, figurent au dixième
rang Les bolides de « Fast and furious 5 » avec 1,7 million de dollars
de recettes et 205 millions depuis sept semaines sur les écrans.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Une
bande dessinée sur Steve Jobs attendue en août
La vie du patron et co-fondateur
d'Apple Steve Jobs va faire l'objet d'une bande dessinée attendue en
août, publiée par un éditeur qui a déjà à
son actif une biographie illustrée du fondateur et patron de Facebook
Mark Zuckerberg.
Concernant Steve Jobs, «
son histoire, et celle d'Apple, sont épiques », a commenté
le président de l'éditeur Bluewater Productions, Darren Davis.
« Ses innovations font la
Une, les spéculations sur sa santé font la Bourse », a-t-il
ajouté « pas mal pour quelqu'un qui a abandonné la
fac ».
L'ouvrage de 32 pages devrait être
vendu 3,99 dollars en librairie, selon le communiqué, ainsi que chez
Amazon.com.
En décembre Bluewater Productions,
spécialisée dans les biographies illustrées de célébrités,
avait publié une bande dessinée sur Mark Zuckerberg en 48 pages,
vendue 6,99 dollars et aujourd'hui épuisée. L'éditeur prévoit
d'en sortir en septembre une version développée, vendue 10,99
dollars.
« Il y a certainement des
ressemblances entre Zuckerberg et Jobs », a commenté l'auteur de
la bande dessinée sur M. Jobs, C.W. Cooke. « L'idée, pour
les deux livres, c'est de montrer l'homme derrière la personnalité,
et qu'il n'est jamais tel qu'on l'attendait ».
Ce projet est annoncé alors
que l'éditeur Simon & Schuster a annoncé la sortie en mars
de la première biographie autorisée de M. Jobs, intitulée
« iSteve: The Book of Jobs », confié à l'ancien patron
de Time et de CNN Walter Isaacson.
Ce livre, qui peut déjà
être commandé à l'avance sur Amazon.com, est classé
au 6e rang des ventes de biographies d'hommes d'affaires sur le site.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ La
bière était populaire en Provence voici 2.500 ans
Si le vin était consommé
en Provence il y a 2.500 ans, la bière y était également
très populaire et nos ancêtres brassaient eux-mêmes leur
petite mousse, ont découvert des archéologues sur le site de Roquepertuse
(Bouches-du-Rhône).
Jusqu'à présent,
les archéologues n'avaient trouvé dans la région que des
preuves de la production de vin. Mais des analyses effectuées par Laurent
Bouby et son équipe du Centre de bio-archéologie et d'écologie
de Montpellier montrent que les occupants de Roquepertuse produisaient également
du malt et de la bière au Ve siècle avant Jésus-Christ.
« L'exemple de Roquepertuse
suggère que la bière était vraiment produite dans un cadre
familial (...) Cela contribue à donner l'image d'une société
qui utilisait un grand nombre de breuvages alcoolisés dont la bière,
qui était probablement une tradition locale ancienne, et le vin, qui
était au moins en partie lié aux contacts avec des colons méditerranéens
», estiment les auteurs.
Les chercheurs ont étudié
trois échantillons prélevés sur le site, dans le sol près
du foyer et du four d'une habitation, dans un récipient de céramique
et dans un puits. Les trois échantillons contenaient des restes carbonisés
de plantes, principalement de l'orge germé.
Selon l'étude publiée
dans la revue en ligne Human Ecology, cet orge a été carbonisé
durant le processus de fabrication du malt. Le four situé à proximité
devait servir aux Provençaux de l'âge de fer à sécher
et griller les grains d'orge pour stopper le processus de germination.
Le matériel retrouvé
sur le site de Roquepertuse laisse penser que les habitants employaient à
peu près les mêmes techniques que les brasseurs modernes pour la
fabrication de leur bière. Ils trempaient l'orge dans des récipients,
l'étalaient sur une surface plate et pavée pour le faire germer,
le séchaient dans le four pour arrêter le processus puis l'écrasaient
à l'aide d'une petite meule pour faire du malt. Ils pouvaient alors utiliser
le foyer et d'autres récipients pour la fermentation de la bière
et son stockage.
mercredi 15 juin 2011
_____________________________ Les
acteurs de l'internet français saluent la suppression de la taxe
Google
La principale association des acteurs
français du web, l'Asic, s'est félicitée mardi de la suppression
par l'Assemblée de la taxe sur l'achat d'espace publicitaire en ligne,
dite « taxe Google », qui selon elle « préserve »
l'économie numérique nationale.
L'Assemblée a voté
vendredi soir la suppression de cette taxe qui devait entrer en vigueur au 1er
juillet et avait été votée à l'initiative du Sénat,
avec les réserves du gouvernement, à la fin de l'année
dernière dans le cadre du budget 2011.
« Le Sénat, en introduisant
cette taxe, avait décidé d'alourdir la charge pesant sur les épaules
des seules sociétés françaises, pénalisant en particulier
les PME et TPE », estime dans un communiqué l'Association des services
internet communautaires qui rassemble notamment AOL, Dailymotion, Google, PriceMinister
ou encore Yahoo.
« Cette mesure avait créé
une taxe de 1% sur le montant des dépenses publicitaires réalisées
sur internet. Elle était apparue aux yeux d'un très grand nombre
d'acteurs comme étant une mesure susceptible de faire rater à
la France le train de l'avenir », juge l'Asic.
Le but de cette taxe était
de capter une partie des revenus de géants de l'internet établis
fiscalement à l'étranger, mais le gouvernement s'y était
opposé car elle aurait touché les PME françaises qui souhaitent
s'engager sur internet, et non pas les grands acteurs de l'internet visés
initialement.
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