lundi 27 juin 2011
______________________________ Gabriel
Prokofiev, compositeur classique, à tendance électro
Il manie les platines de DJ et
compose des quatuors à cordes: à 36 ans, le compositeur Gabriel
Prokofiev, petit-fils de Serge, rêve de faire sauter les barrières
entre les publics âgés des orchestres classiques, et ceux plus
jeunes des musiques électroniques.
« Je fais une loop (répétition)
d'une séquence de Beethoven, et ça devient presque hip-hop »,
explique-t-il en présentant son « remix orchestral »
du final de la neuvième symphonie de Beethoven, commandé par le
chef de l'Orchestre national des Pays de la Loire, John Axelrod.
« A un autre moment,
j'écris à la heavy metal », mais « ça
vient toujours de Beethoven », explique-t-il. « J'ai pris son
émotion, sa philosophie ».
Sur scène, l'orchestre symphonique
est au complet, jouant la partition originale écrite par Gabriel Prokofiev,
à partir des thèmes de la neuvième symphonie.
Mais les percussions ont été
renforcées, et deux musiciens électroniques sont présents
avec des claviers et des ordinateurs. Ils interviennent à la fin pour
lancer des morceaux enregistrés et remixés de l'Hymne à
la joie.
Avec cette oeuvre, Prokofiev estime
au fond poursuivre la tradition des « variations », ces compositeurs
se reprenant, se réinventant les uns les autres, en bénéficiant,
en plus, des immenses possibilités offertes par l'informatique.
Mais son projet dépasse
largement le remix d'illustres grands maîtres. « Je fais de
la musique classique, mais pas avec une attitude traditionnelle », résume-t-il.
Le travail sur Beethoven doit rester
« une exception », souligne-t-il, en écartant d'ailleurs
tout remix un jour d'une oeuvre de son grand-père.
Gabriel est né d'une mère
anglaise et d'Oleg Prokofiev, un peintre, sculpteur et poète, second
fils de Serge Prokofiev, qui avait réussi à quitter l'URSS pour
le Royaume-Uni en 1972.
Le jeune homme a commencé
par étudier la composition classique à York, au Royaume-Uni. « Mais
c'était un milieu fermé, ou l'on reste entre soi », raconte-t-il.
Aussitôt diplômé, il se lance dans l'électro et joue
avec un groupe pop.
Mais en 2003 il finit par revenir
au classique, par goût de la « liberté artistique ».
Pour lui la pop est trop standardisée, trop « restrictive
»: « on te dit que si tu veux être joué sur les
radios, il faut faire ceci ou cela », explique-t-il.
Le compositeur écrit alors
un quatuor à cordes, avec « des influences hip hop, dance
».
Frustré que ses amis ne
viennent pas à la création de l'oeuvre, donnée devant un
public « aux cheveux blancs, gris ou teints », il décide
de la faire jouer dans une boîte de nuit, avant de se mettre lui-mettre
aux platines pour le reste de la soirée.
L'expérience fonctionne,
et les soirées électro-classiques se poursuivent toujours, sous
le nom « NonClassical ».
« NonClassical »
devient aussi le nom de la maison de disques créée par Gabriel
Prokofiev pour éditer son quatuor, enregistré par le très
contemporain Elysian Quartet. Là encore, avec de l'électro.
« Je voulais absolument
sortir mon CD tout de suite, mais l'oeuvre ne durait que 15 minutes »,
se souvient l'artiste. La solution s'impose alors de faire appel aux amis producteurs,
et leur demander cinq remix différents du quatuor, qui permettront d'éditer
un CD complet.
Depuis, « NonClassical
» a sorti onze autres albums, avec toujours la même idée:
enregistrer de la musique classique contemporaine, retravaillée ensuite
par des musiciens et producteurs d'autres genres musicaux.
lundi 27 juin 2011
______________________________ 155.000
spectateurs pour Solidays qui s'achève dimanche avec Moby
La 13e édition de Solidays,
qui s'achève dimanche avec un concert de Moby en clôture, a affiché
quasiment complet, avec 155.000 spectateurs, dans une configuration réduite
sur l'hipprodrome de Longchamp.
Sur les trois jours du festival,
seule la journée de vendredi n'a pas fait totalement le plein.
Le festival avait battu son record
de fréquentation l'année dernière avec 168.000 entrées.
Mais pour l'édition 2011, sa capacité d'accueil était réduite
d'environ 10%, en raison de l'installation d'un practice de golf sur l'hippodrome
de Longchamp.
« On a fait quasiment
le maximum qu'on pouvait faire. C'est une très bonne nouvelle parce qu'on
ne pensait pas qu'on pourrait en être là cette année. Mais
maintenant, il va falloir s'habituer au fait qu'on ne pourra plus battre le
record de l'année dernière et qu'on ne pourra pas gagner autant
d'argent », a déclaré à l'AFP le directeur-fondateur
de Solidarité Sida, Luc Barruet.
Le festival devrait dégager
cette année « 1,5-1,6 million d'euros, soit 400.000 euros
de moins que ce qu'on aurait pu gagner », selon M. Barruet.
En 2010, Solidays avait permis
de récolter 1,8 million d'euros nets, utilisés comme chaque année
pour la prévention et l'aide aux malades du sida, en France et à
l'étranger.
« Cela nous oblige à
chercher des alternatives pour notre modèle. Quand on la chance que ça
marche comme ça, c'est dommage de ne pas pouvoir aller au maximum de
ses possibilités », a estimé M. Barruet.
Changer le lieu du festival en
Ile-de-France et quitter Paris serait « un vrai risque ». « Maintenant,
peut-être qu'on y sera obligé », a-t-il dit.
Une extension de Solidays sur quatre
jours « est à l'étude », a-t-il ajouté.
Le directeur a souligné
que 2011 n'était « pas une édition comme les autres
», car endeuillée par les récentes disparitions de sa mère
— « la première à y croire et à soutenir
Solidarité Sida » — et du régisseur général
du festival.
Côté artistique, le
festival devait se clôturer dimanche soir avec un concert de l'Américain
Moby, qui faisait son grand retour sur la scène de Solidays, après
avoir participé en quasi-inconnu à la première édition
de l'événement.
Sur la grande scène, il
sera précédé par les rappeurs marseillais d'IAM, qui pourraient
y donner un avant-goût de leur sixième album, attendu dans les
prochains mois.
Parmi les temps forts de cette
13e édition, le rock survolté de Shaka Ponk et l'électro
de Stromae ont secoué le public samedi.
Le groupe français et le
jeune Belge ont confirmé qu'ils seront des valeurs sûres des festivals
de l'été, auxquels tous deux participeront de façon intensive.
Yael Naim, Moriarty et Stupeflip
ont conquis les festivaliers, en les plongeant dans leurs univers respectifs,
un swing élégant et vif pour la première, un folk imprégné
de l'ouest américain pour les seconds, de l'électro-rock-rap noir
et ravageur pour les troisièmes.
En revanche, le collectif hip-hop
nantais Hocus Pocus a eu du mal à entrer dans le rôle de tête
d'affiche vendredi après avoir été appelé au pied
levé pour remplacer Peter Doherty, incarcéré en Angleterre.
Morcheeba et Alpha Blondy ont attiré
des foules nombreuses, avec des concerts pourtant peu enthousiasmants.
En habitué de Solidays,
le reggaeman Patrice — six participations en treize éditions — a
attiré quant à lui un public conquis d'avance.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Santana
et John McLaughlin ensemble à Montreux pour célébrer
40 ans d'amitié
Carlos Santana et John McLaughlin
seront ensemble sur scène le 1er juillet au Festival de Montreux pour
un unique concert, occasion de marquer 40 ans d'amitié et de ressusciter
une première rencontre dont ne subsiste qu'un album culte « Love,
devotion and surrender ».
« C'est 40 ans d'amitié
que nous allons célébrer », a raconté à l'AFP
John McLaughlin, guitariste virtuose et pionnier du jazz-rock. « Nous
nous sommes rencontrés en 1971, je tournais avec le Mahavishnu Orchestra,
Carlos était un grand fan de ce groupe, nous sommes devenus des amis
très proches ».
Il faudra pourtant attendre l'année
suivante pour la confrontation musicale entre l'inventeur du Latin Rock et l'ancien
complice de Miles Davis. « J'ai fait le rêve que nous jouions
ensemble, j'ai appelé le président de CBS de l'époque,
Clive Davis, il a trouvé que c'était une idée fantastique
», a expliqué John McLaughlin.
« Love, devotion and
surrender » sort en 1973 et déconcerte les fans de Santana. Le
disque associe quelques-uns des plus célèbres thèmes de
John Coltrane, le maître absolu pour les deux guitaristes (« A
Love supreme », « Naima »), et des compositions imprégnées
de spiritualité du musicien britannique.
Santana et McLaughlin font une
tournée mais seulement en Amérique du nord, entourés par
un mix de leurs formations respectives. Depuis les deux hommes n'ont plus été
réunis musicalement.
« J'ai appelé
Carlos l'an dernier et je lui ai dit: il faut qu'on joue ensemble avant que
je meurs », a expliqué John McLaughlin, né en janvier 42
et à l'allure encore très juvénile.
« Nous partageons les
mêmes héros musicaux », souligne le musicien, « mais
nous avons aussi des connections fortes parce que nous avons tous les deux commencé
la méditation sous la direction du même gourou ».
Au programme de ce concert unique,
baptisé « Invitation to illumination », des compositions
de Coltrane, mais aussi des morceaux de Pharoah Sanders, Sly and the Family
Stone, et bien sûr Miles Davis et de son batteur mythique Tony williams,
créateur du « Lifetime », un des groupes fondateurs
du jazz-rock auquel a participé McLaughlin.
La batterie sera tenue par Cyndy
Blackman qui a récemment épousé Santana.
Elle sera associée entre
autres à Etienne Mbappé, bassiste d'origine camerounaise formé
en France et pilier de « Fourth Dimension », le groupe de McLaughlin
qui va entamer la tournée des festivals.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Shaka
Ponk et Stromae secouent Solidays
Le rock survolté de Shaka
Ponk et l'électro de Stromae ont secoué Solidays samedi, au deuxième
jour de la 13e édition du festival, qui a aussi accueilli les vétérans
du trip-hop Morcheeba sur la pelouse de l'hippodrome de Longchamp.
Les Anglais ont attiré de
très nombreux curieux pour le retour dans la formation de la chanteuse
Skye Edwards, dont la voix de velours avait fait beaucoup pour la notoriété
du groupe dans les années 90.
La chanteuse, qui a quitté
le groupe entre 2003 et 2010, est d'ailleurs la star incontestée du show,
attirant tous les regards dans sa robe rouge agrémentée d'ailes
en plumes.
Le groupe est revenu sur tous ses
grands classiques (« Blindfold », « The sea »...),
mais avec des versions quasi-identiques à celles enregistrées,
leur concert manquait de vie et de passion.
Un problème que ne connaît
pas Stromae. En quelques mois, le jeune Belge est devenu une valeur sûre
de la scène.
A Solidays, il a montré
qu'il était capable de transposer son spectacle sur la scène des
festivals, qu'il visitera régulièrement cet été.
Les nombreux fans qui se sont pressés
sous le chapiteau où il était programmé ont sauté
en rythme sur son eurodance taillée pour l'ambiance estivale. Mais ils
ont aussi repris en choeur les paroles d'une noirceur glaçante de ses
chansons, prouvant qu'il n'était pas l'homme d'un seul tube.
Très à l'aise, le
chanteur parlait longuement au public entre deux titres, l'entraînait
dans des jeux, faisait acclamer son compatriote Arno en flamand « pour
prouver qu'il n'y a aucun problème dans (son) pays entre flamands et
francophones ».
Tiré à quatre épingles
avec bermuda à carreaux rouge et noir et chaussettes montantes, il a
achevé son concert par une version symphonique d' « Alors
on danse ».
Les Français de Shaka Ponk
avaient, eux aussi, « sorti leurs costumes pour l'occasion ».
Sous un soleil de plomb, ils sont apparus sur scène en costumes trois-pièces...
peints à même la peau.
Coup de coeur des organisateurs
et invités pour la deuxième année consécutive, ils
ont provoqué le plus important pogo du festival avec un concert survolté
mêlant allègrement punk, rock, metal, ragga et pop.
Sans le renfort de leur singe animé
Goz — qui les accompagne d'habitude sur un écran, mais qui était
peu visible en plein jour — ils s'annoncent eux aussi comme un des groupes
marquants de la saison.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Une
star régionale à Belgrade devant des dizaines de milliers
de personnes
Zdravko Colic, un des plus populaires
chanteurs de musique pop à rayonnement régional a fêté
samedi ses quarante ans de carrière par un grand concert à Belgrade
devant plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Colic, 60 ans, a passé en
revue les grands succès de sa carrière, qui a débuté
en 1972, pendant près de trois heures et demie, soutenu par un public
entièrement sous son charme et reprenant en choeur les paroles de ses
tubes.
Le chanteur, qui ne semble pas
subir le poids de l'âge, s'est montré en bonne forme au cours du
concert, retransmis en direct par la télévision nationale (RTS)
et qui s'est déroulé dans un grand parc de la capitale serbe proche
de l'embouchure de la rivière Sava dans le Danube.
Colic a fait la première
partie de sa carrière dans l'ex-Yougoslavie, où ses tournées
se déroulaient à guichets fermés. Il a été
l'un des premiers à se produire dans des stades.
Zdravko Colic a coopéré
notamment avec Goran Bregovic. Il a représenté la Yougoslavie
à la chanson de l'Eurovision en 1973, enregistré treize albums
dont il a vendu des millions d'exemplaires.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Le
saxophoniste David Binney, en ouverture du festival de jazz de Montréal
David Binney, l'un des saxophonistes
les plus en vue à New-York, a été ovationné par
une salle comble samedi, à l'ouverture de la 32e édition du festival
international de jazz de Montréal.
Le David Binney quartet propose
un jazz aux accents classiques pimenté d'envolées avant-gardistes.
La formation met en scène David Binney au saxophone alto, Jacob Sacks
au piano, Dan Weiss à la batterie et Thomas Morgan à la contrebasse.
David Binney est la « tête
pensante » de ce quartet : celui que le magazine britannique Jazz Review
consacrait il y a 10 ans comme « la force du saxophone à New
York » est un infatigable compositeur. Il a près de 50 disques
à son actif, dont une douzaine en tant que leader ou co-leader.
Il présentait à Montréal
sont dernier opus, « Graylen Epicenter », un jazz nouveau,
inventif sans être opaque. Le public du festival, en majorité des
spectateurs de 40 ans à 70 ans, ont réservé au quartet
une standing ovation dans la salle du Gesu (425 places), dans le centre-ville
de Montréal. Parmi les commentaires glanés dans la salle, celui
de Frédéric qui loue « une formation traditionnelle
mais qui joue un langage complètement moderne (...) une musique qui façonne
le jazz du futur ».
David Binney, né à
Miami (Floride) et élevé en Californie, a expliqué à
ses spectateurs qu'il avait une « relation spéciale »
avec Montréal, ville qu'il a découverte en 1990 et où il
a « beaucoup d'amis et de bons souvenirs » dit-il.
La grande messe du jazz se poursuit
jusqu'au 4 juillet avec 800 concerts à l'affiche. C'est le plus grand
festival de jazz au monde avec ses deux millions de spectateurs. Trois mille
musiciens font le déplacement depuis une trentaine de pays.
Cette année, Prince, Robert
Plant, Tony Bennett, Anouar Brahem, Marc Ribot se produisent sur la scène
montréalaise. Une programmation au carrefour de la soul, de la pop, de
la musique dite du monde et du jazz.
Le festival montréalais,
réputé pour sa définition élargie et décomplexée
de la notion de jazz, accueille également Diana Krall, Tony Bennett,
Dave Brubeck, Oliver Jones, Dee Dee Bridgewater - pour un hommage à Billie
Holliday - lors de concerts en salle marquant son volet plus classique.
Liens : https://www.davidbinney.com
https://www.myspace.com/davidbinneymusic
https://www.montrealjazzfest.com
lundi 27 juin 2011
______________________________ Nasser
: « si c'est trop fort, c'est que tu es trop vieux »
Marchant sur les traces de Daft
Punk et Justice, Nasser brouille un peu plus les lignes entre rock et électro
avec des morceaux taillés pour les dancefloors, des concerts à
l'énergie punk et une devise : « Si c'est trop fort, c'est
que tu es trop vieux », dit le trio marseillais à l'AFP.
Porté par le bon accueil
fait à son premier album « #4 » paru en avril, Nasser
est programmé dans la plupart des gros festivals de l'été.
Après Solidays, où ils étaient samedi, ils joueront aux
Eurockéennes de Belfort, à Montreux, aux Vielles Charrues, au
Paléo de Nyon...
Le groupe est né de la rencontre
entre Nicolas et Romain, réalisateurs de vidéos et de pubs sous
le nom Double Zero, et de Simon, qui composait la musique d'un de leurs films.
Déjà amis et impliqués
dans divers projets musicaux, ils décident de monter un groupe ensemble
après cette première collaboration professionnelle. Tout s'enchaîne
vite.
« En décembre
2008, on a commencé à parler de la création du groupe,
puis quatre titres sont sortis sur Myspace en avril 2009, et le premier live
a eu lieu en août 2009 », raconte Nicolas. Suivront trois EP, sobrement
intitulés, « #1 », « #2 » et « #3
», avant l'album.
« Simon faisait beaucoup
d'électro à cette époque, moi j'avais un groupe de pop
et j'avais envie de quelque chose d'un peu plus énervé et de me
mettre au chant dans un groupe. On a créé Nasser sur ces bases
là », explique Nicolas.
« On avait envie d'utiliser
des synthés mais aussi de mettre des guitares électriques, des
batteries, du chant, des boîtes à rythmes... On ne voulait pas
juste faire un groupe de rock ou faire les DJ : on a tout mélangé
», ajoute Simon.
« #4 » est une
collection de beats épais et percutants, taillés pour les clubs,
dans la veine de Soulwax ou de Justice.
Mais sur scène, Nasser ne
propose pas un classique set de DJ, debout derrière leurs platines. Comme
leurs collègues de The Shoes - autre sensation française du moment
- le trio se présente comme un vrai groupe, plus proche du punk-rock
que de l'électro.
« On se sent très,
très loin des groupes de DJ qui passent des disques, on prépare
les concerts comme un groupe de rock, confirme Simon. On n'aime pas quand tout
est beau, quand la boîte à rythmes fait tout le temps la même
chose. On préfère quand il y a des larsens, qu'il se passe des
choses ».
« En concert, on a envie
d'emmener le spectateur, l'auditeur beaucoup plus loin que sur l'album »,
explique Nicolas, selon qui la « surprise » que crée
le groupe est « la force de Nasser, parce qu'on réussit à
faire le grand écart entre tout ça ».
Un des titres du trio s'appelle
« Too loud, too old » (« trop fort, trop vieux »)
et est « un peu la devise » du groupe: « si tu viens
voir un live de Nasser et que ça te fait mal aux oreilles, que tu ne
supportes plus, c'est que tu es trop vieux », dit Nicolas.
Fort de la marque « French
Touch » toujours très prisée hors de France, le trio a commencé
à faire ses premiers pas à l'étranger, avec des concerts
à Bruxelles, Liverpool et peut-être prochainement en Chine.
« On a clairement créé
Nasser pour l'international, c'est pour ça aussi qu'on chante en anglais
et on fait un son qui est quand même assez british dans la couleur.
On aime bien voyager et on aimerait bien voir ce qui se passe ailleurs, faire
des festivals mythiques comme Coachella, Glastonbury, Benicassim », reconnaît
Nicolas.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Ubisoft
et Black Eyed Peas associés pour un jeu vidéo musical
L'éditeur français
Ubisoft a annoncé samedi le développement d'un jeu vidéo
musical fondé sur la danse et le chant, mettant en scène le groupe
d'électro-pop Black Eyed Peas, à l'image de ce qu'il a fait avec
Michael Jackson en 2010.
Baptisée « The
Black Eyed Peas Experience » et prévue pour la fin de l'année,
cette production utilise deux des technologies de détection de mouvements
disponibles sur le marché, la manette Wiimote de Nintendo et Kinect,
la caméra de Microsoft pour la Xbox 360.
Le joueur doit réaliser
les pas de danse indiqués à l'écran et chanter avec le
ton juste pour marquer un maximum de points.
« Travailler avec Ubisoft,
c'est comme travailler avec U2 ou les Rolling Stones », a assuré
Will.I.Am, le leader du groupe, lors d'une conférence de presse au Stade
de France tenue à quelques minutes de son entrée en scène
pour le troisième concert du groupe à Paris.
« Avec ce jeu, nous
allons pouvoir faire partager l'univers des Black Eyed Peas à des millions
de personnes dans le monde », a renchéri Taboo.
Le nombre total de chansons incorporées
n'a pas été dévoilé, mais quelques morceaux comme
« I Gotta Feeling » ou « Dirty Beat » sont
déjà confirmés.
« Après la sortie
du jeu avec Michael Jackson l'an dernier, nous avons fait un bilan de ce qui
était le plus abouti pour pouvoir l'incorporer dans ce nouveau titre
», a expliqué le PDG d'Ubisoft, Yves Guillemot.
En signant avec les Black Eyed
Peas, Ubisoft s'installe un peu plus dans le paysage des jeux vidéo musicaux,
dont il est déjà l'un des fers de lance.
Outre « Michael Jackson:
The Experience », l'éditeur peut également miser sur sa
série « Just Dance », dont les deux premiers volets
ont été vendus à quelque 14 millions d'exemplaires dans
le monde - sur Wii uniquement.
Le troisième, attendu pour
les fêtes de fin d'année, sortira aussi sur Playstation 3 et Xbox
360.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Le
jeu vidéo, nouvel outil de promotion pour la scène musicale
Le clip vidéo ne leur suffit
plus : le jeu vidéo est devenu un média incontournable pour de
nombreux artistes de la scène musicale, pour développer leur image
ou simplement se faire connaître du public, alors que les éditeurs
peuvent espérer des ventes importantes.
Dernier exemple en date : le Français
Ubisoft vient d'annoncer une collaboration avec le groupe d'électro-pop
Black Eyed Peas pour un jeu de danse et de chant qui doit voir le jour à
l'occasion des fêtes de fin d'année sur les consoles Xbox 360 et
Wii.
Cette explosion des titres musicaux
est due à l'arrivée, depuis quelques années, de productions
permettant de jouer sur des répliques de vrais instruments. Ensuite,
ces réalisations ont été supplantées par des titres
de danse plus facile d'accès pour le public, avec l'émergence
des technologies de détection des mouvements - type Wii.
Des chanteurs ou groupes parmi
les plus connus au monde, retirés de la scène musicale ou encore
en activité, n'hésitent plus désormais à associer
leur image à un jeu qui leur est dédié, à l'image
d'Abba, Aerosmith ou Metallica.
L'an dernier, Ubisoft avait rendu
un hommage posthume à l'oeuvre du roi de la pop, en lançant « Michael
Jackson: The Experience », qui propose au joueur de danser sur les morceaux
les plus emblématiques de son répertoire.
Il poursuit en 2011 sur sa lancée
en s'associant au groupe en vogue du moment.
« Cette collaboration
est importante pour nous. C'est incroyable de savoir qu'on va pouvoir se retrouver
dans le salon des joueurs qui vont danser et chanter sur nos titres »,
a expliqué, lors d'un entretien à l'AFP, Fergie des Black Eyed
Peas.
Qui d'Ubisoft ou des Black Eyed
Peas a pris l'initiative de contacter l'autre partie en premier ?
« Nous les avons contactés
pour cette collaboration », explique à l'AFP Yves Guillemot, PDG
du groupe français. « On leur avait déjà proposé
de mettre Just Dance (un autre jeu de danse d'Ubisoft, ndlr) en première
partie de leur spectacle. Depuis longtemps, on essayait de travailler avec eux
», insiste-t-il.
Car l'enjeu est aussi de taille
pour les éditeurs de jeux vidéo qui peuvent espérer réaliser
des ventes importantes en s'appuyant sur la renommée des artistes. Ainsi,
« Michael Jackson: The Experience » s'est vendu à plus
de trois millions d'exemplaires dans le monde en quelques mois.
Et « Just Dance »,
avec sa play-list plus variée qui regroupe plusieurs dizaines d'artistes,
a également remporté un franc succès, avec plus de 14 millions
de ventes en deux épisodes et se retrouve dans le dernier clip en date
de la chanteuse Katy Perry.
Les stars ne sont toutefois pas
forcément les seules à tirer profit de ces collaborations et des
artistes moins connus peuvent y trouver un moyen de se faire connaître
du grand public.
Le label Roadrunner Records a par
exemple révélé que l'album « Inhuman Rampage
», du groupe de rock Dragon Force, avait soudain vu ses ventes bondir
de 126% en une semaine il y a quelques années.
L'explication selon la maison de
disques? Un titre du groupe figurait sur la play-list du jeu vidéo « Guitar
Hero 3 : Legends of Rock » sorti au même moment.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Triomphe
du film « Dabbang » aux Oscars de Bollywood à Toronto
Le film indien « Dabbang
» (Intrépide), condensé d'action et de romance, a été
encensé ce week-end aux « Oscars de Bollywood », organisés
à Toronto (Canada) dans l'espoir d'atteindre un public étranger
plus large.
Le film indien « Dabbang
» (Intrépide), condensé d'action et de romance, a été
encensé ce week-end aux « Oscars de Bollywood », organisés
à Toronto (Canada) dans l'espoir d'atteindre un public étranger
plus large.
La manifestation, officiellement
baptisée « Prix de l'Académie internationale du film
indien » (12ème édition), a fait un triomphe à cette
oeuvre de Abhinav Kashyap, qui a reçu six oscars dont celui du meilleur
film.
Sorti en 2010 et gros succès
en Inde, « Dabbang » a aussi décroché samedi
soir à Toronto le prix du meilleur scénario, plusieurs distinctions
musicales (meilleurs chanteurs en play-back féminin et masculin, meilleure
direction musicale) ainsi que le prix du meilleur rôle de héros
négatif, décerné à l'acteur Sonu Sood. Il incarne
un homme politique cynique et cruel qui a fait les délices du public
indien.
Le film « My Name Is
Khan » (Mon nom est Khan) a aussi été largement récompensé,
avec quatre prix: meilleure histoire, meilleur parolier, meilleur réalisateur
à Karan Johar et meilleur acteur à la superstar indienne Shah
Rukh Khan.
Celui-ci interprète le rôle
d'un musulman souffrant du syndrome d'Asperger, — une forme d'autisme — qui
passe un mauvais quart d'heure dans un aéroport américain où
ses troubles du comportement le rendent suspect et lui valent une arrestation.
Des dizaines de milliers de fans
s'étaient rassemblés pour l'événement, retransmis
à la télévision pour un public évalué à
700 millions de téléspectateurs.
Durant les trois jours du festival,
la ville de Toronto a également vu se déployer des rassemblements
éclair de danseurs indiens, un défilé de mode et une multitude
d'événements culturels indiens.
Lancés en l'an 2000 au Dôme
du millénaire à Londres, les « Oscars de Bollywood
» ont lieu chaque année dans une ville et un pays différents
et pour la première fois en Amérique du Nord. La cérémonie
a déjà été accueillie à Colombo, Macao, Bangkok,
Dubaï, Amsterdam ou Johannesburg.
La manifestation a pour objectif
de célébrer l'industrie du film en hindi et de toucher un plus
large public à l'étranger.
Lors de l'édition de l'an
dernier, au Sri Lanka, de nombreuses stars de Bollywood n'avaient pas fait le
déplacement. Elles redoutaient les mouvements de protestation des Tamouls
d'Inde pour qui la décision de Bollywood de venir sur leur île
légitimait le gouvernement de l'actuel président Mahinda Rajapakse.
Il y a quelques années,
les studios indiens étaient pratiquement assurés de gagner de
l'argent sur toutes leurs productions, le cinéma étant l'un des
divertissements les plus populaires et les audiences manifestant un grand attachement
à leurs vedettes.
Mais la baisse de la qualité
des films, la hausse des coûts, la crise économique et l'apparition
d'autres loisirs ont frappé durement le cinéma indien.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Monaco:
vente exceptionnelle de 34 Picasso à l'occasion du mariage princier
Trente-quatre oeuvres de Pablo
Picasso, d'un montant total estimé à 70 millions d'euros, sont
exposées et mises en vente jusqu'au 27 août à Monaco, ce
qui n'a pas été le cas en France dans une galerie depuis plusieurs
décennies, selon le président du groupe Opera Gallery.
Trente-quatre oeuvres de Pablo
Picasso, d'un montant total estimé à 70 millions d'euros, sont
exposées et mises en vente jusqu'au 27 août à Monaco, ce
qui n'a pas été le cas en France dans une galerie depuis plusieurs
décennies, selon le président du groupe Opera Gallery.
Ces huiles, aquarelles et dessins,
réalisés entre 1905 et 1969, sont proposés à la
vente à l'occasion du mariage du prince Albert II de Monaco, les 1er
et 2 juillet, qui « va attirer beaucoup d'acheteurs importants du
monde entier », a expliqué à l'AFP Gilles Dyan, qui dirige
12 galeries en Europe, en Asie, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient.
« Dans une galerie,
en dehors de musées, il n'y a pas eu ce genre d'expositions de Picasso
depuis plus de 35 ans en France. Et c'est une première à Monaco
», assure-t-il.
Les oeuvres proposées, achetées
à des collectionneurs, des courtiers ou lors de successions ou de ventes
publiques et authentifiées par Maya Picasso, la fille du peintre, couvrent
« toutes les périodes - bleue, rose, classique, dernières
années... - et tous les styles du peintre le plus cher du monde »,
souligne M. Dyan.
Le « Nu au plateau de
sculpteur », une huile sur toile réalisée par le maître
en 1932 et adjugée pour 106,4 millions de dollars (80,5 millions d'euros)
en mai 2010, détient ainsi le record du prix le plus élevé
pour une oeuvre d'art en vente publique, rappelle le galeriste.
Sept oeuvres présentées
par l'Opera Gallery de Monaco ont déjà été réservées
par des clients indien, américain, chinois, anglais, italien et belge.
L'oeuvre la plus chère proposée
à la vente (5,4 millions d'euros), « Femme au chapeau assise.
Buste », une huile sur toile de 1962, cherche encore preneur.
lundi 27 juin 2011
______________________________ 2,3
millions de dollars pour la seule photo de Billy the Kid adulte
Le plus célèbre des
hors-la-loi du Far-West américain avait payé 25 cents pour se
faire photographier vers la fin de 1880. Cent trente ans plus tard, la seule
et unique photo de Billy the Kid adulte a été vendue samedi aux
enchères pour 2,3 millions de dollars.
Le prix de vente, colossal, représente
plus du double des estimations des collectionneurs, qui s'attendaient à
ce que la photo puisse atteindre le million de dollars. La mise à prix
était de 150.000 dollars.
William Koch, frère d'importants
bailleurs de l'ultra-droite américaine, a acheté la photo après
10 minutes d'enchères au « Old West Show and Auction »
annuel de Denver (Colorado, ouest des Etats-Unis).
Les intentions de William Koch
à propos de cette photo de cinq centimètres sur huit imprimée
sur une plaque de métal demeurent floues. Il s'agit du seul portrait
connu du Kid, William Bonney, qui a utilisé les pseudonymes de Henry
Antrim et Henry McCarty.
Le hors-la-loi, qui selon la légende
a abattu 21 personnes - une pour chaque année de sa vie - a été
tué par balles par Pat Garrett, shérif d'une ville du Nouveau-Mexique
en juillet 1881. Il avait 20 ans lorsqu'il avait posé avec insouciance
pour un photographe, sourire en coin et tenant un fusil dont la crosse repose
sur le sol, devant un saloon de Fort Sumner, dans cet Etat du sud-ouest des
Etats-Unis.
La photo a été vendue
par deux frères, Stephen et Art Usham. Elle avait été exposée
pour la dernière fois dans un musée à Lincoln (Nouveau-Mexique)
dans les années 1990.
Sur la photo, conservée
dans l'azote pour empêcher son oxydation, la mâchoire de Billy The
Kid apparaît asymétrique, peut-être à cause d'un mouvement
ou d'une grimace du jeune homme pendant le long temps de pose nécessaire
à l'époque pour prendre une photo.
Sous la taille, une zone plus foncée,
en forme de coulure: Billy aurait-il rangé la photo dans sa poche avant
qu'elle ne sèche complètement ?
Un autre détail dément
une rumeur persistante selon lequel Billy The Kid était gaucher. L'étui
de son pistolet se trouve bien à droite sur la photo, mais uniquement
à cause de l'effet miroir de la technique photographique employée,
contredisant Paul Newman qui interprétait le hors-la-loi dans un film
de 1958, « The Left Handed Gun ».
Au moins deux autres photos ont
été prises du Kid enfant: élève à l'école
de Silver City (Nouveau-Mexique) et au milieu d'une demi-douzaine de cow-boys
dans un ranch près de Roswell (Nouveau-Mexique).
M. Koch vit en Floride et possède
de grandes terres dans les montagnes du centre du Colorado. Il a financièrement
soutenu le Parti républicain. Ses deux riches frères, David et
Charles Koch, ont rallié de leur côté les ultra-conservateurs
du « tea party ».
lundi 27 juin 2011
______________________________ Des
verres à vin musicaux
Si vos amis sont aussi amateurs
de bon vin que de musique, les verres à vin musicaux pourraient faire
sensation lors de votre prochain dîner. Sur les verres à vin Musical
Glass, hôtes et convives peuvent aisément sonner juste, en passant
le doigt sur le rebord des verres : différentes gradations indiquent
quelles notes seront produites par les différents niveaux de remplissage.
Ces verres ont eu un tel succès
chez le détaillant londonien Luna & Curious, que ce dernier a dû
repasser commande pour honorer la demande de ses clients au Royaume-Uni, aux
Etats-Unis et au Canada, une semaine seulement après la commercialisation
du produit.
Les verres musicaux sont soufflés
à la main et décorés à Londres. Ils sont vendus
par lot de quatre, au prix de £45 (€52) ou de deux, pour £23,50
(€27).
Et si vous voulez organiser un
dîner-spectacle et créer une symphonie, la boîte de douze
verres permet de couvrir une octave complète.
Le détaillant californien
After 5 propose également une large gamme de verres à pied insolites.
On y trouve des verres décorés de fermetures éclair, peintes
à la main ou encore des verres lumineux aux couleurs fluos.
lundi 27 juin 2011
______________________________ Le
restaurant de l'Opéra Garnier inauguré le 27 juin
Attendue et repoussée à
plusieurs reprises, l'inauguration du restaurant de l'Opéra Garnier aura
lieu le 27 juin prochain. Le chef étoilé Christophe Aribert prendra
les commandes du premier restaurant du célèbre lieu culturel parisien.
Le public pourra le découvrir le 1er juillet.
Le restaurant de l'Opéra
Garnier s'articulera autour de trois espaces, répartis sur 700 m²
: la salle, son bar-lounge Martini et la mezzanine. A l'extérieur, des
tables prendront aussi place sur les pavés de l'Opéra sur plus
de 500 m². Il accueillera le grand public tous les jours entre 7h et minuit.
La direction de l'Opéra
Garnier a confié la décoration du restaurant L'Opéra à
l'architecte Odile Decq. La designer, à la tête de l'agence OBDC
depuis 1979, a imaginé une disposition contemporaine pour les espaces
intérieurs du premier restaurant de l'opéra.
Côté couleurs, l'architecte
a misé sur le rouge, « couleur de la vie », et un sol
noir « comme l'étaient les pavés qui étaient
là auparavant ». Les murs seront eux couleur plâtre, blanc
cassé pour « donner plus de présence », explique
l'artiste.
Le Chef doublement étoilé
Christophe Aribert signera la carte du premier restaurant de l'Opéra
Garnier (Paris 9e). Il s'est entouré de nombreux Chefs pour l'élaboration
de la carte du restaurant L'Opéra.
Les gourmands pourront y découvrir
des plats classiques, mais également des compositions plus créatives
à l'image de l'entremet « Opéra, » qui sera articulé
autour du miel récolté sur les toits du monument parisien.
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