mardi 3 mai 2011
______________________________ Face
au G8 des universités, toutes et tous à
Dijon les 5, 6 et 7 mai !
Le sommet
mondial des universités devrait se dérouler
à Paris les 5, 6 et 7 mai prochains.
Soyons
encore plus nombreux à faire entendre nos voix
au contre-sommet de Dijon !
La première
partie du G8/G20 (sommet mondial) des universités
s'est tenue, comme prévu, à la saline
royale d'Arc-et-Senans, en Franche-Comté. Lors
de la soirée d'ouverture au Musée des
Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon,
un dispositif policier sans précédent
a été déployé. La préfecture
semble avoir jugé que des dizaines de cars de
CRS et des dispositifs anti-émeutes étaient
nécessaires pour protéger les pseudo-délégués
de ce sommet contre les « hordes barbares et déchaînées
» : quelque 80 manifestant-e-s armés de
tracts et de banderoles, rassemblés sur un pont
de la ville. Nous communiquera-t-on le coût d'une
telle opération ?
Quelle
autre preuve faudrait-il pour démontrer que,
contrairement aux dénégations des deux
présidents du Pôle de Recherche et d'Enseignement
Supérieur (PRES) Bourgogne - Franche-Comté,
leur sommet est bien un G8 ?
Le G8 des
universités 2011, organisé par la Conférence
des Présidents d'Université (CPU), ressemble
de plus en plus à une farce ! La paranoïa
des dirigeant-e-s conduit à placer les villes
en état de siège. Cette surenchère
sécuritaire ne rend que plus saillante l'absence
de légitimité démocratique de ces
réunions qui se déroulent à huis-clos,
loin du regard des étudiant-e-s, des personnels
et de l'ensemble de la manifestation.
Le sommet
initialement prévu à Dijon sera délocalisé
à Paris, mais le lieu exact est tenu secret et
ne sera pas révélé, probablement,
avant la dernière minute.
A Dijon,
nous maintenons le contre-sommet les 5, 6 et 7 mai.
Celui-ci constituera un espace d'échanges pour
réfléchir à une alternative à
la libéralisation de l'éducation et de
la recherche.
La mobilisation
de toutes et tous doit passer à la vitesse supérieure
! Nous lançons un nouvel appel à toutes
les organisations politiques, syndicales, associatives,
à toutes les personnes désireuses de promouvoir
une éducation émancipatrice tout au long
de la vie et une recherche indépendante et critique,
à amplifier la mobilisation et à nous
rejoindre à Dijon lors de ce contre-sommet.
Les débats,
conférences, assemblées et manifestations
se dérouleront donc bien aux dates et lieux prévus.
Face à la reculade de l'État qui utilise
le prétexte habituel de la sécurité,
avançons et emparons-nous de l'espace pour débattre
sur l'éducation et la recherche que nous désirons
réellement.
Nous nous
donnons toutes et tous rendez-vous sur le campus dijonnais
de l'Université de Bourgogne les 5, 6 et 7 mai,
ainsi qu'à la manifestation samedi 7 mai, départ
14h00 du Campus, 14h30 de la Place Wilson.
Le savoir
n'est pas une marchandise, l'université n'est
pas une entreprise, les étudiant-e-s ne sont
pas des client-e-s !
Collectif
d'organisation du contre G8 de l'Éducation et
de la Recherche (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, ATTAC
Besançon, CGT-Ferc, CNT21, CUAE, FASE, FSU21,
Forum social local21, NPA21, RUSF21, RUSF Franche-Comté,
SNASUB-FSU 21, SNESUP 21, Sud éducation Franche-Comté,
UEC 21, UGED-FSE, Individu-e-s)
mardi 3 mai 2011
______________________________ Daniel
Barenboïm dirigera mardi à Gaza un «
concert de la paix »
Daniel
Barenboïm dirigera dans la bande de Gaza mardi
un « concert de la paix », à
la tête d'une formation composée de musiciens
européens, a annoncé lundi l'ONU dans
un communiqué.
« Le
maestro conduira l'Orchestre
de Gaza, constitué de musiciens de la
Staatskapelle et du Philharmonique de Berlin, du Philharmonique
de Vienne, de l'Orchestre de Paris et de la Scala de
Milan pour un concert de la paix en faveur de la population
de Gaza », selon le texte.
Cet orchestre,
formé pour l'occasion, comprendra une cinquantaine
d'exécutants qui se rendront dans la bande de
Gaza en passant par l'Egypte via le poste frontière
de Rafah, a indiqué un porte-parole du coordinateur
spécial de l'ONU pour le processus de paix au
Proche-Orient Robert Serry.
« Ils
joueront devant un public de 300 personnes, des étudiants
en musique notamment, ainsi que de membres la société
civile de Gaza », a précisé le porte-parole.
Selon ce
dernier, ce concert a pour objectif de « tenter
d'apporter quelque chose à la population de Gaza.
Ce n'est en aucun cas un événement politique
».
Le concert,
organisé par des ONG palestiniennes en coopération
avec l'ONU, aura lieu mardi à 09H30 GMT au centre
culturel al-Mathaf, dans la ville de Gaza, a précisé
le communiqué du bureau de Robert Serry.
« Nous
sommes très heureux de venir à Gaza. Nous
jouerons ce concert en signe de solidarité et
d'amitié avec la société civile
de Gaza », a expliqué le chef d'orchestre,
cité dans le communiqué.
Pianiste
et chef d'orchestre israélien et argentin, également
espagnol et porteur d'un passeport palestinien, M. Barenboïm
a créé en 1999, avec son ami Edward Saïd,
intellectuel palestinien décédé
en 2003, un célèbre orchestre de jeunes
arabes et israéliens de 14 à 25 ans, l'Orchestre
Divan, qui se produit dans le monde entier.
Né
à Buenos Aires en 1942 de parents juifs d'origine
russe, Daniel Barenboïm utilise depuis longtemps
sa renommée internationale pour promouvoir la
cause de la paix entre Israël et ses voisins.
Il apparaît
régulièrement en Cisjordanie, mais il
s'est vu refuser à plusieurs reprises par les
autorités israéliennes la permission de
se rendre à Gaza en transitant par le territoire
israélien.
En 2009,
il avait qualifié de « grave erreur
» le mur de séparation érigé
par Israël en Cisjordanie, à l'occasion
des 20 ans de la chute du Mur de Berlin.
Israël
a construit à partir de 2003 un mur avec la Cisjordanie,
destiné officiellement à protéger
l'Etat juif des attentats.
La Cour
internationale de Justice (CIJ) l'a qualifié
d'illégal et a réclamé son démantèlement
dans un avis rendu le 9 juillet 2004. Cet avis est resté
sans effet.
En avril
2009, Daniel Barenboïm avait dirigé pour
la première fois un concert exceptionnel à
l'Opéra du Caire.
mardi 3 mai 2011
______________________________ Le
Festival de musique de Dinard (directeur Kun Woo
Paik), du 5 au 21 août
Créé
en 1989, le Festival international de Musique de Dinard
a, depuis 1994, pour directeur artistique le pianiste
coréen Kun Woo Paik.
La
réputation d'excellence de ce festival n'est
plus à faire. En 22 ans, il a accueilli les plus
grands solistes du monde : de nombreux pianistes (Grigory
Sokolov, Boris Berezovsky, Nelson Freire, Birigitte
Engerer, Roger Muraro, Anne Quéffelec, Alexandre
Tharaud, Abdel Rahman El Bacha, Mikhaïl Rudy, Viktoria
Postnikova), des violonistes comme Augustin Dumay ou
Vladimir Spivakov, des ensembles de musique de chambre
tel le Trio Wanderer, des orchestres (Prague Philharmonia,
Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg, Orchestre
de Bretagne) et en 2010 l'illustre compositeur et chef
d'orchestre Krzysztof Penderecki. La liste est longue
et il faudrait citer une centaine de noms.
Le talent
des artistes d'exception invités en 2011 conforte
cette réputation, qu'ils soient déjà
consacrés comme les pianistes François-Frédéric
Guy, Nikolay Petrov, Alexander Ghindin, Fredrik Ullén,
le violoncelliste Alexandre Kniazev, ou valeurs montantes
comme Alexey Lebedev, François Dumont, le pianiste
(lauréat du Concours Chopin 2010) du superbe
Trio Elégiaque, ou Guillaume Chilemme, violoniste,
lauréat du Concours Long Thibaud 2010, l'un des
jeunes virtuoses, tous, cette année, déjà
très titrés.
Il faut,
une fois de plus, souligner l'originalité des
programmes spécialement conçus pour le
festival qui plonge ses racines dans la tradition tout
en introduisant le public au cœur de la création
au sein d'un même concert comme une mise en miroirs.
A noter la proposition particulièrement innovante
élaborée par Nikolay Petrov et Alexander
Ghindin, jeu de ping-pong entre le vieux continent (l'Europe)
et le nouveau (les U.S.A.) avec ses standards (jazz,
comédie musicale). Une belle nuit américaine
en perspective !
Le festival
2011 rend un hommage appuyé à Franz Liszt,
à l'occasion du bicentenaire de sa naissance,
jusque dans son titre MURMURES ET TEMPÊTES, une
allusion à la virtuosité de son écriture,
à la dramatisation de son discours qui alterne
tempêtes sonores et confidences murmurées.
Un principe d'opposition générateur que
l'on retrouve au centre de l'œuvre qui ouvre le festival,
la Sonate pour deux pianos et percussion de Bartok,
une exploration des possibilités percussives
du piano, comme d'Evryali, véritable hymne à
la mer, de Xenakis dont on commémore le dixième
anniversaire de la disparition.
Ajoutons,
enfin, que l'un des attraits de ce festival réside
dans sa situation géographique : le superbe parc
de Port Breton qui borde la baie, sert d'écrin
au concert gratuit d'ouverture ; l'auditorium Bouttet,
à cent mètres de la grande plage, privilégie
une proximité complice avec les interprètes
et favorise une qualité d'écoute que tous
les artistes ont relevée.
Les
programme complet et les biographies des artistes
mardi 3 mai 2011
______________________________ Rencontre
avec Edith Canat de Chizy, le 17 mai, au Centre
de documentation de la musique contemporaine
À
l'occasion de la sortie du CD « Times »,
l'œuvre pour orchestre paru chez AEON, présentation
de l'œuvre d'Edith Canat de Chizy, en partenariat avec
les Editions Lemoine.
Mardi 17
mai à 18h, dans les locaux du Cdmc, salle Messiaen.
18h - Communications
de Rodolphe Bruneau-Boulmier et François Porcile
18h30 -
Concert : En mille éclats (Saskia Lethiec, violon)
; Formes du vent (Romain Garioud, violoncelle) ;
Wild -(Aïda-Carmen Soanea, alto, et Romain Garioud,
violoncelle).
19h - Vente
et signature du CD « Times », et du livre
d'entretiens « Entre Nécessité
et liberté ». Rencontre avec les intervenants
autour d'un verre.
Renseignements
au 01 56 68 86 74. Entrée libre sans inscription.
Centre
de documentation de la musique contemporaine, 6 place
de la Fontaine-aux-Lions, 75019 Paris (métro
Porte de Pantin). https://www.cdmc.asso.fr
mardi 3 mai 2011
______________________________ Mali
Sadio, « opéra africain » sur
un pacte entre l'homme et la nature
Sur les
planches du nouveau Grand théâtre de Dakar,
un chant mandingue célèbre dans un « opéra
africain » la légende de Mali Sadio, largement
répandue en Afrique de l'Ouest, qui relate un
pacte entre un hippopotame et une jeune fille dont la
trahison amène le malheur à un village.
Mali Sadio
est la chronique d'une aventure entre un « mali
» (hippopotame en langue bambara) et Sadio, une
jeune fille du village de Bafoulabé, dans l'Ouest
de l'ancien empire du Mali, qui s'étendait au
Moyen Age sur le Mali, la Guinée, le Sénégal,
la Guinée-Bissau, la Gambie, la Mauritanie, le
Burkina Faso et une partie de la Côte d'Ivoire.
Tout part
d'une femme enceinte se rendant au fleuve du village
d'où sort un hippopotame qui lui propose de se
lier d'amitié avec l'enfant qu'elle porte, en
échange d'une garantie de paix et de prospérité
pour les habitants de Bafoulabé.
La femme
accepte et, à la naissance, se noue une amitié
entre « la fille prénommée
Sadio et l'habitant des eaux ».
Ainsi,
la belle Sadio devient « Mali Sadio »,
la « Sadio de l'hippopotame », mais
cette relation amoureuse rend jaloux les jeunes du village,
dont les nombreux prétendants de la jeune fille.
Ils finissent par tuer l'animal, attirant ainsi les
malheurs sur le village. Sadio se suicide en se jetant
dans le fleuve pour rejoindre son hippopotame.
« Sadio
a rejoint le mali. Tout le Sahel est assombri »,
confesse une actrice, avec une mine lugubre, à
la fin de la pièce.
Le spectacle,
mis en scène par le réalisateur sénégalais
Seyba Lamine Traoré, pour l'inauguration du nouveau
Grand théâtre national de Dakar mi-avril,
est « une sorte d'opéra à l'africaine
», selon le ministre sénégalais
de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye.
Avec Mali
Sadio, « le Sénégal s'essaie
à un opéra à l'africaine. L'adaptation
scénique de cette histoire tient à la
fois du conte, du ballet à thème, de la
musique et du jeu dramatique », affirme de son
côté M. Traoré.
Le spectacle
fait intervenir nombre d'instruments africains: balafon,
« riti » (instrument à corde),
kora, flûte et percussions sur fond de danses
et de paroles.
« Les
comédiens ont fait des recherches pour donner
un spectacle complet en bambara, mandingue, pulaar,
ouolof et français », affirme Cheikh Lô,
directeur de la troupe nationale d'art dramatique dont
les membres ont formé les principaux comédiens,
avec ceux de la chorale africaine Afrikio, basée
à Dakar.
« On
a voulu mettre plusieurs ethnies parce que l'histoire
s'est déroulée au temps de l'empire du
Mali qui regroupait plusieurs pays » ouest-africains,
dit de son côté Roger Sambou, comédien
sénégalais qui interprète le rôle
d'un prétendant de Sadio dans la pièce.
« Pour
nous, l'essentiel de l'histoire, ce n'est pas seulement
la rencontre entre le mali (l'hippopotame) et Sadio,
mais le pacte qui doit unir la nature à l'homme
et qui doit être respecté », affirme
Seyba Traoré.
Selon lui,
il y a deux enseignements à en tirer: « L'homme
ne peut violer la nature en favorisant la déforestation
et l'exploitation éhontée des ressources
halieutiques, la dégradation de l'environnement
et par la suite s'étonner des effets pervers
de sa négligence coupable ».
Ensuite,
poursuit-il, « nous faisons appel à
la tolérance. On peut être différent,
mais se respecter ».
La légende
de Mali Sadio, un élément du patrimoine
culturel ouest-africain, a plusieurs versions selon
les pays formant l'espace de l'ancien empire du Mali.
Elle est également une chanson populaire reprise
par de nombreux auteurs ouest-africains.
mardi 3 mai 2011
______________________________ «
Histoires d'amour » pour la prochaine saison
de l'Odéon, dernière d'Olivier Py
Le directeur
de l'Odéon-Théâtre de l'Europe,
Olivier Py, qui quittera ses fonctions en mars 2012,
a présenté lundi à la presse la
prochaine saison du théâtre marquée
par « les histoires d'amour ».
Revenant
sur la polémique causée par l'annonce
en avril par le ministère de la Culture qu'il
ne serait pas reconduit à la tête du théâtre,
suivie de sa nomination prochaine à la direction
du Festival d'Avignon, Olivier Py a déclaré
« avoir pour habitude de respecter la parole
institutionnelle ». « Aucune maison
n'appartient à son directeur », a-t-il
affirmé, tout en assurant être « très
triste » de quitter l'Odéon.
« Nous
avions beaucoup d'idées pour continuer ce projet
» de l'Odéon, a-t-il ajouté, affirmant
que le plus difficile était de faire « le
deuil de ces projets ».
« Je
crois que par dessus tout dans cette maison nous nous
sommes battus pour des idées, celles du bien
public et de la décentralisation », a-t-il
dit, citant comme exemple le fait de « remplir
des salles avec des œuvres exigeantes et qu'il y ait
une diversité sociale ».
Il s'est
en outre fait l'écho d'« une très
grande inquiétude sur l'avenir du monde culturel
», souhaitant que les candidats à l'élection
présidentielle mettent la culture au cœur de
leur programme.
La thématique
amoureuse sera présente dès l'ouverture
de la saison avec « Roméo et Juliette
» de Shakespeare, traduit et mis en scène
par Olivier Py qui poursuivra son travail sur le tragédien
grec Eschyle en proposant pour cette saison « Prométhée
enchaîné ».
Le Théâtre
présentera également « Cendrillon
», mis en scène par Joël Pommerat,
artiste associé de l'Odéon, « La
Dame aux camélias », une création
du metteur en scène allemand Frank Castorf et
« Mademoiselle Julie », qui sera aussi
au Festival d'Avignon, dans une mise en scène
de Frédéric Fisbach avec les acteurs Juliette
Binoche et Nicolas Bouchaud.
Beaucoup
de jeunes metteurs en scène seront représentés,
comme le Belge Fabrice Murgia qui offrira « Le
chagrin des ogres », une pièce tirée
de la vie de Bastien Bosse, à l'origine d'une
fusillade meurtrière dans son école en
Allemagne, en 2006.
« La
Casa de la fuerza » de l'Espagnole Angelica Liddell,
qui avait fait sensation l'an dernier au Festival d'Avignon,
est également au programme de la saison prochaine.
mardi 3 mai 2011
______________________________ Les
Films de la semaine
« De
l'eau pour les éléphants » (Water
for elephants) de Francis Lawrence avec Robert Pattinson,
Reese Witherspoon (1h55, Etats-Unis) - Robert Pattinson,
le vampire sentimental de « Twilight »,
partage l'affiche avec un pachyderme pour traverser
l'Amérique de la Grande dépression au
sein d'un cirque ambulant dans « De l'eau
pour les éléphants ».
Etudiant
vétérinaire gâté à
l'avenir riche de promesses, son personnage, Jacob Jakonwski,
se retrouve enrôlé comme soigneur à
bord du train des frères Benzini et de leur « plus
grand spectacle du monde », entre gros bras louches,
danseuses légères et clowns affamés,
tous surtout soucieux d'échapper à la
crise. Dirigé à la trique par August (Christopher
Waltz, aussi séduisant qu'inquiétant),
un demi-dingue opiniâtre et fou de sa femme Marlène,
l'écuyère de la troupe incarnée
par Reese Witherspoon, le cirque espère trouver
sa survie en ces temps difficiles dans l'acquisition
de Rosie, une éléphante ingérable.
« Fast
and Furious 5 » (Fast Five) de Justin Lin avec
Vin Diesel, Paul Walker (Etats-Unis) - L'ex-agent Brian
O'Conner (Paul Walker) fait à nouveau équipe
avec l'ancien taulard Dom Toretto (Vin Diesel), mais
pour la première fois, ils se retrouvent tous
deux du mauvais côté de la loi. Dwayne
« The Rock » Johnson rejoint un casting
de choc dans cette ultime course-poursuite à
hauts risques.
« Voir
la mer » de Patrice Leconte avec Pauline Lefevre,
Clément Sibony, Nicolas Giraud (1h31, France)
- Avec « Voir la mer », Patrice Leconte
invente un trio amoureux sur les routes de juillet,
une fable sentimentale sur la jeunesse et l'insouciance
qu'il revendique avec une ex-miss Météo,
la spectaculaire Pauline Lefèvre, dans son premier
rôle.
Nicolas
et Clément, deux frères qui vivent et
travaillent dans une petite localité de Bourgogne,
ont réuni leurs tirelires pour s'offrir un mobile
home d'occasion qu'ils projettent d'aller chercher sur
la route de Saint-Jean-de-Luz où les attend leur
mère, malade. A la veille du départ, l'un
d'eux tombe sur Prudence, une beauté solaire
- à cheveux courts, comme toutes les héroïnes
de Leconte - qui n'a jamais vu la mer et qu'il accepte
d'emmener avec eux. La présence imprévue
de cette fille confère une dimension poétique
et sensuelle à cette descente vers le soleil.
« L'Aigle
de la Neuvième Légion » (The Eagle)
de Kevin Macdonald avec Channing Tatum, Tahar Rahim
(1h51, Etats-Unis) - En 140 après J.-C., l'Empire
romain s'étend jusqu'à l'actuelle Angleterre.
Marcus Aquila, un jeune centurion, est bien décidé
à restaurer l'honneur de son père, disparu
mystérieusement vingt ans plus tôt avec
les 5.000 hommes de la Neuvième Légion
qu'il commandait. Après ce drame, l'empereur
Hadrien ordonna la construction d'un mur pour séparer
le nord, aux mains de tribus insoumises, du reste du
territoire.
« La
Ballade de l'impossible » (Norwegian Wood) de
Tran Anh Hung avec Rinko Kikuchi, Ken'ichi Matsuyama,
Kiko Mizuhara, Kengo Kôra (2h13, Japon) - Tokyo,
fin des années 60 : Kizuki, le meilleur ami de
Watanabe, s'est suicidé. Watanabe quitte alors
Kobe et s'installe à Tokyo pour commencer ses
études universitaires. Alors qu'un peu partout,
les étudiants se révoltent contre les
institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée
quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki.
« Country
strong » de Shana Feste avec Gwyneth Paltrow,
Tim McGraw (1h17, Etats-Unis) - Kelly Canter, légende
de la country, traverse une période sombre comme
beaucoup de stars en connaissent. Alors qu'elle tombe
amoureuse de Beau Hutton, un jeune surdoué de
la musique qu'elle compte aider, son mari et manager,
James, organise une tournée de concerts pour
la remettre en selle.
« D/S
» de Jacques Richard et Maîtresse Léïa,
Documentaire (1h30, France, interdit aux moins de 16
ans) - Long-métrage documentaire sur les jeux
de la soumission et de la domination, « D/S
» propose une immersion en forme de road-movie,
à la découverte de jeux entre adultes
consentants.
« HH,
Hitler à Hollywood » de Frédéric
Sojcher avec Maria de Medeiros, Micheline Presle (1h25,
France) - Lorsque Maria de Medeiros entreprend le tournage
de son documentaire consacré à l'actrice
Micheline Presle, elle retrouve la trace d'un cinéaste
mystérieusement disparu en 1945, Luis Aramcheck.
En mettant au jour un complot fomenté par Hollywood
pour tuer dans l'œuf la production cinématographique
européenne d'après-guerre, elle n'imagine
pas que cette quête mettra sa vie en danger.
« L'Homme
d'à côté » de Mariano Cohn,
Gaston Duprat avec Rafael Spregelburd, Daniel Araoz
(1h50, Argentine) - Leonardo fait partie des designers
en vogue en Argentine. Signe évident de sa réussite,
il vit avec son épouse Ana et sa fille Lola dans
la maison Curutchet, seule maison construite par Le
Corbusier en Amérique du sud. Un matin, il est
réveillé par un bruit obsédant
: comme si on perçait un mur. Film récompensé
au dernier Festival de Sundance (USA).
« Lieux
saints » de Jean-Marie Teno avec Nanema Boubacar,
Jules Cesar Bamouni (Cameroun) - Dans un quartier populaire
de Ouagadougou, ce documentaire suit les activités
quotidiennes de trois personnages et dévoile
la vie culturelle dans un quartier populaire d'une ville
africaine. Bouba possède un vidéo-club
dans lequel il diffuse des images provenant de DVD d'origine
indéterminée. A la fois artisan et artiste,
« Jules César » fabrique et
joue du djembé, initiant les jeunes du quartier
à la pratique de cet instrument. Et Abbo, l'ancien
technicien supérieur, décore les murs
du quartier de citations philosophiques.
« Où
va la nuit » de Martin Provost avec Yolande Moreau,
Pierre Moure, Edith Scob, Jan Hammenecker (1h45, France)
- Parce qu'elle a été trop longtemps victime,
Rose Mayer décide de prendre son destin en main
et assassine son mari. Elle part alors retrouver son
fils à Bruxelles, qui a fui l'enfer familial
depuis des années. Sa liberté apparente
n'efface pas la culpabilité, et les histoires
de famille ne peuvent se résoudre sans l'accord
de l'autre.
« La
Solitude des nombres premiers » (La solitudine
dei numeri) de Saverio Costanzo avec Ala Rohrwacher
(1h58, Italie) - La particularité des nombres
premiers (deux, trois, cinq, sept, onze...) est de ne
pouvoir être divisés que par eux-mêmes
ou par un. Certains cependant possèdent un jumeau
dont ils ne sont séparés que par un nombre
pair... Alice, jeune femme fragile et Mattia, mathématicien
doué que son génie même contribue
à isoler, sont ainsi : uniques et isolés
parmi les leurs, hantés chacun par les tragédies
de leur enfance. Chacun, muré dans cette incapacité
à se couler dans son environnement, va trouver
chez l'autre son double, sans savoir l'exprimer ni l'avouer,
prolongeant ainsi dans l'âge adulte les malaises
de l'adolescence.
mardi 3 mai 2011
______________________________ Douze
BD d'exception pour fêter les 25 ans des éditions
Delcourt
Zep, Tezuka
ou Joann Sfar, les éditions Delcourt, qui célèbrent
leur vingt-cinquième anniversaire en 2011, proposent
à partir de mercredi des éditions spéciales
à tirage limité de 12 titres phares puisés
dans leur imposant catalogue de 2.500 albums de bandes
dessinées.
Parmi ces
12 ouvrages, les lecteurs pourront découvrir
ou redécouvrir « Ayako » de
Osamu Tezuka, « Donjon Monsters » de
Joann Sfar, Lewis Trondheim et Bézian, le savoureux
« Happy Sex » de Zep, le père
de Titeuf, « Chroniques birmanes »
de Guy Delisle, « From Hell », une
œuvre fleuve et crépusculaire de Alan Moore et
Eddie Campbell, ou encore « New York Trilogie
» de Will Eisner, portrait amoureux de la Grosse
Pomme par l'inventeur du roman graphique.
Ces 12
ouvrages, venus d'horizons très divers, couvrent
une grande variété de styles et de thèmes,
avec une même ambition, celle d'auteurs « désireux
d'utiliser le langage de la bande dessinée dans
ce qu'il a de plus riche, de plus inventif et de plus
puissant », souligne Guy Delcourt, fondateur des
éditions éponymes en 1986.
Editeur
atypique, cet ancien diplômé de l'ESSEC
avait démarré une carrière d'analyste
financier à Los Angeles avant de délaisser
les bilans de sociétés pour devenir journaliste
spécialisé en bandes dessinées
et en cinéma, grâce, notamment, à
une interview exclusive de Harrison Ford pour le premier
« Indiana Jones », puis de se lancer
dans l'édition.
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