______________________________ Décès
de Ricet Barrier
Le « chanteur fantaisiste
»
Ricet Barrier, un des derniers représentants du music-hall à la
française, dont nombre de chansons furent reprises par les Frères
Jacques, est décédé samedi près de Clermont-Ferrand,
à l'âge de 78 ans, a annoncé son agent à l'AFP.
Ricet Barrier, né sous le
nom de Maurice-Pierre Barrier le 25 août 1932, connaît ses premiers
succès à la fin des années 50 avec plusieurs apparitions
sur les scènes parisiennes et un premier disque, « La servante du
château », couronné du prix de l'Académie du disque.
Les Frères Jacques ont également
contribué à sa renommée en reprenant des chansons comme
« Dolly 25 » ou « Les spermatozoïdes ». Ils enregistreront
au total 21 titres signés par Ricet Barrier et son complice Bernard Lelou.
Outre ses chansons humoristiques,
cet admirateur de Félix Leclerc a également co-écrit, dans
les années 60, les dialogues des « Aventures de Saturnin » et
faisait la voix du canard dans cette célèbre série pour
enfants.
Cet adepte de la formule, au sourire
jovial et à la moustache bien fournie, a également prêté
sa voix à la série « Barbapapa ».
« Les comiques, les fantaisistes,
les rigolos, les clowns devraient être assumés par l'Etat et les
places remboursées par la Sécurité sociale, car nous sommes
en quelque sorte les soupapes, les sorciers, les médecins du peuple »,
estimait cet ancien élève du Petit conservatoire de Mireille.
En plus de 40 ans de carrière,
ce « chanteur fantaisiste et poète », selon la description de
son agent Jean Dufour, a enregistré une vingtaine de disques.
Sa dernière apparition sur
scène remontait à 2009, à Sadirac, en Gironde.
Décédé samedi
matin à Sainte-Christine (Puy-de-Dôme) des suites d'une longue
maladie, Ricet Barrier sera incinéré jeudi prochain à Clermont-Ferrand.
dimanche 22 mai 2011
______________________________ Herman Dune: quand l'antifolk réunit
le héros de Mad Men et un yéti bleu
C'est un nom que les amoureux de
l'antifolk se murmurent à l'oreille. En dix ans et autant d'albums, le
duo français Herman Dune est devenu un groupe culte, qui réunit
aujourd'hui dans son univers singulier un petit yéti bleu et le Don Draper
de la série « Mad Men ».
David-Ivar (guitare et chant) et
Néman (batterie) se sont rencontrés au collège lorsqu'ils
avaient à peine 11 ans.
« Je voulais monter un groupe
à tout prix, c'était mon rêve dans la vie et Néman
était la seule personne de mon âge à cette époque
à porter le T-shirt d'un groupe. C'était les Pixies et je lui
ai fondu dessus », se souvient David-Ivar, dit « Yaya ».
Le garçon se met à
écrire des chansons sur un cahier. « Je comptais les pages et je
me disais que quand j'arriverais à la fin du cahier, je serais fort »,
sourit-il.
Depuis, ce grand franco-suédois
qui arbore une épaisse barbe noire a arrêté de compter.
Le groupe, complété jusqu'en 2006 par son frère André,
enchaîne les concerts et les albums à un rythme de stakhanoviste
depuis son premier essai « Turn off the light » en 2000.
« Strange Moosic », publié lundi, est leur dixième album. Il continue de
creuser, quoique dans une veine plus pop, le sillon de l'antifolk, un genre
musical à la croisée du punk et de la folk imaginé dans
les années 80 par une poignée de groupes new-yorkais.
Au fil des ans, Herman Dune, parfaitement
anglophone et américanophile, a collaboré avec les principaux
représentants de cette scène.
Le groupe a très tôt
tourné à l'international, grâce à l'appui de l'influent
DJ anglais John Peel, qui l'a invité 12 fois à jouer dans ses
légendaires sessions radiophoniques.
Cet « oncle bienveillant
»,
disparu en 2004, leur a appris « à enregistrer en direct tous les
instruments en même temps, en travaillant assez vite », une technique
« noble » que le groupe a conservé sur tous ses albums, explique
Néman.
En France, Herman Dune est souvent
considéré comme un groupe « culte », une étiquette
qui provoque des sentiments « mitigés » chez David-Ivar.
« Un groupe culte, c'est un
groupe qui est estimé mais qui n'a pas beaucoup de succès »,
dit-il.
Or, « on a construit notre
vie avec la musique, c'est notre raison de vivre. On a eu la chance de pouvoir
réaliser nos rêves et on espère que ça va continuer
le plus longtemps possible », poursuit Néman.
La vidéo du premier extrait
de l'album, « Tell me something I don't know », est une plongée
dans leur univers, singulier et attachant, fait de rencontres et de poésie.
Le groupe indépendant a
attiré une star hollywoodienne, l'acteur John Hamm, le Don Draper de
la série « Mad Men ». Dans le clip, il joue au côté
de « Baby Blue », un petit yéti au pelage aussi bleu que les
yeux de son créateur David-Ivar.
« John avait entendu parlé
de notre musique, il a aimé la chanson et a sauté dans le bateau
avec nous. Il a adoré Baby Blue. On l'a encore croisé à
Cannes et il montrait des photos de lui à tout le monde », s'amuse
David-Ivar.
Le musicien a toujours accompagné
ses chansons de dessins et un gros yéti bleu, le père de Baby
Blue, accompagne déjà depuis longtemps les visuels du groupe.
« C'est un personnage qui me
sert d'alter-ego dans l'étrangeté, parfois dans la solitude et
dans la contemplation. Pour cet album, j'ai eu envie qu'il ait un fils, peut-être
parce qu'à 30 ans tu te mets à penser à ce que tu as envie
de dire à un enfant », dit-il.
dimanche 22 mai 2011
______________________________ Le chef (de cuisine) Christophe
Aribert choisi pour le restaurant de l'Opéra Garnier
Le chef Christophe Aribert, aux
cuisines d'un restaurant classé deux étoiles au Michelin dans
l'Isère, signera la carte du premier restaurant de l'Opéra Garnier,
à Paris, dont l'ouverture, plusieurs fois repoussée, aura lieu
le 27 juin, a indiqué samedi la direction.
Christophe Aribert œuvre depuis
13 ans au restaurant « Les Terrasses » à Uriage (Isère)
où « il réinterprète discrètement à sa
manière les richesses de son terroir de façon très créative
»,
a-t-elle souligné.
« Je suis très enthousiaste
à l'idée d'être le premier à écrire une carte
dans un lieu aussi chargé d'histoire », a commenté le chef
isérois dans un communiqué, se décrivant comme « quelqu'un
de passionné et de discret ».
« Au cours de notre recherche
de chef, nous avons fait des rencontres formidables à travers toute la
France. Mais c'est Christophe Aribert qui nous a séduits pour son approche
de la cuisine à la fois classique et contemporaine », a pour sa part
souligné le directeur du restaurant, Pierre-François Blanc.
Le chef lyonnais Nicolas Le Bec,
qui avait été désigné en 2008 pour signer la carte
de ce nouveau restaurant, avait renoncé en janvier dernier, en raison
de divergences de vues avec ses partenaires parisiens.
Annoncée pour fin 2009,
l'ouverture du restaurant du Palais Garnier avait été plusieurs
fois reportée en raison notamment de problèmes de conformité
des cuisines dans ce bâtiment classé aux Monuments historiques.
Retenu par la direction de l'Opéra
de Paris en juillet 2008, le projet présenté par Pierre-François
Blanc a reçu l'aval de la Commission nationale des monuments historiques
en juin 2009. Les travaux avaient débuté à l'été
2010.
Ouvert de sept heures à minuit
tous les jours, le restaurant L'Opéra sera situé à l'intérieur
même du Palais Garnier, accessible par la place Jacques-Rouché
et proposera un tarif de 60 euros environ à la carte (entrée,
plat, dessert).
dimanche 22 mai 2011
______________________________ « Les bien-aimés »
de Christophe Honoré, mélo chantant en clôture de Cannes
Catherine Deneuve a tiré
le rideau du festival de Cannes samedi soir avec « Les bien-aimés
»
de Christophe Honoré, mélo chantant de plus de deux heures avec
sa fille Chiara Mastroianni, avant la remise de la Palme d'or dimanche.
Beaucoup de spectateurs sont sortis
les yeux rougis de cette comédie musicale fleuve où les acteurs
chantent dans leur propre voix.
Retraçant deux parcours
amoureux, celui d'une mère et de sa fille, le film commence avec Madeleine
(Ludivine Sagnier jeune, puis Deneuve), une « putain » dit avec légèreté
sa fille Véra (Chiara Mastroianni) en voix off. Une « occasionnelle
»
préfère sa mère.
En tout cas, c'est en se prostituant
de temps en temps pour arrondir ses fins de mois que la petite employée
rencontre dans les années 1960 un médecin tchèque qui lui
fera un enfant et restera à jamais l'homme de sa vie.
Elle épouse plus tard un
gendarme (le chanteur Michel Delpech) mais cette femme légère,
amoureuse toujours, continue des décennies plus tard à retrouver
dans des hôtels son amant tchèque, joué par Milos Forman,
modèle de jovialité et de séduction.
Christophe Honoré a raconté,
lors de la conférence de presse du film, avoir contacté le réalisateur
d'« Amadeus » sans vraiment y croire et que Forman lui avait répondu
avec enthousiasme que ce serait sans doute sa « dernière occasion
d'être le mari de Catherine Deneuve ».
Dans un bistrot, ce père
absent et fantasque déclare à sa fille, sceptique: « Ta mère
est imprudente, toi tu es courageuse ». Avant d'insister pour lui offrir
une robe colorée parce qu'il trouve ses vêtements trop sombres.
La scène où il la plante en sari rose dans le magasin, après
avoir payé, est aussi absurde qu'émouvante.
Comme pour « Les chansons d'amour
»,
le cinéaste a fait appel à Alex Beaupain. Mais au lieu d'intégrer
ses chansons déjà écrites pour en faire le fil rouge de
l'histoire, il lui a demandé cette fois d'écrire des chansons
spécifiques collant au scénario.
Catherine Deneuve, qui a joué
jeune fille dans « Les parapluies de Cherbourg », a raconté son
plaisir de chanter sans être doublée, comme c'était notamment
le cas dans les films de Jacques Demy.
Avouant chanter souvent au quotidien,
elle s'est souvenue que ses enfants, comme tous les enfants, en étaient
gênés. Ce que Chiara a confirmé, reconnaissant avoir eu
beaucoup de plaisir à jouer et à chanter dans ce film avec sa
mère.
Louis Garrel, désiré
de tous et toutes dans « Les chansons d'amour », a raconté qu'une
des « blagues du tournage » des « Bien-aimés
», « c'est
que je suis le seul mal aimé du film »: son personnage Clément
est éperdument amoureux de Véra qui elle, ne veut pas de lui.
Le cinéaste a expliqué
avoir choisi des aller-retours entre les années 1960 et la période
présente pour comparer les vies sentimentales entre sa génération
et celle de ses parents. Comme beaucoup d'enfants, « je fantasmais l'amour
que mes parents se portaient », a-t-il dit.
Interrogé sur cette drôle
de comédie-drame musicale, il a expliqué qu'à l'écriture,
ses « ouvertures sont de plus en plus légères », lui laissant
croire que son scénario sera celui d'une comédie. Mais ensuite,
immanquablement, « je confronte mes personnages à des situations
dramatiques », notamment le deuil.
Le film est dédié
à la comédienne Marie-France Pisier, récemment décédée,
la mère de Romain Duris et Louis Garrel dans son film « Dans Paris
»,
en 2006.
dimanche 22 mai 2011
______________________________ « This must be the place
», une ex- rockstar à la recherche du passé
Une ex-rockstar dépressive
tente de donner un sens à sa vie après la mort de son père:
« This must be the place » de Paolo Sorrentino, en compétition
officielle à Cannes, suit la quête de ses origines par un Sean
Penn gothique, des faubourgs de Dublin aux confins de l'Utah.
Une ex-rockstar dépressive
tente de donner un sens à sa vie après la mort de son père:
« This must be the place » de Paolo Sorrentino, en compétition
officielle à Cannes, suit la quête de ses origines par un Sean
Penn gothique, des faubourgs de Dublin aux confins de l'Utah.
Tignasse noire savamment dépeignée,
yeux cernés de khol et rouge à lèvres, ressemblant furieusement
à Robert Smith des « Cure », Cheyenne, 50 ans, a connu la gloire
et Mick Jagger.
Il vit dans sa luxueuse maison
en Irlande, terrassé par l'ennui, surveillant le cours de ses actions
et remâchant sa culpabilité : deux adolescents se sont suicidés
après avoir trop écouté une des ses chansons « déprimantes
».
« Je voulais écrire
quelque chose sur un homme de 50 ans qui est resté un enfant », a
expliqué lors d'une conférence de presse l'Italien Paolo Sorrentino,
pour la quatrième fois en compétition à Cannes.
La vie de Cheyenne va pourtant
basculer avec la disparition de son père, un juif américain qu'il
n'a pas vu depuis trente ans. Il découvre que celui-ci avait recherché
toute sa vie un gardien d'Auschwitz réfugié aux Etats-Unis qui
l'avait humilié.
L'ex-rocker se lance alors à
son tour dans une enquête erratique et déjantée à
travers l'Ouest américain pour retrouver le criminel nazi. « Il y
a un moment dans notre vie où on ne doit avoir peur de rien », dit
Cheyenne.
« J'avais envie de réunir
ces deux personnages dans le même film et les confronter l'un à
l'autre. C'est ça qui m'intéressait », a confessé le
réalisateur.
Paolo Sorrentino a convaincu Sean
Penn de tourner avec lui lors de la soirée du palmarès cannois
en 2008, alors que l'acteur américain était président du
jury et le cinéaste prix du Jury pour « Il Divo », un film sur
l'ancien président du conseil italien Giulio Andreotti.
Tournant pour la première
fois hors de son pays, Sorrentino n'a pas résisté à la
fascination des grands espaces américains et des villes fantomatiques
de l'Ouest magnifiquement saisis dans ce film très travaillé graphiquement,
parfois jusqu'à l'esthétisme. « C'était quelque chose
de tout à fait neuf pour moi, comme un premier film », a-t-il dit
aux journalistes.
Il a reconnu que Wim Wenders « avait
pu avoir une influence sur lui sans qu'il s'en rende compte », d'autant
que joue dans le film Harry Dean Stanton, un des acteurs fétiches du
réalisateur allemand.
Saisissant dans sa composition
de Cheyenne, Sean Penn a révélé que Sorrentino et lui « avaient
longuement parlé de la façon dont la dépression peut avoir
un impact sur le physique de quelqu'un ».
« Il jouait du piano et je
tournais les pages », a-t-il expliqué, jugeant que Cheyenne était
un ses rôles les plus originaux.
Sean Penn est déjà
au casting d'une autre œuvre en compétition à Cannes, « L'Arbre
de vie », film-événement de Terrence Malick, où il
incarne aussi un fils en rupture avec son père.
Le titre « This must be the
place » est emprunté à une chanson des Talking Heads composé
par David Byrne qui a aussi créé la musique du film et y joue
son propre rôle.
dimanche 22 mai 2011
______________________________ « Les bien-aimés »
de Christophe Honoré, mélo chantant en clôture de Cannes
Beaucoup de spectateurs sont sortis
les yeux rougis de cette comédie musicale fleuve où les acteurs
chantent dans leur propre voix.
Catherine Deneuve a tiré
le rideau du festival de Cannes samedi soir avec « Les bien-aimés
»
de Christophe Honoré, mélo chantant de plus de deux heures avec
sa fille Chiara Mastroianni, avant la remise de la Palme d'or dimanche.
Beaucoup de spectateurs sont sortis
les yeux rougis de cette comédie musicale fleuve où les acteurs
chantent dans leur propre voix.
Retraçant deux parcours
amoureux, celui d'une mère et de sa fille, le film commence avec Madeleine
(Ludivine Sagnier jeune, puis Deneuve), une « putain » dit avec légèreté
sa fille Véra (Chiara Mastroianni) en voix off. Une « occasionnelle
»
préfère sa mère.
En tout cas, c'est en se prostituant
de temps en temps pour arrondir ses fins de mois que la petite employée
rencontre dans les années 1960 un médecin tchèque qui lui
fera un enfant et restera à jamais l'homme de sa vie.
Elle épouse plus tard un
gendarme (le chanteur Michel Delpech) mais cette femme légère,
amoureuse toujours, continue des décennies plus tard à retrouver
dans des hôtels son amant tchèque, joué par Milos Forman,
modèle de jovialité et de séduction.
Christophe Honoré a raconté,
lors de la conférence de presse du film, avoir contacté le réalisateur
d'« Amadeus » sans vraiment y croire et que Forman lui avait répondu
avec enthousiasme que ce serait sans doute sa « dernière occasion
d'être le mari de Catherine Deneuve ».
Dans un bistrot, ce père
absent et fantasque déclare à sa fille, sceptique: « Ta mère
est imprudente, toi tu es courageuse ». Avant d'insister pour lui offrir
une robe colorée parce qu'il trouve ses vêtements trop sombres.
La scène où il la plante en sari rose dans le magasin, après
avoir payé, est aussi absurde qu'émouvante.
Comme pour « Les chansons d'amour
»,
le cinéaste a fait appel à Alex Beaupain. Mais au lieu d'intégrer
ses chansons déjà écrites pour en faire le fil rouge de
l'histoire, il lui a demandé cette fois d'écrire des chansons
spécifiques collant au scénario.
Mlle Deneuve, qui a joué
jeune fille dans « Les parapluies de Cherbourg », a raconté son
plaisir de chanter sans être doublée, comme c'était notamment
le cas dans les films de Jacques Demy.
Avouant chanter souvent au quotidien,
elle s'est souvenue que ses enfants, comme tous les enfants, en étaient
gênés. Ce que Chiara a confirmé, reconnaissant avoir eu
beaucoup de plaisir à jouer et à chanter dans ce film avec sa
mère.
Louis Garrel, désiré
de tous et toutes dans « Les chansons d'amour », a raconté qu'une
des « blagues du tournage » des « Bien-aimés
», « c'est
que je suis le seul mal aimé du film »: son personnage Clément
est éperdument amoureux de Véra qui elle, ne veut pas de lui.
Le cinéaste a expliqué
avoir choisi des aller-retours entre les années 1960 et la période
présente pour comparer les vies sentimentales entre sa génération
et celle de ses parents. Comme beaucoup d'enfants, « je fantasmais l'amour
que mes parents se portaient », a-t-il dit.
Interrogé sur cette drôle
de comédie-drame musicale, il a expliqué qu'à l'écriture,
ses « ouvertures sont de plus en plus légères », lui laissant
croire que son scénario sera celui d'une comédie. Mais ensuite,
immanquablement, « je confronte mes personnages à des situations
dramatiques », notamment le deuil.
Le film est dédié
à la comédienne Marie-France Pisier, récemment décédée,
la mère de Romain Duris et Louis Garrel dans son film « Dans Paris
»,
en 2006.