mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Journée
d'étude à la BnF le 13 mai :10 ans
d'édition phonographique : Le dépôt
légal et les acteurs de l'édition
phonographique,
La décennie
qui vient de s'écouler a vu l'industrie du disque
évoluer de manière radicale et définitive
(?). L'apparition d'Internet à la fin des années
90, son ouverture au grand public et son implantation
dans les foyers y est bien évidemment liée.
Les pratiques de consommation se sont modifiées
à travers le téléchargement et
l'individuation de l'écoute de la musique. L'économie
du disque a elle aussi subie le contrecoup de ces changements
de pratiques. Les années 2000 ont été
celles de la dématérialisation des supports
et de la musique en ligne. Le téléchargement
règle les échanges de fichiers musicaux,
et une nouvelle économie apparaît à
laquelle les maisons de disques doivent s'adapter. Les
chiffres du dépôt légal traduisent
difficilement cette nouvelle réalité.
Les acteurs changent, livrant une production éclatée
à travers le monde physique et numérique.
Ce qui était embryonnaire à l'aube de
la décennie est devenue pratique courante en
2010 dans de multiples domaines. A l'image d'Internet
toujours, dont tous les services sont maintenant consultables
au creux de la main, dans la rue ou au café.
Loin d'épiphénomènes passagers,
ces changements perceptibles par chacun peuvent être
maintenant commentés avec le recul suffisant
d'un regard critique même si encore passionné.
Entrée
libre, vendredi 13 mai 2011, de 10 h à 17 h.
Journée d'étude 2000 - 2010 : 10 ans d'édition
phonographique, bilan, perspectives. Le dépôt
légal et les acteurs de l'édition phonographique.
Bibliothèque nationale de France, Petit auditorium,
Hall Est, Quai François Mauriac, Paris 13e.
10h. Introduction,
présentation des débats par Isabelle Giannattasio,
directrice du département de l'Audiovisuel, BnF
et Gilles Castagnac, IRMA ( Centre d'informationet de
ressources pour les musiques actuelles )
10h30
: Présentation des chiffres du SNEP (syndicat
national de l'édition phonographique) par
Valli, journaliste et David El Sayegh, directeur du
SNEP
10h45
: Présentation des chiffres du dépôt
légal des phonogrammes par Valli et Pierre Pichon,
BnF, dépôt légal des phonogrammes
11h00
: Présentation des chiffres de l'UPFI (union
des producteurs phonographiques indépendants)
par Valli et Jérôme Roger, directeur général
de l'UPFI
11h15
: 2000 – 2010 : 10 ans d'évolutions technologiques
par Aymeric Pichevin, cofondateur House of Music &
Entertainment
11h00-12h00
: Entretien avec Pascal Nègre : «
Sans Contrefaçon »par Aymeric Pichevin,
avec Pascal Nègre, directeur d'Universal France
14h00
: Entretien avec Rachel des Boispar Gildas Lefeuvre,
journaliste, avec diffusion de son clip à l'occasion
de la sortie de son nouvel album Un peu plus à
l'ouest
14h30
: Les acteurs de l'édition phonographique à
l'heure de la dématérialisationtable ronde
animée par Gildas Lefeuvre, avec Yves Riesel
(Qobuz), Pascal Bittard (Idol), Denis Ladegaillerie
(Believe), Olivier Montfort (EMI) et Marc Thonon (Atmosphériques)
16h00
: Conclusion
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ A
Lyon, Natalie Dessay et Alexandre Tharaud accompagnent
un duo de danseur et pelleteuse
Les stars
françaises du classique Natalie Dessay et Alexandre
Tharaud ont accompagné lundi soir à Lyon
un duo insolite en plein air entre un danseur et une
pelleteuse, sur le parvis du théâtre des
Célestins.
Sous les
yeux de centaines de spectateurs médusés,
le danseur accroché à son puissant bras
mécanique a évolué durant une demi-heure
au-dessus de la place des Célestins tandis que
la cantatrice et le pianiste interprétaient la
Vocalise de Rachmaninov et des pièces de Reinhold
Glière et Händel.
« On
a eu la sensation de vivre un moment unique, éphémère
»,
a déclaré à l'AFP M. Tharaud, qui
s'est dit très heureux de cette première
rencontre avec Natalie Dessay. « La machine
devient peu à peu une véritable personne,
vivante et qui ronronne », a-t-il ajouté.
« Je
n'avais jamais chanté avec un bruit de pelleteuse!
»,
s'est exclamée de son côté la soprano,
décrivant cette performance comme un moment « de
plaisir pur », dans une ambiance « très
intime » au cœur de Lyon et sous les étoiles.
« C'était
un moment de grâce, une rencontre artistique unique
»,
a commenté pour sa part le danseur, Philippe
Priasso, 54 ans, s'est déjà produit dans
45 pays avec son partenaire mécanique.
Créé
en 2005 par le chorégraphe Dominique Boivin,
le spectacle « Transports exceptionnels »,
poétique duo « entre chair et fer
»
dans lequel l'homme et la machine s'apprivoisent, est
habituellement porté par la voix de Maria Callas
en bande sonore.
L'accompagnement
exceptionnel de Natalie Dessay et Alexandre Tharaud
marquait l'inauguration de l'opération « utoPistes
»
au théâtre des Célestins, où
l'acrobate Mathurin Bolze et sa compagnie MPTA (les
mains, les pieds et la tête aussi) ont reçu
« carte blanche » pour concocter du 9
au 22 mai un programme mêlant danse, cirque et
musique et explorant tous les espaces du théâtre.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Barenboïm
dirigera deux concerts pour la paix au Qatar
Daniel
Barenboïm qui milite pour la paix dirigera cette
semaine deux concerts à Doha dans le cadre du
« Festival de Doha pour la musique et le
dialogue ».
M. Barenboïm,
68 ans, donnera mercredi le coup d'envoi de la première
édition du Festival, parrainé par la Fondation
du Qatar, dirigée par l'épouse de l'émir,
cheikha Moza bent Nasser, avec une conférence
sur « l'aspect humain de la musique ».
Le pianiste
et chef d'orchestre, qui porte également la nationalité
espagnole et est titulaire d'un passeport palestinien,
doit diriger vendredi et samedi deux concerts à
l'Opéra de Doha de l'Orchestre Divan, a-t-il
annoncé lors d'une rencontre mardi avec les journalistes.
M. Barenboïm
a créé en 1999, avec son ami Edward Saïd,
intellectuel palestinien décédé
en 2003, l'Orchestre Divan, formé de jeunes arabes
et israéliens de 14 à 25 ans, qui se produit
dans le monde entier.
Un film
sur Edward Saïd doit également être
projeté dans le cadre de ce festival.
« Je
suis persuadé que le conflit (israélo-palestinien)
est un conflit humain et non politique. Il y a deux
peuples qui croient profondément en leur droit
sur un petit morceau de terre », a déclaré
M. Barenboïm aux journalistes.
Il a par
ailleurs salué « le réveil
de la jeunesse égyptienne qui a permis à
l'orchestre Divan de se produire la semaine dernière
à Gaza ».
M. Barenboïm
a pour la première fois dirigé le 3 mai
un « concert pour la paix » dans la bande
de Gaza, sous blocus israélien depuis 2006.
Daniel
Barenboïm et ses musiciens se sont rendus dans
le territoire palestinien en passant par l'Egypte via
le poste frontière de Rafah. Le chef d'orchestre
apparaît régulièrement en Cisjordanie,
mais il s'est vu refuser à plusieurs reprises
par les autorités israéliennes la permission
de se rendre à Gaza en transitant par le territoire
israélien.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Deux
Doors en concert à Paris 40 ans après
la mort de Jim Morrison
Ray Manzarek
et Robbie Krieger, l'organiste et le guitariste de The
Doors, donneront un concert à Paris le 3 juillet,
40 ans jour pour jour après le décès
dans la capitale française du légendaire
chanteur du groupe californien Jim Morrison.
Les deux
membres fondateurs du groupe, lancé en 1965,
se produiront au Bataclan. Ils seront accompagnés
de Dave Brock au chant, Ty Dennis à la batterie
et Phil Chen à la basse.
Chanteur
charismatique et provocant, icône du rock et poète
psychédélique, Jim Morrison a été
retrouvé mort dans sa baignoire à Paris
le 3 juillet 1971 à l'âge de 27 ans. The
Doors, dont la formation originale était complétée
par le batteur John Densmore, a été dissous
en 1973.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Google
lance un service de stockage en ligne de collections
de disques
Le groupe
internet américain Google a lancé mardi
un service de stockage en ligne permettant aux internautes
de sauvegarder et d'écouter sur tout support
leur collection de disques, avec ou sans connexion internet.
Il ne s'agit
pas d'un service permettant d'acheter de la musique
en ligne, comme la boutique iTunes d'Apple par exemple,
mais seulement de gérer une discothèque
et de la rendre accessible à partir de divers
supports.
« Quand
vous téléchargez de la musique sur ce
nouveau service, vous pouvez l'écouter sur le
web sur n'importe quel appareil compatible », a
déclaré un responsable de Google, Paul
Joyce, en présentant « Google Music
Beta » lors d'une conférence annuelle du
groupe à destination des développeurs
organisée à San Francisco.
« Ce
qu'on vous a montré aujourd'hui, ça devient
une plateforme très convaincante pour faciliter
la distribution de la musique », a précisé
un dirigeant de Google, Jamie Rosenberg.
« Il
est dans notre intérêt de coopérer
avec le secteur musical pour vendre de la musique, et
nous avions prévu de le faire. Malheureusement,
certains grands labels ne veulent le faire que selon
des termes qui ne sont pas raisonnables », a-t-il
dit.
« Cela
ne va pas nous arrêter. La plus grande partie
du secteur et des artistes avec lesquels nous avons
discuté directement nous ont bien accueillis
»,
a encore assuré M. Rosenberg.
Ce service,
pour l'instant en version expérimentale et accessible
uniquement sur invitation aux Etats-Unis, permet de
« constituer une collection de disques avec
n'importe quel dossier ou une collection iTunes »,
a expliqué Google dans un communiqué,
faisant référence au service musical d'Apple
accessible notamment sur les baladeurs iPod, les iPhones
et la tablettes iPad.
« Et
quand vous téléchargez de nouvelles chansons
sur votre ordinateur, elles peuvent être automatiquement
ajoutées à votre collection de disque
en ligne », a expliqué Google.
Le service
fonctionnant sur le principe de l'informatique dématérialisée,
c'est-à-dire laissant à Google le soin
de stocker les fichiers musicaux, « pas la
peine de s'inquiéter pour des histoires de câbles,
de transferts de dossier ou d'épuisement de capacité
de stockage ».
Google
Music « est un service complètement
légal pour stocker (sur internet) la discographie
que l'on possède déjà, comme on
le ferait sur un disque dur », a précisé
M. Rosenberg. Jusqu'à 20.000 chansons pourront
être stockées sur Google Music.
Pour ce
qui est de l'accès sans connexion internet, il
fonctionnera soit pour les chansons récemment
écoutées, soit pour une sélection
musicale spécifiquement établie.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Une
« Bibliothèque vivante » au Collège
des Bernardins
Le Collège
des Bernardins, à Paris, propose en mai et juin
un rendez-vous original avec le projet « Bibliothèque
vivante » de Fanny de Chaille, élaboré
avec des habitants du quartier qui deviennent eux-mêmes
des livres, sont consultés par le public et racontent
leur histoire.
En amont,
ce groupe de personnes volontaires discutent de ce qu'ils
font, de ce qu'ils aiment, de leurs engagements, d'où
ils viennent et réfléchissent à
ce que serait le livre de chacun, explique Fanny de
Chaille, artiste associée au Théâtre
de la cité internationale de Paris.
C'est au
fil de ces rencontres que le contenu des livres apparaît.
Chaque
« personne-livre » partage avec le public
son point de vue sur un sujet, un thème ou une
histoire lors d'entretiens individuels d'une vingtaine
de minutes.
La « Bibliothèque
vivante se fonde sur la volonté de rencontre
de l'autre et sur l'idée que tout un chacun peut
être l'auteur d'un savoir et le mettre en partage
»,
relèvent les organisateurs.
Ces spectacles-échanges
multiples auront lieu le mercredi 25 mai et les samedis
11 et 18 juin de 14H00 à 18H00 en accès
libre. D'autres informations sont disponibles sur le
site https://www.collegedesbernardins.fr
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Le
monde d'Anish Kapoor au Grand Palais (Paris)
Au Grand
Palais, une plongée sidérante dans le
monde d'Anish Kapoor
Né
en mars 1954 à Bombay, Anish Kapoor a quitté
l'Inde à l'âge de 18 ans pour faire des
études artistiques en Angleterre où il
est resté. Il a bénéficié
d'une reconnaissance artistique rapide et cumule depuis
les honneurs.
La quatrième
édition de Monumenta, qui ouvre mercredi au Grand
Palais à Paris, offre une plongée sidérante
dans le monde d'Anish Kapoor, sculpteur britannique
de renommée internationale, qui n'avait pas eu
de grande exposition en France depuis trente ans.
D'origine
indienne, l'artiste, âgé de 57 ans, a conçu
pour l'occasion une œuvre gigantesque, intitulée
« Leviathan », en référence
au monstre des profondeurs, qui surgit dans l'immense
nef du Grand Palais. Une immense sculpture vide de près
de 80.000 m3, faite d'une enveloppe rouge sombre qui
tient grâce à la pression de l'air insufflé
à l'intérieur.
« Je
veux que les visiteurs éprouvent une sorte de
choc, esthétique mais aussi physique, que lorsqu'ils
entrent dans la Nef, ils s'exclament Wahoo! Est-ce possible
? », avait expliqué à l'AFP Anish
Kapoor lors d'un repérage à l'automne
dernier.
Mission
accomplie. Après avoir poussé une porte,
le visiteur se retrouve à l'intérieur
d'une sorte d'énorme ventre rouge. Une impression
saisissante. Il y fait sombre. Il y fait chaud.
Avec le
soleil, et par un jeu de transparences, la verrière
du Grand Palais entremêle ses lignes à
celles des coutures de la grande enveloppe dont laquelle
le visiteur a pénétré. Trois orifices
laissent entrevoir un prolongement mais sont inaccessibles.
Où vont-ils ?
Pour comprendre,
le visiteur doit ressortir de ce cocon utérin
pour découvrir l'œuvre de l'extérieur.
Le monstre et ses ramifications boursouflées
se sont emparés de la quasi-totalité de
la nef. Histoire de nous rappeler la petitesse de l'Homme
face à l'univers.
Artiste
du monochrome, Anish Kapoor a choisi pour cette sculpture
« un rouge couleur sang séché, qui
renvoie à celle de l'intérieur du corps
»,
explique-t-il.
L'artiste
ne souhaite pas « décrire » avec précision
son œuvre. « C'est un livre ouvert, qui doit rester
ouvert », souligne-t-il.
Le propos
de l'œuvre consiste à demander au public de
« faire un acte de mémoire pour réunir
mentalement les deux morceaux », l'intérieur
et l'extérieur, indique-t-il.
L'artiste,
qui s'intéresse beaucoup à la psychanalyse,
explique vouloir déclencher « un processus
poétique, métaphorique et psychologique
»
chez le visiteur.
Libre à
celui-ci de ressentir ce qu'il veut. Par exemple de
se croire embarqué dans un vaisseau spatial qui
aurait atterri sur une planète peuplée
de monstres gigantesques. Où dans un des « Voyages
extraordinaires » de Jules Verne.
Conçue
à partir d'une modélisation en atelier,
l'œuvre, qui sera exposée jusqu'au 23 juin,
est une prouesse technique. Des milliers de lés
de PVC ont été soudés entre eux
pour composer l'enveloppe. Mais la machinerie est soigneusement
dissimulée pour laisser la magie à l'œuvre.
Né
en mars 1954 à Bombay, Anish Kapoor a quitté
l'Inde à l'âge de 18 ans pour faire des
études artistiques en Angleterre où il
est resté. Il a bénéficié
d'une reconnaissance artistique rapide et cumule depuis
les honneurs.
Paris lui
a offert sa première exposition en 1980, à
la Galerie Patrice Alexandre. Et puis, plus rien. Le
Centre Pompidou a acheté pour la première
fois une de ses œuvres récemment.
Lancé
en 2007 par le ministère de la Culture, « Monumenta
»
est un événement culturel qui propose
à un artiste contemporain renommé de créer
une œuvre inédite pour l'espace monumental de
la nef du Grand Palais.
Kapoor
succède à l'Allemand Anselm Kiefer en
2007, à l'Américain Richard Serra en 2008,
et au Français Christian Boltanski en 2010.
En 2012,
ce sera au tour du sculpteur français Daniel
Buren de se mesurer au Grand Palais.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Google
partenaire de la galerie de l'Histoire du château
de Versailles
La galerie
de l'histoire du Château de Versailles évoquera
les grandes étapes de la création et de
la transformation de la demeure royale, depuis le pavillon
de chasse de Louis XIII jusqu'au domaine national d'aujourd'hui.
Le Château
de Versailles a annoncé mardi que Google allait
lui apporter son soutien technologique pour créer
la galerie de l'Histoire du château, qui doit
ouvrir à la fin de l'année.
Située
au rez-de-jardin de l'aile nord du Château de
Versailles, cette galerie de onze salles servira d'introduction
à la visite, a indiqué le Château
dans un communiqué.
Le parcours
de la galerie alternera des salles de présentation
d'œuvres et d'objets d'art et des salles multimédia.
La conception des dispositifs multimédia s'appuiera
sur le savoir-faire et les technologies de Google.
Lundi soir,
Google organisait une grande soirée au Château
de Versailles, en présence du ministre de la
Culture, Frédéric Mitterrand, pour célébrer
la création de son « Centre européen
de la culture » à Paris, qui sera dirigé
par Steve Crossan.
Google
France, qui veut doubler ses effectifs et les porter
à environ 500 employés d'ici dix-huit
mois, va déménager fin 2011 dans le IXe
arrondissement de Paris. Il y installera notamment un
nouveau centre de recherche et développement
et ce Centre européen de la culture.
Jean-Jacques
Aillagon, président du château et du domaine
de Versailles, s'est réjoui de « l'attention
»
portée par le groupe américain à
son établissement culturel.
« Google
a rendu possible la réalisation de ce projet
de galerie et l'inscrira, je crois bien, parmi les premiers
engagements de son Centre culturel », a dit M. Aillagon
dans son discours.
La galerie
de l'histoire du Château de Versailles évoquera
les grandes étapes de la création et de
la transformation de la demeure royale, depuis le pavillon
de chasse de Louis XIII jusqu'au domaine national d'aujourd'hui.
La conception
de l'aménagement des onze salles a été
confiée à l'agence Projectiles à
la suite d'un appel d'offres.
M. Aillagon
a relevé le « fécond compagnonnage
établi au fil des ans entre l'opérateur
mondial de la communication qu'est Google et le mythe
mondial qu'est le Château de Versailles ».
L'établissement
public participe à l'Art Project lancé
par Google en février. Il s'agit d'une plateforme
permettant aux amateurs d'art de se promener virtuellement
dans 17 des plus grands musées du monde grâce
à sa technologie Street View.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Le
jury du festival de Cannes, présidé
par Robert De Niro
Robert
de Niro, 67 ans, est associé à plusieurs
des chefs d'œuvre du cinéma américain
des dernières décennies, de « Voyage
au bout de l'enfer » de Michael Cimino (1978) à
« Heat » de Michael Mann (1995) en passant par
« Le Parrain, 2e partie » (1974) de Francis
Ford Coppola. Sa carrière est indissolublement
liée à celle de Martin Scorsese qui l'a
dirigé dans huit films dont « Mean Streets
»
(1973), « Taxi Driver » (Palme d'Or en 1976)
et « Raging Bull » (1980) qui lui a valu l'Oscar
du meilleur acteur.
Egalement
réalisateur (« Il était une fois le
Bronx » et « Raisons d'Etat »), Robert De
Niro est le troisième Américain en quatre
ans à présider le jury cannois après
Tim Burton en 2010 et Sean Penn en 2008.
Olivier
Assayas, 56 ans, est l'auteur d'une quinzaine de films.
Son premier long métrage, « Désordre
»,
a été primé à Venise (1986).
Il a été en compétition à
Cannes avec « Les Destinées sentimentales
»,
« Demonlover » et « Clean
», une œuvre
qui a valu à Maggie Cheung un prix d'interprétation
Féminine. Ses dernières réalisations,
« L'Heure d'été » et « Carlos
»,
ont également connu un large succès public.
Martina
Gusman, 32 ans, est une productrice et actrice argentine.
En 2002, elle a cofondé la société
Matanza Ciné et a participé à la
production des films de Pablo Trapero (« El Bonaerense
»,
« Voyage en famille »). Elle a aussi joué
dans deux autres longs métrages de ce cinéaste,
« Leonera » et « Carancho
».
Mahamat-Saleh
Haroun, 50 ans, est un réalisateur tchadien,
auteur de quatre longs métrages: en 1999, sa
première œuvre « Bye-bye Africa » reçoit
le prix du Meilleur premier film au festival de Venise.
En 2006, il décroche le prix spécial du
jury à Venise pour « Daratt » et en 2010,
son 4e long métrage, « Un homme qui crie
»,
reçoit le Prix du Jury à Cannes.
Jude Law,
acteur britannique de 38 ans, a été révélé
par sa prestation dans « Le Talentueux M. Ripley
»
d'Anthony Minghella. Il a joué dans « AI
Intelligence artificielle » (Steven Spielberg),
« eXistenZ » (David Cronenberg) et « Sherlock
Holmes ». Il poursuit également une carrière
au théâtre à New York et à
Londres.
Nansun
Shi est une productrice hongkongaise qui a fondé
en 1984 la société Film Workshop Co, avec
son mari, le réalisateur Tsui Hark. Elle a produit
la série des « Il était une fois en
Chine », « Peking Opera Blues », « Black
Mask 1 et 2 », ainsi qu'« Infernal Affairs
»,
repris par Martin Scorsese sous le titre « Les Infiltrés
».
Uma Thurman,
41 ans, est devenue célèbre avec « Les
Liaisons dangereuses » de Stephen Frears. Originaire
de Boston, sa carrière est liée à
celle de Quentin Tarantino : elle est nommée
aux Oscars pour son rôle dans « Pulp Fiction
»
en 1996, et aux Golden Globes pour les deux épisodes
de « Kill Bill ». Uma Thurman a également
joué dans « Even Cowgirls get the Blues
»
de Gus van Sant, « Batman & Robin » et « Accords
et Désaccords » de Woody Allen.
Johnnie
To Kei-Fung, 56 ans, est un réalisateur et producteur
hongkongais connu pour ses films d'action et policiers.
Il est le réalisateur entre autres de « Sparrow
»
(2008), « Vengeance » (2009) et « Don't
Go Breaking My Heart » (2011).
Linn Ullman,
44 ans, est écrivain, auteur de quatre romans,
dont « Je suis un ange venu du Nord » (Actes
Sud, 2010), élu meilleur roman étranger
par le quotidien britannique The Independent. Née
en Norvège, elle est la fille d'Ingmar Bergman
et de l'actrice Liv Ullman.
mercerdi 11 mai 2011
______________________________ Les
films de la semaine
« L'œil
invisible » de Diego Lerman (Argentine/France/Espagne,
1h35, avertissement) avec Julieta Zylberberg, Osmar
Nunez - Le film se passe à Buenos Aires, en 1982,
juste avant la guerre des Malouines, qui opposa la Grande-Bretagne
à l'Argentine, alors sous dictature militaire.
Diego Lerman raconte une histoire essentiellement située
dans un collège, où l'on apprend aux jeunes
les règles dictées par le régime.
Parmi les enseignants, Maria Teresa (Julieta Zylberberg)
est l'une des plus dures. Bientôt le principal
du collège décèle en elle un allié
de poids pour faire régner l'ordre, elle devie
« Minuit
à Paris », dernier opus de Woody Allen, est
cette semaine en même temps à Cannes, où
il fait l'ouverture, et sur les écrans français.
On y voit Carla Bruni-Sarkozy en guide de musée.
Robert de Niro aura lui aussi le don d'ubiquité
puisqu'il sera sur la Croisette pour présider
le jury du Festival et dans les salles obscures avec
« Stone ». Les autres sorties de la semaine
tournent autour du couple et de la révolution
mexicaine.
« Le
dilemme » (« The Dilemna ») de Ron Howard
(Etats-Unis) avec Vince Vaughn, Kevin James, Winona
Ryder - Ronny et Nick sont des amis de collège.
Ils ont fondé une compagnie de design automobile
qui ne marche pas mal, d'autant que de nouvelles opportunités
se présentent. Mais un événement
va bouleverser le cours de choses, car Ronny surprend
un jour l'épouse de Nick avec un autre homme.
Que faire alors ? Tout dire à Nick et compromettre
l'avenir de l'entreprise ou au contraire tenter de convaincre
la femme infidèle de revenir dans le droit chemin.
Dilemme cornélien.
« Juste
entre nous » (« Neka ostane medju nama
»)
de Rajko Crlic (Serbie-Croatie-Slovénie, 1h29)
avec Miki Manojlovic, Bojan Navojec - Le film évoque
la vie de deux frères à Zagreb et entre
dans l'intimité de leur vie privée où
se mêlent femmes et maîtresses. Cette histoire
en demi-teinte, à l'érotisme savant, évoque
les difficultés à faire cohabiter passion
et bonheur.
« Love
& game » (« Just Wright ») de Sanaa
Hamri (Etats-Unis, 1h51) avec Queen Latifah, Paula Patton
- Une kinésithérapeute tombe follement
amoureuse d'un joueur de basket, alors que la carrière
de ce dernier semble menacée. Tout irait pourtant
pour le mieux dans le meilleur des mondes si la meilleure
amie de la jeune femme ne se mettait à faire
des avances au joueur.
« Minuit
à Paris » (« Midnight in Paris
»)
de Woody Allen (Etats-Unis, 1h34) avec Owen Wilson,
Rachel McAdams - Présenté mercredi en
ouverture du 64e Festival de Cannes, mais hors compétition,
le nouveau Woody Allen fait le buzz depuis des mois
notamment en raison de la participation de Carla Bruni-Sarkozy
au film. Elle y joue une guide du musée Rodin.
Elle « a joué naturellement, gentiment, du
premier coup » et est « absolument parfaite
»,
assurait récemment le réalisateur américain.
Tourné
l'été dernier à Paris, le film
réunit les comédiens français Marion
Cotillard, Léa Seydoux et Gad Elmaleh, ainsi
qu'une importante distribution internationale comprenant
aussi Kathy Bates et Adrien Brody.
« Midnight
in Paris » raconte la vie d'un couple bouleversée
par un voyage à Paris.
« L'œil
invisible » de Diego Lerman (Argentine/France/Espagne,
1h35, avertissement) avec Julieta Zylberberg, Osmar
Nunez - Le film se passe à Buenos Aires, en 1982,
juste avant la guerre des Malouines, qui opposa la Grande-Bretagne
à l'Argentine, alors sous dictature militaire.
Diego Lerman raconte une histoire essentiellement située
dans un collège, où l'on apprend aux jeunes
les règles dictées par le régime.
Parmi les enseignants, Maria Teresa (Julieta Zylberberg)
est l'une des plus dures. Bientôt le principal
du collège décèle en elle un allié
de poids pour faire régner l'ordre, elle devient
sa favorite.
« Priest
»
(3D) de Scott Stewart (Etats-Unis, 1h37, avertissement)
avec Paul Bettany, Karl Urban - Encore un film de vampires:
après des siècles de guerre sanglante
entre les hommes et ces créatures du mal, un
prêtre-guerrier décide de prendre les choses
en mains et part au combat contre un groupe de vampires
meurtriers qui ont enlevé sa nièce.
« Revolucion
»
de Gael Garcia Bernal (Mexique, 1h50) avec Amat Escalante,
Carlos Reygadas, Dielo Luna, Rodrigo Pia, Rodrigo Garcia,
Mariana Chenillo, Gerardo Naranjo, Fernando Eimbcke,
Patricia Riggen, Monica Bejarano, Justo Martinez - Dix
voix du cinéma mexicain s'unissent pour célébrer
les 100 ans de la Révolution Mexicaine. Cette
œuvre aux multiples facettes rend compte à travers
la sensibilité de chacun des participants d'un
des aspects de la révolution dont l'un des héros
fut le célèbre Emiliano Zapata.
« Stone
»
de John Curran (Etats-Unis, 1h45) avec Robert de Niro,
Edward Norton, Milla Jovovich - Coïncidence, alors
que Robert de Niro s'apprête à présider
le jury du 64e Festival de Cannes, son dernier film
sort sur les écrans français. Il y joue
le rôle d'un agent fédéral, Jack
Marbry, qui doit décider d'accorder ou non sa
libération conditionnelle à un détenu
(Edward Norton), en prison pour avoir déguisé
le meurtre de ses grands-parents en accident. Toutefois,
Marbry a du mal à se persuader qu'il faut remettre
Stone en liberté...
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