27 mai-23 juillet 2011 Bassin d'arcachon Les
Escapades musicales
Voyage, nature, convivialité
et excellence aux escapades musicales du bassin d'Arcachon, 27 mai-23 juillet
2011.
13 lieux, 13 concerts avec Brigitte Engerer, Gérard Caussé,
Romain Leleu, David Bismuth, Fanny Clamagirand, Florent Héau, bien d'autres
et Pejman Memarzadeh au violoncelle et direction musicale.
De mai à juillet, le festival
Les Escapades Musicales vous emporte dans un voyage unique autour du Bassin
d'Arcachon, entre terre et mer, au soleil couchant. Le printemps et l'été
sont les saisons ensoleillées de ces échappées en musique
dont les étapes sont autant de concerts alliant la beauté d'un
lieu chaque soir différent à la magie de la musique classique.
Le festival du Bassin d'Arcachon est présent sur 6 communes et fédère
tous les publics, les associations locales, les entreprises et les acteurs institutionnels
pendant ces deux mois de musique et d'escapades.
Privilégiant les espaces
en plein air, les nombreux sites naturels et les lieux emblématiques
du Bassin d'Arcachon, chaque concert est une nouvelle expérience musicale
au cœur d'un écrin exceptionnel. C'est également l'occasion de
découvrir quelques uns des plus beaux sites du Bassin et de profiter,
le temps d'un concert, de toutes les richesses du patrimoine architectural local.
« Le plus naturel des festivals » s'intègre au cœur de ces
paysages uniques avec respect et s'engage à contribuer à la mise
en valeur et à la préservation de ces lieux tout en renforçant
le rayonnement culturel du Bassin d'Arcachon.
Tous les concerts sont présentés
et expliqués par les musiciens afin de créer des moments uniques
de partage, de découverte et de rencontres dans une ambiance chaleureuse.
Le placement libre et la politique tarifaire proposant des prix bas, certains
concerts gratuits et un tarif préférentiel pour les jeunes, permettent
de rendre la musique accessible au plus grand nombre. Des cocktails d'après-concert
sont organisés afin de favoriser l'échange et la rencontre entre
le public et les musiciens.
La programmation, servie par la
plus haute qualité artistique, s'étend des chefs-d'œuvre classiques
à des œuvres moins connues du grand-public. Pejman Memarzadeh, chef
de l'Orchestre de l'Alliance et directeur artistique des Escapades Musicales,
rassemble autour de lui des solistes de renommée internationale venus
partager avec le public du Bassin des moments musicaux d'exception.
La Simphonie du Marais Hugo Reyne, flûte,
hautbois et direction François Costa, premier violon Anne-Violaine
Caillaux, second violon Jean-Luc Thonnérieux, alto Annabelle Luis,
basse de violon Marc Wolff, archiluth Yannick Varlet, clavecin
Musiques de Charpentier, pour les comédies de Molière : Le
Dépit amoureux, Le Malade Imaginaire, Ouverture de La Comtesse d'Escarbagnas
& Intermèdes nouveaux du Mariage forcé, Sérénade
pour le Sicilien.
En coproduction avec Festival Musiques à la Chabotterie, Logis de
la Chabotterie, 85260 Saint-Sulpice-le-Verdon. Concerts de clôture les 9 et 10 août 2011 à 21h00.
10/18 €.
Molière et Charpentier se
sont connus vers 1672. Le premier est alors âgé de 50 ans. Il est
au soir de sa vie. Charpentier, lui, a 29 ans et commence sa carrière
de musicien. Il est revenu d'Italie depuis deux ou trois ans.
Après Les
Fâcheux, les œuvres communes de Molière et de Lully se sont
succédé avec succès : Le Mariage
forcé, La Princesse d'Elide, L'Amour médecin, Georges Dandin,
Monsieur de Pourceaugnac, Les Amants magnifiques... jusqu'à l'apothéose
de la dernière, Le Bourgeois gentilhomme.
Tout allait donc très bien entre les « deux Baptiste » jusqu'au
jour où l'ambition de Lully fut plus forte que tout et détruisit
son amitié avec Molière. En effet, le 13 mars de cette année
1672, Lully obtient le privilège d'établir une Académie
royale de musique et du même coup se réserve le monopole de l'utilisation
de la musique au théâtre.
Le 8 juillet 1672, les Parisiens
ont la surprise de découvrir sur l'affiche annonçant de nouvelles
représentations du Mariage forcé joué
avec La Comtesse d'Escarbagnas dans la salle du Palais-Royal, le nom de Charpentier
associé pour la première fois à celui de Molière.
Dans les intermèdes composés par Charpentier, celui-ci, pourtant
totalement inexpérimenté dans la musique profane et de théâtre,
se révèle tout de suite à la hauteur, en faisant preuve
d'un talent comique indéniable.
La première représentation
du Malade imaginaire « comédie, meslée
de musique, & de danse » se déroula dans la salle du théâtre
du Palais-Royal le 10 février 1673. Le 17 février, malgré
la demande de ses amis comédiens de renoncer à jouer son rôle
d'Argan, tant son état de santé était critique, Molière
monta encore sur scène ce soir-là, mais finit avec beaucoup de
peine la représentation. Malade d'une fluxion de poitrine, il fut transporté
chez lui où il mourut vers les dix heures du soir.
Le Malade imaginaire marque véritablement
le couronnement de toutes les comédies-ballets conçues par Molière.
Et Charpentier, pour son premier essai, a réussi un véritable
coup de maître. Texte et musique règnent en parfaite osmose, dans
des registres aussi divers que ceux de la pastorale, de la farce, du dialogue
amoureux, de la galanterie exotique ou du divertissement parodique.
Par trois fois encore, Charpentier
sera chargé de travailler à des pièces de Molière
; d'abord pour une reprise du Sicilien ou l'Amour peintre
et du Dépit amoureux en 1679, puis de
Psyché en 1684. En 1680, un grand événement survient
dans le monde du théâtre avec la décision prise par Louis
XIV de fusionner les deux troupes royales, l'Hôtel Guénégaud
et l'Hôtel de Bourgogne, en une seule, qui prendra le nom de Comédie-Française.
Le 14 novembre 1680 est créée une comédie de Raymond Poisson,
Les fous divertissants, accompagnée d'une
musique de Charpentier qui revient ainsi à la scène. Raymond Poisson,
oublié aujourd'hui, fut néanmoins très célèbre
en son temps. Dans cette œuvre dont la seule prétention est de faire
rire, Charpentier déploie sa verve et son sens du bouffon en une musique
alerte et pleine d'humour.
vendredi 27 mai 2011
______________________________ «
Du baroque au Bauhaus : de la musique en couleur », une exposition
de clavecins, de créations d'ébénisterie et marqueterie
au château de Jarcieu
Château de Jarcieu, du samedi
28 mai au dimanche 11 septembre 2011.
Quand un lieu unique aux visiteurs
et propriétaires prestigieux, tel que le Château de Jarcieu et
des Artisans d'Art, aux savoir-faire rares se rencontrent; cela donne une exposition
inédite et exceptionnelle à ne pas manquer. Pour la première
fois, sont réunis deux clavecins baroques, dont celui du film Marie-Antoinette
de Sofia Coppola, des œuvres d'Art d'ébénisterie, inspirées
par la musique et de marqueteries transposant l'inspiration des artistes créateurs
du début du XXe siècle.
Le grand salon XVIIIe siècle
du Château de Jarcieu est l'écrin idéal pour accueillir
les chefs-d'œuvre issus, en particulier, de l'imaginaire et du travail de Françoise
Rigal. Elle est une des deux seules femmes en France, facteur de clavecins.
Sa virtuosité et son talent sont internationalement reconnus. Créatrice
perpétuelle, elle recherche la perfection dans ses œuvres qu'elles soient
classiques comme les clavecins baroques ou d'ébénisterie contemporaines.
Deux clavecins baroques sont présentés;
en particulier, une star du cinéma, le clavecin de « Marie-Antoinette
»,
film de Sophia Coppola. Leurs décors et couleurs, d'une fraicheur et
vivacité étonnantes conformes à l'esprit du XVIIIe siècle
sont surprenants. Le premier, français, au son clair et léger,
inspiré de François-Étienne Blanchet révèle
des décors peints par Vadim Kutsan, peintre ukrainien, créateur
d'un des fameux 60 lions de Lyon ! Le second, flamand, au son nasal et rond,
inspiré d'Albert Delin, est une création de Françoise Rigal
avec des décors qu'elle a peints à tempera, technique millénaire
à l'éclat si particulier.
Des clavecins optiques sont présentés.
Ce sont trois magistrales œuvres d'Art d'ébénisterie d'envergure,
inspirées de théories musicales. Elles associent couleurs, lumière
et même porcelaine. La première est une pyramide de huit étages;
la seconde, une spire aux 61 essences de bois représentant chacune les
notes du clavecin. La troisième est le fruit de la rencontre entre Françoise
Rigal et Agnès Bonnard, créatrice sur porcelaine et musicienne,
à la rare maîtrise des couleurs. C'est un feu d'artifice multicolore
émergeant d'une coque.
L'exposition est complétée
de créations de marqueterie, abordant ainsi un autre métier d'Art
précieux et rare. Elles sont inspirées de différents courants
artistiques du Baroque à l'Art Moderne et de créateurs tels Braque,
Kandinsky, Klee, Picasso,…
En Isère, à moins
d'une heure de Lyon, Grenoble, St Etienne, Annonay et Valence, le Château
de Jarcieu se situe entre Chanas et Beaurepaire, suivre la signalétique
routière « château et musée ».
Ouverture : de 14 à 18 h,
entrée pour les plus de 6 ans 7 €.
______________________________ 28
& 29 mai, les musiciens danseurs du Haut-Oyapock à la maison
des cultures du monde
Samedi 28 mai à 20h30 (projection
des films documentaires à 18h15), et dimanche 29 mai à 17h (projection
des films documentaires à 14h45).
Avec les musiciens-danseurs de
Trois Sauts et de Camopi : Jacky Pawe, Charles Miso, Laurent Pilaouloukou, Jean
Nanpian Miso, Renault Sakeu, Pascal Yawalou, Roland Zidock, Jules Yawalou, Frédéric
Lassouka, Jean-Louis Miso.
Quand peut-on séduire une
jeune fille en jouant de la flûte ? L'anaconda vient-il écouter
ce que joue l'orchestre ? Comment devient-on chef en chantant ? De la séduction
à la diplomatie internationale, en passant par les jeux politiques internes
au village, les musiques wayãpi dont certains répertoires sont
immenses, peuvent se définir comme des actes d'échange.
Ces musiciens danseurs du Haut-Oyapock
parlent le wayãpi (prononcer wayampi). Certains parlent aussi le français,
le créole de Guyane, et un peu de portugais du Brésil. Les terribles
épidémies du xixe siècle ont décimé ce peuple
qui, de 6000 individus, est tombé à 600 en moins de cent ans.
Mais depuis 1970, la démographie et les expressions culturelles démontrent
la vitalité actuelle de ce peuple tupi. Les Wayãpi sont aujourd'hui
2000, répartis en de nombreux villages sur le fleuve Amapari au Brésil
et sur le fleuve Oyapock en Guyane. Des chants, des danses qu'on croyait disparus
refleurissent aux côtés des sound systems alimentés par
des groupes électrogènes.
Vivant dans la grande forêt,
les Wayãpi préservent une relative indépendance grâce
aux jardins que les femmes cultivent et aux produits que les hommes rapportent
de la forêt (chasse, pêche, fruits). En Guyane, ils circulent sur
l'Oyapock avec des canots en aluminium poussés par des moteurs hors-bord.
Certains ont des emplois salariés, la plupart bénéficient
d'allocations diverses. Le gouvernement français entretient écoles
et dispensaires dans les gros villages. Tous sont de nationalité française,
votent pour leur conseil municipal et à toutes les consultations françaises
et européennes. Chaque village se choisit aussi un tuwiyã, un
représentant qui œuvre à son unité et oriente ses relations
extérieures. Les jeunes gens portent volontiers shorts, T-shirts, casquettes
et baskets ; ils aiment le reggae et le ragga. A l'âge adulte, avec le
mariage et les enfants, ils abandonnent peu à peu ces signes de la jeunesse
: ils laissent pousser leurs cheveux, portent le pagne et dansent peu sur les
musiques non-wayãpi.
Ces musiciens danseurs ne sont
pas habitués à présenter leurs danses hors de leurs villages.
Ils ne sont pas des gens de scène, pas des musiciens professionnels,
ni même des spécialistes. La musique et la danse constituent une
compétence de plus qu'ils ajoutent à leurs multiples savoir-faire.
Intimité des soli de flûte,
son impressionnant des orchestres de grandes clarinettes en bambou, poids cérémoniel
d'une grande danse des poissons : dans ces sons et ces mouvements s'exprime
et se construit l'une des grandes cultures tupi de l'Amazonie. Mais on peut
y percevoir aussi la trace des échanges que les Wayãpi ont noués
avec d'autres peuples des Guyanes, ainsi qu'une corporéité contemporaine,
une manière de se présenter aux autres aujourd'hui
______________________________ Naïve et harmonia mundi signent
un accord de partenariat commercial
Naïve et harmonia mundi se
rapprochent dans le cadre d'un partenariat commercial dans le domaine de la
musique classique, du jazz et de la musique pour enfants.
Pour ces répertoires, et
dès le 1er juillet 2011, harmonia mundi et Naïve ont décidé
de mettre en commun l'outil de distribution physique (Fiege) et la force de
vente qui représentera les deux sociétés.
Dès le 1er juin, Naïve
sera par ailleurs présent dans l'ensemble des boutiques harmonia mundi
à travers le territoire français.
Les deux principaux producteurs
indépendants français unissent ainsi leurs forces pour répondre
aux enjeux du marché de la musique et continuer à défendre
des artistes et des productions de qualité.
Patrick Zelnik, Président
fondateur de Naïve, a déclaré que “cet accord s'est fait
très naturellement entre deux maisons certes aux histoires et à
l'ancienneté fort différentes, mais défendant toutes deux
la qualité artistique et une politique éditoriale sur le long
terme. Je me félicite de ce partenariat qui nous permettra d'optimiser
l'exposition et la promotion de nos productions classique, jazz, enfants.”
Eva Coutaz, PDG d'harmonia mundi,
a déclaré : “Naïve et harmonia mundi sont en effet aujourd'hui
les rares sociétés indépendantes dans le monde du disque.
Nous avons le souci de préserver de part et d'autre cette indépendance
au sein d'un marché en constante évolution. Notre partenariat
commercial prend tout son sens dans ce contexte.”
vendredi 27 mai 2011
______________________________ Snoop Dog, La Rumeur et 300 artistes
à l'affiche du festival Paris Hip Hop
Environ 300 artistes issus de la
musique, de la danse, des arts graphiques ou du cinéma sont à
l'affiche de la 6e édition du festival Paris Hip Hop (20 juin - 4 juillet),
qui accueillera le rappeur américain Snoop Dog en tête d'affiche.
« Nous sommes là pour
diffuser une culture pour laquelle des gens se battent depuis 30 ans en France
et dans le monde. Il faut décloisonner, enlever des barrières
imaginaires », a déclaré jeudi lors d'une conférence
de presse Bruno Laforestrie, président de l'association Hip Hop Citoyens,
soulignant que le festival ne s'adressait pas uniquement aux jeunes ou à
la banlieue.
L'édition 2011 du festival,
coordonné par Hip Hop Citoyens, sera parrainée par le groupe français
La Rumeur, qui donnera un concert à La Cigale le 28 juin.
Cette année, le festival
associera de nombreux lieux culturels à Paris mais aussi en banlieue,
à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Nanterre (Hauts-de-Seine), Clichy-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis) ou encore Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
Il proposera plus de 30 manifestations
(certains payantes, d'autres gratuites) autour de toutes les disciplines de
la culture hip hop (peinture, musique, danse...) et de ses influences dans le
cinéma, le graphisme ou encore la photographie.
Le festival s'ouvrira le 20 juin
par une soirée de spectacles chorégraphiques hip hop au Casino
de Paris.
Le rappeur américain Snoop
Dog assurera la clôture le 4 juillet avec un concert en compagnie de Warren
G au Zénith.
Parmi les autres artistes invités,
le rappeur français Sefyu se produira à Clichy-sous-Bois, ainsi
qu'à Aubervilliers où il sera accompagné par Soprano (concert
gratuit), une soirée réunira le « free rock » de Zone
Libre et le rap de Casey et B.James à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Le 30 juin, les jeunes de Clichy-la-Garenne
(Hauts-de-Seine) présenteront une comédie musicale sur la diversité
« Ma France à moi ». Le rappeur Passi et Imhotep (concepteur
musical d'IAM), qui accompagnent le projet, seront présents sur scène.
Egalement au programme : des expositions
autour du graffiti, la réalisation d'une fresque géante en soutien
avec le Japon par des artistes français, mais aussi brésiliens,
américains ou italiens, un concours de MC, des débats, des rencontres,
des ateliers...
L'édition 2010 du festival
avait attiré environ 50.000 spectateurs.
______________________________ La saison du Théâtre
des Célestins de Lyon
La saison 2011-2012 du théâtre
des Célestins à Lyon, scène renommée pour ses créations,
sera une nouvelle fois ouverte sur le monde, avec notamment l'accueil du Maly
Drama Théâtre de Saint-Pétersbourg et la deuxième
édition du festival international Sens Interdits.
La saison s'ouvrira le 16 septembre
avec Sophie Marceau qui revient au théâtre dans « Une histoire
d'âme » d'Ingmar Bergman, mis en scène par Bénédicte
Acolas.
Du 22 septembre au 16 octobre,
Claudia Stavisky, co-directrice des Célestins, mettra en scène
« Le dragon d'or » et (en création) « Une nuit arabe
»
du dramaturge allemand Roland Schimmelpfennig.
Du 9 au 19 novembre, l'auteur Wajdi
Mouawad, un habitué de la scène lyonnaise, sera présent
avec sa trilogie « Des Femmes » de Sophocle, où Bertrand Cantat
est annoncé. Cette co-production des Célestins, également
donnée en Gironde du 28 juin au 2 juillet, a été interdite
à Barcelone en raison de la présence de l'ancien chanteur de Noir
Désir, condamné pour avoir battu à mort sa compagne. Le
musicien a aussi renoncé à monter sur scène dans cette
pièce au Festival d'Avignon.
En janvier, la comédienne,
auteure et metteuse en scène Nathalie Fillion proposera sa création
« A l'ouest », sur les thèmes du temps et de la famille.
En mars, le Maly Drama Théâtre
de Saint-Petersbourg jouera « Lorenzaccio », que Claudia Stavisky a
déjà mis en scène en Russie. Le directeur du théâtre
de Saint-Pétersbourg, Lev Dodine, présentera pour sa part « Les
trois sœurs ». Ces deux pièces seront en russe surtitré en
Français.
Au chapitre international encore,
la deuxième édition du festival Sens Interdits, du 21 octobre
au 9 novembre, recevra des troupes cambodgienne, tunisienne, afghane, russe,
chilienne, polonaise, franco-tchèque et encore malienne, aux Célestins
mais aussi dans différents théâtres partenaires de la région.
Le festival, dont le théâtre de Lyon est à l'origine, explore
des problématiques de mémoires, d'identités et de résistances.
Le théâtre municipal
accueillera en outre au long de l'année les interprètes Catherine
Frot (« Oh les beaux jours »), Simona Maïcanescu (« Fièvre
»),
Martine Vandeville (« La Rimb ») et encore Cécile Garcia Fogel
(« Fous dans la forêt/Shakespeare Songs »).
vendredi 27 mai 2011
______________________________ Royal de Luxe à Nantes
La compagnie de théâtre
de rue Royal de Luxe, qui promène ses marionnettes géantes dans
le monde entier, a semé à Nantes les premiers indices géants
de sa dernière création « El Xolo », qui prendra possession
des rues de la ville à partir de vendredi.
Il s'agit de l'adaptation d'un
spectacle donné au Mexique en novembre à l'occasion du bicentenaire
de l'indépendance du pays et du centenaire de la révolution mexicaine,
« Le Géant de Guadalajara ».
L'héroïne, la Petite
Géante, une marionnette articulée de 5 mètres 50 de haut,
est revenue de son voyage outre-mer avec un chien mexicain, El Xolo, qui parcourra
les rues de la ville à ses côtés pour conter leur histoire.
Dès mardi matin, une fresque
peinte représentant tous les souvenirs des voyages de la Petite géante,
a été disposée sur la place de la Bourse, en plein centre-ville.
Des pierres et des morceaux de gravats disséminés autour donnaient
l'illusion d'une chute du ciel, comme une météorite. Et les Nantais
curieux y retrouvaient des éléments reconnaissables de leur ville
aux côtés des souvenirs mexicains.
Et mercredi, c'est El Xolo lui-même
qui faisait son apparition, entièrement pris dans un bloc de glace, posé
devant la cathédrale de la ville. La glace est censée fondre à
temps pour permettre le réveil de la bête de 4 mètre 60
de haut, prévu vendredi. Jeudi matin, son nez et le bout de ses pattes
commençaient à apparaître.
A partir de vendredi, la Petite
Géante, accompagnée d'El Xolo, doit partir dans les rues de la
ville à la recherche de son oncle, Le Campesino, paysan de 9 mètres
50 de haut, qui a été capturé puis enterré dans
un sarcophage, nul ne sait par qui. Un spectacle qui durera trois jours.
Royal de Luxe, fondée par
Jean-Luc Courcoult en 1979 et installée à Nantes depuis le début
des années 90, a voyagé dans le monde entier, de l'Amérique
latine à la Chine, en passant par l'Afrique.
vendredi 27 mai 2011
______________________________ Concert et colloque à Paris
pour la première Fête de la jeunesse mardi
Un colloque et un concert gratuit
à Paris marqueront la première Fête de la jeunesse, organisée
mardi par le secrétariat d'Etat à la Jeunesse et à la Vie
associative.
Prévu à la Sorbonne,
le colloque « rassemblera les acteurs de la génération 2.0
»
ainsi que « des grands témoins », comme le ministre de l'Education
nationale Luc Chatel, l'ancien ministre Luc Ferry ou encore Slim Amamou, ancien
secrétaire d'Etat à la Jeunesse en Tunisie.
De jeunes volontaires du service
civique « intervenant dans le domaine de l'internet » témoigneront
au cours du colloque.
A partir de 19h30 sera organisé
au Zénith un concert gratuit, avec notamment James Blunt, M Pokora, Magic
System, Jenifer et Sexion d'Assaut.
La secrétaire d'Etat chargée
de la Jeunesse, Jeannette Bougrab, avait annoncé cette initiative en
février.
vendredi 27 mai 2011
______________________________ L'histoire de l'art fait son festival
du 27 au 29 mai à Fontainebleau
Pour la première fois, l'histoire
de l'art fait son festival à Fontainebleau (Seine-et-Marne): de vendredi
à dimanche, conférences, débats, tables rondes, concerts
et projections inviteront le public à aller à la rencontre des
acteurs de cette discipline.
La manifestation, déployée
sur quatre sites de la ville dont le Château de Fontainebleau, est gratuite
et ne nécessite aucune réservation préalable.
Le festival est organisé
par le ministère de la Culture, en collaboration avec l'Institut national
d'histoire de l'art (INHA). Plus de 300 intervenants sont prévus, pour
animer 85 conférences, débats et tables rondes, ainsi qu'un forum
de l'histoire de l'art sur les questions d'actualité.
Quelques 55 films et documentaires
seront diffusés. Un salon du livre et de la revue d'art rassemblera près
de 50 éditeurs.
Le public sera invité à
échanger avec les acteurs des différents métiers de cette
discipline: historiens d'art, universitaires, conservateurs, collectionneurs,
éditeurs, cinéastes, artistes, galeristes etc.
Cette nouvelle manifestation s'inspire
en partie des « Rendez-vous de l'histoire » de Blois, qui en sont à
leur treizième édition.
« La genèse de ce festival,
c'est mon expérience comme directeur de la Villa Médicis à
Rome. Là j'ai pris conscience de l'extraordinaire importance de l'histoire
de l'art en Italie et de sa relative méconnaissance en France »,
a expliqué jeudi le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand,
à l'origine de ces rencontres.
A tout seigneur, tout honneur:
le premier pays invité est l'Italie.
Alors que l'histoire de l'art fait
progressivement son entrée dans les programmes scolaires français,
du primaire au lycée, le ministre veut encourager la promotion et la
diffusion de cette discipline pour en faire un véritable enjeu éducatif.
« L'enseignement de l'histoire
des arts à l'école a été accueilli diversement.
Un nombre important de proviseurs et d'enseignants se sont emparés du
projet. Les résultats sont bien meilleurs qu'on ne le dit mais ils demeurent
encore fragiles », a déclaré M. Mitterrand.
« Il faut continuer le combat
»,
a-t-il dit, ajoutant que le lancement de ce festival de l'histoire de l'art
peut aider à renforcer la sensibilisation du public à cette discipline.
Conçue comme une manifestation
festive et pluridisciplinaire, la première édition du festival
a pour thème « la folie », célébrant ainsi le 500e
anniversaire de la rédaction de « L'Eloge de la Folie » d'Erasme.