jeudi 5 mai 2011
______________________________ Un
dialogue Chopin-Liszt pour le Festival de Nohant
Le Festival
de Nohant proposera plus de 30 concerts et spectacles
où Chopin et Liszt dialogueront du 4 juin au
10 juillet à l'occasion de la célébration
du bicentenaire de la naissance du musicien hongrois,
selon les organisateurs.
Franz Liszt
s'est rendu deux fois en 1837 chez l'écrivain
George Sand à Nohant (Indre), où il a
transcrit plusieurs Lieder de Schubert et en partie
les symphonies 5 et 6 de Beethoven. C'est également
à Nohant que Frédéric Chopin a
composé de 1839 à 1864 l'essentiel de
son œuvre.
Le Festival,
qui se tient chaque année dans le Domaine qu'habitait
l'écrivain, non loin de Châteauroux, rendra
hommage aux deux compositeurs, bien qu'ils ne s'y soient
jamais rencontrés.
Aux concerts
et spectacles s'ajouteront des « causeries
» visant notamment à connaître l'art
du musicien hongrois aux multiples facettes.
Le piano,
instrument roi du romantisme, sera au cœur de cette
édition du Festival avec des interprètes
comme Nicolas Angelich (5 juin), Roger Muraro (12 juin),
Christian Zacharias (17 juin), Brigitte Engerer (25
juin) qui donnera un récital Liszt, Boris Berezowski
(9 juillet).
Le 4 juillet,
le Festival accueillera le pianiste américain
Byron Janis qui présentera en exclusivité
européenne son autobiographie et le film sur
sa vie.
Le 16 juin
sera donné un spectacle littéraire et
musical France Liszt et Marie d'Agoult avec les comédiens
Alain Carré et Brigitte Fossey, et le pianiste
Yves Henry.
Un spectacle,
« La vie de Liszt racontée aux enfants
», créé spécialement par
les comédiens Jean-Yves Patte et Anne Trémollières
avec la complicité d'un jeune pianiste, sera
donné le 15 juin gratuitement pour les enfants.
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Riccardo
Muti, prix Prince des Asturies des Arts 2011
Le chef
d'orchestre italien Riccardo Muti a remporté
mercredi le prix Prince des Asturies des Arts 2011,
« pour son parcours de dimension universelle
liée aux plus grands théâtres du
monde ».
Riccardo
Muti, directeur musical du Chicago Symphony Orchestra,
« est reconnu comme l'un des meilleurs chefs
d'orchestre du monde » et « fait honneur
à la tradition classique », a estimé
le jury.
Il a « dirigé
avec passion et virtuosité les orchestres les
plus prestigieux, laissant une trace profonde par ses
interprétations qui ont atteint une dimension
universelle », selon le jury.
Agé
de 69 ans, Riccardo Muti a notamment occupé les
fonctions de directeur musical de l'Orchestre philharmonique
de Londres, du Philadelphia Orchestra et de la Scala
de Milan. Il a également dirigé les orchestres
philharmoniques de Berlin, de New York et de Vienne.
En 2010,
le prix Prince des Asturies des Arts avait été
attribué au sculpteur américain Richard
Serra.
Parmi les
plus prestigieux en Espagne, chacun des huit prix décernés
annuellement depuis 1981 par cette fondation présidée
par le prince héritier Felipe est doté
de 50.000 euros et d'une sculpture de l'artiste catalan
Joan Miro.
Ces récompenses
seront officiellement remises à l'automne à
Oviedo (nord de l'Espagne). Le prix des Arts est le
premier de la série, qui récompense aussi
les sciences sociales, la communication, la recherche
scientifique, les lettres et le sport.
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Semaines
festives de Vienne : un duo austro-allemand remplace
Luc Bondy
Un duo
austro-allemand, l'Autrichien Markus Hinterhäuser
et l'Allemande Shermin Langhoff, remplacera à
partir de 2014 le metteur en scène suisse Luc
Bondy à la tête des Semaines festives de
Vienne (Wiener Festwochen), a annoncé mercredi
la Mairie de la capitale autrichienne.
Markus
Hinterhäuser, âgé de 52 ans, pianiste
de formation, spécialiste de musique contemporaine,
est le Directeur du prestigieux Festival d'été
de Salzbourg et Shermin Langhoff, âgée
de 41 ans et d'origine turque, arrivée en Allemagne
à l'âge de neuf ans, dirige depuis 2008
le théâtre Maison de la danse Naunynstrasse
à Berlin.
Luc Bondy,
âgé de 62 ans, en poste depuis 1997 et
dont le contrat expire fin 2013, quittera alors Vienne
pour prendre la direction de l'Odéon-Théâtre
de l'Europe à Paris.
A la tête
des Semaines festives de Vienne, créées
en 1951, le duo austro-allemand disposera d'un contrat
de trois ans non-renouvelable.
La mairie
de Vienne a souligné « la compétence
internationale reconnue de Markus Hinterhäuser
», tandis que Shermin Langhoff apportera « un
regard neuf, sa passion et son engagement inconditionnels
pour une société d'intégration
post-migratoire ».
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Réunion
de concertation au CSA sur la chanson française
Le Conseil
supérieur de l'audiovisuel (CSA) a réuni
mercredi l'ensemble de la filière musicale pour
étudier des mesures permettant de faciliter et
de garantir la diffusion de la chanson d'expression
française.
« La
table ronde a permis de se rendre compte de certains
points sur lesquels les radios et les autres acteurs
de la filière, dont les producteurs de disques,
avaient besoin de trouver des éléments
communs d'information », a expliqué à
l'AFP Francine Mariani-Ducray, qui préside le
groupe de travail permanent de la musique du CSA.
Les quotas
de diffusion des chansons d'expression françaises
sont prévues par une loi de février 1994.
Les producteurs estiment notamment que les diffusions
par les radios sont concentrées sur trop peu
de titres.
« Globalement
les radios respectent leurs obligations de quotas, les
critiques des producteurs de disques portent plutôt
sur la forte rotation de certains titres », a
estimé Mme Mariani-Ducray.
La question
de l'intégration dans les quotas des artistes
français chantant en anglais ne se pose pas pour
l'instant. « La législation aujourd'hui
ne parle que d'expression française ou de langues
régionales, donc elle exclut les chansons chantées
dans une autre langue », a souligné Mme
Mariani-Ducray.
Le CSA
fera connaître ses propositions au mois de juin.
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Sociétés
d'auteurs : la commission de contrôle appelle
à « simplifier le système »
La commission
de contrôle des sociétés d'auteurs
a dénoncé mercredi dans son rapport annuel
la cascade et l'extrême complexité des
liens qui unissent ces multiples sociétés,
appelant à « simplifier le système
» et à en « améliorer
la transparence ».
Président
de cette « Commission permanente de contrôle
des sociétés de perception et de répartition
des droits », adossée à la Cour
des comptes, Bernard Menasseyre a rappelé que
leur gestion avait soulevé « de nombreuses
interrogations » dès 2000.
Les sociétés
d'auteurs, a-t-il souligné, brassent « 1,2
milliard d'euros par an ».
Rapporteur
général de la commission, Christian Phéline
a souligné la « démultiplication
» des sociétés d'auteurs et de gestion
des droits, au nombre de vingt-six. Elles forment, a-t-il
dit, un « réseau particulièrement
complexe de participations et de mandats de gestion
».
Pour les
seuls ayants droit, « on compte désormais
pas moins de huit sociétés d'auteurs,
deux sociétés d'artistes-interprètes,
deux sociétés de producteurs phonographiques,
trois sociétés représentant les
producteurs cinématographiques ou audiovisuels
et encore deux sociétés agréées
», a noté Christian Phéline.
Selon la
commission, la Sacem exerce soit un contrôle soit
une « autorité hiérarchique
» sur plusieurs sociétés chargées
de la perception de droits, dont certaines, dénuées
de « moyens propres », confient à
cette même Sacem la perception des droits dont
elles ont la charge.
Cette situation
est « objectivement porteuse d'un risque
de conflits d'intérêts » et « exigerait
la plus grande transparence », a souligné
Christian Phéline, appelant, au nom de la commission,
à « simplifier le système en
place et à en améliorer la transparence
».
La commission
a ainsi salué la fusion des deux sociétés
de collecte de la rémunération pour copie
privée (redevance perçue notamment sur
les disques durs externes, les CD et les DVD inscriptibles),
SORECOP et Copie France.
Dans le
même esprit, elle a appelé en substance
la Sacem à dissoudre la SDRM dont elle reste
le seul associé après le retrait de la
SACD et de la SCAM.
La commission
suggère aussi toute une série de dispositions
juridiques et comptables visant à « mieux
informer » les ayants droit du montant réel
de « frais de gestion prélevés
en cascade ».
jeudi 5 mai 2011
______________________________ 30
ans après la Bastille, un grand concert gratuit,
mais sans nostalgie
Trente
ans jour pour jour après l'élection de
François Mitterrand qui avait embrasé
la place de la Bastille, Pierre Bergé et Matthieu
Pigasse organisent le 10 mai au même endroit un
grand concert gratuit qu'ils imaginent contre « la
sinistrose », loin de toute célébration
nostalgique.
Le 10 mai
1981, ni Pierre Bergé, en déplacement
professionnel à l'étranger, ni Matthieu
Pigasse, alors adolescent, n'étaient à
la Bastille pour fêter l'arrivée du premier
président socialiste de la Ve République.
Mais l'homme d'affaires et le banquier, tout deux notoirement
engagés à gauche, savent à quel
point cette fête imprègne l'imaginaire
collectif.
« A
titre personnel » et sur leurs fonds propres,
les deux hommes - qui sont notamment associés
dans le trio « BNP » (avec Xavier Niel)
contrôlant le quotidien Le Monde - ont donc décidé
de célébrer ces 30 ans avec, sur les mêmes
lieux, un grand concert gratuit de 19h30 à 23h30.
Pour autant,
il ne faut pas s'attendre à un défilé
de mitterrandiens, à des discours fleuve, à
une intervention de Jack Lang ou bien à une marée
de roses sur fond d'un portrait géant de l'ancien
président de la République.
« Cette
date n'est nullement anodine. Mais ce n'est pas une
commémoration. On se projette vers l'avenir.
On veut un moment de fête populaire, contre le
repli sur soi, la sinistrose et la morosité »,
assure Matthieu Pigasse à l'AFP.
« Il
n'y aura aucun discours, aucune prise de parole, ni
emblème politique ou photo », précise-t-il.
« Ce
n'est pas une affaire politique. Ce n'est ni pour le
PS, ni pour personne d'autre », abonde Pierre
Bergé qui voit le 10 mai comme « un
symbole de liberté, un appel d'air considérable,
un élan qu'on aimerait bien retrouver ».
Pour celui
qui fut un proche de l'ancien chef de l'Etat et préside
aujourd'hui l'association des amis de l'Institut François-Mitterrand,
« les gens ne viendront pas au concert avec
leur carte d'électeur. Ils viendront partager
un bon moment sans s'appesentir » sur le passé.
Quant au
PS, dit-il, « on ne s'est pas rapproché
de lui ». « Mais quand il a entendu
parler de notre projet, il ne s'est pas non plus rapproché
de nous », ajoute-t-il.
Du côté
de la programmation, les deux hommes n'ont pas voulu
retrouver les quelques artistes qui avaient joué
en 1981. « On ne fait pas les anciens combattants,
souligne Pierre Bergé. Ce serait trop nostalgique
».
Egalement
propriétaire des Inrockuptibles, Matthieu Pigasse
vante au contraire une programmation éclectique
et encore « non exhaustive » puisque
un ou deux artistes pourraient prochainement s'ajouter.
La scène,
entourée de deux écrans géants,
accueillera Twin Twin, Soprano, JP Nataf, Gotan Project,
Yannick Noah et Alpha Blondy. Entre chaque artiste,
l'animateur et DJ Ariel Wizman assurera la transition
musicale.
Avec du
rock, du rap, de la musique électronique ou de
la world, « on a voulu réunir le plus
large possible en terme d'univers musicaux »,
souligne Matthieu Pigasse, qui s'enorgueillit d'une
programmation plus jeune et plus actuelle que lors du
concert place de la Concorde après l'élection
de Nicolas Sarkozy en 2007 (Enrico Macias, Mireille
Mathieu, Gilbert Montagné...).
« La
place de la Bastille peut réunir 50.000 personnes,
on compte dessus », assure Pierre Bergé,
qui n'entend pas révéler le coût
de l'opération, tout comme Matthieu Pigasse:
« On finance seuls, sans autre objet que
le rassemblement. Bien entendu, nous n'attendons pas
de retour sur investissement. Il n'y a pas besoin d'en
dire plus ».
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Emmanuel
Demarcy-Mota nommé directeur du Festival
d'automne à Paris
Le metteur
en scène Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du
Théâtre de la Ville, a été
nommé directeur du Festival d'automne à
Paris mercredi, a annoncé la mairie dans un communiqué.
La Ville
de Paris et le ministère de la Culture se sont
entendus sur cette nomination, entérinée
à l'unanimité par le conseil d'administration
du festival. Le poste était vacant depuis la
mort en octobre 2009 d'Alain Crombecque, directeur depuis
1993.
L'intérim
était assuré par ses adjointes, Marie
Collin et Joséphine Markovits, dont le travail
a été salué.
Emmanuel
Demarcy-Mota, qui sera âgé en juin de 41
ans, reste à la tête du Théâtre
de la Ville, un poste qu'il occupe depuis septembre
2008. Il y a notamment mis en place les « Chantiers
Europe » qui, durant trois semaines en juin, invitent
les grandes figures, les jeunes compagnies et les auteurs
vivants d'un pays mis à l'honneur.
Il était
auparavant directeur du centre dramatique national de
Reims, depuis 2001.
« Son
expérience à Reims comme au Théâtre
de la Ville sera sans aucun doute un atout formidable
au service du Festival d'automne, qui pourra développer
sa mission de découverte de spectacles, concerts
et expositions en partenariat avec les institutions
françaises et internationales », indique
le communiqué de la mairie.
Né
en 1972, le Festival d'automne, voué aux arts
contemporains et à la rencontre des disciplines,
propose de septembre à décembre plus de
cinquante manifestations dans une vingtaine de lieux
partenaires, à Paris et dans sa banlieue. Les
spectacles, réalisés en coproduction,
font l'objet de tournées internationales.
L'automne
prochain, le festival mettra l'accent sur l'Amérique
latine avec des productions venant du Mexique et d'Argentine.
Il a connu
une année record pour son édition 2010
avec un taux de fréquentation de 95%, soit près
de 170.000 spectateurs pour le théâtre,
la musique, et la danse, selon ses organisateurs.
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Les
chorégraphes Françoise et Dominique
Dupuy donnent leurs archives à la BnF
Les chorégraphes
Françoise et Dominique Dupuy, pionniers de la
danse moderne française dans les années
1950 et les décennies suivantes, ont décidé
de donner leurs archives à la Bibliothèque
nationale de France, a annoncé la BNF mercredi
dans un communiqué.
Ce fonds
concerne essentiellement leur compagnie, « Les
Ballets modernes de Paris » (1955-1978), le Festival
des Baux-de-Provence (1962-1969), le premier en France
entièrement consacré à la danse,
et « Les journées de la danse »
(spectacles, cours publics, démonstrations, improvisations,
expositions et projections de films dans les Maisons
de la culture).
Cet ensemble
d'archives, de maquettes de décors et costumes,
de photographies, programmes et affiches, articles de
presse, enregistrements sonores et films, constitue
pour les chercheurs « une source remarquable
pour l'étude des prémices de la danse
moderne française », souligne la BNF.
Ce fonds
complète les archives sur la danse déjà
conservées par le département des Arts
du spectacle: les fonds Marguerite Bougai, Serge Lifar,
Festival International de danse de Paris.
Outre leur
activité de danseurs et chorégraphes,
ajoute la BNF, Françoise et Dominique Dupuy ont
œuvré pour la reconnaissance du chorégraphe
en tant qu'auteur, la création de formation de
professeurs de danse, la diffusion de la danse moderne
dans les écoles et dans les différents
organismes culturels.
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Une
expérience de la Nasa confirme deux postulats-clés
d'Einstein
Une expérience
menée par des chercheurs de la Nasa et de l'université
Stanford en Californie a confirmé avec une très
grande précision deux postulats-clés de
la théorie générale de la relativité
d'Albert Einstein, ont-ils annoncé mercredi.
Baptisé
« Gravity Probe B », cette expérience,
l'une des plus longue menée par l'Agence spatiale
américaine, a utilisé quatre gyroscopes
ultra-précis à bord d'un satellite pour
mesurer deux effets de cette théorie concernant
la gravité.
Le premier
de cet effet, dit géodétique, est la déformation
de l'espace et du temps autour d'un objet exerçant
une force gravitationnelle comme la Terre.
Le second
effet est la quantité d'espace et de temps qu'un
tel objet affecte en tournant sur lui-même.
Le satellite
était pointé en direction d'une seule
étoile, IM Pegasi, tout en étant sur une
orbite polaire autour de la Terre.
Si la gravité
terrestre n'avait pas affecté l'espace et le
temps, les quatre gyroscopes placés dans le satellite
auraient toujours pointé dans la même direction.
Mais ces
gyroscopes, tirés par la gravité terrestre,
ont subi des changements mesurables de la direction
vers laquelle ils pointaient, confirmant la théorie
de la relativité d'Einstein.
Un gyroscope
consiste en une roue ou une pièce mécanique
de forme circulaire tournant autour d'un axe passant
par son centre et qui, une fois lancée, tend
à résister aux changements de son orientation.
« L'expérience
GP-B a confirmé deux des postulats les plus importants
dans la théorie d'Einstein concernant l'univers,
avec des implications pour l'ensemble de la recherche
en astrophysique », a expliqué Francis
Everitt, un physicien de l'Université de Stanford
qui a dirigé cette recherche.
« Les
décennies d'inovations technologiques qui sont
derrière cette mission auront des effets durables
dans la recherche sur la Terre et l'espace »,
a-t-il ajouté.
Les résultats
de cette expérience dont le projet a débuté
il y a 52 ans, sont publiés dans la revue américaine
Physical Review Letters.
jeudi 5 mai 2011
______________________________ «
The Artist », avec Jean Dujardin, rejoint
la compétition officielle
La compétition
pour la 64e Palme d'Or du festival de Cannes s'est enrichie
mercredi d'un vingtième film, « The
Artist », du Français Michel Hazanavicius,
avec Jean Dujardin, ont annoncé mercredi les
organisateurs.
La compétition
pour la 64e Palme d'Or du festival de Cannes s'est enrichie
mercredi d'un vingtième film, « The
Artist », du Français Michel Hazanavicius,
avec Jean Dujardin, ont annoncé mercredi les
organisateurs.
Ce film
muet en noir et blanc, avec également Bérénice
Bejo, qui raconte l'apparition du cinéma parlant
et la montée vers le firmament d'une jeune actrice
tandis que pâlit l'étoile d'une star du
muet, devait initialement être projeté
hors compétition sur la Croisette.
Autre décision
de dernière minute à une semaine de l'ouverture
des festivités (du 11 au 22 mai), c'est un film
russe, « Elena » du cinéaste
Andrey Zuyagintsev (« Le Retour »),
qui sera projeté le samedi 21 mai en clôture
de la sélection Un Certain Regard.
Par ailleurs,
le jury de cette sélection, présidé
par le réalisateur, acteur et musicien serbe
Emir Kusturica, a été complété
avec les personnalités suivantes: l'actrice française
Elodie Bouchez, le critique britannique Peter Bradshaw
(The Guardian), le directeur artistique de Tribeca Enterprises
(Etats-Unis) Geoffrey Gilmore et la directrice du festival
de cinéma de Morelia, le plus grand du Mexique
et l'un des plus importants d'Amérique latine,
Daniela Michel.
Enfin,
le jury de la Caméra d'Or, qui récompense
un premier film et sera présidé par Bong
Joon-Ho (Corée du Sud), a été également
annoncé mercredi soir avec Danièle Heymann
(critique, France), Eva Vezer, directrice de Magyar
Filmunio (Hongrie), Robert Alazraki (directeur de la
photo, France), Daniel Colland (directeur de laboratoire,
France), Jacques Maillot (réalisateur, France)
et Alex Masson (critique, France).
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Soutien
du Jeu de Paume à l'artiste chinois Ai Weiwei
Le Jeu
de Paume, qui prépare une exposition sur l'artiste
chinois Ai Weiwei, a fait savoir mercredi qu'il s'associait
à la pétition lancée par le musée
Guggenheim de New York en faveur de la libération
du plasticien détenu depuis un mois en Chine.
Le Jeu
de Paume, qui prépare une exposition sur l'artiste
chinois Ai Weiwei, a fait savoir mercredi qu'il s'associait
à la pétition lancée par le musée
Guggenheim de New York en faveur de la libération
du plasticien détenu depuis un mois en Chine.
Le Jeu
de Paume, institution parisienne dédiée
à la photographie, a prévu de consacrer
une exposition à Ai Weiwei en février
2012. Elle sera co-produite par le Fotomuseum Winterthur,
qui doit la présenter pour sa part dans quelques
semaines en Allemagne.
Ai Weiwei,
53 ans, a été arrêté à
l'aéroport de Pékin le 3 avril alors qu'il
embarquait pour Hong Kong, afin de rejoindre l'Europe,
notamment l'Allemagne puis Paris, où il devait
venir repérer les espaces au Jeu de Paume.
« Ai
Weiwei est un artiste conceptuel engagé. C'est
pourquoi le Jeu de Paume, qui présente souvent
des artistes qui portent un regard critique sur la société,
a jugé intéressant de l'inviter »,
a souligné Marta Gili, directrice du Jeu de Paume,
interrogée par l'AFP.
Alfred
Pacquement, directeur du Musée national d'art
moderne du Centre Pompidou à Paris, a lui aussi
signé la pétition lancée par le
musée Guggenheim de New York.
Adressée
au ministre chinois de la Culture, cette pétition
en ligne « Free Ai Weiwei » a été
signée par 129.500 personnes dont les conservateurs
de plusieurs musées d'art contemporain notamment
américains.
Elle est
hébergée sur le site de pétitions
Change.org, qui a annoncé fin avril avoir subi
des attaques de pirates informatiques chinois.
Mardi,
le sculpteur britannique d'origine indienne Anish Kapoor
a annoncé dédier à Ai Weiwei son
œuvre « Leviathan », présentée
à partir du 11 mai au Grand Palais à Paris,
dans le cadre de la manifestation « Monumenta
».
jeudi 5 mai 2011
______________________________ Des
mots sur les murs de la Sorbonne pour « Citer
Paris »
Des centaines
de citations de femmes et d'hommes ayant enseigné
à Paris vont être projetées sur
la façade de la Sorbonne du 5 au 8 mai de 21H00
à minuit pour « Citer Paris »,
une manifestation qui fait partie du festival « Paris
en toutes lettres », a annoncé mercredi
la Mairie de Paris.
Des centaines
de citations de femmes et d'hommes ayant enseigné
à Paris vont être projetées sur
la façade de la Sorbonne du 5 au 8 mai de 21H00
à minuit pour « Citer Paris »,
une manifestation qui fait partie du festival « Paris
en toutes lettres », a annoncé mercredi
la Mairie de Paris.
Il s'agit
en même temps d'une « préfiguration
du volet culturel du Grand Quartier Latin, projet de
réaménagement urbain des quartiers universitaires
qui formeront le campus de Paris dès 2012 »,
indique la Mairie, qui désignera dans le courant
du mois de mai l'urbaniste conseil de ce projet.
Il est
prévu notamment de mettre en place une signalétique
dédiée aux sites universitaires et des
applications numériques innovantes pour faciliter
la vie des étudiants, enseignants et chercheurs.
Cette manifestation
en lumière a été initiée
par Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l'innovation,
de la recherche et des universités.
|