Bruno Mantovani Double jeu pour percussion et bande Le Grand Jeu pour percussion et bande
Benjamin de la Fuente Manège pour batterie et clavier échantillonneur Trafic pour deux percussions et électronique
Avec : César Ciarcopino, percussion & Yiping Yiang, batterie et clavier échantillonneur
2e partie
Caravaggio rock expérimental
Avec : Benjamin de La Fuente (violon, violon électrique), Samuel Sighicelli (orgue Hammond, sampler), Eric Echampard (batterie, pad) et Bruno
Chevillon (contrebasse, basse, basse électrique)
Tarif : 12 €, réduit 10 €. Réservations : https://www.studio-ermitage.com/. Studio de l'Ermitage,
8, rue de l'Ermitage, 75020 Paris (métro Jourdain ou Ménilmontant)
mardi 10 mai 2011
______________________________ Zamira
Suyunova, Mahfuza Karimova et Klara Turaeva, les
15 et 14 mai à la Maison des Cultures
du monde
Adulées
dans leur pays d'origine, l'Ouzbékistan, ces
trois merveilleuses chanteuses sont issues de trois
générations. La puissance et le registre
étendu de leur voix permettent à chacune
de passer facilement du répertoire savant, le
shashmaqâm, à celui de la musique populaire.
Une occasion exceptionnelle d'entendre ces voix hors
du commun, mais aussi d'aller à la rencontre
d'une culture musicale riche et variée.
Les trois
divas seront accompagnées des musiciens :
Rakhmatilla
Nurillaev, dutâr Dilmurod Musaev, rubâb,
tanbûr Abdurakhman Kholtadjiev, qonun Maribjon
Artikov, ghijak Abdulakhat Abdurashidov, nay Shavkatjon
Usmanov, doira
Samedi
14 mai à 20h30 et le dimanche 15 mai à
17h, Maison des Cultures du Monde. Plein tarif : 21
euros / Tarif groupes et abonnés : 15 euros /
Tarif réduit : 11 euros. Renseignements et location
:
Par téléphone
au 01 45 44 41 42 du mardi au vendredi de 14h30 à
18h. https://www.festivaldelimaginaire.com
mardi 10 mai 2011
______________________________ «
Voix aveugle » un colloque voix /
psychanalyse, le 4 juin à Paris, dans le cadre
de la journée mondiale de la voix.
Le second
colloque Voix / Psychanalyse organisé par
Claire Gillie musicologue et psychanalyste, dans le
cadre de la Journée Mondiale de ma voix, aura
lieu le samedi 4 juin, au lieu-dit Le Cloïtre,
ouvert, 222 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008
Paris. Elle aura pour thème : « La voix
aveugle ».
Une première
partie s'ouvrira sur un colloque Voix/Psychanalyse avec
: Paul-Laurent Assoun, Alain Didier-Weill, Claude Maillard,
Claire Gillie, Emmanuel Konstantopoulos, Chantal Lheureux-Davidse,
Brigitte Lalvée, Natacha Vellut, Dominique Bertrand,
Laurent Lemoine, Ghilaine Jeannot-Pages.
Après
un buffet dînatoire inclus dans l'inscription,
la dernière partie fera place à un treillis
de textes, voix, sons, silences et regards, entre le
Scribe, le Souffleur et le Troubadour (sur des textes,
graphes et photos de Claude Maillard et Claire Gillie
ponctués et « palinodiés » par
Dominique Bertrand).
En 2010,
pour la première fois à Paris, des psychanalystes,
des philosophes et des musiciens ont donné à
entendre cet autre côté de la voix
qui pulse au coeur de la parole, du fait de l'appel
et l'adresse à l'Autre. Cette année, en
2011, ils tenteront de tisser et détisser ce
qui se trame entre la voix et le regard. A quel entr'acte
sommes-nous conviés qui laisse les voix bruisser
en coulisses, tandis que le tomber de rideau masque
au regard le passage d'une scène à l'autre.
La journée
mondiale de la voix a été organisée
pour la première fois au Brésil le 16
avril 1999 par la Sociedade Brasiliera de Laringologia
e Voz. Elle a été ensuite reconduite dans
différents pays comme l'Argentine, la Belgique,
les Etats-Unis, la France, l'Espagne, etc., avec pour
visée des rencontres entre professionnels de
la voix venant d'horizons multiples. En 2010, pour la
première fois à Paris, des psychanalystes,
des philosophes et des musiciens ont donné à
entendre cet « Autre côté de la voix
» qui pulse au coeur de la parole, du fait de
l'appel et l'adresse à l'autre. Cette année,
en 2011, ils tenteront de tisser et détisser
« ce qui se trame » entre la voix et le
regard. A quel « entr'acte » sommes-nous
conviés qui laisse les voix bruisser en coulisses,
tandis que le tomber de rideau masque au regard le passage
d'une scène à l'autre.
______________________________ Les Rencontres
des Menus Plaisirs (Versailles) en juin 2011, dans le
cadre du « Mois Molière »
7 juin
: « La basse continue dans la musique baroque
» par Jean Duron.
La musique
baroque se définit généralement
par la présence de la basse continue, groupe
d'instruments qui improvisent librement à partir
d'une ligne de basse chiffrée ou non. L'occasion
de découvrir les instruments qui réalisent
cette partie et les techniques d'improvisation au XVIIe
siècle. Conférence avec la participation
d'un claveciniste et d'un chanteur de la Maîtrise
du Centre de musique baroque de Versailles.
14 juin
: « Les premières éditions de Domenico
Scarlatti sont françaises » par Jean Duron
D. Scarlatti,
le célèbre maître de clavecin de
la reine d'Espagne, nous a laissé un nombre considérable
d'oeuvres pour l'instrument à clavier. Elles
nous ont été transmises principalement
par des manuscrits, mais aussi par de célèbres
éditions londoniennes. On les croyait princeps,
jusqu'à ce que Jean Duron réussisse à
prouver l'antériorité des cahiers imprimés
à Paris par la veuve Boivin. Conférence
avec la participation d'un claveciniste du Conservatoire
à Rayonnement Régional de Versailles,
classe de Blandine Rannou.
21 juin
: « Le beau contrepoint de Monsieur Pancrace Royer
» par Jean Duron
Pancrace
Royer, l'un des grands maîtres du clavecin français
sous Louis XV, composa aussi des opéras dont
ce Pouvoir de l'Amour qui sera représenté
par le CRR-Versailles. Cet admirateur de Rameau fut
aussi à l'écoute des meilleurs musiciens
de l'Europe, depuis Scarlatti jusqu'aux contrapuntistes
allemands. L'écriture de ses pièces instrumentales
permet de suivre le cheminement artistique de l'un des
musiciens les plus sensibles de cette époque.
En préparation du concert organisé le
25 juin par le Conservatoire de Musique à Rayonnement
Régional de Versailles au théâtre
Montansier.
28 juin
: « Le placement de la Musique de la Chapelle
sous le règne de Louis XIV : de Fontainebleau
à Versailles » par Thomas Leconte
Cette conférence,
enrichie de documents iconographiques, se propose d'évoquer
le cheminement qui amènera la Musique de la Chapelle
à la tribune majestueuse de la Chapelle royale
de Versailles, achevé en 1710.
Début
des conférences : 17h30. Durée : environ
1h. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Centre de musique baroque de Versailles : 22 avenue
de Paris – 78000 Versailles www.cmbv.fr
mardi 10 mai 2011
______________________________ Le Cefedem
de Lorraine fête ses 10 ans en colloque : «
Création / Formation : quelles relations établir
? », le 14 mai à Metz
Colloque
« Création/Formation : quelles relations
établir ? », samedi 14 mai 2011 à
l'Arsenal de Metz.
Modérateur
: Gilles Auzeloux, philosophe, professeur en sciences
de l'éducation.
Du 13 au
15 mai se déroulera à Metz, le 10e anniversaire
du Cefedem de Lorraine.
Parmi de
nombreux événements, une journée
de réflexion permettra de s'interroger sur la
relation entre « création » et «
formation ». De nombreuses personnalités
venant de mondes complémentaires y participeront
: compositeurs, représentants des Cefedem, universitaires,
directeurs de conservatoire, responsables de structures
de formation, création et diffusion…
______________________________ Près
de 80.000 personnes à « Tous à
l'Opéra
»
Près
de 80.000 personnes ont participé en France à
la manifestation « Tous à l'Opéra
»
les 7 et 8 mai au cours de laquelle 29 opéras
ont ouvert gratuitement leurs portes au public, selon
un communiqué publié lundi par la Réunion
des Opéras de France (ROF).
Parmi ces
personnes, 13.000 ont participé à ces
journées à Lyon, 7.600 à Toulouse,
7.000 à Bordeaux, plus de 5.000 à l'Opéra
de Paris, 4.500 à Lille et à Marseille,
3.000 à Caen, 2.500 au Théâtre des
Champs-Elysées à Paris.
Les répétitions
publiques et les concerts ont fait salle comble, précise
le communiqué.
Au total,
105 opéras ont participé à cette
opération en Europe.
« Nos
opéras sont aujourd'hui de formidables lieux
de ressources pour la formation des jeunes. C'est un
enjeu primordial car il s'agit de leur permettre d'accéder
à toutes les formes de culture et de mieux appréhender
l'excellence de la création artistique »,
selon Laurent Hénart, président de la
ROF.
Cette manifestation,
organisée pour la cinquième fois avec
le soutien du ministère de la Culture et de la
Communication, avait pour thématique cette année
la transmission aux « Jeunes Oreilles ».
La 6e édition
de « Tous à l'Opéra » aura lieu
les 12 et 13 mai 2012.
mardi 10 mai 2011
______________________________ «
La Nuit de Gutenberg » de Philippe Manoury en
création mondiale en ouverture de la saison
de
l'Orchestre National du Rhin
Une création
mondiale, « La nuit de Gutenberg », quatrième
opéra de Philippe Manoury, ouvrira en septembre
la saison de l'Opéra national du Rhin (OnR),
a-t-on appris lundi auprès de la maison strasbourgeoise.
Il ne s'agit
pas d'un opéra biographique sur l'inventeur de
l'imprimerie, né à Strasbourg au XVe siècle
mais d'une « fresque de l'histoire de l'écriture,
des scribes de Mésopotamie à la toile
internet » a indiqué son directeur général,
Marc Clémeur.
« Les
Huguenots » de Meyerbeer sont au programme dans
une mise en scène d'Olivier Py, qui vient d'accepter
la direction du festival d'Avignon après avoir
été évincé de l'Odéon-Théâtre
de l'Europe.
Parmi les
autres opéras figure Le « Cavalier à
la Rose » de Richard Strauss, sous la baguette du
Slovène Marko Letonja dans une mise en scène
de Mariame Clément. « Farnace » de Vivaldi,
sous la direction de Diego Fasolis, a été
confié à la chorégraphe américaine
Lucinda Childs.
Pour « Kat'A
Kabanova » troisième oeuvre du cycle Leos
Janacek enclenché il y à deux saisons
à Strasbourg, on retrouvera le metteur en scène
Robert Carsen et l'orchestre symphonique de Mulhouse
conduit par Friedemann Layer. Carsen a également
été appelé pour « La Bohème
»
qui dirigera Stefano Ranzani.
La direction
de l'opéra a aussi retenu « La Chauve-souris
»
dans une mise en scène de Waut Koeken sous la
direction musicale de Roland Böer.
L'Opéra
studio se produira dans « L'occasione fare i ladro
»,
une oeuvre de jeunesse de Rossini.
L'OnR a
accueilli cette saison quelque 100.000 spectateurs dont
20% de public transfrontalier. De plus, 24.000 jeunes
de moins de 26 ans ont assisté à des spectacles,
dont 15.000 scolaires conviés à l'opéra
junior « Aladin et la lampe merveilleuse
».
« Courez-y
»
est le slogan retenu par l'OnR qui, comme les autres
scènes, cherche à rajeunir son public
avec la devise « Let's dance » pour la saison
chorégraphique avec William Forsythe, Jo Stromgren,
Antony Tudor, Thomas Noone et Mathieu Guilhaumon.
Le programme
de la saison qui se joue à Strasbourg, Colmar
et Mulhouse est disponible sur le site de l'OnR (www.operanationaldurhin.eu).
mardi 10 mai 2011
______________________________ «
Atys » de Lully, recrée dans la version
mythique de 1987
La tragédie
lyrique « Atys », de Lully, dont la création
mythique à Paris en 1987 avait suscité
un vif élan du public vers la musique baroque,
est recréée jeudi à l'Opéra
Comique, grâce à un mécène
américain, avant de partir en tournée.
Cette tragédie
est à nouveau donnée sous la direction
musicale de William Christie accompagné des choeurs
et de l'orchestre des « Arts Florissants
»,
dans une mise en scène de Jean-Marie Villégier.
Elle sera représentée à l'Opéra
Comique du 12 au 21 mai, puis au Théâtre
de Caen (31 mai au 3 juin), à l'Opéra
de Bordeaux (16 au 19 juin), à l'Opéra
Royal de Versailles (14 au 17 juillet), puis à
New York (18 au 24 septembre).
Cette recréation
est due au soutien exceptionnel du mécène
Ronald P. Stanton, dirigeant d'une entreprise internationale,
qui souhaitait revoir ce spectacle qu'il avait pu admirer
lors des splendides représentations à
l'Opéra Royal de Versailles en 1987.
« Il
serait malhonnête d'annoncer une copie conforme
»,
selon William Christie dans la mesure où cette
nouvelle production fait appel à de nouveaux
chanteurs.
La mezzo-soprano
française Stéphanie d'Oustrac interprète
la déesse Cybèle, la soprano Emmanuelle
de Negri la nymphe Sangaride et le ténor Bernard
Richter le berger Atys.
La chorégraphie
est de Béatrice Massin, qui fut l'assistante
de Francine Lancelot décédée depuis
la première création.
Créé
sur un poème de Philippe Quinault, « Atys
»
avait été joué pour la première
fois à la Cour de Louis XIV, à Saint-Germain-en-Laye,
en 1676. C'est le premier opéra à centrer
son intrigue sur l'amour et la première tragédie
française à faire mourir son héros
en scène.
Ce spectacle
fut un triomphe avant de sombrer dans l'oubli pendant
deux siècles, juqu'en 1987.
mardi 10 mai 2011
______________________________ Vladimir
Ashkenazy prolonge son contrat avec le Sydney Symphony
Le pianiste
et chef mondialement connu Vladimir Ashkenazy a prolongé
son contrat de chef principal et conseiller artistique
de l'Orchestre symphonique de Sydney jusqu'à
la fin 2013, a-t-on appris lundi.
« Le
Sydney Symphony soutient la comparaison avec les meilleurs
orchestres du monde », a déclaré le
chef d'origine russe, âgé de 73 ans.
Ashkenazy,
dont le contrat initial s'arrêtait fin 2012, a
attiré de prestigieux solistes à Sydney
et accru les tournées de la formation australienne
depuis qu'il en pris les rênes en 2009.
« Lorsque
M. Ashkenazy a pris ses fonctions au sein du Sydney
Symphony, cela a été salué comme
un coup d'éclat pour Sydney et pour l'Australie
en général », a rappelé le
président de cette formation symphonique, John
Conde.
mardi 10 mai 2011
______________________________ La dernière
saison de Darmet à la Maison de la Danse, entre
Cuba et Taïwan
Le ballet
contemporain de Cuba, le Taïwanais Lee-Chen Lin,
le hip hop burlesque de Mourad Merzouki et les Brésiliens
de Grupo Corpo seront au programme de la saison 2011-2012
de la Maison de la Danse, la dernière de son
directeur emblématique Guy Darmet.
Guy Darmet,
aux commandes de l'institution lyonnaise depuis 1980,
passera la main le 1er juillet prochain à la
chorégraphe Dominique Hervieu, actuelle directrice
du Théâtre national de Chaillot, mais a
bouclé seul la programmation de sa 32e saison,
dévoilée lundi.
Fidèle
de la Maison de la Danse, Mourad Merzouki reprendra
en ouverture son magnifique « Boxe Boxe », création
phare de la dernière Biennale de la danse à
l'automne 2010. Influencé par le cinéma
de Chaplin, cet hommage au noble art mêle les
musiciens du Quatuor Debussy aux danseurs de la compagnie
Käfig.
D'autres
habitués accompagneront les adieux de Guy Darmet,
dont Carolyn Carlson, avec un spectacle jeunesse, Maguy
Marin, Lee-Chen Lin, les Chicos Mambo, entre danse et
cabaret, et les 21 danseurs des Grupo Corpo, pour deux
pièces dont une première européenne.
La MDD
accueillera aussi pour la première fois le Ballet
contemporain de Cuba, le tandem Yalda Younès/Gaspard
Delanoë pour un « pastiche de conférence
internationale », la comédie musicale « Un
violon sur le toit », l'Israélien Barak Marshall
et les Argentins de Che Malambô.
Parmi les
jeunes créateurs, le Lyonnais Davy Brun poursuivra
sa quête d'une « danse vraiment dansée
»,
Brahim Bouchelaghem mettra en scène les hip-hopeurs
russes de Top 9 et le Français Benoît-Swan
Pouffer présentera sa compagnie new-yorkaise,
le Cedar Lake Contempory Ballet.
Quatre
pièces de Maurice Béjart, appartenant
au « versant le plus intimiste » de son oeuvre,
boucleront la saison en mai et juin.
La Maison
de la Danse, qui comptait 16.000 abonnés cette
saison, un nombre en hausse de 8%, accueille en moyenne
180.000 spectateurs par an et a programmé « environ
1.000 chorégraphes » depuis sa création.
mardi 10 mai 2011
______________________________ Le «
printemps culturel » au rythme de l'art, du livre
ou du cinéma
Huit manifestations
rythmeront le « printemps culturel » en mai
et juin, de la musique aux jardins, de la lecture au
cinéma, en passant par l'archéologie,
les musées, l'histoire de l'art et les expositions
monumentales.
« Ce
printemps culturel consiste à donner une visibilité
accrue et une cohérence à une offre devenue
au fil des ans foisonnante », a souligné
lundi le ministre de la Culture Frédéric
Mitterrand lors d'un point de presse.
C'est aussi
l'occasion de « s'adresser aux touristes, particulièrement
venus d'autres pays, pour leur montrer combien la France
est riche d'initiatives culturelles », avant même
la saison des festivals d'été, a ajouté
le ministre.
La plus
ancienne, la fête de la Musique, reprise dans
une centaine de pays, souffle en 2011 ses 30 bougies.
Elle mettra en avant le 21 juin les musiques ultramarines
dans le cadre de l'Année des Outre-mer.
Pour la
première fois, le ministère, en collaboration
avec l'Institut national d'histoire de l'art et le château
de Fontainebleau, propose dans ce haut lieu historique,
du 26 au 29 mai, un Festival de l'histoire de l'art.
Son thème sera en 2011 la folie et le pays invité,
l'Italie. Conférences, tables rondes, débats,
films, salon du livre d'art et ateliers sont au programme.
Le sculpteur
britannique d'origine indienne Anish Kapoor s'emparera
lui de la nef du Grand Palais à Paris avec « Leviathan
»,
un monstre rouge qui engloutira le visiteur du 11 mai
au 23 juin, à l'occasion de la 4e édition
de « Monumenta ».
Le 14 mai,
les noctambules profiteront de la « Nuit européenne
des musées », comme ils le font depuis 2005.
Du musée d'Orsay à Paris au Carré
d'Art de Nîmes, du musée des Beaux-Arts
de Quimper au Centre Pompidou-Metz, tous seront ouverts
gratuitement.
Créées
en 2010, les journées nationales de l'Archéologie
permettront de découvrir les 21 et 22 mai les
chantiers de fouille, les sites archéologiques,
des musées et expositions.
Né
aussi l'an dernier, « A vous de lire ! » consacre
quatre jours, du 26 au 29 mai, au plaisir de lire sous
toutes ses formes, des plus traditionnelles aux plus
insolites.
Le Rendez-vous
aux jardins, du 3 au 5 juin, se veut quant à
lui « nourricier » cette année. Visites
guidées, ateliers, conférences permettront
de se mettre au vert, y compris à Paris.
Enfin,
la Fête du cinéma se déroulera du
25 juin au 1er juillet. C'est l'un des événements
les plus populaires du calendrier du 7e art, avec plus
de 4,5 millions d'entrées l'an dernier.
mardi 10 mai 2011
______________________________ Deux études
soulignent la précarité des auteurs dramatiques
Deux études
consacrées aux 50.000 membres de la Société
des Auteurs et Compositeurs dramatiques (SACD) mettent
en évidence la difficulté de construire
une carrière d'auteur en France et les inégalités
entre les auteurs de l'audiovisuel et ceux du spectacle
vivant.
Menées
à l'initiative du ministère de la Culture
et de la Communication et de la SACD, ces études,
qui viennent d'être rendues publiques, visaient
à décrypter et comprendre l'évolution
des profils, des carrières et des répartitions
de droits des auteurs membres de la SACD, qu'ils se
rattachent aux disciplines du spectacle vivant ou de
l'audiovisuel.
L'une réalisée
par Marie Gouyon, chargée d'analyse au Département
des Etudes, de la Prospective et des Statistiques (DEPS),
porte sur la diversité des carrières d'auteur
de l'audiovisuel et du spectacle vivant de 1997 à
2008.
Selon ses
conclusions, les auteurs et compositeurs dramatiques
constituent une population âgée et très
masculine. Dans l'audiovisuel, en 2008, les hommes représentent
les trois quarts des auteurs, des droits et des contributions
à la création et à la diffusion.
Ils créent le plus souvent des fictions cinématographiques
et les femmes des fictions télévisuelles.
Dans le
spectacle vivant, les hommes représentent 71%
des auteurs et des contributions à la création,
76% des contributions aux représentations et
82% des droits. Ils contribuent plus que les femmes
aux musiques de scène et à la création
dramatico-musicale et moins à la création
chorégraphique et théâtrale.
Néammoins,
les jeunes générations d'auteurs se féminisent
et représentent plus de 30% des auteurs qui ont
adhéré depuis 2000.
Quelque
180.000 auteurs et compositeurs dramatiques ont perçu
des droits en 2008. Près de 10.000 auteurs interviennent
dans le spectacle vivant et un peu plus de 9.000 dans
l'audiovisuel tandis que l'activité de création
s'est fortement développée surtout dans
l'audiovisuel où elle a triplé (77% pour
l'audiovisuel et 23% pour le spectacle vivant).
Seulement
une petite minorité d'auteurs concentrent l'essentiel
des droits, soit 136 millions en 2008, dont 71% vont
à l'audiovisuel et 29% au spectacle vivant. Cinq
pour cent des auteurs se partagent 50% des droits dans
l'audiovisuel et 68% des droits dans le spectacle vivant.
La seconde
étude, réalisée par le sociologue
Antoine Doré, s'intitule « Ecrire pour le
théâtre » et révèle que
« quasiment tous les auteurs de théâtre
exercent plusieurs activités », les droits
d'auteur ne représentant, pour la grande majorité,
qu'une part résiduelle des ressources.
Selon cette
étude, dans ce secteur « aucun critère
de professionnalité ne s'impose ».
mardi 10 mai 2011
______________________________ Renvoi
de l'examen des dommages dus au chanteur du film
«
Les Bronzés font du ski »
La cour
d'appel de Versailles a renvoyé lundi au 26 mars
2012 l'examen des dommages et intérêts
qui devront être alloués à Jean-Denis
Pérez, reconnu en septembre par la justice comme
l'interprète du générique du film
de Patrice Leconte « Les Bronzés font du
ski ».
Aucune
des parties n'était présente à
l'audience lundi matin.
La 15e
chambre sociale de la cour d'appel avait reconnu en
septembre à M. Perez « la qualité
d'artiste-interprète de la chanson Just because
of you, bande originale du film Les Bronzés
font du ski, enregistrée le 18 septembre 1979
»,
et jugé qu'il était « en droit de
percevoir des dommages-intérêts ».
Les juges
avaient ordonné une expertise pour déterminer
le montant de la somme qui devait être versée
à M. Pérez, qui réclame près
de 800.000 euros de dommages et intérêts
et de droits d'auteur.
M. Perez
a engagé en 2003 une bataille judiciaire pour
être reconnu comme le chanteur soliste de « Just
because of you », composée par Pierre Bachelet
pour le film à succès de Patrice Leconte.
Le dirigeant
de Trinacra Music, Yves Rousset-Rouard, qui était
aussi le producteur des « Bronzés font du
ski », juge que « les demandes sont hors de
proportion avec ce que nous avons touché à
l'époque ».
Lors de
l'audience, en juin, il avait dénoncé
une « confusion » entre les sociétés
Trinacra Music et Trinacra Films. « Trinacra Music
a touché 70.000 euros sur trente ans pour cette
chanson », avait-il précisé, en ajoutant
que M. Perez avait touché en 1979 un cachet de
« 2.000 francs, soit l'équivalent aujourd'hui
de 850 euros pour une séance de trois heures
d'enregistrement »
mardi 10 mai 2011
______________________________ Pluie d'étoiles
sur le tapis rouge à Cannes pour le 64e festival
Avec 54
films en projection officielle dont 20 en lice pour
la Palme d'Or, Thierry Frémaux a constitué
un programme qui rend hommage aux figures tutélaires
du cinéma - Pedro Almodovar, Nanni Moretti, l'Américain
Terrence Malick, le Danois Lars Von Trier, les frères
Dardenne - et promeut aussi cinq premiers films
Avec Robert
de Niro aux commandes du jury et une pléiade
de stars annoncées sur la Croisette, la 64e édition
du Festival de Cannes s'annonce plus festive que jamais.
Même la sélection semble pour une fois
bien accueillie.
Brad Pitt
et Angelina Jolie, Johnny Depp, Sean Penn, Charlotte
Gainsbourg et Rampling, Penelope Cruz ou Catherine Deneuve
sont attendus à partir de mercredi au pied des
24 marches, à l'heure où le soleil décline.
Sans oublier Uma Thurman ou Jude Law parmi les jurés
qui rendront leur verdict le 22.
« Un
jour de Cannes suffirait aux festivals du monde entier
pour considérer que c'est réussi. Mais
chez nous, les stars, ce doit être tous les jours
et plusieurs fois par jour », note le délégué-général
du festival de Cannes, Thierry Frémaux.
Le festival
n'oublie pas pour autant les cinéastes réprimés
dans leur pays. Un nouveau film du cinéaste iranien
Jafar Panahi, condamné à six ans de prison
et interdit de quitter l'Iran, sera ainsi présenté
en sélection officielle le 20 mai.
Un film
d'un autre Iranien, Mohammad Rasoulof, qui s'est aussi
vu infliger six ans de prison, sera présenté
dans Un Certain Regard, le 13 mai. Déjà
l'année dernière, Jafar Panahi avait été
défendu par le Festival qui lui avait gardé
une chaise vide au sein du jury.
La météo
capricieuse fait partie des nombreux aléas cannois.
La mort
d'Oussama Ben Laden a, selon les renseignements français,
renforcé la menace terroriste en France, ce dont
la Croisette se serait volontiers passé. Sa population
triple pendant le Festival.
« Un
événement international de cette ampleur,
avec autant de personnalités, dont de nombreux
Américains, constitue en soi un potentiel de
risques réel », confie-t-on à la direction
de la police nationale.
Avec 54
films en projection officielle dont 20 en lice pour
la Palme d'Or, Thierry Frémaux a constitué
un programme qui rend hommage aux figures tutélaires
du cinéma - Pedro Almodovar, Nanni Moretti, l'Américain
Terrence Malick, le Danois Lars Von Trier, les frères
Dardenne - et promeut aussi cinq premiers films, dont
deux en compétition (« Sleeping Beauty
»
de Julia Leigh (Australie) et « Michael » de
Markus Schleinzer (Autriche) - et de jeunes talents
comme la Française Maiwenn, (« Polisse
»),
35 ans.
« Cannes
n'a pas vocation à voler au secours de la victoire
»,
rappelle volontiers le président du festival,
Gilles Jacob, qui attend chaque soir les stars au haut
des marches.
Très
attendus aussi, bien qu'hors compétition, « Midnight
in Paris », le dernier Woody Allen qui fera l'ouverture,
avec la Première dame de France Carla Bruni-Sarkozy
au générique — sa présence ou son
absence ne sont ni confirmées ni infirmées
officiellement à ce jour — et « La Conquête
»,
de Xavier Durringer (18 mai), qui met en scène
l'ascension de son époux, le président
Nicolas Sarkozy, vers le pouvoir.
Pour Thierry
Frémaux, la cuvée 2011 peut se prévaloir
d'une « grande diversité géographique,
générationnelle et stylistique ».
Le Festival,
qui a souvent répercuté en direct les
soubresauts du monde, aura une pensée spéciale
pour les révolutions du Maghreb et d'Egypte,
laquelle sera le premier pays à inaugurer le
statut de « pays invité », avec un programme
dédié le 18 mai.
Enfin,
le Festival honorera le passé avec la projection
en avant-première mondiale du « Voyage dans
la lune » (1902) de Georges Mélies dans sa
version couleur longtemps considérée comme
perdue, et les versions restaurées de chefs d'oeuvre
de Stanley Kubrick et Roberto Rossellini.
mardi 10 mai 2011
______________________________ Voir des
milliers de films et n'en garder qu'une poignée
En voir
des milliers et n'en garder qu'une poignée: sélectionner
les films qui auront l'heur d'aller à Cannes
est un véritable exercice du pouvoir avec ses
frustrations, ses déchirements, ses élus
et ses déçus. Quelques pressions aussi
parfois.
En voir
des milliers et n'en garder qu'une poignée: sélectionner
les films qui auront l'heur d'aller à Cannes
est un véritable exercice du pouvoir avec ses
frustrations, ses déchirements, ses élus
et ses déçus. Quelques pressions aussi
parfois.
Thierry
Frémaux, le délégué général
du festival chargé de sa programmation, a reçu
plus de 1.700 films d'une quarantaine de pays environ,
candidats à une petite place sur l'affiche. A
l'arrivée, il en montrera 54, dont vingt en compétition.
La sélection
officielle comprend aussi « Un certain Regard
»
(21 films), et des oeuvres hors compétition,
en « Séances spéciales » et en
« Séances de minuit ». Mais Cannes, c'est
aussi la Quinzaine des Réalisateurs, créée
en 1969 dans le bouillonnement post-68, et la Semaine
de la Critique, qui fête cette année ses
50 ans.
Cannes,
indique le patron de la « Quinzaine » Frédéric
Boyer, « c'est le festival des festivals, mais aussi
celui qui, proportionnellement à sa taille, présente
le moins de films. C'est donc beaucoup plus difficile
de se limiter: mon seul critère, c'est d'être
assez sûr de mon choix pour le présenter
sur scène », explique cet ancien « roadie
»
des Stones, qui avait fait venir Mick Jagger l'an dernier
sur la Croisette (pour le documentaire « The Rolling
Stones in Exile »).
La Quinzaine,
qui revendique un esprit de découverte et d'exposition
du cinéma mondial, présente cette année
21 longs-métrages sur les quelque 1.300 reçus.
« Beaucoup de gens veulent rentrer, mais on reçoit
beaucoup de films de très faible qualité,
disons les deux-tiers... », ajoute-t-il.
La « Quinzaine
»
se retrouve parfois en concurrence avec la sélection
« Un Certain regard », créée en
1998 par le festival de Cannes pour promouvoir un cinéma
encore peu connu, ou atypique. « A l'arrivée,
on constate souvent qu'on a été un peu
tenté par les mêmes films et qu'on a écarté
les mêmes », reconnait Frédéric
Boyer.
« La
Semaine de la Critique », son délégué
général Jean-Christophe Berjon, qui boucle
cette année sa septième et dernière
sélection, la voit comme « les petits muscles
qui déplacent les projecteurs vers les petites
oeuvres sur le tapis rouge », uniquement des premiers
et seconds films.
« On
voit plus de 1.100 longs métrages pour en sélectionner
onze... c'est difficile de construire une pré-sélection,
puis de choisir entre les 40 ou 50 qu'on a aimés
»,
explique-t-il. « Parfois on est prêt à
tuer pour avoir un film. Moi, j'en avais trois ou quatre
que je n'aurais pas supporté de rater, comme
le film d'ouverture » - « La Guerre est déclarée
»,
une grande histoire d'amour sur fond de maladie de Valérie
Donzelli (France).
Son comité
de sélection se répartit le monde pour
l'explorer. « Après on arrive à une
espèce de logique d'équilibre continental:
rien qu'Israël avait six films qui avaient le niveau...
»
Tous les
« sélectionneurs » relèvent cette
année un cru particulièrement riche pour
le cinéma français. Mais Cannes doit rester
une vitrine du cinéma mondial, pas hexagonal.
« C'est
un crève-coeur souvent personnel et sentimental,
un choix artistique et aussi parfois des enjeux stratégiques
terribles », résume Thierry Frémaux,
qui met à l'affiche cette année la jeune
Maïwenn, 35 ans, et des cinéastes consacrés
comme Alain Cavalier, Robert Guédiguian ou Christophe
Honoré (en clôture avec « Les Bien-aimés
»).
Quant aux
recalés, il faut savoir expliquer et consoler,
juge Frédéric Boyer. « Il est sûr
que je suis très apprécié avant:
j'ai beaucoup d'amis. Après, regardez, je ne
reçois pas un mail », dit-il en riant.
mardi 10 mai 2011
______________________________ Les écrivains
diplomates, entre littérature et lettres de créance
Romain
Gary s'est retrouvé à la mission permanente
française auprès des Nations Unies, à
New York, puis consul de France à Los Angeles
de 1957 à 1960.
Chateaubriand,
Claudel, Saint-John Perse, Giraudoux, Romain Gary ou
Jean-Christophe Rufin, tous ces grands noms de la littérature
française appartiennent à la longue dynastie
des écrivains diplomates dont l'oeuvre a été
irriguée par les pays où ils ont séjourné.
Ce thème
sera au coeur d'un colloque international qui réunira,
du 12 au 14 mai, des diplomates et universitaires français
et étrangers au Centre des Archives diplomatiques
à La Courneuve, près de Paris, et au Quai
d'Orsay.
« Ce
peut être des écrivains envoyés
en ambassade ou des diplomates qui écrivent,
inspirés par des pays et des postes qui deviennent
sources de création », souligne Emmanuel
Rimbert, chargé de mission au Quai d'Orsay et
lui-même écrivain.
Et si,
comme diplomates, ils doivent parfois retenir leurs
langues, ils prennent leur revanche en écrivant.
Aujourd'hui,
on trouve notamment le romancier Daniel Rondeau, ambassadeur
de France à Malte, qui participe au colloque,
le journaliste et écrivain Olivier Weber, ambassadeur
itinérant. D'autres auteurs ont dirigé
des Alliances françaises comme Nicolas Fargues
à Madagascar ou Cédric Gras à Vladivostok.
Diplomate
graphomane, Pierre-Jean Rémy, décédé
en 2010, avait nourri ses romans de ses expériences
de diplomate à Hong Kong, Pékin, Florence
ou Rome.
« Le
service de l'Etat est au fond le seul que je respecte
et le seul pour lequel je pense être né
»,
estimait cet auteur d'une soixantaine d'ouvrages et
d'innnombrables articles. Il avait reçu le prix
Renaudot en 1971 pour « Le Sac du palais d'été
»
et le Grand Prix du roman de l'Académie française
en 1986 pour « Une ville immortelle ».
Médecin
engagé dans l'action humanitaire et écrivain
baroudeur, Jean-Christophe Rufin, prix Goncourt 2001
pour « Rouge Brésil », membre de l'Académie
française depuis 2008, a été quant
à lui nommé ambassadeur au Sénégal
après l'élection du président Nicolas
Sarkozy en mai 2007.
Il a quitté
ses fonctions en juin 2010 après des tensions
avec le président Aboulaye Wade qui souhaitait
son départ, et vient de publier « Sept histoires
qui reviennent de loin » (Gallimard), nouvelles
émouvantes et hautes en couleurs en sept lieux
du monde.
Frédéric
Berthet, disparu en 2003 et dont la correspondance paraît
à La Table Ronde, avait été lui
attaché culturel à New York de 1984 à
1987.
Confier
des missions diplomatiques à des écrivains
est une vieille tradition française. Chateaubriand
avait été ainsi nommé à
Rome en 1803 par Bonaparte. Stendhal avait été
promu consul à Trieste en 1830, l'année
de la publication du « Rouge et le Noir », puis
à Civitavecchia.
Paul Claudel,
reçu premier au concours des Affaires étrangères,
fut en poste aux Etats-Unis, en Allemagne, au Brésil,
au Danemark, en Belgique, en Chine et au Japon. C'est
à Tokyo qu'il acheva « Le Soulier de satin
».
Il dit y avoir passé « les cinq plus belles
années de sa vie », lui qui aura vécu
quarante ans à l'étranger.
Paul Morand
fut pour sa part attaché à Londres en
1914. C'était une époque faste pour les
écrivains diplomates : Jean Giraudoux, Saint-John
Perse, Roger Peyrefitte... révoqué pour
une histoire de moeurs en 1945.
Peu après,
Romain Gary se retrouva notamment à la mission
permanente française auprès des Nations
Unies, à New York, puis consul de France à
Los Angeles de 1957 à 1960.
Il y eut
aussi des énarques aventuriers, comme Jean-François
Deniau, premier ambassadeur de France dans l'Espagne
post-franquiste, en 1976.
mardi 10 mai 2011
______________________________ La ville
de Rouen restitue une tête maorie à la
Nouvelle-Zélande
La ville
de Rouen a solennellement restitué lundi matin
à la Nouvelle-Zélande, après quatre
ans de controverse, une tête de guerrier maori
tatouée et momifiée qui avait été
donnée à son muséum d'histoire
naturelle à la fin du XIXe siècle.
La ville
de Rouen a solennellement restitué lundi matin
à la Nouvelle-Zélande, après quatre
ans de controverse, une tête de guerrier maori
tatouée et momifiée qui avait été
donnée à son muséum d'histoire
naturelle à la fin du XIXe siècle.
Enfermée
dans une boîte à l'abri des regards, la
tête a été remise aux représentants
du peuple maori par le directeur du muséum Sébastien
Minchin, dans la salle des mariages de l'Hôtel
de ville de Rouen. Les femmes de la délégation
ont alors entonné un « Karanga », un
chant traditionnel qui est un appel au souvenir des
ancêtres.
Kataraina
Pitiroi, membre de la délégation maorie,
a souligné que le « Toï moko
» (la
tête tatouée) avait été « un
objet de curiosité » par le passé
pour les Occidentaux mais qu'il restait « un ancêtre
»
pour son peuple. « Vous perdez quelque chose de
vos collections mais vous la remplacez par une relation
avec un peuple qui a fait preuve de tenacité
et qui appartient au monde moderne », a-t-elle déclaré.
De son
côté, Rosemary Banks, l'ambassadrice de
Nouvelle Zélande à Paris, a salué
« un moment historique » dans les relations
entre les deux pays, et Valérie Fourneyron, maire
PS de Rouen, « une bataille éthique menée
depuis près de 5 ans par la ville (..) et par
ses élus successifs ».
Pour sa
part la sénatrice NC de Rouen Catherine Morin-Dessailly
à l'origine de la saisine du parlement de cette
question a estimé que cet évènement
permettait de « tourner la page d'un trafic odieux
et d'une époque, celle des musées prédateurs
».
Cette tête
a été déposée en 1875 au
muséum par un certain Drouet habitant Paris et
fut exposée jusqu'en 1996 à proximité
des collections préhistoriques. « On montrait
ainsi l'Autre du bout du monde comme un survivant de
la Préhistoire, qui disposait des mêmes
armes et outils que notre homme de Cro-Magnon »,
a rappelé Sébastien Minchin.
Le maire
centriste de Rouen Pierre Albertini avait décidé
dès 2007 de restituer cette tête comme
le demande la Nouvelle-Zélande pour les 500 restes
humains maoris qui figurent dans les collections occidentales.
Mais le
ministère de la Culture, craignant pour le devenir
des autres restes humains détenus par les musées
français, s'était opposé à
cette restitution. La situation ne s'était débloquée
qu'avec le vote en 2010 d'une loi ordonnant la restitution
de toutes les têtes maories actuellement en France.
La maire
de Rouen a toutefois souligné les limites de
cette loi, comme de celle de 2002 relative à
la restitution à l'Afrique du sud de la Vénus
Hottentote. « La loi (...) n'aborde pas la question
majeure du statut de nos collections, du statut des
restes humains », a-t-elle dit, en rappelant que
les demandes de rapatriement s'étaient récemment
« multipliées » .
Considérées
comme des trophées ou des objets de curiosité,
ces têtes ont fait l'objet d'un trafic et souvent
de chasses à l'homme dès les débuts
de la colonisation de l'Océanie au XVIIIe siècle.
Interdit en 1831 par le gouvernement britannique, tant
en Nouvelle-Zélande qu'en Australie, ce commerce
s'est poursuivi illégalement bien au-delà
de cette date.
Plusieurs
pays notamment la Suisse, la Grande-Bretagne, le Danemark,
les Pays-Bas et l'Allemagne ont déjà répondu
positivement à la demande néo-zélandaise.
Rouen est la première ville française
à s'inscrire dans une telle démarche.
Les autres doivent suivre d'ici 2012.
mardi 10 mai 2011
______________________________ Eurovision:
la France favorite des paris
Les trois
plus grandes sociétés prenant des paris
sur l'Eurovision 2011 placent toutes en tête le
Français, qui interprétera une chanson
originale en langue corse.
Paddypower
confère à Amaury Vassili une cote de 7/4
(2,75 euros remportés pour une mise de base d'un
euro), devant le Royaume-Uni (6/1) et l'Estonie (8/1).
La maison
Ladbrokes place également la France en premier,
à 6/4 (2,5), devant l'Estonie (7/1) et le Royaume-Uni
(même cote). William Hill accorde à la
France une cote de 1/8 (1,12), devant l'Azerbaïdjan
et la Russie.
Amaury
Vassili a commencé le chant dès l'âge
de 9 ans à l'école de comédie musicale
de Rouen (nord-ouest) et participé à 14
ans à son premier concours de chant, qu'il gagne
en interprétant « Amsterdam » de Jacques
Brel.
L'Eurovision
2011 se déroulera le 14 mai à Düsseldorf,
en Allemagne, pays vainqueur en 2010.
Amaury
Vassili, un Normand s'est déjà taillé
un confortable succès avec sa pop lyrique. Il
a participé à son premier concours de
chant vers l'âge de 12-13 ans.
Il a signé
chez Warner à l'âge de 17 ans, avant d'être
lancé par l'animateur français Jean-Pierre
Foucault comme « plus jeune ténor du monde
»,
même si Amaury Vassili est plutôt baryton
Martin.